Tweet
Après un départ en fanfare, l'or a baissé cette semaine, pour la deuxième semaine consécutive. À vrai dire, le métal n'a jamais été à l'abri d'une lutte acharnée. Les craintes d'un nouveau resserrement de la politique des banques centrales dans un contexte d'inflation élevée et de faible croissance signifiaient que les investisseurs n'allaient jamais acheter de l'or de manière agressive. C'est ce qui s'est passé aujourd'hui, le métal s'étant effondré avec la hausse du dollar.
Les rendements des obligations américaines à 10 ans ont une nouvelle fois dépassé le seuil des 4 %. Au Royaume-Uni, l'inflation IPC est repassée au-dessus des deux chiffres, à 10,1 % contre 9,9 % la fois précédente. Cela a contribué à soutenir les rendements britanniques, alors que les paris sur un nouveau resserrement de la politique monétaire de la BoE ont augmenté. La livre a néanmoins été vendue, les inquiétudes concernant l'économie l'emportant sur les avantages d'une hausse des rendements. L'or et la livre n'ont pas été les seuls à se vendre. Les actions ont reculé en Europe, après une nouvelle séance éprouvante en Chine, où l'indice CSI 300 a clôturé en baisse de 1,6 % et où le yuan est tombé à son plus bas niveau depuis plusieurs années par rapport au dollar.
En plus du resserrement de la banque centrale, la Chine est apparemment en grande difficulté dans le cadre de sa politique de zéro covide. Rappelons que la Chine a décidé de reporter, sans en donner la raison, la publication de ses chiffres de croissance et de production industrielle du troisième trimestre qui devaient être publiés aujourd'hui. Les analystes pensent que la croissance économique y a ralenti pour atteindre son plus bas niveau depuis trois décennies, à savoir 3,3 %, contre 4,9 % pour la même période il y a un an. Mais le fait que la Chine ait retardé la publication des données ne semble pas bon et les investisseurs s'inquiètent du fait que la deuxième plus grande économie du monde pourrait avoir enregistré des résultats encore plus mauvais que ceux attendus.
La Chine et l'Inde sont les plus gros acheteurs d'or. Si la Chine ne se porte pas bien, ce n'est pas une bonne nouvelle pour l'or en termes de demande physique. La baisse du taux de change et l'inflation élevée de l'Inde sont des problèmes que l'on retrouve dans de nombreuses autres régions du monde.
Si l'achat d'or pour se protéger contre la dévaluation de la monnaie fiduciaire peut être une raison d'acheter de l'or, cela n'a pas vraiment soutenu les prix cette année. Il se pourrait que les revenus des gens soient si limités qu'ils n'aient plus grand-chose à investir, même dans l'or. Néanmoins, à mesure que les prix s'affaibliront, l'or deviendra peu à peu plus attrayant du point de vue des investissements.
À court terme, cependant, le chemin de moindre résistance est vers le bas et la rupture des supports successifs donnera lieu à de nouvelles ventes techniques. Une chute sous le plus bas de septembre à 1615 $ semble très probable maintenant, avec 1600 $ comme prochain objectif pour les ours.
Les rendements des obligations américaines à 10 ans ont une nouvelle fois dépassé le seuil des 4 %. Au Royaume-Uni, l'inflation IPC est repassée au-dessus des deux chiffres, à 10,1 % contre 9,9 % la fois précédente. Cela a contribué à soutenir les rendements britanniques, alors que les paris sur un nouveau resserrement de la politique monétaire de la BoE ont augmenté. La livre a néanmoins été vendue, les inquiétudes concernant l'économie l'emportant sur les avantages d'une hausse des rendements. L'or et la livre n'ont pas été les seuls à se vendre. Les actions ont reculé en Europe, après une nouvelle séance éprouvante en Chine, où l'indice CSI 300 a clôturé en baisse de 1,6 % et où le yuan est tombé à son plus bas niveau depuis plusieurs années par rapport au dollar.
En plus du resserrement de la banque centrale, la Chine est apparemment en grande difficulté dans le cadre de sa politique de zéro covide. Rappelons que la Chine a décidé de reporter, sans en donner la raison, la publication de ses chiffres de croissance et de production industrielle du troisième trimestre qui devaient être publiés aujourd'hui. Les analystes pensent que la croissance économique y a ralenti pour atteindre son plus bas niveau depuis trois décennies, à savoir 3,3 %, contre 4,9 % pour la même période il y a un an. Mais le fait que la Chine ait retardé la publication des données ne semble pas bon et les investisseurs s'inquiètent du fait que la deuxième plus grande économie du monde pourrait avoir enregistré des résultats encore plus mauvais que ceux attendus.
La Chine et l'Inde sont les plus gros acheteurs d'or. Si la Chine ne se porte pas bien, ce n'est pas une bonne nouvelle pour l'or en termes de demande physique. La baisse du taux de change et l'inflation élevée de l'Inde sont des problèmes que l'on retrouve dans de nombreuses autres régions du monde.
Si l'achat d'or pour se protéger contre la dévaluation de la monnaie fiduciaire peut être une raison d'acheter de l'or, cela n'a pas vraiment soutenu les prix cette année. Il se pourrait que les revenus des gens soient si limités qu'ils n'aient plus grand-chose à investir, même dans l'or. Néanmoins, à mesure que les prix s'affaibliront, l'or deviendra peu à peu plus attrayant du point de vue des investissements.
À court terme, cependant, le chemin de moindre résistance est vers le bas et la rupture des supports successifs donnera lieu à de nouvelles ventes techniques. Une chute sous le plus bas de septembre à 1615 $ semble très probable maintenant, avec 1600 $ comme prochain objectif pour les ours.