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Bourse : "Tout ce qui est nécessaire"
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  • Bourse : "Tout ce qui est nécessaire"

    Le piège des taureaux s'est refermé. Les actions se sont violemment retournées à la baisse. L'élément déclencheur est le cocktail de données que nous vous avons déjà présenté en détail et qui donnera encore des maux de tête aux boursiers.



    La Bourse continuera donc à suivre les évolutions fondamentales et à les intégrer dans ses prix. L'inflation, le changement de politique monétaire des banques centrales et l'évolution de la conjoncture restent les éléments les plus importants. La crise Corona (confinements en Chine) et le déroulement de la guerre en Ukraine sont des facteurs secondaires. Les annonces à ce sujet peuvent entraîner des mouvements contradictoires de courte durée. Toutefois, nous ne voyons actuellement un grand soulagement pour la bourse que dans les annonces potentielles d'une fin de la guerre en Ukraine. Mais pour l'instant, il s'agit plutôt d'un vœu pieux.

    Nous continuons donc de surveiller de près les annonces des différents secteurs. Elles nous donnent une indication sur la capacité des entreprises à gérer la situation actuelle. Le secteur de la construction est au plus mal. Les pénuries de matériaux continuent de s'aggraver. 54% des entreprises s'en plaignent désormais (37% en mars). Le moral s'effondre massivement, les prévisions commerciales suivent le mouvement.



    Le tournant de la politique monétaire au milieu du ralentissement conjoncturel devient maintenant percutant. Le slogan des banques centrales "whatever it takes" (" tout ce qui est en notre pouvoir "), qui a mis le turbo à la politique monétaire expansive, est devenu " whatever is needed " (" Tout ce qui est nécessaire "). Cela signifie que les banques centrales feront agressivement tout ce qui est en leur pouvoir pour freiner l'inflation. C'est précisément ce constat qui ne réjouira pas les marchés des actions. Un coup de frein de la politique monétaire ne pourrait guère être plus dur.

    Une récession est donc difficilement évitable. L'espoir d'un atterrissage en douceur aux États-Unis est également très mince. MainSky Asset Management partage ce point de vue. La société rappelle également que les actions, très bien valorisées aux États-Unis surtout, ne sont plus sans alternative. Elles deviennent relativement moins attrayantes que les marchés obligataires.

    En Europe, le problème de l'euro vient s'y ajouter. Les marchés des devises intègrent désormais les taux d'intérêt galopants de la banque centrale américaine et poussent fortement le dollar. L'euro a chuté à son plus bas niveau depuis sept ans. Ce qui réjouit les exportations, qui disposent avec la monnaie faible d'un tampon face à une concurrence de plus en plus rude, fait d'autre part en sorte que l'Europe importe encore plus d'inflation. Le risque est grand que la BCE dépasse les bornes et freine (ou doive freiner) trop fortement le ralentissement conjoncturel, parce qu'elle a trop hésité auparavant.

    Conclusion : le Dow défend son support à 33.000 points. Le DAX a son plancher à 13.200 points. Si ces niveaux sont cassés, les indices s'apprêtent à glisser profondément (DAX jusqu'à 11.800 ; Dow Jones jusqu'à 30.000 points). Nous continuons à penser que les mouvements haussiers actuels sont des rallyes de marché baissier. On ne peut y miser qu'à court terme et prendre des bénéfices rapides (5% +X).


    Source : FUCHSBRIEFE

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