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Après une semaine marquée par une réunion de la Fed étonnamment hawkish et un rapport NFP exceptionnel, la semaine dernière était toujours susceptible d'être une semaine où les traders digéraient les grandes nouvelles de la semaine précédente, plutôt que de pousser les tendances du marché à de nouveaux niveaux.
En termes de données économiques américaines, la publication la plus importante de la semaine dernière a été le rapport ISM Services PMI, qui, conformément aux données américaines récentes, est ressorti meilleur que prévu à 53,4 contre 52,0 attendus et 50,6 le mois dernier. En entrant dans les détails, les sous-composants de l'enquête ont soutenu la bonne lecture globale, les nouvelles commandes augmentant pour le 13e mois consécutif et l'emploi repassant en territoire positif. Notamment, la proportion de personnes interrogées faisant état d'une hausse des prix s'est considérablement accélérée pour atteindre 64,0 %, ce qui valide sans aucun doute le positionnement relativement optimiste de la Réserve fédérale pour l'instant. En dehors de ce rapport, les ventes publiques d'obligations américaines se sont généralement bien déroulées et les intervenants de la Fed ont continué à soutenir les perspectives générales du président Powell.
En ce qui concerne cette semaine, les points forts macroéconomiques comprennent l'IPC américain (attendu à 0,3 % m/m, 3,4 % a/a) et les ventes au détail américaines (attendues à +0,6 % m/m). Par rapport aux attentes du début de l'année, il semble très peu probable que la Fed réduise ses taux d'intérêt autant qu'elle l'avait prévu, ce qui, dans le vide, constitue un développement baissier pour les actions. Mais au lieu de chuter, les indices américains ont atteint des niveaux record grâce à des bénéfices élevés et au fait que la raison pour laquelle la Fed ne réduira peut-être pas les taux d'intérêt de manière agressive est que l'économie américaine est très performante.
En d'autres termes, loin d'être dans un environnement de "mauvaises nouvelles économiques", les principaux indices américains restent pour l'instant dans un contexte de "bonnes nouvelles économiques". L'un des thèmes clés de la semaine à venir sera la manière dont les actions interpréteront les principales données macroéconomiques et les rapports sur les bénéfices (voir ci-dessous).
Si l'on regarde un peu plus loin, le dernier des "Sept Magnifiques" à publier ses résultats sera Nvidia (NVDA) la semaine suivante.
Mardi
Coca-Cola (KO)
Shopify (SHOP)
Airbnb (ABNB)
Mercredi
Cisco Systems (CSCO)
Sony Group (SONY)
Jeudi
Applied Materials (AMAT)
Deere and Company (DE)
Source : TradingView.com
Si l'on considère d'abord le S&P 500 dans son ensemble, il est difficile de décrire le graphique autrement que comme une tendance haussière forte et saine. Le RSI à 14 jours est techniquement en situation de "surachat" (>70), mais il n'atteint pas les extrêmes que nous avons connus en décembre ou même en janvier, ce qui laisse penser que la reprise pourrait bien se poursuivre à partir d'ici.
L'indice a progressé au cours de 14 des 15 dernières semaines. Les rendements à terme des poussées haussières similaires (relativement rares) du passé ont été supérieurs à la moyenne sur les 1 à 3 mois suivants, bien que les rendements à plus long terme (6 à 12 mois) aient été inférieurs à la moyenne. Les inquiétudes à long terme concernant l'étroitesse du leadership restent notables, mais à moins que les "Sept Magnifiques" ne commencent à trébucher à l'unisson, le S&P 500 reste en mode "buy the dip" (acheter les baisses).
Source : TradingView.com
Le graphique du Nasdaq 100, à forte composante technologique, est similaire, l'indice s'approchant des 18 000 points à la fin de la semaine. Les préoccupations susmentionnées concernant l'étroitesse de la largeur sont encore plus prononcées pour cet indice, mais à l'inverse, comme ces mastodontes de la technologie continuent de se redresser jour après jour et semaine après semaine, le Nasdaq 100 creuse son écart de performance par rapport à ses rivaux nationaux.
Les lecteurs peuvent envisager d'acheter des replis vers la confluence de la résistance précédente devenue support, l'EMA de 21 jours, et le support de la ligne de tendance haussière au milieu des 17 000 s'ils apparaissent cette semaine, seule une cassure en dessous de cette zone remettant en question ce possible "sommet de l'explosion".
Dow Jones Industrial Average Technical Analysis - DJIA graphique journalier
Source : TradingView.com
Enfin, l'indice Dow Jones Industrial Average (DJIA) est le plus faible des principaux indices d'un point de vue technique, même s'il reste objectivement dans une forte tendance haussière. Bien que le chemin de moindre résistance reste ici aussi vers le haut, les traders qui cherchent à parier contre la forte tendance haussière des indices américains pourraient se concentrer avant tout sur le Dow Jones pour une rupture potentielle de sa ligne de tendance qui pourrait annoncer un repli vers la fourchette de consolidation du début de l'année au milieu des 37 000, en particulier avec l'indicateur RSI montrant une divergence baissière persistante sur les sommets actuels.
En termes de données économiques américaines, la publication la plus importante de la semaine dernière a été le rapport ISM Services PMI, qui, conformément aux données américaines récentes, est ressorti meilleur que prévu à 53,4 contre 52,0 attendus et 50,6 le mois dernier. En entrant dans les détails, les sous-composants de l'enquête ont soutenu la bonne lecture globale, les nouvelles commandes augmentant pour le 13e mois consécutif et l'emploi repassant en territoire positif. Notamment, la proportion de personnes interrogées faisant état d'une hausse des prix s'est considérablement accélérée pour atteindre 64,0 %, ce qui valide sans aucun doute le positionnement relativement optimiste de la Réserve fédérale pour l'instant. En dehors de ce rapport, les ventes publiques d'obligations américaines se sont généralement bien déroulées et les intervenants de la Fed ont continué à soutenir les perspectives générales du président Powell.
En ce qui concerne cette semaine, les points forts macroéconomiques comprennent l'IPC américain (attendu à 0,3 % m/m, 3,4 % a/a) et les ventes au détail américaines (attendues à +0,6 % m/m). Par rapport aux attentes du début de l'année, il semble très peu probable que la Fed réduise ses taux d'intérêt autant qu'elle l'avait prévu, ce qui, dans le vide, constitue un développement baissier pour les actions. Mais au lieu de chuter, les indices américains ont atteint des niveaux record grâce à des bénéfices élevés et au fait que la raison pour laquelle la Fed ne réduira peut-être pas les taux d'intérêt de manière agressive est que l'économie américaine est très performante.
En d'autres termes, loin d'être dans un environnement de "mauvaises nouvelles économiques", les principaux indices américains restent pour l'instant dans un contexte de "bonnes nouvelles économiques". L'un des thèmes clés de la semaine à venir sera la manière dont les actions interpréteront les principales données macroéconomiques et les rapports sur les bénéfices (voir ci-dessous).
Si l'on regarde un peu plus loin, le dernier des "Sept Magnifiques" à publier ses résultats sera Nvidia (NVDA) la semaine suivante.
Calendrier des résultats, semaine du 12 février 2024
Mardi
Coca-Cola (KO)
Shopify (SHOP)
Airbnb (ABNB)
Mercredi
Cisco Systems (CSCO)
Sony Group (SONY)
Jeudi
Applied Materials (AMAT)
Deere and Company (DE)
Analyse technique du S&P 500 - SPX graphique journalier
Source : TradingView.com
Si l'on considère d'abord le S&P 500 dans son ensemble, il est difficile de décrire le graphique autrement que comme une tendance haussière forte et saine. Le RSI à 14 jours est techniquement en situation de "surachat" (>70), mais il n'atteint pas les extrêmes que nous avons connus en décembre ou même en janvier, ce qui laisse penser que la reprise pourrait bien se poursuivre à partir d'ici.
L'indice a progressé au cours de 14 des 15 dernières semaines. Les rendements à terme des poussées haussières similaires (relativement rares) du passé ont été supérieurs à la moyenne sur les 1 à 3 mois suivants, bien que les rendements à plus long terme (6 à 12 mois) aient été inférieurs à la moyenne. Les inquiétudes à long terme concernant l'étroitesse du leadership restent notables, mais à moins que les "Sept Magnifiques" ne commencent à trébucher à l'unisson, le S&P 500 reste en mode "buy the dip" (acheter les baisses).
Analyse technique du Nasdaq 100 - NDX graphique journalier
Source : TradingView.com
Le graphique du Nasdaq 100, à forte composante technologique, est similaire, l'indice s'approchant des 18 000 points à la fin de la semaine. Les préoccupations susmentionnées concernant l'étroitesse de la largeur sont encore plus prononcées pour cet indice, mais à l'inverse, comme ces mastodontes de la technologie continuent de se redresser jour après jour et semaine après semaine, le Nasdaq 100 creuse son écart de performance par rapport à ses rivaux nationaux.
Les lecteurs peuvent envisager d'acheter des replis vers la confluence de la résistance précédente devenue support, l'EMA de 21 jours, et le support de la ligne de tendance haussière au milieu des 17 000 s'ils apparaissent cette semaine, seule une cassure en dessous de cette zone remettant en question ce possible "sommet de l'explosion".
Dow Jones Industrial Average Technical Analysis - DJIA graphique journalier
Source : TradingView.com
Enfin, l'indice Dow Jones Industrial Average (DJIA) est le plus faible des principaux indices d'un point de vue technique, même s'il reste objectivement dans une forte tendance haussière. Bien que le chemin de moindre résistance reste ici aussi vers le haut, les traders qui cherchent à parier contre la forte tendance haussière des indices américains pourraient se concentrer avant tout sur le Dow Jones pour une rupture potentielle de sa ligne de tendance qui pourrait annoncer un repli vers la fourchette de consolidation du début de l'année au milieu des 37 000, en particulier avec l'indicateur RSI montrant une divergence baissière persistante sur les sommets actuels.