DOUBLE RÉGULATION
Le projet de loi donne à la notion de recommandation d'investissement par les journalistes une portée beaucoup plus limitée que pour les analystes financiers. Ne sont visés que les articles ou les interventions à la radio ou à la télévision, qui comportent une recommandation d'investissement explicite (acheter, vendre).
projet de loi...ensuite bien sur il faudra un decret... et internet?
l'article complet se trouve sur le site www.lemonde.fr/ a la suite de cette adresse il faut collé ceci:
web/article/0,1-0@2-3236,36-644643@51-627704,0.html
pour avoir le lien direct a l'article.
sinon il suffit de lire la suite et de croire que ca vient du monde
La presse financière devra s'autocontrôler
LE MONDE | 29.04.05 | 14h25 • Mis à jour le 29.04.05 | 14h25
e plus est passé pour la presse, et notamment pour les journalistes économiques et financiers. En 2004, ils craignaient de devoir totalement passer sous les fourches caudines de l'Autorité des marchés financiers (AMF), à l'occasion de la transposition en France d'une directive européenne destinée à protéger les investisseurs en Bourse, notamment en matière d'information financière (Le Monde du 21 janvier 2004).
Aujourd'hui, éditeurs de presse, responsables de groupe audiovisuels et journalistes voient plutôt se dessiner un système où l'autorégulation de la profession sera prépondérante.
Le projet de loi pour la confiance et la modernisation de l'économie, déposé mi-avril sur le bureau de l'Assemblée nationale, reprend les conclusions des travaux qui, au cours des derniers mois, ont réuni éditeurs de presse, responsables du Trésor et de l'AMF, et représentants de l'Association des journalistes économiques et financiers (AJEF).
Le nouveau dispositif vise à faire en sorte que les conflits d'intérêts qui pourraient exister entre les liens capitalistiques ou les investissements en Bourse des groupes de presse, ou de leurs journalistes, et les recommandations directes d'investissements qu'ils proposent dans leurs rubriques soient clairement présentés au public.
DOUBLE RÉGULATION
Le projet de loi donne à la notion de recommandation d'investissement par les journalistes une portée beaucoup plus limitée que pour les analystes financiers. Ne sont visés que les articles ou les interventions à la radio ou à la télévision, qui comportent une recommandation d'investissement explicite (acheter, vendre).
En revanche, les analyses qui ne fournissent que des suggestions implicites ou des commentaires sur la qualité d'une entreprise ou sur l'évolution du cours de ses titres sont exclues du champ du contrôle.
Face à cette obligation, toutes les parties s'accordent sur le principe d'un double régime de régulation. L'AMF assure a priori le contrôle des règles d'information sur les conflits d'intérêts, comme elle le fait pour les analystes. Mais les médias peuvent choisir d'échapper à l'emprise de l'AMF en devenant membres d'une association agréée, gérée par la profession et chargée d'instruire et éventuellement de sanctionner les manquements aux règles de bonne conduite en matière de transparence. Les sanctions pèseront sur les publications, et non sur leurs journalistes.
Une fois le projet de loi voté par le parlement, tout ne sera pas réglé pour autant. Un décret d'application devra suivre, qui organisera dans le détail le dispositif. Et les directeurs de publication et les dirigeants des entreprises de presse visées devront constituer l'association, en précisant ses statuts et sa composition.
Absents des instances dirigeantes de l'association, les journalistes financiers seront représentés dans la sous-commission qui instruira les dossiers d'éventuel non-respect des règles de bonne conduite.
Une réunion est prévue à Bercy, le 10 mai, afin de préciser les détails de ce dispositif.
Bertrand d'Armagnac
Article paru dans l'édition du 30.04.05
Le projet de loi donne à la notion de recommandation d'investissement par les journalistes une portée beaucoup plus limitée que pour les analystes financiers. Ne sont visés que les articles ou les interventions à la radio ou à la télévision, qui comportent une recommandation d'investissement explicite (acheter, vendre).
projet de loi...ensuite bien sur il faudra un decret... et internet?
l'article complet se trouve sur le site www.lemonde.fr/ a la suite de cette adresse il faut collé ceci:
web/article/0,1-0@2-3236,36-644643@51-627704,0.html
pour avoir le lien direct a l'article.
sinon il suffit de lire la suite et de croire que ca vient du monde
La presse financière devra s'autocontrôler
LE MONDE | 29.04.05 | 14h25 • Mis à jour le 29.04.05 | 14h25
e plus est passé pour la presse, et notamment pour les journalistes économiques et financiers. En 2004, ils craignaient de devoir totalement passer sous les fourches caudines de l'Autorité des marchés financiers (AMF), à l'occasion de la transposition en France d'une directive européenne destinée à protéger les investisseurs en Bourse, notamment en matière d'information financière (Le Monde du 21 janvier 2004).
Aujourd'hui, éditeurs de presse, responsables de groupe audiovisuels et journalistes voient plutôt se dessiner un système où l'autorégulation de la profession sera prépondérante.
Le projet de loi pour la confiance et la modernisation de l'économie, déposé mi-avril sur le bureau de l'Assemblée nationale, reprend les conclusions des travaux qui, au cours des derniers mois, ont réuni éditeurs de presse, responsables du Trésor et de l'AMF, et représentants de l'Association des journalistes économiques et financiers (AJEF).
Le nouveau dispositif vise à faire en sorte que les conflits d'intérêts qui pourraient exister entre les liens capitalistiques ou les investissements en Bourse des groupes de presse, ou de leurs journalistes, et les recommandations directes d'investissements qu'ils proposent dans leurs rubriques soient clairement présentés au public.
DOUBLE RÉGULATION
Le projet de loi donne à la notion de recommandation d'investissement par les journalistes une portée beaucoup plus limitée que pour les analystes financiers. Ne sont visés que les articles ou les interventions à la radio ou à la télévision, qui comportent une recommandation d'investissement explicite (acheter, vendre).
En revanche, les analyses qui ne fournissent que des suggestions implicites ou des commentaires sur la qualité d'une entreprise ou sur l'évolution du cours de ses titres sont exclues du champ du contrôle.
Face à cette obligation, toutes les parties s'accordent sur le principe d'un double régime de régulation. L'AMF assure a priori le contrôle des règles d'information sur les conflits d'intérêts, comme elle le fait pour les analystes. Mais les médias peuvent choisir d'échapper à l'emprise de l'AMF en devenant membres d'une association agréée, gérée par la profession et chargée d'instruire et éventuellement de sanctionner les manquements aux règles de bonne conduite en matière de transparence. Les sanctions pèseront sur les publications, et non sur leurs journalistes.
Une fois le projet de loi voté par le parlement, tout ne sera pas réglé pour autant. Un décret d'application devra suivre, qui organisera dans le détail le dispositif. Et les directeurs de publication et les dirigeants des entreprises de presse visées devront constituer l'association, en précisant ses statuts et sa composition.
Absents des instances dirigeantes de l'association, les journalistes financiers seront représentés dans la sous-commission qui instruira les dossiers d'éventuel non-respect des règles de bonne conduite.
Une réunion est prévue à Bercy, le 10 mai, afin de préciser les détails de ce dispositif.
Bertrand d'Armagnac
Article paru dans l'édition du 30.04.05
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