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Inégalités des plus riches en France
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  • #16
    Bonjour.
    Juste un avis.

    Pour faire quelque chose, atteindre un objectif, comme faire des études supérieures par exemple, il faut une volonté, "avoir envie".
    Quand tes parents te disent qu'il faut se remuer, se battre pour "devenir quelqu'un", à tort ou à raison, tu as plus de chances d'essayer et par là d'y arriver.
    Quand tes parents te disent, tu sais, tu es d'une famille d'ouvriers ou d'employés et tu as très peu de chances de réussir à faire des études supérieures, c'est moins bien parti.

    On peut le regretter, mais le grand Kapital n'y est pour rien, et je ne suis pas sur que l'état y puisse quelque chose. De même que je ne suis pas sur que ce soit à l'état de réduire les inégalités : permettre à chacun de réussir ou gagner ce qu'il peut, ce qu'il veut avec les mêmes chances de départ, oui, mais prendre à l'arrivée à ceux qui ont gagné plus pour donner à ceux qui ont gagné moins, amha, non.

    mais bon, c'est juste pour causer, car

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    • #17
      cela manque de provoc ces textes.
      Providence il apprend à ses enfants que le mot travail vient d'une racine (quel est le con qui l'a déterrée?) qui signifie torture,alors ses momes il hésite cinq mn avant de leur demander t'as fait des devoirs?A peur de la Dass.
      Doit ètre plus difficile d'y arriver quand t'as toujours entendu que le travail est une aliènation.
      Bon c'est juste pour relancer...

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      • #18
        Jean 11h38,jmf 11h45,je me suis fait devancer.
        Je travaille trop lentement,je réussirai jamais...

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        • #19


          Vieux motard que jamais, comme disait un copain qui était dans la Gendarmerie !

          ah ah ah.

          Bon, assez ri, à plus tard.

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          • #20
            Il y a une citation de je ne sais plus qui :
            "Dans la grande course de la vie ( ou un truc approchant ), le démocrate ferait partir tout le monde sur la meme ligne, l'homme de droite en arreterait bien quelques uns en route, et l'homme de gauche voudrait que tout le monde passe la ligne d'arrivée en meme temps..."
            No comments...

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            • #21
              Providence il apprend à ses enfants que le mot travail vient d'une racine (quel est le con qui l'a déterrée?) qui signifie torture,

              Raté Jmf je n'en ai pas.
              Mais si j'en avais il n'y a pas de problème il est clair qu'ils n'iraient pas à l'école,un être vil tel que moi n'hésiterait pas à les faire travailler dès 6 ans une douzaine d'heures par jour à l'usine.

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              • #22
                Salut Prov,
                Je ne suis pas parfait non plus.Si tu as lu mon dernier post sur abcbourse,tu sais qui bosse et où dans ma famille,j'ai pas été très malin.

                Je peux rajouter une couche?
                Pierre fait son boulot 35 heures,et c'est tout,le reste y glande sur le web,sur l'organisation de la cité,les conflits mondiaux...Activité défiscalisée.
                Paul est au RMI,a quand mème l'ADSL pour répondre à Pierre sur le web.Défiscalisé.
                Jacques fait ses 35 heures,et ensuite son jardin potager,y mange le fruit de son boulot défiscalisé sauf TVA sur les graines et instruments de jardinage.
                Henri,est au RMI,et travail au noir,défiscalisé.
                Antoine,fait ses 35 heures et ensuite aide ses potes dans des activités défiscaliséesapiers peints,peintures...Ses copains lui rendent réciprocité quand nécessaire.
                Vincent travaille 55 heures ,55-35=20heures fiscalisées de plus qu'Antoine etJacques.Pas le temps de faire ses papiers peints,peinture,il fait appel à un pro encore de la fiscalité ou à Henri.
                Lorsque l'on baisse le taux d'imposition sur les revenus,Vincent est le plus favorisé c'est sur.
                Donc peuvent raler:Pierre,Paul, Jacques,Henri,Antoine,...
                Vincent s'en fout,les entend pas,s'il bossait 35 heures dans son activité,il paierait juste les charges...
                Cette histoire,la complainte du travailleur, va encore me faire pleurer tout mon dimanche.

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                • #23
                  Pour faire quelque chose, atteindre un objectif, comme faire des études supérieures par exemple, il faut une volonté, "avoir envie".
                  Quand tes parents te disent qu'il faut se remuer, se battre pour "devenir quelqu'un", à tort ou à raison, tu as plus de chances d'essayer et par là d'y arriver.
                  Quand tes parents te disent, tu sais, tu es d'une famille d'ouvriers ou d'employés et tu as très peu de chances de réussir à faire des études supérieures, c'est moins bien parti.

                  On peut le regretter, mais le grand Kapital n'y est pour rien, et je ne suis pas sur que l'état y puisse quelque chose. De même que je ne suis pas sur que ce soit à l'état de réduire les inégalités : permettre à chacun de réussir ou gagner ce qu'il peut, ce qu'il veut avec les mêmes chances de départ, oui, mais prendre à l'arrivée à ceux qui ont gagné plus pour donner à ceux qui ont gagné moins, amha, non.

                  Oui, bien sur, l'argent ne change rien...
                  Juste à donner des cours particuliers à tes enfants s'ils en ont besoin, à pouvoir choisir polus facilement les établissements scolaires (privés avec peu d'élèves, ou publics cotés car en général les plus aisés habitent dans des quaertiers plutôt tranquilles), à pouvoir bosser tranquille dans leur chambre dans un grand appartement (ou maison), à avoir accès plus facilement à la culture, à ne pas passer des heures dans les transports en louant un studio près de la fac...

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                  • #24
                    Tout à fait Elrix. Dire que l'argent n'a aucune incidence sur l'étude des enfants est une aberration ! La simple volonté ne suffit pas hélas !

                    Dés le départ, un enfant qui vivra dans la "zone" ou "quartier difficile" comme on veut, n'a évidemment pas les mêmes chances de succès qu'un enfant qui vivra dans un milieu plus favorisé. Les études à deux vitesses existent !

                    ça commence dés la maternelle et ça continue dans le primaire ! Bien malin celui qui, une fois arrivé en 3 ème arrivera à se faire proposer autre chose qu'un CAP ou un BEP pour continuer ses études . Et si , il se montrait suffisament brillant en 3 ème pour suivre des études plus longue, il s'apercevra alors que les programmes scolaires qui lui ont été proposé jusqu'à maintenant étaient "allégés.". Il pourra alors mesurer son handicap ou penser malheureusement qu'il n'est pas fait pour les études.
                    Si en plus le gamin n'a pas la bonne couleur de peau (pour les naîfs qui s'imaginerait que ça n'a aucune incidence non plus) là, c'est plus un handicap, c'est mission impossible.

                    Cependant, Il y a de temps en temps de grandes avancées, comme l'installation de paniers de basket dans les quartiers dit difficiles et l'augmentation des rondes policières pour rassurer les braves gens, mais tout ça n'a pas encore fait ses preuves sur les résultats scolaires

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                    • #25
                      Je ne vois pas de contradictions entre les propos de Prune,d'Elrix, et de Jean.
                      Ils ne se situent pas sur le mème plan.
                      Je ne suis peut-ètre pas passé par le meilleur lycée non plus...

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                      • #26
                        C'est vrai que quand j'étais étudiant je regardais avec un peu d'envie les copains à qui les parents avaient loué un studio et payaient l'essence de la voiture ainsi que les week-end au ski,pendant que moi j'étais obligé de courir après les "petits boulots" pour pouvoir acheter les tickets de R.U juste pour ne pas crever de faim.
                        L'avantage?à l'époque je ne craignais pas le cholestérol et ça m'a donné la motivation pour que mes études ne durent pas plus longtemps que leur durée théorique,pendant que les autres envisageaient(certains même le souhaitaient....)sans crainte que leur cursus dure un an ou deux de plus que prévu,pour cause d'échec aux exams de fin d'année.A vrai dire il y en a même qui ne sont jamais vraiment sorti de cet état d'assisté.......
                        Alors la vie est injuste?Oui c'est vrai depuis la nuit des temps et à mon avis ce n'est pas prêt de changer.En fait la vie n'est qu'une immense baston et s'il est vrai que l'origine sociale a son rôle à jouer,c'est beaucoup plus la personnalité et l'aptitude à réagir face aux difficultés qui fera la différence.
                        Entre ceux qui s'appuient sur les possibilités financières et les relations de leur entourage familial pour s'en sortir,et ceux qui mettent en avant leurs origines modestes pour justifier à postériori leurs échecs ,il reste de l'espace à exploiter.
                        xavier

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                        • #27

                          L'Express du 15/11/2004
                          Etudes
                          La chambre de la réussite

                          par Fabrice Hervieu-Wane

                          Les travaux d'un chercheur démontrent les effets du logement et du voisinage sur les résultats scolaires


                          Les conditions de vie des écoliers constituent un facteur d'inégalité aussi lourd que le bagage culturel de leurs parents. Cette évidence n'avait jamais été l'objet d'une analyse sérieuse et chiffrée. C'est chose faite, grâce aux travaux inédits d'Eric Maurin, chercheur au Groupe de recherche en économie et statistique (Grecsta/CNRS), qui démontre - dans Le Ghetto français (Seuil/la République des idées) - comment les ségrégations scolaires s'installent dans des mécanismes irréversibles.


                          Chez les moins de 15 ans, le taux de retard scolaire est de 61% dans les familles habitant des logements dits surpeuplés, avec plus d'un enfant par chambre, alors qu'il est de 39% seulement dans les familles avec un seul enfant par chambre. Le voisinage joue aussi. Si l'on compare le retard scolaire de nouveaux arrivants avec celui des écoliers habitant un quartier défavorisé, on constate qu'au bout d'un an l'écart de leurs performances se réduit de moitié.

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                          • #28
                            L’égalité à l’épreuve du marché

                            Ce texte est paru dans Libération , lundi 24 novembre 2003. © Libération.
                            Par Pierre-Yves Geoffard, chercheur au Cnrs (Delta)


                            La solidarité est-elle soluble dans le marché ? Lorsque le jeu de la concurrence met en péril des mécaniques solidaires plus ou moins bien huilées jusqu’alors, des règles (du jeu, justement) permettent-elles de restaurer ce qui peut l’être ? C’est à de telles questions que la Commission européenne s’est attaquée, en présentant le 5 novembre une proposition de directive sur « l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes dans la fourniture de biens et de services ». Par exemple, la solidarité entre les hommes et les femmes impose-t-elle que les hommes doivent payer le même prix que les femmes pour une coupe de cheveux ?

                            En l’occurrence, le projet de directive exclut explicitement la coiffure de son champ, mais concerne au premier chef les produits d’assurance : assurance vie, assurance automobile, santé, vieillesse. Comme les salons de coiffure, les compagnies d’assurances vendent un curieux service, dont le coût de fabrication dépend de la nature de celui qui l’achète. Pour ce qui est de l’assurance, le risque couvert dépend de certaines caractéristiques de l’assuré (e). Ainsi, la mortalité est fortement liée à l’âge, mais aussi au sexe : à 60 ans, une femme peut espérer vivre en moyenne 25 ans, soit 5 ans de plus qu’un homme ; pour une compagnie d’assurances, le versement de 1 000 euros par mois jusqu’au décès de l’assuré est ainsi plus onéreux lorsqu’il s’agit... d’une assurée. A l’inverse, les accidents de la route sont moins graves lorsque le conducteur est une conductrice. Dans de nombreux pays de l’Union, les produits d’assurance reflètent ces différences : comme une banale coupe de cheveux, un contrat d’assurance vie est plus coûteux pour une femme, tandis qu’en matière d’assurance auto, les hommes paient plus cher.

                            Le projet de directive européenne vise à interdire de telles pratiques, jugées « discriminatoires ». Enthousiaste, Anna Diamantopoulo, la commissaire européenne chargée de l’emploi et des affaires sociales, y voit une « proposition totalement novatrice, faisant appel à la solidarité entre les femmes et les hommes dans la société européenne ». Même si l’on peut s’interroger sur les visions de la solidarité qu’une telle proposition révèle (est-il juste que les jeunes conductrices prudentes paient plus, afin que les jeunes casse-cou paient moins ?), ses intentions sont louables. Cependant, elle souffre d’un excès d’optimisme sur l’harmonie du fonctionnement des marchés. Mise en oeuvre sans précaution, une telle réglementation pourrait en fait produire l’inverse de l’effet recherché.

                            En effet, faut-il le rappeler, le métier d’assureur repose sur des techniques d’évaluation du risque. Lorsqu’il est avéré que, en moyenne, les assurés d’un certain type coûteront plus cher que les autres, l’assureur est face à deux options : traduire cette différence dans le prix du produit ; chercher à décourager de tels clients. Lorsque la première possibilité est interdite, la seconde stratégie est particulièrement active. Dans de nombreux pays, l’âge et le sexe ne peuvent être des critères utilisés dans le prix d’un contrat d’assurances (notamment en santé). On y observe souvent que les assureurs tentent par de nombreux moyens d’attirer en priorité les clients les plus profitables, autrement dit de « sélectionner les risques ». Après tout, c’est de bonne guerre, mais cette course à l’échalote peut aboutir à une situation où, de fait, l’accès à certains produits d’assurance devient difficile pour certains groupes de gens. Lorsque ces pratiques ne sont pas explicitement interdites par la loi, elles peuvent prendre une forme très brutale : l’achat d’assurance décès est ainsi très difficile pour les personnes souffrant ou ayant souffert de certaines maladies graves, ce qui peut empêcher l’accès aux crédits immobiliers. Lorsque la loi les interdit, la sélection des risques prend des chemins plus détournés, mais les effets peuvent être identiques. Pour ne prendre qu’un exemple, un assureur santé suisse proposait récemment d’informer sur ses contrats toute personne en faisant la demande, par SMS, depuis un téléphone portable. Difficile de ne pas voir que les personnes âgées seront sans doute moins sensibles que les jeunes à cette campagne d’information...

                            Face à cette réaction prévisible des marchés, deux réponses politiques sont possibles. Tout d’abord, une option est la mise en place d’une assurance publique, dont le caractère obligatoire et unique simplifie bien des contraintes. Cependant, pour en rester à un cadre concurrentiel plus diversifié, alors l’instauration de prix unique doit s’accompagner de la mise en place de mécanismes « solidaires » entre assureurs. Selon de tels systèmes dits « de compensation des risques », un assureur couvrant une population plus coûteuse reçoit pour cela une compensation de la part d’autres assureurs moins exposés au risque. Ceci permet alors, au moins en principe, de restaurer l’attrait pour les clients « moins profitables », et donc de lutter contre la sélection des assurés. En somme, la solidarité pourrait s’appuyer sur le marché ; mais seulement dans le cadre de règles du jeu au moins aussi fines et subtiles que ne le sont les joueurs.

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