Publié par Paul Jorion dans Economie, Monde financier
J’évoquais hier la FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation) qui garantit les dépôts dans les banques américaines à concurrence de 100 000 $, à propos des pertes encaissées à la bourse de New York par les actions de Lehman Brothers, de Wachovia ou de Washington Mutual (qui ont encore perdu aujourd’hui respectivement 6,93 %, 7,14 % et 29,70 % de leur valeur).
J’ajouterai que la somme peut s’élever à 250 000 $, s’il s’agit d’un compte-retraite.
Que se passe-t-il, si votre banque (américaine) fait faillite et que le montant de vos dépôts dépasse ces chiffres ?
Si la banque est rachetée par une autre, l’acheteur est libre de prendre le tout ou d’ignorer ce qui dépasse. Si la banque fait tout simplement faillite, l’argent qui dépasse est en principe perdu par les déposants. En principe, parce que dans la pratique, les banques - et tout particulièrement bien entendu celles qui s’adressent à une clientèle très fortunée - s’assurent à hauteur des montants dépassant les limites garanties par la FDIC.
Or on apprend aujourd’hui que l’une des compagnies qui assurent ainsi les banques se retire du business, manifestement parce que le risque lui paraît désormais trop élevé.
Quinze cents banques clientes ont été contactées, quinze cents banques qui devront trouver un autre moyen de rassurer leurs déposants fortunés que leur argent est en sécurité dans leurs coffres-forts.
La personne qui aurait donné l’ordre à cette compagnie d’agir ainsi est son propriétaire, qui n’est autre que l’investisseur vedette, Warren Buffett.
Warren Buffett est un homme avisé qui perd rarement de l’argent. S’il a perdu confiance dans quinze cents banques commerciales américaines, ce n’est pas bon signe. Pas bon signe du tout !
J’évoquais hier la FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation) qui garantit les dépôts dans les banques américaines à concurrence de 100 000 $, à propos des pertes encaissées à la bourse de New York par les actions de Lehman Brothers, de Wachovia ou de Washington Mutual (qui ont encore perdu aujourd’hui respectivement 6,93 %, 7,14 % et 29,70 % de leur valeur).
J’ajouterai que la somme peut s’élever à 250 000 $, s’il s’agit d’un compte-retraite.
Que se passe-t-il, si votre banque (américaine) fait faillite et que le montant de vos dépôts dépasse ces chiffres ?
Si la banque est rachetée par une autre, l’acheteur est libre de prendre le tout ou d’ignorer ce qui dépasse. Si la banque fait tout simplement faillite, l’argent qui dépasse est en principe perdu par les déposants. En principe, parce que dans la pratique, les banques - et tout particulièrement bien entendu celles qui s’adressent à une clientèle très fortunée - s’assurent à hauteur des montants dépassant les limites garanties par la FDIC.
Or on apprend aujourd’hui que l’une des compagnies qui assurent ainsi les banques se retire du business, manifestement parce que le risque lui paraît désormais trop élevé.
Quinze cents banques clientes ont été contactées, quinze cents banques qui devront trouver un autre moyen de rassurer leurs déposants fortunés que leur argent est en sécurité dans leurs coffres-forts.
La personne qui aurait donné l’ordre à cette compagnie d’agir ainsi est son propriétaire, qui n’est autre que l’investisseur vedette, Warren Buffett.
Warren Buffett est un homme avisé qui perd rarement de l’argent. S’il a perdu confiance dans quinze cents banques commerciales américaines, ce n’est pas bon signe. Pas bon signe du tout !
Commentaire