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On ne peut exclure une réduction de la dette grecque-Juncker
lundi 10 octobre 2011 22h57
VIENNE, 10 octobre (Reuters) - Le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker a déclaré lundi qu'il ne pouvait exclure l'éventualité de réduire la dette grecque.
"Je n'exclus pas une réduction de la dette mais il ne faut pas croire qu'une réduction brutale suffira tout simplement en Grèce", a-t-il dit à la chaîne de télévision autrichienne ORF. "Il faut s'assurer que cela ne génère pas le danger de contagion ailleurs dans la zone euro".
Prié de dire s'il faudrait aller jusqu'à réduire la dette grecque de 50% à 60%, le président de l'Eurogroupe (ministre des Finances de la zone euro) a répondu, sans autre précision, que les chefs d'Etat et de gouvernement européens continuaient de discuter de la situation en Grèce et qu'elle serait à l'ordre du jour de leur prochaine réunion. (Michael Shields et Sylvia Westall, Wilfrid Exbrayat pour le service français)
Résoudre la crise de la dette, un jeu d'enfant pour les Nobel d'économie
Les prix Nobel d'économie, Christopher Sims et Thomas Sargent, à l'université de Princeton, dans l'Etat du New Jersey aux Etats-Unis, le 11 octobre.
Les prix Nobel d'économie, Christopher Sims et Thomas Sargent, à l'université de Princeton, dans l'Etat du New Jersey aux Etats-Unis, le 11 octobre.AFP/WILLIAM THOMAS CAIN
Pour les Américains Thomas J. Sargent et Christopher A. Sims, récompensés lundi 11 octobre du prix Nobel d'économie, résoudre la crise de la dette publique de la zone euro est chose facile. D'un point de vue économique du moins. Car, reconnaissent-ils, "la difficulté, c'est la politique".
"Je pourrais dire qu'il n'y a pas de questions nouvelles pour la théorie économique avec l'Europe et l'euro", a déclaré lundi M. Sargent lors d'une conférence de presse à l'université de Princeton, dans l'Etat du New Jersey, aux Etats-Unis.
LA CRISE BUDGÉTAIRE DE 1776 POUR MODÈLE
Ce chercheur a expliqué qu'il prônait de suivre la voie choisie par les Etats-Unis pour résoudre la crise budgétaire de ses treize Etats fondateurs après l'indépendance en 1776, qui décidèrent de restaurer leur crédibilité en unissant leurs budgets avec la Constitution de 1787.
"Nous sommes nés avec une solution déterminée aux problèmes auxquels est confrontée l'Europe actuellement. Et ce fut une solution globale, mise en œuvre dans un certain ordre. Cela s'est fait de manière simultanée grâce à un processus qui ressemble à un miracle", a-t-il rappelé. "Est-ce que quelque chose de ce genre pourrait se passer en Europe ? Certainement", a-t-il indiqué.
UN FÉDÉRALISME BUDGÉTAIRE
L'adoption du fédéralisme budgétaire par l'Europe est la solution, estiment Thomas J. Sargent et Christopher A. Sims. "Mon point de vue est que si l'euro doit survivre, il faudra que la zone euro conçoive une manière de partager les fardeaux budgétaires et de relier la compétence budgétaire à la Banque centrale européenne (BCE) et son rôle de prêteur en dernier ressort", a estimé M. Sims.
Selon lui, "aujourd'hui, aucun de ces liens n'est clair et si ces liens restent aussi peu clairs et qu'ils [les Européens] essaient de revenir à un système où il n'y a de fait aucun pendant budgétaire à la BCE, les perspectives pour l'euro seront sombres".
M. Sims a rejeté l'idée que les problèmes de la zone puissent être résolus en faisant abandonner la monnaie unique aux Etats les plus faibles. "L'idée selon laquelle les choses s'arrangeront en zone euro si tout simplement quelques pays la quittent est irréaliste. Cela pourrait se produire dans le cadre de l'évolution du système, mais ce n'est d'aucune manière un remède", a-t-il prédit.
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