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L'EUR/GBP chute en raison de l'anticipation de nouvelles hausses des taux de la BoE
La livre sterling s'est redressée après que les données de l'IPC ont montré que l'inflation s'est ralentie moins que prévu à 10,1 % en glissement annuel en mars, en baisse par rapport à 10,4 %, mais supérieure à la prévision de 9,8 % et au 7e mois consécutif à deux chiffres.
L'inflation de base a également été plus forte que prévu, se maintenant à 6,2 %, défiant les attentes d'une chute à 6 %. L'inflation des services, un chiffre que la BoE surveillera de près, a également augmenté.
Ces données arrivent juste après les données sur l'emploi au Royaume-Uni, qui ont montré que la croissance des salaires était plus forte que prévu, et rappellent que le retour à l'objectif de 2 % de la BoE sera long et lent. Il est clair que la banque centrale a encore du travail à faire pour ramener l'inflation sous contrôle.
La forte croissance des salaires et la persistance des données sur l'inflation ont alimenté les paris selon lesquels la Banque d'Angleterre relèvera à nouveau ses taux d'intérêt en mai. Les opérateurs parient désormais que les taux culmineront à 5 % en septembre, contre 4,25 % actuellement.
L'inflation britannique s'avère plus tenace que les prix aux États-Unis ou dans la zone euro, où les prix de l'IPC sont en baisse depuis des mois.
Les données de l'IPC de la zone euro sont attendues plus tard dans la journée et devraient confirmer que l'IPC a baissé de 8,5 % à 6,9 % en glissement annuel en mars.
Quelle est la prochaine étape pour l'EUR/GBP ?
L'EUR/GBP s'est heurté à la résistance de 0,8865, un plus haut mensuel, lundi et s'est retourné à la baisse, cassant la moyenne mobile simple 50 et testant la moyenne mobile simple 100 à 0,88.
Les vendeurs doivent passer sous ce niveau pour mettre en évidence le support de la ligne de tendance ascendante à 0,8755 et 0,8720, le plus bas de 2023.
D'un autre côté, si les acheteurs parviennent à défendre la moyenne mobile simple 100 , les haussiers pourraient envisager une hausse au-dessus de 0,8850, la résistance de la ligne de tendance descendante, et de 0,8865 pour créer un plus haut.
Le pétrole en baisse avant les données de l'EIA sur les stocks
Les prix du pétrole chutent mercredi, les investisseurs évaluant la possibilité d'une nouvelle hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale face à la baisse des stocks américains et aux données encourageantes de la Chine.
Le président de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic, a déclaré que la Réserve fédérale relèverait probablement ses taux une fois de plus en mai pour lutter contre l'inflation. La hausse des taux d'intérêt ralentira la croissance, ce qui nuira aux perspectives de la demande de pétrole, en particulier à l'approche de la saison de la conduite automobile aux États-Unis.
Ces préoccupations éclipsent les signes encourageants de croissance en Chine, où les dernières données du PIB ont mis en évidence un solide rebond de l'économie après la pandémie. En outre, les données de l'API ont montré que les stocks de pétrole brut américains ont diminué de 2,68 millions de barils au cours de la semaine qui s'est achevée le 14 avril. Les données de l'EIA sur les stocks seront examinées plus tard dans la journée.
Quelle est la prochaine étape pour les prix du pétrole ?
Le pétrole continue d'évoluer dans une fourchette relativement étroite, plafonné à la hausse par 83,50 et à la baisse par 72,00.Après avoir tenté d'atteindre 83,50 à la fin de la semaine dernière, la bande supérieure de la configuration horizontale et la moyenne mobile simple 200, le prix du pétrole a baissé en direction de 80,00. Le RSI reste haussier au-dessus de 50.
Les acheteurs pourraient chercher à dépasser la moyenne mobile simple 200 à 82,55 et la bande supérieure à 83,50 pour ouvrir la porte vers le chiffre rond de 90,00.
Pendant ce temps, les vendeurs chercheront une rupture sous 79,40, le plus bas d'avril, pour exposer la sma 100 à 77,00. Une cassure en dessous de ce point amène 72,00, la bande inférieure de la configuration horizontale, comme cible.