Grèce: Schäuble douche les espoirs d'un accord rapide
Dresde (Allemagne) - Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, hôte d'un G7 Finances à Dresde, a estimé vendredi que les annonces positives du gouvernement grec ne reflétaient pas complètement l'avancement des discussions d'Athènes avec ses créanciers.
Le gouvernement grec a laissé entendre cette semaine qu'un accord était imminent après des mois de négociation acharnée pour débloquer une aide financière à Athènes, ce que ses partenaires ont démenti en choeur.
M. Schäuble s'était déjà dit mercredi soir surpris des allégations en provenance d'Athènes, et les autres responsables présents à Dresde, dont le commissaire européen Pierre Moscovici et la directrice générale du FMI Christine Lagarde, ont fait savoir qu'il restait beaucoup de travail avant un accord final.
Celui-ci implique que la Grèce prenne des engagements de réformes validés par le FMI, la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE).
Le temps presse pour trouver une solution car les caisses d'Athènes sont vides et le pays doit faire effectuer des remboursements, notamment au FMI, ce mois-ci.
Les non-Européens présents au G7 ont exprimé leur souhait de voir la zone euro régler au plus vite cette question.
L'hypothèse d'une sortie de pays de la zone euro est revenue sur le devant de la scène après une interview de Mme Lagarde publiée vendredi en Allemagne, évoquant ce scénario comme une possibilité qui ne signifierait pas la fin de l'euro.
(©AFP / 29 mai 2015 13h31)
Dresde (Allemagne) - Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, hôte d'un G7 Finances à Dresde, a estimé vendredi que les annonces positives du gouvernement grec ne reflétaient pas complètement l'avancement des discussions d'Athènes avec ses créanciers.
Le gouvernement grec a laissé entendre cette semaine qu'un accord était imminent après des mois de négociation acharnée pour débloquer une aide financière à Athènes, ce que ses partenaires ont démenti en choeur.
M. Schäuble s'était déjà dit mercredi soir surpris des allégations en provenance d'Athènes, et les autres responsables présents à Dresde, dont le commissaire européen Pierre Moscovici et la directrice générale du FMI Christine Lagarde, ont fait savoir qu'il restait beaucoup de travail avant un accord final.
Celui-ci implique que la Grèce prenne des engagements de réformes validés par le FMI, la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE).
Le temps presse pour trouver une solution car les caisses d'Athènes sont vides et le pays doit faire effectuer des remboursements, notamment au FMI, ce mois-ci.
Les non-Européens présents au G7 ont exprimé leur souhait de voir la zone euro régler au plus vite cette question.
L'hypothèse d'une sortie de pays de la zone euro est revenue sur le devant de la scène après une interview de Mme Lagarde publiée vendredi en Allemagne, évoquant ce scénario comme une possibilité qui ne signifierait pas la fin de l'euro.
(©AFP / 29 mai 2015 13h31)
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