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[Labourse] : LE SILENCE DES LOUPS (Décryptage d’un monde interdit aux moins de 16 dents)
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  • La privatisation de l’Etat

    Article rédigé le 29 nov 2009, par Mecanopolis

    Un oxymore, une contradiction dans les termes ? Et pourtant c’est bien à ce phénomène politique que nous assistons aujourd’hui.

    La dérive libérale du système marchand, caractérisée par le désengagement économique et social de l’Etat, la liquidation des services publics et son accaparement par un clan, … aboutit à une véritable mutation de la nature de l’Etat en parfaite contradiction avec les principes républicains...

    http://www.mecanopolis.org/?p=10486

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    • Citation de : chalouette (au 16-11-2009 00:34:01)

      Elsevier = Bilderberg

      http://www.google.fr/search?hl=fr&q=elsevier+bilde...

      dans l'édition française :

      Juris-Classeur (éditions juridiques françaises)/Lexis Nexis

      et

      Main basse sur l’édition scientifique en France

      02-11-2009 dans Edito
      Jadis leader dans le domaine de l’édition scientifique, les éditions Masson représentent un cas d’école en matière d’échec dans la préservation d’un patrimoine culturel majeur pour la France...

      http://www.infoguerre.fr/edito/les-editions-masson...multinationale-elsevier/#more-3147




      Où l'on retrouve Lexis Nexis...

      Quand un cabinet privé est consulté sur une proposition de loi...
      Le député UMP Jean-Luc Warsmann a confirmé qu'un cabinet d’experts a travaillé à l’élaboration de son texte de simplification du droit, adopté jeudi dernier...

      http://www.liberation.fr/politiques/0101607222-qua...

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      • Infos Lexis Nexis Elsevier multinationale

        http://www.google.fr/search?hl=fr&q=lexis+Nexis+el...

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        • Infos Lexis Nexis Bildeberg

          http://www.google.fr/search?hl=fr&q=lexis+Nexis+bi...

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          • NL - Hommen, Jan H.M. - Président de Reed Elsevier

            La conférence de Bilderberg 2007 a été organisée à Istanbuk près d’Istanbul

            http://vraishommes.frbb.net/sound-and-fury-f34/bil...

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            • LexisNexis Faits Essentiels
              LexisNexis® est un fournisseur mondial leader en matière de solutions d’informations sur les affaires destinées à des professionnels dans un grand nombre de domaines, dont : le domaine juridique, commercial, gouvernemental, de l’application des lois, fiscal, administratif, académique, de l’évaluation des risques et de la conformité. A l’origine, LexisNexis était le premier à offrir des informations en ligne grâce à ses services Lexis® et Nexis®. En faisant partie de Reed Elsevier, LexisNexis aide les clients à atteindre leurs objectifs dans plus de 100 pays à travers six continents en comptant plus de 13.000 collaborateurs.

              Grâce à son rôle significatif dans l’intégration de contenus et de technologies, LexisNexis se trouve dans une position unique pour réunir des marques brevetées, des technologies Web avancées et des sources d’informations principales au sujet des titres juridiques majeurs, les publications de nouvelles de niveau supérieur etc. A travers le monde, LexisNexis permet à ses clients d’accéder à cinq milliards de documents consultables en provenance de plus de 40.000 sources juridiques, d’actualités et d’affaires.

              Siège mondial : New York City
              Société mère : [color=noir]Reed Elsevier
              Portée mondiale : des clients dans 100 pays
              Employés : plus de 13.000 dans le monde
              Chiffre d’affaires : $3.2 milliards en 2007
              Documents consultables en ligne : plus de 5 milliards
              Sources d’information : 40,000
              Cotations en bourse : NYSE: ENL; NYSE: RUK
              Nombre de bureaux à travers le monde : 110

              http://lexisnexis.lu/french/media/fast-facts-globa...

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              • LEXISNEXIS ANALYTICS, AU DELA DE LA VEILLE...

                ... LexisNexis offre des services tout à fait originaux, en prenant définitivement le chemin de l’analyse de l’information à des fins décisionnelles. Une posture bien plus prospective que défensive, contrairement à de nombreux autres acteurs de l’intelligence économique, qui aura pour mérite de faire avancer la réflexion. Une dernière chose, il paraîtrait que Lexis devrait prochainement faire une annonce concernant la surveillance de la conversation et des médias sociaux, mais je n'en dis pas plus… à suivre...

                http://www.verbalkint.net/LEXISNEXIS-ANALYTICS,-AU...

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                • Lettres de sécurité nationale

                  Les « lettres de sécurité nationale » (National Security Letters, NSL) sont des requêtes contraignantes, ou des sortes de subpoena administratifs, émis par des agences fédérales américaines, en premier lieu desquelles le FBI, mais aussi le Département de la Défense, etc., qui leur permettent d'obtenir d'organismes, publics ou privés, toute information nominative à des fins de surveillance, et ce, sans aucune supervision judiciaire. Créées dans les années 1970, l'usage des NSL a été fortement étendu par le Patriot Act (2001), qui réforme à cet égard le Foreign Intelligence Surveillance Act de 1978 ainsi que le Fair Credit Reporting Act (en) (sections 505 et 358 du Patriot Act) [1]...

                  ... Le FBI a ainsi utilisé de façon exponentielle ces NSL, en en délivrant 200 000 entre 2003 et 2006 [5]. Fin 2003, Bush et John Ashcroft, le ministre de la Justice, ont autorisé les agences à conserver les données acquises via les NSL, alors qu'elles étaient auparavant détruites si elles concernaient des personnes innocentées par la suite [3]. Il a même ordonné que ces données soient enregistrées sur des systèmes de traitement de données, à des fins d'exploration de données (data mining) tandis que l'executive Order 13388 (en) (Further Strengthening the Sharing of Terrorism Information To Protect Americans) étendit l'accès à ces bases de données aux gouvernements locaux, étatiques et tribaux, ainsi qu'aux « entités appropriées du secteur privé », entités non définies [3]. En janvier 2004, le FBI mis sur pieds l'Investigative Data Warehouse (en), fondée sur le même logiciel d'Oracle utilisé par la CIA, afin d'exploiter ces données [3]. Les instructions ministérielles d'Ashcroft permettaient aussi, pour la première fois, au FBI d'intégrer les données provenant de deux filiales de Reed Elsevier, LexisNexis et ChoicePoint (en), qui combine des données personnelles provenant du secteur privé et public, à ses systèmes de traitement (les précédents ministres de la Justice considéraient que cela violerait le Privacy Act de 1974 (en)) [3]...

                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Lettres_de_s%C3%A9cur...


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                  • Le blog...

                    http://www.jovanovic.com/blog.htm

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                    • ouh la la

                      Chalouette,

                      8 messages d'affilés en l'espace de 2h

















                      c'est cool tous ces liens pour découvrir des sites
                      qui peuvent se révéler intéressants à fréquenter



                      ça serait cool aussi si tu pouvais être parfois être moins impulsif (frénétique ) sur la touche ENTREE

                      et regrouper et articuler préalablement à l'envoi
                      ceux qui peuvent l'être lorsqu'il concernent un même sujet.

                      Je persiste à penser que
                      pour qu'une info fasse mouche,
                      pour qu'un message passe efficacement,
                      le lecteur a besoin d'être éclairé
                      sur la raison pour laquelle on lui présente ce texte,
                      sur l'intérêt qu'on y a trouvé
                      sur la réflexion que cela peut induire
                      etc...

                      qu'on cherche à partager
                      de ce qu'on lui propose de lire.

                      Je persiste à penser qu'une juxtaposition d'infos
                      présentées les unes à la suite des autres
                      fragmentées dans de messages successifs


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                      • décidément, le site (ou mon doigt) bug régulièrement en faisant des envois multiples depuis un message unique alors que je suis encore en cours de rédaction..

                        doublon donc

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                        • ouh la la

                          celui-là est parti 1 seconde après le précédent (03:21:06)

                          et une seconde avant le suivant (03:21:08)

                          = je suis trop fort

                          Commentaire


                          • ouh la la

                            Chalouette,

                            8 messages d'affilés en l'espace de 2h

















                            c'est cool tous ces liens pour découvrir des sites
                            qui peuvent se révéler intéressants à fréquenter



                            ça serait cool aussi si tu pouvais être parfois être moins impulsif (frénétique ) sur la touche ENTREE

                            et regrouper et articuler préalablement à l'envoi
                            ceux qui peuvent l'être lorsqu'il concernent un même sujet.

                            Je persiste à penser que
                            pour qu'une info fasse mouche,
                            pour qu'un message passe efficacement,
                            le lecteur a besoin d'être éclairé
                            sur la raison pour laquelle on lui présente ce texte,
                            sur l'intérêt qu'on y a trouvé
                            sur la réflexion que cela peut induire
                            etc...


                            En postant, on cherche à partager


                            mais on cherche aussi à faire partager
                            un constat,
                            une réflexion,
                            une analyse,
                            une déduction,

                            Le lecteur,
                            qui passe éventuellement en coup de vent
                            ou qui a autre chose en tête en lisant
                            que ce qu'on avait nous en postant,
                            peut passer complètement à côté de ce qu'on a jugé important

                            Je persiste à penser qu'une juxtaposition d'infos
                            présentées les unes à la suite des autres
                            fragmentées dans de messages successifs
                            n'offre qu'un faible rendement (pardon pour le mot horrible)

                            Le "vrac" ne permet pas de soutenir ensuite une conversation avec un tiers.

                            Bref,

                            je demande au contributeur très actif et très régulier
                            que tu es
                            et qui fournit des liens régulièrement intéressants
                            dont je m'inspire parfois

                            de faire, à l'occasion, un petit effort de structuration de tes envois
                            pour ajouter du liant et du sens à tes inverventions.



                            enfin, ce que j'en dis...

                            moi, j'ai souvent le défaut inverse,
                            tendance à faire trop long...




                            J'espère que e n'est pas comme ça que sera perçu mon message n° 13.


                            A+

                            Labourse

                            Commentaire


                            • Bonjour,

                              NEW MESSAGE N° 13

                              La PROPAGANDE (2ème partie)

                              Sommes-nous victimes d’une propagande massive et omniprésente, émanant d’instances obscures et relayée par les grands médias ?

                              Sommes-nous tenu dans l’ignorance de certaines informations et dans l’abondance de certaines autres, vraies ou fausses, afin d’influencer notre jugement et de canaliser nos émotions et nos comportements ?

                              Certains événements qui font la Une de l’actualité sont-ils prémédités et organisés dans le but de créer un conditionnement ou un diversion vis-à-vis de sujets sensibles ?

                              Dans ce 2nd message consacré à ce thème (le 1e étant un pamphlet posté le 06/12 en page 57),
                              j’aborderai les points suivants :

                              1/ Propagande : dérive passive et inexorable des médias, sans volonté « centralisée » ?

                              2/ Giga-groups de presses = Process libéral naturel de croissance par acquisitions ?

                              3/ Et s’il y avait autre chose ?

                              Dans un troisième message –à suivre- nous étudierons un cas concret, très actuel, de propagande coordonnée révélatrice d’une réflexion centralisée.
                              _______________________


                              1/ Propagande : collusion d’intérêts sans volonté de nuire ?

                              M’inspirant du « Modèle de propagande »
                              (grille d'analyse des médias de masse américains mainstream proposée par Edward Herman et Noam Chomsky en 1988 dans leur livre La Fabrication du consentement)
                              tel que résumé sur Wikipédia, je retiens ceci :

                              Le comportement des médias résulte du fonctionnement d'un marché libre combiné à une distribution très inégalitaire du pouvoir, générateur naturel de "filtres" qui marginalisent l'information dérangeante pour les groupes dominants.

                              Il existe des liens étroits entre l'industrie des médias et du divertissement et les grands groupes économiques et financiers du pays qui, par un effet de concentration capitalistique ont pris le contrôle de la majorité des organes de presse écrite et télévisée.

                              La collusion d'intérêts liés aux activités de l'industrie, de la publicité, et d'une manière générale de la rentabilité demandée aux entreprises vient interférer avec la mission déontologique reconnue des journalistes : apporter l'information sans parti-pris ; la situation obtenue est troublante.

                              Ainsi, les sources d'information, les canaux de distribution, et les consignes amenées par les rédacteurs en chef au travers des politiques éditoriales, imposent au journaliste un consensus moral soucieux de ne pas égratigner la sphère politique, les lobbies, et l'« opinion publique » conçue de manière stéréotypée comme un électeur conservateur qu'il convient de conforter dans ses opinions.


                              Ceci constitue, pour le grand public, une explication profondément cynique mais « acceptable » de la désinformation quotidienne, qui évite de tomber dans le travers d'une théorie du complot.

                              Ainsi, le business commanderait-il plus ou moins implicitement aux journalistes de se « modérer »
                              et ceux qui souhaitent durer dans le métier se plieraient à cette contrainte.

                              Tout simplement.
                              Pas besoin d’aller chercher des explications tordues dans d’hypothétiques conspirations séculaires.

                              Juste un business comme un autre guidé par des objectifs de rendement.

                              Et donc, ceci serait d’autant plus vrai si les propriétaires des médias étaient partie prenante du monde des affaires.

                              Or, il se trouve que c’est le cas.

                              2/ Si l’on regarde ce qu’il en est en France, c’est même dramatiquement le cas.

                              « Les 3 plus grands groupes de médias en France sont aujourd’hui passés sous la coupe de puissants industriels dont les secteurs d’activités sont liés à l’État (aviation, armement, bâtiment et travaux publics).

                              Les deux premiers groupes français, Socpresse et Hachette Filipacchi Médias, sont contrôlés par de puissants groupes industriels d’armement, tandis que le troisième, Ouest-France est un groupe de presse. La multiplication des concentrations ne cesse de s’accroître et aujourd’hui les 10 premiers groupes français de presse produisent 62 % du chiffre d’affaires total du secteur. La liberté de la presse et son pluralisme sont donc en danger
                              ».
                              Source : Jurispedia



                              je vous invite à jeter un coup d’oeil à la Carte des groupes de Presse 2006, qui analyse les différentes prises de participation des puissances d'argent dans les groupes de presse = Carte PPA-2006


                              Prenons l’exemple de Lagardère.

                              Via Hachette Filipacchi,
                              en 2006, il est soit principal actionnaire, soit actionnaire unique, entre autre de :
                              · Paris Match
                              · Elle
                              · Ici Paris
                              · Public
                              · Première
                              · Nice Matin
                              · Télé 7 Jours
                              · Le journal de Mickey
                              · La Provence
                              · L’Echo des Savanes
                              · Photo
                              · Parents
                              · Le journal du Dimanche
                              · Psychologies

                              De plus, il est actionnaire à 25% du groupe Amaury
                              qui détient entre autre :
                              · l’Equipe
                              · le Parisien
                              · France Football
                              · Aujourd’hui en France
                              · Tennis mag

                              De plus, il est actionnaire à 17% du groupe Le Monde, qui détient entre autre :
                              · Le Monde + L.M. Diplo + L.M. des Religions
                              · Courrier International
                              · Télérama
                              · Cahiers du Cinema
                              · La Vie
                              · Papoum, Abricot, je lis déjà
                              · Alternatives Internationales
                              · Midi Libre
                              · L’Indépendant

                              De plus, via Hachette Livre, il détient entre autre :
                              · Grasset
                              · Hatier
                              · Fayard
                              · Le Livre de Poche
                              · Calmann-Levy
                              · J’ai Lu
                              · Harlequin
                              · Stock
                              · Marabout

                              De plus, concernant la Radio, il détient entre autre :
                              · Europe1
                              · Europe 2
                              · RFM

                              Et concernant la TV, il détient entre autre :
                              · Canal J
                              · Europe 2 TV
                              · Mezzo
                              · TiJi
                              · 66% de Gulli

                              Jean-Luc Lagardère a dirigé La Cinq du 25 novembre 1990 jusqu'au 31 décembre 1991.

                              Avant de se diversifier dans les Medias, Jean-Luc Lagardère qui a commencé sa carrière chez Dassault avant de devenir PDG de Matra, vendait surtout des armes.
                              En 2003, le groupe Lagardère a racheté Vivendi Universal Publishing, la société d'édition du groupe Vivendi Universal, qui a été rebaptisé Editis. Conformément aux engagements pris avec Bruxelles, Lagardère doit en 2004 se séparer de 60% des actifs d'Editis.
                              Le 27 mai 2004, l'offre de Wendel Investissement (le holding familial d'Ernest Antoine Seillière, lui-même descendant de la famille Wendel) a été retenue par le groupe Lagardère pour le rachat de 60 % d’Editis.
                              Un peu d’histoire :
                              Au XXe siècle, (…) les industries de la famille de Wendel atteignent leur apogée. François de Wendel, député puis sénateur, président du Comité des Forges, régent de la Banque de France (et ainsi désigné comme faisant partie des « 200 familles »), est considéré comme un des principaux acteurs d'une politique conservatrice
                              Editis détient, entre autre :
                              · Robert Laffont
                              · Nathan
                              · Le Cherche Midi
                              · Fleuve Noir
                              · Julliard
                              · Pocket Jeunesse
                              · Presses de la cité


                              Pour en revenir brièvement à Lagardère, depuis 2006 il a cédé certains titres au Groupe Hersant.

                              Voici un extrait de ce qu’on pouvait lire sur Le Groupe Hersant Media (GHM), en fév 2008 sur le site Acrimed :

                              En 1985, pour contourner la loi sur la concentration de la presse (loi Fillioud-Mauroy), le groupe constitué par Robert Hersant (1920-1996) – dit « le papivore » - avait été scindé en deux entités juridiques distinctes : la Socpresse et France-Antilles.. En réalité, il s’agissait d’une fausse division pour mieux régner dans le monde de la communication écrite, alors que ce groupe contrôlait déjà 38 % de la presse nationale française et un cinquième de la presse régionale.
                              (…)
                              La Socpresse (Le Figaro, L'Express...), est désormais contrôlée par Dassault Communication,
                              et France-Antilles, est devenu Groupe Hersant Média.


                              …et on pourrait continuer à passer en revue tous ces échanges de bons procédés entre gens de bonne compagnie…

                              3/ Vous êtes-vous déjà posé cette question :
                              Sachant que la santé financière de la presse française est chroniquement médiocre, pourquoi ces « requins des affaires » s’acharnent-ils à investir dans ce secteur qui n’est pas, ou peu, rentable ?

                              Pensez-vous que ce soit par grandeur d’âme ?
                              …ou parce qu’ils obtiennent par ce biais la maîtrise de l’opinion publique ?


                              Et pourquoi autant de rédacteurs en chef, éditorialistes, journalistes ont-ils été invités aux réunions de Bilderberg ?
                              Et pourquoi sont-ils aussi nombreux à côtoyer le milieu politique et celui des affaires au sein de think tanks identifiés comme appartenant au courant mondialiste ?

                              Avez-vous entendu parler de la Fondation Saint-Simon ?
                              Les membres de ce "club" très fermé, fondé en 1982, formaient ce qu'Alain Minc appelle "le cercle de la raison" et que leurs adversaires qualifient de "cercle de la pensée unique".

                              Lorsque qu'elle s'est dissoute en 1999, la Fondation Saint-Simon avait effectivement "accompli sa mission", à savoir infiltrer la gauche française et la convertir progressivement au libéralisme économique et à la "globalisation.
                              La Fondation Saint-Simon était membre du Club de La Hague, un groupe de contact réunissant 25 organisations similaires dans le monde.

                              Selon les sources de syti.net, de 2004,
                              http://www.syti.net/Organisations/SaintSimon.html

                              on a pu compter parmi ses membres :

                              Jean Daniel Directeur du Nouvel Observateur.

                              Jacques Julliard Journaliste au Nouvel Observateur.

                              Laurent Joffrin Journaliste au Nouvel Observateur.

                              Serge July Directeur de Libération.

                              Christine Okrent Journaliste, animatrice de débats politiques sur France 3 (France Europe Express), épouse de Bernard Kouchner.

                              Anne Sinclair Journaliste, productrice TV, membre du Siècle, et par ailleurs épouse de Dominique Strauss-Kahn

                              Jean Boissonat Rédacteur en chef du magazine économique l'Expansion

                              Jean-Pierre Elkabbach Journaliste, ancien directeur du service politique d'Antenne 2, ex-présentateur des grands débats politiques

                              Françoise Giroud Ecrivain, journaliste, directrice de la rédaction de l'Express aux cotés de Jean-Jacques Servan Schreiber, ancien ministre de Valéry Giscard d'Estaing

                              Michèle Cotta Ex-directrice générale de France 2, et ex-directrice du service politique de France 2. Membre du Siècle.

                              Franz-Olivier Giesbert ex directeur général du Figaro, présentateur de l'émission "Culture et Dépendances" sur France 3. Membre du Siècle.

                              Luc Ferry Philosophe. Ministre de l'Education nationale dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin.


                              Doutez-vous encore que, lorsque quelques quasi-monopoles se partagent le marché des médias,
                              certaines informations peuvent facilement être « filtrées », manipulées et d’autres mises en avant avec beaucoup d’insistance,
                              et que certaines analyses « non conventionnelles » peuvent « facilement » être « modérées ».


                              Faites-vous partie de ces personnes qui refusent d’admettre que l’information puisse être « sous contrôle » dans l’ensemble des médias de masse.
                              Ca vous paraît toujours impossible, trop gros pour être vrai ???

                              Alors, imaginons à présent que je veuille publier un livre, ou diffuser un documentaire, dénonçant la mainmise de ces grands groupes sur nos sources d’informations ; imaginons que je veuille alerter sur les risques de propagande auxquels cela nous expose : qui va me publier ? Qui va me diffuser ?
                              Il ne me reste qu’Internet pour diffuser le fruit de mes réflexions !!!
                              Par contre, si je veux publier un livre qui fait mine de s’attaquer aux anomalies du système pour finalement conclure que la situation n’est pas si dramatique que cela, pensez-vous que je rencontrerais les mêmes portes closes ?

                              Non, au contraire, on vient même de me commander l’écriture d’un ouvrage allant en ce sens !
                              Je plaisante, bien sûr !
                              Tout le monde sait que ce genre de livre n'existe pas.


                              Qu’en pensent les éditeurs indépendants ?
                              Ils ont tenu des états généraux le 29 avril 2005
                              Source : http://www.lautrelivre.net/LAL_EG20050429.pdf
                              Et ont publié un compte-rendu dont voici quelques extraits :

                              Même s’il reste de vrais éditeurs dans de grands groupes, on peut noter la
                              tendance à ce que les directeurs littéraires disparaissent au profit de «
                              conseillers littéraires », le dernier mot revenant aux financiers et aux
                              commerciaux.
                              (…)
                              « Dans cette situation, n’y a-t-il pas une tendance à ce que se développe
                              l’autocensure de la part des auteurs ? » demande quelqu’un dans l’assistance. La
                              tendance peut exister en effet à devancer la « demande du marché » avec des
                              textes formatés.

                              La télévision – malgré la multiplication des chaînes (ou peut-être à cause
                              d’elle) – joue un rôle devenu mineur dans la promotion des livres. Non
                              seulement il n’y a plus d’émission de référence sur ce sujet, mais la course à
                              l’audimat aboutit sur la plupart des chaînes à privilégier « ce qui marche ».
                              D’où une forte tendance à voir toujours les mêmes… dans des émissions de plus
                              en plus « people ».

                              La distribution est donc actuellement dominée par quelques grands (eux-mêmes
                              liés aux principaux éditeurs).
                              Ainsi, les deux groupes (Hachette et EDITIS) qui font 48% de la production
                              des livres, contrôlent 60% de la diffusion/distribution.

                              ______________________________________


                              Et si, en ces temps de pandémie, je vous touchais un mot de l’édition scientifique et médicale :

                              Au détours d’un édito de novembre 2009 intitulé : Main basse sur l’édition scientifique en France,
                              (source : http://www.mecanopolis.org/?tag=elsevier)
                              on est interpellé sur le risque de voir les vagues de fusions-acquisitions observées dans le secteur de l’édition médicale refléter une dépossession des outils de production du savoir. Egalement en jeu, l’abandon à des investisseurs étrangers de pans entiers du savoir scientifique et médical français de premier plan, voire l’action délibérée et hostile de groupes multinationaux sur le milieu médical français, mondialement réputé et dont les prises de position ont souvent été remarquées pour leur originalité.
                              Quelques exemples de ce déclin de l’édition médicale française :
                              En 2004, MEDIMEDIA cède au groupe britannique UNITED BUSINESS MEDIA ses journaux médicaux français « Le Quotidien du médecin », « Le Généraliste » et « Le Quotidien du Pharmacien », premiers titres français de la presse professionnelle médicale ainsi que les éditions VIDAL, spécialisées dans la santé. En 2005, MEDIMEDIA revend les Editions MASSON (jadis leader dans le domaine de l’édition scientifique) au groupe d’éditions professionnelles britannico-néerlandais REED ELSEVIER.

                              N’y a-t-il pas lieu de s’inquiéter des risques de voir émerger une presse médicale mondialisée véhiculant une pensée unique…tout comme, dans le domaine climatique, les publications du GIEC nous en fournissent le flagrant exemple ?

                              Ceci fera l’objet de mon prochain message qui bouclera cette trilogie consacrée à la propagande
                              1- Pamphlet
                              2- argumentation étayée
                              3- cas d'école exemplaire

                              Avis à la population :
                              Quels que soient les arguments qui vous seront présentés, ne commettez jamais l’erreur d’adhérer aux discours qui vous vendent la nécessité de brider la liberté de paroles sur internet.
                              Je le répète : quels que soient leurs arguments !
                              Parce que, bien entendu, les arguments qu’ils mettront en avant seront efficacement choisis et soigneusement formulés…mais ils ne seront que des prétextes pour étouffer la liberté de parole contre leur propagande.


                              Restons groupés et ne lâchons rien sur nos prérogatives démocratiques = c'est le monde de demain qui se joue aujourd'hui.

                              Labourse.

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                              • Citation de : chalouette (au 06-12-2009 22:43:50)

                                La privatisation de l’Etat

                                Article rédigé le 29 nov 2009, par Mecanopolis

                                Un oxymore, une contradiction dans les termes ? Et pourtant c’est bien à ce phénomène politique que nous assistons aujourd’hui.

                                La dérive libérale du système marchand, caractérisée par le désengagement économique et social de l’Etat, la liquidation des services publics et son accaparement par un clan, … aboutit à une véritable mutation de la nature de l’Etat en parfaite contradiction avec les principes républicains...

                                http://www.mecanopolis.org/?p=10486




                                j'extrais ceci :

                                "L’Etat n’a plus ainsi à « défendre l’intérêt général » désormais soumis aux lois du marché, mais à défendre les privilèges de la classe politique qui sait intégrer et corrompre tout ce qui peut apparaître comme une opposition dangereuse… Ainsi, les uns après les autres, les « contestataires » accèdent à des postes grassement rémunérés donnant accès à privilèges exorbitants."

                                et j'illustre :

                                http://fr.wikipedia.org/wiki/SAPRR

                                Montebourg au COnseil d'Administration d'une privatisée

                                Commentaire

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