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Sécurité économique de l'emploi
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  • #31
    Oui, j'ai compris, deuxième service.

    Comme les notaires, par exemple, c'est ça?

    A ce moment là, il faudrait, pour rétablir la balance vers davantage d'instabilité, ce qui apparaît décidément comme très attractif, songer à injecter une dose de volatilité dans des parcours à l'évidence trop sereins.

    Pas assez de remise en cause, chez certains, long fleuve tranquille sur une route pavée de bonnes intentions.

    Non, ne faire que la moitié de la révolution de la mentalité n'est pas suffisant.

    Il faudrait, bien au contraire que les bons préceptes à l'endroit de catégories particulières soient étendus à tous, ne pas généraliser les exceptions, les rentes de situation.

    Du moment qu'on atteindrait le but recherché, la compétitivité, l'instabilité maximale, la volatilité de l'être qui elle seule permet de faire réfléchir, ne pas s'endormir sur des paillasses de couronnes de lauriers, comment donner un meilleur coup de pied au cul à la France, améliorer sa circulation sanguine, lui rendre service?

    Tout le monde va comprendre l'intérêt qu'il a à se faire foutre dehors, tellement ça saute aux yeux du premier imbécile venu.

    Assez d'atermoiements, passons aux choses sérieuses, n'hésitons point dans la radicalité, soyons ambitieux, libérons la société de ses freintes!

    Les gens des autres pays seront tellement stupéfaits de nous voir redevenir le phare du monde qu'ils rêveront d'être français.

    Mais tout cela ne se fera pas sans user d'un minimum de pédagogie ni augmentation significative du nombre de places d'hébergement en prison, le contrôle aux frontières, car il y a toujours des mécontents, des gens qui ne veulent pas quitter leur confort, ou qui essaient de partir en voyage.

    Il a fallu du temps, mais on les a eu, les herboristes, les bouilleurs de cru, tous ces gens qui profitaient de privilèges indus.

    Il faut inciter les vieux à acquérir davantage de souplesse, et quoi de mieux que de leur couper la retraîte pour leur redonner l'envie d'entreprendre plutôt que buller ou thésauriser?

    Il y a bien les chantiers de jeunesse, créons les chantiers de vieillesse, voyons ce qui est efficace, un peu.

    Oui parce que quand on cause de justice, d'efficacité, d'égalité, on ne peut pas se contenter de ne s'occuper que de certains, tandis que tous les autres assisteraient peinards au grand halali.

    Non, une deuxième chance pour tous, joignons nous les mains tous ensemble dans une grande chaîne de l'espoir et des devoirs réunis, car tous unis, nous serons bien plus forts, pas vrai?

    Il ne faut laisser personne au bord du chemin qui mène à l'équarissage pour tous, comme aurait dit un gars d'il y a quelques années.

    Mais pour cela, il faut approfondir, creuser le sujet, songer à l'emploi de l'insécurité économique dans son caractère universel.

    Pas besoin de concours, si les gens n'ont plus besoin de postuler. Un bon tirage au sort à la machine ou au chapeau, et zou, encore des économies!

    Pareil pour le déficit de la Santé Publique: tous les sept ans, pour faire des économies, on pourrait tirer à la courte-paille pour une opération chirurgicale et un gros sac de pilules de toutes les couleurs. "Tiens, j'ai gagné une ablation de la rate, c'est toujours mieux qu'une amputation ou une greffe de face!"

    C'est comme ça, à force de regarder dans l'assiette du voisin, on ne trouve plus de goût à sa clairette, on finit par la voir minuscule, son escalope de veau à la crême, et finalement, on dépérit, on dépérit, puis elle termine dans la gamelle du chien, que voulez vous!

    Et la nuit, on rêve d'en baffrer trois à la file, pour relancer la filière bovine!

    Ce ne sont pas les jeunes, qui manquent de flexibilité, pour le peu qu'on arrive encore à fabriquer, je crains que cela ne vienne plutôt d'ailleurs, vers les couches supérieures de l'arbre généalogique, mais pour les courber, ceux-là, ça ne risque pas vraiment d'aller en s'arrangeant!

    L'Etat, bien sûr, puisque c'est lui qui est censé prendre les bonnes décisions, vu que c'est pour cela qu'on lui a confié des responsabilités.

    En matière d'effort budgétaire pour la Recherche, comme je l'ai déjà dit, mais c'est difficile à l'admettre, lorsque l'on le compare à celui de pays en bonne forme, il en fait, à l'évidence pas assez ni de manière efficace, mais là où la différence est SPECTACULAIRE, par rapport à l'étranger, c'est malheureusement dans le domaine de l'investissement en Recherche du secteur privé.

    Il ne faut pas oublier, en sus, les efforts consentis par les collectivités locales, non seulement question recherche, mais encore investissements divers en infrastructures voire reprises ponctuelles d'activités.

    Comment expliquer ce curieux déficit de l'Investissement Privé, il faudrait qu'on lui en touche un mot, car il en va de "La Sécurité Economique de l'Emploi", si ça l'intéresse, le gars.

    Je ne pense pas que cet argument le convainque, il vaudrait mieux lui parler de choses qui le touchent d'un peu plus près, ce serait plus efficace.

    Mais moi, je ne me vois pas lui faire la leçon, il ne me croira pas, je n'ai pas les diplômes requis, et si l'Etat est tout aussi incapable de la lui faire, qu'il ne m'écoute pas lui non plus, c'est pas la peine ensuite de venir sonner à ma porte, ce sera NON, même avec une pleine poignée de sirop d'orgeat!

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    • #32
      Bonjour à toutes et à tous et merci pour votre participation active, qui nous permet à toutes et à tous d'ouvrir un débat démocratique.

      Je me permets aujourd'hui de rapporter leTémoignage de Patrick Mehr d'un ancien éleve de l’Ecole Polytechnique et ancien Ingénieur au Corps des Mines. Il est fondateur et président d’une société de conseil en stratégie pour entreprises de haute technologie au Massachusetts ou il vit depuis 1982:

      "Ma femme (qui est américaine) ne comprend pas pourquoi le fait d’avoir été “major” de l’X (Ecole Polytechnique) à 18 ou 19 ans et d’en être sorti comme Ingénieur au Corps des Mines m’assurait automatiquement (avant que je ne quitte la France pour les Etats-Unis voici 20 ans) des fonctions de responsabilité à vie dans la haute fonction publique française ou dans des entreprises controlées par l’Etat, avec une garantie de salaire complète même si je devenais totalement incompétent.

      De passage à Paris début octobre, un de mes amis haut fonctionnaire dans un des Grands Corps de l'Etat me décrivait les mesures gouvernementales qui allaient être proposées pour encourager la création d’entreprises en France.

      Bien que les mesures spécifiques envisagées me parussent utiles, j’offrai a mon ami un conseil pour le gouvernement français. De mon point de vue (et sur la base de mon expérience américaine), la mesure la plus importante et la plus efficace pour inciter les Français et Françaises hautement qualifiés et pleins d’énergie à créer leur entreprise à un jeune age serait de supprimer immédiatement tous les Grands Corps de l’Etat. Mon ami me repondit que, bien que souhaitable, une telle mesure ne serait jamais proposée par les hauts fonctionnaires travaillant sur ces sujets parce que « on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis » .

      Quelques jours plus tard, Renaud Dutreil, Secrétaire d'Etat aux PME, au commerce, à l'artisanat, aux professions libérales et à la consommation était interviewé à la radio. Il présenta avec enthousiasme les mêmes mesures dont m’avait parlé mon ami. Le ministre expliqua que ces mesures sont indispensables pour changer l’état d’esprit français traditionellement opposé à l’initiative individuelle et pour contrecarrer les multiples obstacles qu’un entrepreneur doit aujourd’hui surmonter pour créer son entreprise.

      Pour moi, les mesures proposées sont un peu comme donner de l’aspirine à un malade qui a le cancer au lieu de vraiment traiter la maladie elle-même.

      Plusieurs de mes collègues américains ont reussi leurs études tout aussi bien que moi en France, et s'ils avaient vécu en France, ils seraient très vraisemblablement entrés dans une Grande Ecole et en seraient sortis à un jeune âge dans un des Grands Corps de l'Etat attirés par le prestige et la sécurité de l’emploi que ces Grands Corps offrent.

      Mais en fait Shikhar, venu d’Inde aux Etats-Unis pour étudier à Harvard Business School, a déjà fondé plusieurs sociétés de haute technologie. Eran, originaire d’Autriche, est un ancien du MIT et de Harvard Business School qui dirige maintenant une jeune entreprise dont le chiffre d’affaires est de plusieurs centaines de millions de dollars par an. Kanan est d’origine irakienne, ancien du MIT (mathématiques et architecture), maintenant professeur universitaire de sciences politiques et travaillant activement à définir les futures institutions démocratiques de l’Irak pour après la chute de son dictateur actuel. Mon cousin John reçut son doctorat du Cal Tech et est maintenant le responsable scientifique d’une importante entreprise de biotechnologie qu’il a fondée (sa troisième création d’entreprise) ; avant de créer des entreprises, John était professeur universitaire de chimie et son laboratoire a produit plusieurs scientifiques maintenant titulaires du prix Nobel.

      Il n’y a aucun doute dans mon esprit que si Shikhar, Eran, Kanan ou John avaient été français, ils seraient rentrés à Polytechnique, l’ENA ou l’Ecole Normale Supérieure et seraient devenus Ingénieurs au Corps des Mines, Ingénieurs des Ponts et Chaussees, Inspecteurs des Finances, Administrateurs Civils, Magistrats ou members du Corps Préfectoral, etc. Au lieu de déployer leurs talents et leur énergie pour créer de nouvelles entités (entreprises, laboratories de recherche, mouvements politiques) ils seraient devenus hauts fonctionnaires et auraient mis leur intelligence au service de l’administration ou des grandes entreprises de la sphère étatique.

      Il est urgent de libérer l’esprit d’entreprise des Français et des Françaises les mieux formés pour que la France et son économie bénéficient pleinement de leur créativité. Pour accomplir cet objectif, la France doit immédiatement supprimer tous les Grands Corps de l'Etat, prisons dorées où se refugient par défaut trop de jeunes diplomés à fort potentiel. Parce que la richesse nationale économique, culturelle et scientifique repose plus sur la création d’entités nouvelles que sur la pérennité d’un service public déjà fort solide et bien structuré, il est urgent d’abolir tous les Grands Corps de l'Etat. Ceci conduirait de nombreux jeunes français et françaises à prendre des risques, un processus bénéfique pour le pays, plutôt que de poursuivre des carrières prédéterminées dans la haute fonction publique. L’économie du pays et le bien- être des français en seraient les grands gagnants. "


      Bonne journée.

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      • #33
        Comme si il n'y avait que dans le public qu'on était promu en fonction de son classement dans les grandes écoles... J'ai un ou 2 X de connaissance qui sont assez intéressants de ce points de vue, et tenez vous bien, DANS LE PRIVE !!!! Ahurissant non ? De quoi ébranler les convictions les plus établies...

        Encore une fois, ça consiste à regarder une situation générale et complexe par le seul petit bout d'une seule lorgnette.
        C'est de plus assez méprisant pour tous les étudiants brillants qui n'intègrent pas les grands corps publics, c'est qu'ils n'étaient pas assez bons à l'école ?

        Dernière remarque, l'auteur de ces ligens a eu la force de caractère pour refuser cette facilité, si il pense qu'il est le seul à avoir ce talent (et qu'on n'est créateur ou entrepreneur que quand on a pas le choix), on se demande bien ce qui peut le faire espérer une amélioration de notre situation catastrophique.

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        • #34
          Bonjour.

          Oui, mais il s'agirait toujours, d'après ce brillant politicien, de ne regarder le monde et "ce qui ne va pas en lui", que sous l'aspect du plus ou moins bon emploi des élites, ce qui est très édifiant.

          On les change de place, mais on ne remet pas en cause qu'il n'y ait qu'elles qui ait à disposer de tous les leviers, dans une version comme dans l'autre.

          Il mentionne lui-même comment ont peut créer ou plutôt, comme presque toujours chez les américains, faire du dollar, apparemment la priorité non seulement pour prouver une réussite individuelle mais encore de ce modèle économique qui priorise la réussite économique du pays en l'ocurrence ce qui sera censé résoudre le reste subséquemment, que pour y parvenir, le pays sait attirer les cervelles du monde entier.

          On comprend bien, puisque cela n'est pas possible en France, autant que "les meilleurs" aillent là-bas, et voilà!

          Les carcans ne se limitent pas, en France, qu'au parcours obligé des élites, j'irai plus loin que lui, c'est valable à chaque étape, la même logique prévaut à tous les niveaux du mérite, d'étalonnement puis de reconnaissance des compétences, de sorte que c'est également vrai dans l'Administration que le Privé, avec bien sûr, des exceptions.

          Ceux qui parviennent à franchir les cribles qui sont utilisés pour sélectionner les "meilleurs" dont il semblerait que l'on ne puisse se passer pour occuper telle fonction ou telle autre, voire accèder aux leviers de commande sont-ils pour autant ceux qui seront véritablement les plus capables de remplir leurs fonctions?

          C'est hautement douteux, quand bien même l'on peut être assuré qu'ils aient en effet, certaines qualités, faculté d'apprentissage, efficacité et vitesse d'aquisition, etc.

          C'est vrai qu'ensuite, si de toutes ces qualités certifiées, l'on parvient à créer, faire beaucoup de dollars, si l'on sait diriger, gérer, prendre les bonnes décisions, on pourra savoir ce que valait une personne dans le cadre de son activité, mais ça ce n'est qu'à postériori, il ne faudrait pas généraliser d'entrée.

          Il n'y a pas de doute que les français soient moins casse-cou, globalement, à l'heure actuelle.

          Il suffit de regarder leur propension à épargner, tandis qu'Outre-Manche, tout le monde adore parier, et depuis tout le temps.

          Les cultures sont différentes, et c'est pourquoi il faut en tenir compte avant d'envisager de radicaliser quelque mesure que ce soit.

          Nous n'avons peut-être pas besoin que de l'avis de gens qui ne peuvent faire autrement que changer tout ce qu'ils touchent en or 24 carats.

          Il faut aussi se pencher sur le reste de la société, avant d'essayer de lui appliquer la méthode des gagnants, celle qui, justement, laisse fortement penser qu'il y ait besoin de perdants, bien qu'il leur soit difficile de le concéder, tant ils sont persuadés que s'ils n'existaient pas, ce serait encore pire pour les attardés.

          Dans les écoles de l'élite, je parle de celles qui ne mènent pas à de hautes fonctions dans l'Administration, mais qui sont, au contraire, plutôt destinées à fournir des cadres d'entreprise, management, finances, n'assiste t-on pas également à une certaine formatation des cerveaux?

          Parce que c'est ce qu'on dit que font les enseignants de l'Education Nationale, en France, ces derniers temps. C'est dénoncé.

          Mais dans un cas comme dans l'autre, si l'élève, de part son éducation, son tempérament, n'est pas capable de discerner dans les discours que tel ou tel prof lui tient, dans le contenu même du programme reçu, ce qui relève, on va dire, de la mode, de la "propagande pédagogique", et en outre, de tout un tas de notions qu'on rajoute à foison mais qui n'ont que peu d'intérêt en vue du projet visé, être en mesure de trouver sa place au sein de la société, et notamment en apprenant à s'adapter aux besoins futurs de son activité principale, disons dans le cadre de sa profession, eh bien je ne peux rien pour lui!

          Une part des méthodes qui sont enseignées, y compris dans les meilleures écoles, relèvent, elles aussi, de la mode ou du carcan, et nous aurons donc des gens qui arriveront à s'en affranchir, qui auront discerné dans cette profusion de théories plus ou moins fûmeuses, ce qui va leur permettre de passer utilement à l'action, à condition, bien sûr, que leur élan ne soit pas barré par l'armée de ceux qui s'en tiennent au mot à mot, et qui, dans l'Entreprise aussi, sont bien accrochés aux manettes, difficilement bousculables.

          Il me semble bien que j'en ai entendu dire ça, quand ils parlent de leur expérience professionnelle, ici-même, pas vrai?

          Mais le raisonnement qui conclut que le nombre de millions de dollars qu'untel ou tel autre aura "créé" est le bon angle qu'il faut prendre pour réformer le fonctionnement général de la société, il est court, mais alors qu'est-ce qu'il est courtissime, affreux!

          Il faut peut-être des gens qui réussissent "merveilleusement", y compris en dollars entassés, on espère par ailleurs que viendront encore des génies qui acceptent de ne pas être couverts d'or pour faire ce qu'ils ont à faire, qui se basent sur d'autres objectifs, mais certainement aussi que parmi des gens moins extraordinaires, connus, médaillés, existent, puissent s'épanouir des qualités, des compétences tout aussi utiles à l'ensemble, et qu'on les laisse prendre la juste plaaaaaaaace qui leur revient, y compris dans le choix, style de vie, la façon d'édifier LEUR société, celle qui n'appartient pas aux phaaaaares éblouissants de lumière qu'on nous sert comme plat de tous les jours.

          Je ne sais pas si la mode a fini par passer, mais je me demande toujours pourquoi la plupart des films français se déroule toujours dans des châteaux, des grosses maisons bourgeoises, d'autres lieux prestigieux, vous voyez?

          Est-ce que les maîtres des lieux, car ils appartiennent bien dans la réalité à quelqu'un, paieront plus cher leur place de cinéma, vu la publicité qui leur est faite et les sous qu'on leur aura filé pour qu'ils subissent l'équipe de tournage?

          C'est parce que les paumés ne sont censés que rêver leur ressembler, ou bien est-ce une coutûme que de leur assener un modèle classique de réussite qui leur permette de s'évader de leur réalité quotidienne?

          Il y a un consensus pour cette soupe pour tous, il n'y a pas de méchants calculateurs, quelque part, qui décideraient des images qu'il y a à montrer, mais au bilan final, ne me dites pas que ceux qui ont des places de choix ne sont pas mis en valeur par eux-mêmes, puisqu'il y a bien quelqu'un, un quelqu'un vague, suffisament nombreux même au sein de ce consensus, de ce consentement, qui trouve les financements, décide des sujets, du genre de types qu'il faut montrer.

          Je sais bien qu'après, le consommateur n'est pas obligé de se repaître et rerepaître de ces mets délicats, mais comme à l'école, comme aux informations télévisées, la pub, il y a moyen d'induire les choix du consommateur, à force, non?

          Là, on s'aperçoit que décidément, rien ne va plus, il ne reste qu'à désigner la ou les cibles, et nous en avons qui sont proposées par Slaruaz dans son site préféré, c'est une des options, mais cette option là entre dans un plus vaste sous-ensemble, mais il y en a d'autres, ce n'est pas le choix qui manque.

          Quels sont les choix qui auront le plus de chances d'être vendus? Est-ce que toutes les "forces" en présence, y compris venant de l'étranger, dont les solutions sont assez obligeamment placées en tête de gondoles, avec le concours gratuit de zèlotes que la grâce aura touché avant les autres, disposent des mêmes supports de communication?

          Demandez aux exclus s'ils estiment que des moyens de leur laisser placer un mot , une fois de temps en temps, même si c'est pour dire une grosse conn'rie leur sont offerts.

          Un des intervenants a dit qu'il ne fallait pas tomber non plus dans la révolution, même s'il y a le feu au lac.

          Pourtant, dans ce que j'entends développer, il s'agirait bien d'oser mettre de grands coups de lattes en contrée de Bohême endormie, cesser de tourner autour du pot à coup de mesurettes qui s'empilent comme pâte et crême en mille-feuilles, y aller franco les grelots, en commençant par les pires, qu'on finira bien par débusquer de la tanière où ils se planquent, tout en leur faisant comprendre à grand renfort de pédagogie, celle qui ne saurait venir d'ailleurs que d'en haut, à quel point ils sont dans l'erreur de ne penser qu'à eux.

          Mais selon les cibles désignées par les uns ou les autres en toute objectivité qui ne commence pas par soi-même, une chose à la fois, nous verrons bien après, place aux priorités et doublons la rémunération des parlementaires, pendant qu'on y pense avant qu'emporté par l'élan réformateur, cela soit oublié, respectons nos habitudes, ne touchons pas à l'intouchable, la politique de l'Entreprise, par un exemple pris les yeux fermés dans un chapeau haut-de-forme, au hasard.

          "Quoi, qu'est ce qu'elle a encore fait, l'Entreprise, alors que c'est grâce à elle que....,tout, ...., marre d'être mal aimés, ...., bouhhhh , ......, , ...... remettre enfin les voleurs au boulot, ......., à cause de la mondialisation,....., on n'y est pour rien, ........, c'est l'Etat, ........., non, c'est pas mon copain, l'Etat,....., je ne le connais même pas,.........., ça se saurait,....., d'abord il n'est jamais là quand il faut, ......., n'arrête pas de nous saigner,........, pour y donner à des gens qui ne le méritent pas,........., deuxième chance, .........., oui, trente ans de deuxième chance, mais, ........, pourtant on était d'accord, ........., croissaaaaaaaaaance, c'est pourtant pas compliqué, ........., plus de sous, .........., plus tard, .........., poches vides, ........, aider la recherche, ........., comme aux USA, ......., personne ne veut donner, ............, si c'était nous, ......., décisions appropriées, ........, l'Etat, ........, bonne gestion, .........., l'Europe, les chinois, ......., les banques, c'est pas nous, ........., vision erronée des réalités, ....... , pas comme nous, ........, restaurer notre image, ........, grande campagne nationale, ........, fidèliser nos salariés, ........., remarquable essor, .........., incitation-participation, ........., véritables enjeux, ........., on y sait mieux qu'eux, .........., intensifier la pédagogie, .........., confiance retrouvée, .........., contraintes externes, ..........., mobilisation des énergies, ............, changer, ........, tous ensemble, ............, internationalisée, ......., appartenance, ..........., fleurons qu'on nous envie, ........., fierté nationale, .........., voie de disparition, .........., image de la France, ........, très bien reçus, ..........., ne doutons pas, ........., seront récompensés, ..........., NOTRE épingle du jeu!


          Quelle énergie! Rien à ajouter, je ne vois pas ce qu'il y a à modifier de ce côté-ci, et pourtant j'ai regardé, aucun défaut. Il ne reste plus qu'à appliquer ces préceptes, ces techniques éprouvées sur le terrain à tout le reste, et on est sauvés!

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