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Fin du rêve américain
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  • Fin du rêve américain

    Bonjour avec mention spéciale à choubaka

    Voici une étude récente du Center on Budget and policy priorities qui doit être méditée

    http://www.cbpp.org/9-3-04ui.htm

    Vous aurez aussi d'autres études intéressantes à
    http://www.cbpp.org/pubs/recent.html

    Bonnes lectures

  • #2
    hello jcs

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    • #3

      Cette étude du 3/09/2004 est intéressante surtout le tableau 1 qui dit que dans toutes les périodes de reprise depuis la seconde guerre mondiale les salaires recevaient en moyenne 49% de l'accroissement du revenu national contre 21% pour les profits alors qu'aujourd'hui 15% seulement de la croissance du revenu sont allés vers les salaires contre 47% pour les profits
      chercher l'erreur?En clair les classes moyennes supportent l'essentiel du fardeau la part des impôts fédéraux payée par les classes moyennes a augmenté depuis 4 ans tandis que celle des plus riches qui devenaient encore plus riches a baissé suite aux cadeaux fiscaux faits aux ménages les plus aisés par l'administration Bush



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      • #4
        Bonjour


        Hello les gars le site nouveau vous a rendu apathiques? Où sont passés les férus dd'économies comme: Orion,Providence,Orpale,Roque .........ect

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        • #5
          Bonjour

          Les Echos du 8 octobre 2004 Page 28

          L'autre secret de l'économie américaine


          Elle va trop vite. Elle dure trop longtemps. Elle tournera au désastre. Vue d'Europe, la croissance de l'économie américaine est incompréhensible. En dix ans, elle a atteint 38 %, contre 23 % dans la zone euro. Des bataillons d'économistes ont tenté de percer ce mystère. Faut-il se contenter de leur « nouvelle économie », où le ressort des technologies de l'information enclenche une formidable révolution technique et managériale ? Les deux économistes Anton Brender et Florence Pisani montrent que « La Nouvelle Economie américaine » - titre de leur dernier ouvrage (1) - va au-delà de ces bouleversements productifs. Elle importe des centaines de milliards de dollars de capitaux. Elle repose sur une politique économique mise totalement au service de la croissance. Et elle s'explique par une autre vague d'innovations, plus discrète, mais aussi importante.

          Cette nouvelle vague, c'est la révolution financière. Elle porte l'économie américaine avec autant de puissance que la révolution productive. « La résilience du système financier américain, sa capacité à absorber des chocs importants sans dommages systémiques, s'en est trouvée considérablement augmentée », affirment Brender et Pisani. Sans elle, jamais l'économie des Etats-Unis n'aurait résisté à la plus grande destruction de richesses de l'histoire que fut le krach boursier de l'an 2000. Et jamais la croissance ne serait repartie aussi vigoureusement à partir de la fin 2001.

          Seulement voilà : cette révolution porte un nom impossible, qui donne une terrible envie de zapper à tout lecteur normalement constitué. On ne se risquera donc à l'employer qu'une seule fois : c'est la « titrisation », qui revient à un délestage. Car, dans l'opération, la banque se déleste d'un prêt ou d'un paquet de prêts en le vendant à une autre institution financière. Pour financer cet achat, l'institution fabrique un titre financier, le plus souvent une obligation, qu'elle vend sur le marché. Avec le délestage, la banque allège son bilan en se débarrassant d'un risque et peut ainsi mieux se conformer aux règles « prudentielles » qui encadrent de plus en plus son activité.

          En quelques années, le délestage est devenu une véritable industrie outre-Atlantique. Il couvre aujourd'hui près de 60 % des prêts émis aux Etats-Unis, contre à peine 10 % au début des années 1970, selon les calculs de Brender et Pisani. Les maisons spécialisées confectionnent leurs lots de prêts avec la maestria d'un maître de chais assemblant ses vins. Fannie Mae et Freddie Mac, les deux principaux organismes de refinancement des prêts au logement, sont des mammouths aux calendriers d'emprunts autant suivis que ceux du gouvernement fédéral. Ils sont les premiers acteurs des marchés dérivés.

          Le délestage a profondément changé le paysage bancaire. Pour Brender et Pisani, il a « accéléré le mouvement, engagé depuis la fin des années 1970, de décloisonnement du système financier américain », ceci « en rendant générale la circulation des risques financiers ». Autrefois constitués de compartiments risquant d'être cassés par un choc, comme un carreau de verre, la finance des Etats-Unis ressemble aujourd'hui à une immense plaque de plastique qui peut ployer sans rompre quand elle encaisse des coups. Et les effets de la politique monétaire se transmettent librement d'un bout à l'autre de la plaque.

          Exemple frappant de cette souplesse nouvelle : quand la Réserve fédérale a réduit ses taux d'intérêt à partir de la fin 2000, les taux hypothécaires ont immédiatement suivi. Les particuliers en ont largement profité. Ils ont remanié leurs emprunts logement, remboursant puis empruntant à taux plus bas. Sur les deux années 2002-2003, près de 20 millions de prêts ont été ainsi refinancés ! Les Américains qui ont perdu leur emploi à cette époque ont allégé leurs charges. Les autres ont pu emprunter davantage pour la même mensualité, et donc dépenser plus. Bel amortisseur de crise.

          Dans les années 1930, l'économiste britannique John Maynard Keynes avait sauvé des économies enlisées dans la déflation en légitimant l'endettement d'un agent économique jusque-là censé équilibrer ses comptes : l'Etat. Et si la révolution financière américaine exerçait le même effet ? Au fond, elle permet un niveau d'endettement beaucoup plus élevé des particuliers. Le risque est moins brûlant, car réparti dans des dizaines de millions de foyers au lieu d'être concentré sur un Etat, quelques grandes entreprises, une poignée de banques.

          Certes, l'endettement actuel nous paraît très élevé. Aux Etats-Unis, la dette des ménages a bondi depuis 1990, atteignant 90 % du PIB, alors que celle des entreprises a stagné et celle de l'Etat a baissé, comme le montre un article de l'économiste Patrick Artus paru dans un autre livre récent (2). Mais cette dette absorbe 13 % du revenu des ménages, à peine plus que dans les années 1980. En France, quand l'acquéreur d'un logement veut emprunter, son banquier lui explique bien que sa charge de remboursement ne doit pas excéder 30 % de son revenu...

          Cette révolution financière américaine fait rêver en Europe, où certains financiers veulent créer une « Euro Fannie Mae ». Elle crée néanmoins une énorme fragilité. Avec des Américains plus endettés, un accident conjoncturel entraînant une montée du chômage aurait des effets désastreux. Mais sur qui ? Les banques s'étant délestées de leurs risques, quel acteur les porte ? La mutualisation a- t-elle dissous le danger ? Ici, on aurait aimé qu'Anton Brender et Florence Pisani, tous deux économistes bancaires (Dexia Asset Management), aillent plus loin. Car le paradoxe de cette révolution est qu'elle escamote le risque, qui constitue pourtant le coeur de toute activité financière. Les optimistes affirmeront que le risque est désormais tellement bien disséminé qu'il peut monter beaucoup plus haut. Les autres leur rétorqueront que la chute sera d'autant plus brutale.

          JEAN-MARC VITTORI est éditorialiste aux « Echos » jmvittori@lesechos.fr

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          • #6
            Maintenant réélu, George Bush va devoir faire face à ses promesses électorales et surtout à la plus périlleuse d'entre elles, celle de réduire le déficit fédéral de moitié en cinq ans... Or, de toute évidence, le président américain n'en prend pas le chemin puisque sa première demande au Congrès sera l'autorisation... de creuser encore un peu plus le déficit des comptes courants et la dette, "pour que le premier atteigne plus de 800 milliards de dollars et que la seconde dépasse 2 100 milliards de dollars", d'après The Wall Street Journal. The Christian Science Monitor évoque pour sa part un chiffre de 2 600 milliards...

            Au Congrès, la session de novembre, qui a commencé mardi 16 novembre, s'annonce donc agitée. Une session postélectorale que The Wall Street Journal décrit comme "un peu spéciale puisqu'elle réunit des sénateurs et des représentants élus voilà quatre ans et dont certains ont perdu leur siège lors du scrutin du 2 novembre – qui n'était pas que présidentiel – et vont donc quitter le Congrès à la fin de cette année". Pour autant, les parlementaires n'avaient guère le choix, affirme le Los Angeles Times, et ils ont accorder sa rallonge au président car sinon cela signifiait "la première banqueroute fédérale de l'histoire des Etats-Unis".


            La suite de l'article,
            http://www.courrierinternational.com/article.asp?o...

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            • #7
              "Cela ne vous rappelle rien ?" interroge The New York Times. Si, bien sûr, l'année 1973, l'année du choc pétrolier, le dollar faible deux ans après la fin de l'étalon or, la guerre du Vietnam... Pour Kenneth Rogoff, professeur d'économie à Harvard, ce n'est pas une vaine comparaison : la chute du dollar va se poursuivre, et le risque est grand que l'économie américaine ne revive la situation des années 1970. Et The New York Times rappelle que ces années 1970 ont été marquées par la crise économique, l'inflation, le chômage et des taux d'intérêt élevés...

              L'intégralité de l'article,
              http://www.courrierinternational.com/article.asp?o...

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              • #8
                Triste Noël pour Franklin Raines. A 55 ans, le numéro un de Fannie Mae aurait pu être secrétaire au Trésor si John Kerry avait été élu président. Le voilà démis de ses fonctions à la tête de l'établissement financier par son conseil d'administration. Depuis cinq longues semaines, la société, deuxième institution américaine derrière Citigroup en taille de bilan, numéro un sur le marché de la titrisation des créances immobilières, a admis l'éventuelle présence dans ses comptes de 9 milliards de dollars d'erreurs.

                L'autorité américaine des marchés financiers, la Securities & Exchange Commission (SEC), avait établi la semaine dernière que, contrairement aux déclarations déposées devant le Congrès par Franklin Raines, Fannie Mae avait depuis au moins trois ans violé les normes comptables en jouant sur ses réserves pour lisser ses résultats. Cette pratique a permis de donner aux actionnaires l'impression que les profits de l'établissement progressaient régulièrement et que ses actifs étaient protégés des aléas du marché obligataire.


                La suite de l'article,
                http://www.lefigaro.fr/finances/20041223.FIG0282.html

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                • #9
                  "A voir la foule qui entre et sort du magasin Toys 'R' Us de Times Square, on a peine à croire que la dernière des grandes chaînes américaines de jouets envisage sérieusement de vendre sa branche Jouets pour enfants, qui marche mal", s'étonne Business Week. Le magazine économique américain signale qu'aux Etats-Unis le prix moyen d'un jouet a baissé de 21 % en cinq ans, avec une chute de 5 % sur les douze derniers mois. Des chiffres qui incitent Toys 'R' Us à se demander si cela ne vaudrait pas le coup de se focaliser sur sa marque 'R' Us pour les tout-petits, qui est nettement plus profitable.

                  "Mais si marasme il y a, comment expliquer la foule dans le magasin new-yorkais de Times Square ?" s'interroge Business Week. Les réponses évidentes – c'est Noël, nous sommes au centre de New York - ne suffisent pas. En fait, explique l'hebdomadaire, "ce qui fait venir le chaland, c'est le dinosaure grandeur nature du deuxième étage de la boutique, une bestiole qui hurle et semble suivre le passant du coin de l'œil. Pour lutter contre la grande distribution qui casse les prix, Toys 'R' Us a décidé d'attirer les clients grâce à des attractions." Bien sûr, "personne n'espère faire venir les mêmes clients toutes les semaines, mais, pour un acheteur potentiel, l'attraction peut être un plus qui l'amène dans votre échoppe et pas dans celle du voisin", constate le magazine.

                  American Girl est emblématique de cette politique commerciale. "Ce fabricant de poupées de luxe et d'accessoires pour ces poupées a seulement deux magasins, l'un à New York, l'autre à Chicago. Sa poupée premier prix coûte quand même 84 dollars et, malgré cela, les boutiques ne désemplissent pas. Mais chaque boutique multiplie les attractions : salon de coiffure pour poupées, numéros de spectacle de music-hall, café avec des sièges et des consommations prévues pour les poupées, et, enfin, une collection de vêtements baptisée : 'Habille-toi comme ta poupée'. Au final, ça marche tellement bien que cette entreprise réalise un chiffre d'affaires de 350 millions de dollars, avec 9 % de hausse des ventes au troisième trimestre !"


                  http://www.courrierinternational.com/article.asp?o...

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                  • #10
                    L'universitaire américain Joseph Nye est l'inventeur de l'expression "soft power" pour décrire l'influence indirecte des Etats-Unis sur le monde, rappelle le FT. Nye a répété à l'envi comment un jour, en Inde, un couple de la classe moyenne lui a expliqué que s'ils allaient parfois manger chez McDonald's, ce n'était pas pour engloutir un Mac maharadjah au poulet avec des frites, mais plutôt pour offrir à leurs enfants "une tranche d'Amérique". C'est là, insiste Nye, que résidait jusque-là la force des Etats-Unis : pendant cinquante ans, partout sur la planète, les consommateurs associaient l'Amérique avec progrès, glamour et liberté. Ce qui explique, affirme le Financial Times, que 64 marques américaines figurent parmi les 100 marques mondiales de plus grande valeur, d'après le classement effectué par la société spécialisée Interbrand.

                    Or, depuis Abou Ghraib, Guantanamo, l'absence d'armes de destruction massive en Irak et autres frasques bushiennes, l'image de l'Amérique est quelque peu ternie. Le Financial Times cite ainsi le cas de ce consultant écossais en management qui n'achète plus rien de marque américaine, allant jusqu'à refuser que sa fille boive du Coca-Cola lors des goûters d'enfants ! "Je me sens très impuissants face aux Etats-Unis, mais ce que je peux faire, c'est au moins ne plus jamais acheter de produits américains." ...

                    Toutes les marques n'en pâtissent pas autant. "Kodak, Kleenex, Visa ou Gillette passent totalement à travers les mailles du filet du rejet, car ils ne sont tout simplement pas perçus comme américains", relève le FT. Alors que, évidemment, Coca-Cola, McDonald's ou Marlboro sont les premières victimes expiatoires. Comme l'a affirmé Joseph Nye au FT, les marques américaines ont longtemps bénéficié du fait que c'était tendance, chic et moderne d'être américain. Ces marques font face au revers de la médaille : une politique étrangère américaine impopulaire leur coûte cher.


                    L'intégralité de l'article,
                    http://www.courrierinternational.com/article.asp?o...

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                    • #11
                      Bonne nouvelle pour Washington : en novembre, les investisseurs étrangers ont acheté un montant de titres américains inégalé depuis juin 2004. Nets des reventes, leurs achats d'actions et d'obligations ont atteint l'équivalent de 81 milliards de dollars, contre 48,3 milliards le mois précédent.

                      Ce chiffre qui dépasse largement les attentes du marché (55 milliards) va certainement soulager le président de la Fed, Alan Greenspan. Ce dernier s'inquiète régulièrement des déséquilibres extérieurs américains, qui rend le pays très dépendant de l'épargne internationale. C'est particulièrement vrai en ce qui concerne la dette publique, aujourd'hui à plus de 43% aux mains des étrangers (voir graphique)...

                      Cette crise de confiance que certains redoutent n'est, heureusement, pas encore d'actualité : de novembre 2003 à novembre 2004, les achats nets des investisseurs étrangers ont atteint 827,8 milliards, contre 647,4 milliards l'année précédente. Le déficit de la balance courante est donc largement financé, essentiellement par emprunt.


                      L'intégralité de l'article,
                      http://www.lefigaro.fr/finances/20050119.FIG0089.html

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                      • #12
                        George W. Bush inaugure son second mandat et la presse américaine évoque depuis plusieurs jours ce qui devrait être l’un de ses grands chantiers pour les quatre ans à venir, et peut-être plus : la réforme des retraites. "Un dossier que le président américain pensait bien résoudre avec son plan libéral, qui consiste entre autres en incitations fiscales", explique le Washington Post. Le plan Bush, poursuit le quotidien, autorise les jeunes Américains à soustraire au moins un tiers des charges financières qu’ils auraient dû payer sur leurs revenus pour que ces sommes aillent abonder des comptes privés et deviennent des investissements à long terme dont ces Américains pourront profiter à l’heure de la retraite.

                        Un plan que les démocrates considèrent comme une privatisation partielle des retraites, et surtout une réponse doctrinaire à une absence de problème : experts de tout poil, républicains comme démocrates, reconnaissent que le système de retraites par répartition mis en place par Franklin Roosevelt à l’époque du New Deal fonctionne correctement et qu’il n’est pas menacé de déséquilibre financier avant 2018, dans le pire des cas. De nombreux parlementaires américains reprochent donc au président Bush de générer une crise là où tout va bien. Les démocrates et la gauche vont plus loin et accusent la Maison-Blanche de vouloir imposer une réforme purement idéologique, au risque de créer pour de bon un déséquilibre financier grave.


                        La suite de l'article,
                        http://www.courrierinternational.com/article.asp?o...

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                        • #13
                          Le premier supermarché Wal-Mart syndiqué en Amérique du Nord fermera ses portes le 6 mai prochain et 190 personnes se retrouveront ainsi sans emploi. A la suite de cette annonce, le boycott de l'enseigne s'organise.

                          La suite de l'article,
                          http://www.courrierinternational.com/article.asp?o...

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                          • #14
                            La croissance américaine devrait générer du recrutement, remarque le Los Angeles Times, mais on n’en voit pour l’instant pas la couleur. Le grand quotidien californien fait cet amer constat : "L’économie nationale a connu l’année dernière un taux de croissance de 4,4 %, mais il a fallu attendre le mois de décembre pour que le nombre d’emplois pourvus retrouve son niveau de 2001." Bien sûr, reconnaît le Los Angeles Times, le taux de chômage officiel est aujourd’hui de 5,2 %, le plus bas depuis quatre ans.

                            Mais, à côté, la part de la population qui a tout simplement renoncé à chercher un boulot est à son plus haut niveau depuis 1988. "La croissance de l’emploi est actuellement plus de deux fois plus lente qu’après la récession de 1990-1991, et elle est même plus lente que celle observée pendant n’importe quelle période de croissance depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale", note le LATimes. Et pourtant, signale Mark Zandi, de Economy.com, une société de recherche, "les entreprises sont aujourd’hui dans les meilleures conditions financières que j’ai jamais vues".


                            La suite de l'article,
                            http://www.courrierinternational.com/article.asp?o...

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                            • #15
                              Au grand dam des travailleurs sociaux et des pauvres des Etats-Unis, le Sénat américain a accepté, le mardi 8 mars, la première modification de fond depuis vingt-sept ans de la loi protégeant les personnes surendettées. Désormais, établissements de crédit et banques pourront plus facilement saisir les biens de leurs débiteurs quand ceux-ci seront dans l'incapacité de payer leurs dettes, explique The New York Times. Le grand quotidien rappelle qu'en 2004 1,6 million de foyers américains ont utilisé la loi sur les faillites personnelles pour se protéger et éviter que l'essentiel de leurs biens ne soit saisi. En 1985, note encore The New York Times, seulement 300 000 foyers étaient concernés.

                              Les républicains prêtent à leur amendement les multiples vertus d'une potion magique. Grâce à lui, affirme les défenseurs du texte, les prix vont baisser puisque les entreprises n'auront plus à répercuter sur l'ensemble des consommateurs les pertes liées à quelques mauvais payeurs. Selon les républicains, cet amendement va aussi permettre à un plus grand nombre de ménages de profiter de crédits à la consommation puisque banques et établissements de crédit auront désormais moins peur de prêter, sachant qu'ils seront presque sûrs d'être remboursés.

                              Mon œil ! répondent les détracteurs du texte, minoritaires au Congrès américain. Selon eux, le surendettement est avant tout dû au marketing agressif de ceux qui offre du crédit et "oublient" entre parenthèses de signaler à quel point cela peut coûter cher à long terme. Taux énormes, frais cachés, sollicitations multiples et trop bien faites : c'est cela qu'il faut limiter, disent les opposants à la réforme de la loi. Ils n'ont pas été entendus.


                              Dur de soutenir la consommation américaine si on limite le surendettement.

                              http://www.courrierinternational.com/article.asp?o...

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