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Lorsque le cuivre baisse, ce n'est généralement pas un bon signe. Le métal a chuté d'environ 3 % aujourd'hui en raison des craintes d'un ralentissement économique dans un contexte de flambée des prix dans le monde entier et de l'insistance de la Fed à créer un atterrissage en douceur de l'économie américaine en poursuivant ses hausses de taux agressives.
Le métal a fortement chuté hier et affiche actuellement une bougie d'engouffrement baissière sur le graphique journalier, ce qui suggère que la dynamique d'achat précédente est désormais terminée et que de nouvelles pertes pourraient être à venir :
Les craintes de récession se sont intensifiées hier matin, alors que les traders européens ont reçu des données encore plus décevantes et que les prix du pétrole ont continué à augmenter suite à la décision de l'OPEP de réduire la production de manière agressive. En évaluant les données et l'impact de la nouvelle hausse des prix du pétrole sur l'inflation, ils ont vendu les actions européennes et l'euro au profit du dollar américain. La pression vendeuse s'est intensifiée au cours de la première moitié de la session de NY, entraînant une vente généralisée des actifs à risque, dont le cuivre.
Nous avons vu les dernières ventes au détail de la zone euro chuter de 2 % en glissement annuel, tandis que les commandes industrielles allemandes ont diminué de 2,4 %. Ces deux chiffres sont cohérents avec d'autres chiffres européens et indiquent une faiblesse de la demande, et soulignent les attentes d'une récession imminente dans les trimestres à venir. Le choc des prix de l'énergie créé par l'invasion de l'Ukraine par la Russie reste le principal moteur du marasme économique dans la zone euro.