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Le pétrole demain !
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  • Le pétrole demain !


    Pour ceux qui n'ont pas lu "Twilight in the desert" , Financialsense a fait la transcription d'une interview de Simmons ici (en anglais) :

    http://www.financialsense.com/transcriptions/Simmo...


    vous trouverez aussi sur le site de Simmons un résumé sous forme de présentation de son ouvrage :
    www.simmonsco-intl.com/files/ Twilight%20in%20the%20Desert%20Presentation.pdf

    intéressant*, non ?


    PS:
    * pourquoi les USA ont ils laissé Saddam attaquer le Koweit ?
    pourquoi Saddam a til porté le chapeau du1109 ?
    pourquoi l'Iran ...?




  • #2
    Bonjour Rogue,

    Passionnant!
    Mais je ne pas quoi en penser (pour le moment)...

    Merci pour cette contribution,
    A+

    Commentaire


    • #3
      Les nouveaux pétrodollars saoudiens partent vers les Etats-Unis
      LE MONDE | 19.08.05 | 13h38
      LONDRES de notre correspondant






      ls crient "America America" comme les immigrants célébrés par Elia Kazan foulant du pied le sol de la nouvelle patrie. Forts de leurs avoirs gonflés par la flambée du prix du pétrole, les multimillionnaires d'Arabie saoudite et du golfe Persique ont retrouvé foi dans l'économie américaine.


      Malgré la réélection du président Bush, qui les avait "diabolisés" après les attentats du 11 septembre 2001 en gelant certains de leurs actifs, les détenteurs de fonds du Proche-Orient, publics comme privés, à commencer par les Saoudiens, investissent à nouveau massivement aux Etats-Unis, notamment dans l'immobilier.

      Les nouveaux pétrodollars s'intéressent également aux bons du Trésor d'outre-Atlantique dont les cours ont monté lors des derniers mois. "Ces jours-ci, l'argent des pétromonarchies investi à l'étranger est affecté à une large palette de placements, y compris les fonds spéculatifs ou de capital-risque, avec des rendements attendus à deux chiffres" , affirme Susan Shaw, responsable de la région pour la banque britannique haut de gamme Coutts, très active dans la zone.

      L'amélioration des liens entre Riyad et Washington face au péril terroriste commun, l'essor de la Bourse américaine ainsi que le nouvel attrait du dollar, monnaie de référence de toute la chaîne de production, raffinage et distribution des hydrocarbures, expliquent ce nouvel engouement.

      En revanche, le flirt avec l'euro observé en 2003-2004, reflétant, à l'époque, une volonté de diversification du matelas de devises, semble terminé. Les organismes publics tout comme les groupes d'investisseurs sont moins intéressés par des participations dans les compagnies européennes, à l'exception de deux pays traditionnellement récipiendaires des richesses proche-orientales, la Grande-Bretagne et l'Espagne.

      C'est ainsi que le prince saoudien Al-Waleed s'est allié au groupe hôtelier canadien Fairmont et à la banque britannique HBOS pour racheter la société britannique Savoy Group, qui compte plusieurs palaces londoniens.

      "Aux yeux de nos clients, les problèmes politiques au sein de l'Union européenne, l'absence de réforme du marché des capitaux et la mauvaise santé des économies française et allemande pénalisent l'euro comme placement alternatif au billet vert" , affirme un gestionnaire de patrimoine de la City. Conséquence de cette défiance envers la monnaie unique, aux yeux des émirs, la livre sterling et le franc suisse ont retrouvé leur statut de monnaie refuge face au dollar.

      Enfin, l'Asie, hier privilégiée, a perdu de son attrait, à l'exception peut-être de la Malaisie, dont la population est à majorité musulmane. Kuala Lumpur est devenu un centre important de lancement de produits financiers islamiques qui respectent les principes de la charia interdisant le versement d'intérêts.


      INONDÉS DE LIQUIDITÉS


      Selon une étude du département "clientèle privée" de Merril Lynch, en 2004, le nombre de millionnaires a augmenté de 10 % au Proche-Orient contre 7 % en moyenne dans le monde. Les milliardaires comme le prince Al-Walheed, les dynasties de Dubaï, d'Abou Dhabi et du Koweït ou les vieilles familles marchandes qui ont fait fortune lors des chocs pétroliers de 1973-1974 cachent une nouvelle couche sociale (cadres de l'industrie pétrolière entrepreneurs de BTP ou de l'import-export...) enrichie grâce à la montée du prix du baril.

      La région elle-même constitue un autre débouché. A l'exception de l'Irak, le Proche-Orient est actuellement inondé de liquidités. L'envolée des prix de l'immobilier à Dubaï, la formidable montée des indices des Bourses d'Arabie Saoudite, du Qatar et des Emirats Arabes Unis, ainsi que les taux de croissance du PIB, de la Jordanie à l'Iran, ont multiplié les opportunités de placement.

      En Arabie saoudite, premier producteur de pétrole au monde, les réformes économiques visant à libéraliser la vie des affaires et à réduire le rôle de l'Etat par le truchement des privatisations permettent d'absorber l'argent fraîchement acquis. Seul paradoxe : le secteur de l'énergie, à l'origine de ces richesses, reste fermé aux investisseurs privés, autochtones comme étrangers.

      Marc Roche


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