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Actions les plus échangées de la semaine
Voici une liste des 20 actions les plus échangées par les clients de StoneX Retail au cours des cinq séances de négociation jusqu'à la fin du jeu le vendredi 17 mars 2023. Les fonds négociés en bourse (ETF) ont été exclus.Les banques ont été parmi les valeurs les plus échangées la semaine dernière alors que les gros titres continuent d'être dominés par la plus grande crise bancaire mondiale depuis le krach financier de 2008, suite à l'effondrement de la Silicon Valley Bank et de la Signature Bank aux États-Unis. Le groupe suisse Credit Suisse a également reçu une bouée de sauvetage d'urgence et devrait être fusionné avec son grand rival UBS dans l'espoir de ramener le calme sur les marchés.
Charles Schwab (+9,9 %) a été l'une des entreprises les plus durement touchées par l'apparition de fissures sur le marché bancaire, avant de commencer à se redresser la semaine dernière. Le courtier et la banque ont déclaré la semaine dernière qu'ils avaient enregistré de fortes rentrées de fonds de la part de leurs clients, ce qui a permis d'accroître leur base d'actifs globale et de dissiper les craintes d'une ruée sur les dépôts. La direction s'est déclarée confiante dans son approche et dans sa capacité à continuer à servir ses clients, quels que soient les aléas de l'économie. Charles Schwab reste un port sûr dans la tempête, grâce à son bilan prudent [et] à sa forte position de liquidité", a déclaré la société dans un communiqué vendredi.
Les banques britanniques ont également été sous les feux de la rampe, le secteur ayant logiquement chuté alors que les craintes se propageaient de l'autre côté de l'Atlantique, malgré les signes d'une grande confiance de la part du secteur. Barclays (-10,7 %) a déclaré que le secteur bancaire européen resterait volatile et que la confiance serait ébranlée à la lumière des récents événements, mais elle a ajouté qu'elle pensait que le secteur pourrait éviter de subir le même sort que la Silicon Valley Bank grâce à de solides réserves de liquidités. Pendant ce temps, le président de NatWest (-6,3 %), Howard Davies, a déclaré que les banques européennes peuvent résister aux difficultés du marché, affirmant que NatWest "reste fortement capitalisé et très liquide", ajoutant que "nous n'avons pas vu le roi de la fuite des dépôts que nous avons vu aux États-Unis". Il a ajouté que les banques européennes ont connu une croissance des prêts plus lente que leurs homologues américaines, et que les portefeuilles d'investissement contiennent plus de liquidités que de dettes gouvernementales, ce qui a été l'un des problèmes qui a touché SVB. Le problème majeur aux États-Unis semble être qu'ils ont exempté les petites banques de certaines exigences réglementaires, notamment des tests de résistance. Je pense que c'était une erreur", a déclaré M. Davies. Ici, nous avons des régimes de tests de résistance très rigoureux qui nous obligent à modéliser l'impact sur notre bilan bancaire d'une hausse importante des taux d'intérêt, par exemple, ce qui mettrait en évidence le problème qui semble avoir frappé SVB". Lloyds Banking Group (-7,2 %), une autre grande banque britannique, a également fait l'objet d'une attention particulière cette semaine.
De retour aux États-Unis, Meta (+10 %) a atteint son plus haut niveau depuis environ 11 mois la semaine dernière, suite à l'annonce de la suppression de nouveaux emplois et à la possibilité que la plateforme de médias sociaux rivale TikTok soit interdite aux États-Unis. L'entreprise, qui possède Facebook et Instagram, a commencé à licencier la semaine dernière après avoir annoncé qu'elle supprimerait 10 000 emplois en plus des 11 000 annoncés en novembre dernier. Il s'agit de la dernière mesure en date après que Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a qualifié l'année 2023 d'"année de l'efficacité" lors de la publication des résultats annuels de Meta au début de l'année, s'engageant à continuer à réduire les coûts en réponse à un ralentissement de la croissance dû à un marché de la publicité en demi-teinte. Bien que les marchés aient salué les efforts de maîtrise des coûts, les effectifs de Meta resteront supérieurs de 46 % à ce qu'ils étaient avant la pandémie, même après les 21 000 suppressions d'emplois annoncées au cours des six derniers mois. Dans le même temps, des rapports suggèrent que le gouvernement américain a menacé TikTok d'une interdiction pure et simple si ses propriétaires chinois ne cèdent pas leurs parts. Une interdiction laisserait un trou considérable dans l'industrie du marketing et pourrait entraîner un transfert de fonds vers d'autres formes d'engagement si les plus de 100 millions d'Américains qui utilisent la plateforme n'ont plus accès à TikTok - bien qu'une interdiction ne soit pas garantie.
La semaine dernière, NVIDIA (+13,1 %) a atteint son plus haut niveau depuis près d'un an. Le fabricant de puces a bénéficié de l'engouement pour l'intelligence artificielle, les analystes estimant que l'entreprise sera gagnante car elle fournit le matériel nécessaire pour alimenter la technologie gourmande en énergie. Le fabricant de puces organise sa conférence des développeurs cette semaine, au cours de laquelle il s'attend à ce que la "course aux armements" pour l'IA générative occupe le devant de la scène. La directrice financière Colette Kress a déclaré au début du mois que l'IA constituait un "point d'inflexion" pour NVIDIA.
Tesla (+7,5 %) a progressé la semaine dernière. Counterpoint Research a déclaré que Tesla était devenue la marque de véhicules électriques la plus vendue en Europe au quatrième trimestre 2022, détrônant la marque allemande Mercedes-Benz. Le modèle Y a été le modèle le plus vendu sur l'ensemble de l'année 2022 dans la région, suivi par le modèle 3, a ajouté le cabinet. Cela intervient alors que Tesla continue d'augmenter sa production pour approvisionner le marché européen, avec une augmentation de la production en Chine et une usine allemande plus récente qui produit désormais environ 4 000 voitures par semaine.
La plateforme de mode de luxe Farfetch (+5%) a récupéré une partie du terrain perdu ces dernières semaines et ces derniers mois après que la direction a déclaré lors d'une conférence de Bank of America qu'elle s'attendait à ce que sa marge brute s'améliore au cours de la fin de l'année 2023 à mesure qu'elle résorbe les stocks excédentaires et que les ventes à plein prix s'améliorent.
En Chine, Alibaba (-1,6 %) a signé un accord de coopération avec le régulateur du marché dans la ville orientale de Hangzhou visant à améliorer le développement de l'économie de plateforme. Le courtier Nomura a déclaré que le régulateur avait probablement choisi Alibaba en raison de sa taille. Nous pensons qu'il s'agit d'un nouveau geste des autorités chinoises pour montrer leur bonne volonté et leur soutien à l'industrie de l'internet", a déclaré Nomura. Les actions à Hong Kong sont en baisse aujourd'hui, les nouvelles mesures d'assouplissement monétaire de Pékin visant à soutenir la croissance économique n'ayant pas réussi à contrer les inquiétudes concernant le système financier mondial.
BP (-8,1 %) et d'autres valeurs pétrolières et gazières ont perdu du terrain la semaine dernière alors que les prix des matières premières ont continué à baisser, le Brent ayant atteint son niveau le plus bas depuis la fin de 2021. Les prix du pétrole ont également été mis sous pression car les marchés craignent qu'un effondrement du secteur bancaire n'entraîne des ramifications plus larges pour l'économie et ne nuise à la demande de pétrole. L'incertitude quant à l'évolution future des taux d'intérêt, les banques centrales craignant désormais que leur lutte contre l'inflation ne mette le secteur financier à rude épreuve, influe également sur les prix du pétrole et les marchés se tournent vers la prochaine réunion de l'OPEP, au cours de laquelle les membres évalueront la manière de réagir à la récente chute des prix.
La société pétrolière et gazière australienne Santos (-4,3 %) a également été touchée par la baisse des prix des matières premières. L'entreprise a subi la pression de certains investisseurs activistes qui ont critiqué ses plans de croissance, affirmant qu'ils étaient trop coûteux, trop risqués et trop longs à mettre en œuvre.
Le détaillant britannique de mode et d'articles ménagers Next (-3,6 %) a annoncé la semaine dernière qu'il avait racheté plus de 80 000 actions dans le cadre de son programme de rachat d'actions.
Les actions de Rolls Royce (-3,2 %) ont repris leur souffle la semaine dernière après une remontée rapide, stimulée par un plan de redressement mené par son nouveau PDG Tufan Erginbilgic, qui a propulsé l'action à son plus haut niveau depuis trois ans. En termes de nouvelles, l'agence spatiale britannique a déclaré qu'elle fournissait un nouveau financement de 2,9 millions de livres sterling pour un projet qui permettra à Rolls Royce de développer un réacteur nucléaire capable d'alimenter des navettes vers la lune d'ici à 2029. Par ailleurs, le Financial Times indique que Rolls Royce ferme sa startup spécialisée dans l'intelligence artificielle après avoir échoué à trouver un acheteur. L'unité R2 Factory, qui n'a qu'un an d'existence, devrait être liquidée dans le cadre du plan de transformation.
TP ICAP (-4,2%) a perdu du terrain depuis que le courtier a averti que sa marge d'exploitation serait plus faible que prévu parce que les conditions difficiles sur le marché des actions compliquent la tâche de sa plateforme Liquidnet, qui a vu son chiffre d'affaires baisser à périmètre constant. La société a déclaré que sa marge d'exploitation serait désormais de 14 % au lieu de l'objectif initial de 18 %. Cette annonce a éclipsé celle d'un bond des bénéfices au cours de l'exercice qui vient de s'achever, ce qui a permis à la société d'augmenter son dividende. Le courtier Peel Hunt a déclaré que les conditions du marché continuaient à soutenir TP ICAP, qui bénéficie de la volatilité des marchés boursiers et des marchés des changes, en dehors des vents contraires auxquels Liquidnet est confronté.
En Europe, L'Oréal (+1,9 %) a attiré l'attention à la suite d'informations selon lesquelles elle fait partie des prétendants à l'acquisition de la marque de cosmétiques haut de gamme Aesop. Bloomberg, citant des sources anonymes, a déclaré que L'Oréal est en concurrence avec d'autres sociétés telles que Permira pour la marque. Le propriétaire brésilien actuel, Natura & Co, serait en train d'accepter des offres pour la marque, qui pourrait valoir jusqu'à 2 milliards de dollars. Deutsche Bank a également émis un appel à catalyseur sur le titre lundi dernier, lorsqu'elle a déclaré qu'elle voyait un certain nombre de catalyseurs à court terme, y compris des améliorations en Chine.
Entre-temps, le groupe néerlandais Ordina (+17,8 %) a continué à attirer l'attention depuis que la société a annoncé qu'elle était en pourparlers avec plusieurs parties en vue d'un éventuel rachat, après avoir reçu plusieurs propositions non contraignantes. Ces offres sont actuellement examinées, mais Ordina a déclaré qu'il n'y avait aucune garantie qu'un accord soit conclu et qu'elle "pourrait décider de poursuivre sa stratégie autonome".
En Australie, Incitec Pivot (-2,7%) a annoncé ce matin qu'elle vendrait son usine américaine de fabrication d'ammoniac à CF Industries pour 1,68 milliard de dollars. L'usine de Waggaman en Louisiane est vendue dans le cadre des plans de restructuration d'Incitec, mais l'entreprise achètera de l'ammoniac à CF Industries, qui est le plus grand producteur d'ammoniac au monde, pour soutenir son activité d'explosifs Dyno Nobel, qui sera scindée dans le cadre de la restructuration.
La semaine dernière, UBS a désigné Goodman Group (-0,8 %) comme un nom à privilégier dans le secteur de la promotion immobilière, après que les résultats des principaux acteurs ont été inférieurs aux attentes. UBS a déclaré que le secteur de l'immobilier continue d'être affecté par la hausse des taux d'intérêt, l'inflation et les conditions mixtes. Elle a ajouté que la plupart des acteurs, dont le groupe Goodman, ont également des difficultés à mobiliser des capitaux. Nous avons également découvert aujourd'hui que Goodman Group développera un nouveau site logistique de fret aérien à l'aéroport international de Narita au Japon.
L'investisseur immobilier GPT Group (-4%) a atteint son niveau le plus bas depuis plus de deux mois dans les premiers échanges d'aujourd'hui.
FAQ sur les actions les plus échangées
Quelle est l'action la plus échangée aux États-Unis ?L'action la plus échangée aux États-Unis en 2022 était Apple. La valeur de ses actions a chuté de plus de 26 % au cours de l'année, en raison de la pression exercée par les ventes à découvert, mais les solides fondamentaux d'Apple ont permis aux acheteurs de saisir cette opportunité. L'entreprise est arrivée en tête des listes des actions les plus achetées, les plus détenues et les plus vendues en 2022.
Quels sont les indices les plus échangés ?
Les indices les plus échangés dans le monde sont le S&P 500, le Dow Jones Industrial Average, le FTSE 100, le Nasdaq 100 et le DAX 30. Ils représentent les principales économies mondiales - les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne - ce qui en fait des baromètres populaires du marché boursier et de la santé financière mondiale.Que signifie "action sous-pondérée" ?
Une "action sous-pondérée" est une recommandation d'un analyste selon laquelle les actions d'une société ne valent pas la peine d'être achetées parce que ses performances sont inférieures à celles de son industrie, de son secteur ou du marché dans son ensemble.Il est important de noter que les recommandations des analystes peuvent mesurer différents facteurs et donc différer les unes des autres. Il est important d'examiner les estimations consensuelles avant de prendre une décision.
Que signifie "action surpondérée" ?
Une "action surpondérée" est une recommandation d'un analyste selon laquelle les actions d'une société pourraient valoir la peine d'être achetées parce que l'on s'attend à une surperformance par rapport à son industrie, à son secteur ou à son marché.Il est important de noter que les recommandations des analystes peuvent mesurer différents facteurs et donc différer les unes des autres. Il est important d'examiner les estimations consensuelles avant de prendre une décision.