détente sur les raux (source afp) :
Le rendement de l'emprunt à 10 ans de la France connaissait une forte détente vendredi en début d'après-midi, pour tomber sous 2,80%, son plus bas niveau depuis deux mois, à deux jours du second tour de l'élection présidentielle dans le pays.
Vers 14H00 (12H00 GMT), ce taux de référence, qui évolue en sens inverse de la demande, baissait à 2,786%, contre 2,901% jeudi à la clôture. Il n'avait plus connu de tels niveaux depuis début mars et se rapprochait désormais de son record en sept mois, autour de 2,75%.
La victoire éventuelle de François Hollande, anticipée par les marchés compte tenu des sondages qui le donnent gagnant, n'affecte donc pas le comportement des investisseurs, qui se précipitent sur la dette française.
Cette tendance confirme la cote élevée dont bénéficient les obligations d'Etat française, après le succès la veille de la levée par Paris de plus de 7 milliards d'euros, qui s'est soldée par des taux en baisse.
Du coup, sur le marché obligataire, où s'échange la dette déjà émise, la France réduisait nettement l'écart avec l'Allemagne dont le taux à 10 ans montait à 1,618% (contre 1,611% jeudi). Le "spread" ou écart de taux entre les deux pays revenait ainsi à 1,17 point de pourcentage.
D'autres pays de la zone euro profitaient d'une vague d'achats de leurs obligations de long terme sur le marché, au premier rang desquels l'Espagne et l'Italie, pourtant considérés à risque étant donné l'état de leur économie.
Le taux à 10 ans espagnol s'éloignait davantage encore du seuil critique des 6% et tombait à 5,626% (contre 5,760%). Le taux italien baissait à 5,370% (contre 5,488%).
Le rendement de l'emprunt à 10 ans de la France connaissait une forte détente vendredi en début d'après-midi, pour tomber sous 2,80%, son plus bas niveau depuis deux mois, à deux jours du second tour de l'élection présidentielle dans le pays.
Vers 14H00 (12H00 GMT), ce taux de référence, qui évolue en sens inverse de la demande, baissait à 2,786%, contre 2,901% jeudi à la clôture. Il n'avait plus connu de tels niveaux depuis début mars et se rapprochait désormais de son record en sept mois, autour de 2,75%.
La victoire éventuelle de François Hollande, anticipée par les marchés compte tenu des sondages qui le donnent gagnant, n'affecte donc pas le comportement des investisseurs, qui se précipitent sur la dette française.
Cette tendance confirme la cote élevée dont bénéficient les obligations d'Etat française, après le succès la veille de la levée par Paris de plus de 7 milliards d'euros, qui s'est soldée par des taux en baisse.
Du coup, sur le marché obligataire, où s'échange la dette déjà émise, la France réduisait nettement l'écart avec l'Allemagne dont le taux à 10 ans montait à 1,618% (contre 1,611% jeudi). Le "spread" ou écart de taux entre les deux pays revenait ainsi à 1,17 point de pourcentage.
D'autres pays de la zone euro profitaient d'une vague d'achats de leurs obligations de long terme sur le marché, au premier rang desquels l'Espagne et l'Italie, pourtant considérés à risque étant donné l'état de leur économie.
Le taux à 10 ans espagnol s'éloignait davantage encore du seuil critique des 6% et tombait à 5,626% (contre 5,760%). Le taux italien baissait à 5,370% (contre 5,488%).
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