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Le Nasdaq 100 progresse
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  • Le Nasdaq 100 progresse

    Le Nasdaq 100 a repris sa tendance à la hausse après de récents reculs. Les inquiétudes de Wall Street concernant les hausses de taux de la Fed s'atténuent et ont été renforcées par l'augmentation ce matin des demandes d'allocations de chômage pour la première fois. Si nous assistons à une pause dans la hausse des taux américains, personne ne sera surpris et il est peu probable que le marché réagisse. En revanche, une hausse des taux constituerait une surprise négative. La Chine a réduit les taux d'intérêt sur les dépôts nationaux - les dépôts à un an à 1,65 %, le taux à deux ans tombant à 2,05 % - afin d'encourager les dépenses dans l'économie locale, qui a du mal à croître, et le yuan a baissé par rapport au dollar.

    Les données sur le chômage aux États-Unis montrent un fléchissement à court terme

    Bien que les données relatives aux demandes d'allocations chômage pour le mois de juin publiées aujourd'hui montrent une augmentation, le nombre de demandes continues suggère au contraire que le marché de l'emploi reste tendu. Wall Street a choisi de se concentrer sur la hausse du nombre de demandes hebdomadaires, qui est un indicateur plus actuel. Les traders ont vu dans l'augmentation des demandes d'allocations chômage de la semaine dernière l'indication d'un ralentissement du marché de l'emploi qui donnerait à la Réserve fédérale une marge de manœuvre pour faire une pause dans ses augmentations de taux d'intérêt. Bien entendu, les opérateurs espèrent une baisse des taux, mais au vu des commentaires formulés par les membres de la Fed au cours des dernières semaines et des derniers mois, il est peu probable que cela se produise dans l'immédiat.

    Le marché penche pour une absence de hausse des taux

    L'outil FedWatch du CME Group indique qu'il y a près de 75 % de chances que les taux d'intérêt de la Fed restent inchangés la semaine prochaine et, bien entendu, les opérateurs boursiers sont convaincus que la Fed changera de cap plus tard dans l'année, même si les propos tenus par la Fed ces derniers temps ne vont pas dans ce sens. Les responsables de la Fed se sont exprimés dans les deux sens. James Bullard, de la Fed de Saint-Louis, a déclaré que la Fed devrait procéder à deux nouvelles hausses de taux, tandis que Lorie Logan, présidente de la Fed de Dallas, a déclaré qu'une pause n'était pas nécessaire, mais que son point de vue serait fondé sur des données.

    La Chine réduit ses taux pour stimuler la croissance

    Les banques commerciales chinoises ont abaissé leurs taux sur les dépôts à 1 an et à 2 ans afin d'alléger la pression sur les marges de leurs portefeuilles de prêts. Les marges des banques sont comprimées par le manque de prêts résidentiels et commerciaux. Les baisses de taux réduisent la pression sur les marges des banques, tout en encourageant les déposants à investir une plus grande partie de leur argent dans l'économie. Les analystes continuent d'espérer un important plan de relance de la part du gouvernement chinois, mais rien n'a encore été fait, et une nouvelle baisse des taux pourrait s'avérer nécessaire au second semestre de cette année.

    Conclusion : maintien du risque

    Les marchés financiers restent prudents dans l'attente de la réunion de la Fed de la semaine prochaine, mais les statistiques les plus surprenantes sont la probabilité de 75 % de taux d'intérêt inchangés et un nouveau plancher pour le VIX, l'indice de la peur à Wall Street. Les prix du marché n'intègrent que peu ou pas de risques.

    Marchés d'actions

    • Le Nasdaq 100 a mené les marchés ce matin, en hausse de 0,8 %, le S&P 500 en hausse de 0,5 % et le Russell 2000, plus large, en baisse de 0,6 %
    • L'indice DAX a augmenté de 1,0 %, tandis que l'indice FTSE 100 a baissé de 0,3 %.
    • Le VIX, l'indice de la peur à Wall Street, est tombé à 13,6, ce qui est en train de devenir une tendance, et à son plus bas niveau depuis 3 ans.

    Devises et obligations

    • L'indice du dollar était plus faible ce matin, à 103,3, en baisse de 0,8%.
    • Les taux de change de l'euro et de la livre sterling par rapport au dollar ont augmenté de 0,8 % et de 0,9 %, respectivement.
    • Les rendements des bons du Trésor à 2 et 10 ans ont baissé à 4,54% et 3,73%, respectivement.

    Matières premières

    • Le prix de l'or a augmenté de 1,2 % pour atteindre 1 983 dollars l'once, montrant des signes d'inversion d'une faiblesse d'un mois.
    • Les prix du pétrole brut ont chuté de 2,7 % pour atteindre 70,6 dollars le baril, supprimant la majeure partie de la prime de prix qui a suivi l'annonce par l'OPEP+ de nouvelles réductions de l'offre.
    • Les contrats futures sur le pétrole chutent à la suite d'informations selon lesquelles les États-Unis et l'Iran pourraient être proches d'un accord sur l'enrichissement de l'uranium et les exportations de pétrole de Téhéran, ce qui pourrait compenser les réductions de l'OPEP+.
    • Le secteur des céréales et des oléagineux a été mitigé, les prix du blé ayant rebondi après les pertes importantes subies hier.
    • Les prix du maïs et du soja de la nouvelle récolte restent sous pression alors que les pluies continuent d'avancer dans les prévisions de cette semaine.

    Demandes d'emploi

    • Les demandes d'allocations de chômage pour la première fois ont atteint 261 000 au cours de la semaine qui s'est achevée le 3 juin, soit plus que les 235 000 attendus, contre 233 000 la semaine précédente
    • La moyenne mobile sur quatre semaines est passée à 237 250 demandes, contre 229 750 la semaine précédente.
    • Les demandes continues pour la semaine se terminant le 27 mai ont baissé de 37 000 pour atteindre 1,757 million, la moyenne mobile sur quatre semaines ayant baissé de 12 500 pour atteindre 1,785 million.

    Tendance à la baisse des stocks

    • Les stocks ont tendance à diminuer depuis un an ou plus, et sont en baisse de 3,4 % par rapport à avril dernier.
    • Les stocks de gros ont baissé de 0,1 % d'un mois sur l'autre en avril, soit un peu plus que prévu.
    • Le ratio stocks/ventes est resté pratiquement inchangé à 1,41, au-dessus du niveau de 1,27 enregistré en avril 2022, ce qui indique que les entreprises mettent un peu plus de temps à vendre leurs produits.​

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