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L'EUR/USD a chuté ces derniers jours, mais il y a encore de bonnes chances qu'il atteigne la barre des 1,10 en raison de la faiblesse persistante des rendements obligataires américains et de l'amélioration du sentiment de risque sur les marchés financiers. Bien que la situation économique dans la zone euro ne soit pas très convaincante, il pourrait y avoir des attentes prématurées quant à une baisse des taux de la BCE dès le mois d'avril. Pierre Wunsch, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a réfuté ces attentes optimistes en début de semaine, déclarant que la banque centrale pourrait être amenée à relever à nouveau ses taux si les paris des investisseurs sur un assouplissement de la politique monétaire venaient à saper l'orientation de cette dernière. Aux États-Unis, le prochain mouvement de taux d'intérêt sera probablement une baisse, peut-être au cours du deuxième trimestre, car des signes émergent d'une inflation se rapprochant régulièrement de l'objectif de 2 % de la Fed à long terme. Le calendrier économique de cette semaine est relativement calme, mais il y a encore des éléments macroéconomiques importants qui pourraient avoir un impact sur l'EUR/USD et d'autres paires de devises.
Malgré l'hésitation du dollar, les rendements obligataires américains ont continué à baisser alors que l'on s'attend de plus en plus à ce que la Fed (et les autres banques centrales) ne relève plus les taux d'intérêt à partir des niveaux actuels. Cela devrait maintenir le dollar sous pression et soutenir l'EUR/USD, même si la zone euro n'apporte pas beaucoup de nouvelles positives. Dans cette zone, les indicateurs économiques récents n'ont pas montré de signes majeurs de reprise, bien qu'une certaine amélioration des données prospectives sur le sentiment ZEW ait été observée pour l'Allemagne. La plupart des éléments négatifs ayant déjà été pris en compte, l'euro a été en mesure d'ignorer les récentes déceptions liées aux données. Cette tendance se poursuivra-t-elle cette semaine ?
Les rendements pourraient encore baisser, car les investisseurs s'attendent à ce que le ralentissement de l'inflation américaine se poursuive encore longtemps, les coûts d'emprunt plus élevés pesant de plus en plus sur l'activité économique et les loyers immobiliers ralentissant encore dans les mois à venir. Malheureusement, nous n'aurons pas beaucoup d'informations susceptibles d'influencer le marché cette semaine, mais il y a au moins quelques points forts macroéconomiques à attendre avec impatience.
A venir : Les demandes d'allocations chômage, les commandes de biens durables et les enquêtes de l'UoM sont attendues.
En raison du congé de Thanksgiving ce jeudi, les données américaines seront avancées d'un jour et les données hebdomadaires sur les demandes d'allocations chômage seront publiées aujourd'hui au lieu du créneau habituel jeudi. Nous aurons également les dernières données sur les commandes de biens durables, ainsi que les enquêtes révisées de l'UoM sur le sentiment des consommateurs et les attentes en matière d'inflation.
Les PMI mondiaux en bref sont cruciaux pour la direction de l'EUR/USD
Les données PMI les plus récentes, cruciales pour la paire EUR/USD, devraient être publiées entre jeudi et vendredi.
Bien qu'il y ait des indications positives concernant l'inflation, des inquiétudes persistent quant à la croissance dans de nombreux pays européens, ce qui pourrait limiter le potentiel de hausse pour des paires telles que EUR/USD et GBP/USD à un peu plus long terme. Malgré une amélioration récente des indicateurs prospectifs tels que l'enquête allemande ZEW et l'indice de confiance des investisseurs Sentix pour la zone euro, les chiffres PMI sont restés pessimistes tout au long de l'année et les données historiques ont généralement été négatives. Toutefois, si l'enquête de novembre menée auprès des directeurs d'achat de l'industrie manufacturière et des services indique une amélioration de la situation, l'euro et la livre sterling pourraient gagner du terrain face au dollar.
Contrairement à l'Europe, les indices PMI américains sont revenus à des niveaux supérieurs au seuil d'expansion de 50,0, quoique de façon marginale, le mois dernier. Mais dans le même temps, l'inflation a commencé à diminuer plus rapidement. Actuellement, les États-Unis semblent en mesure d'éviter une récession malgré des taux d'intérêt élevés. Les prochaines données PMI flash donneront un aperçu de la santé de l'économie américaine vendredi. Toutefois, comme de nombreux investisseurs américains devraient être en vacances, la volatilité pourrait être plus faible vendredi.
Après le grand rallye de mardi dernier, l'EUR/USD n'a pas beaucoup progressé depuis. Mais il a maintenant réussi à se maintenir au-dessus de la moyenne de 200 jours pendant 6 séances et plus. Il s'agit peut-être d'un signe de force, qui maintient le chemin de moindre résistance à la hausse.
Au moment de la rédaction de cet article, l'EUR/USD testait le support autour d'une zone où il avait eu des difficultés en milieu de semaine dernière, à savoir autour de 1,0880 à 1,0900. Les haussiers devront revenir autour de ces niveaux pour maintenir la dynamique haussière.
Le point critique à surveiller se situe actuellement à 1,0825, qui était le plus bas de vendredi. Si l'EUR/USD tombe en dessous de ce niveau, j'anticiperais une correction vers la base de rupture de la semaine dernière autour de 1,0725. Cependant, ce n'est pas la principale attente.
Compte tenu de la récente dynamique haussière, il semble plus probable que l'EUR/USD se dirige vers le niveau de 1,10 plutôt que de descendre en dessous de 1,0825.
Analyse de l'EUR/USD : Le dollar américain est mitigé mais les perspectives à court terme restent baissières
Le dollar américain a montré des signes mitigés cette semaine, se remettant quelque peu de la chute brutale de la semaine précédente, lorsque le Dollar Index a chuté de près de 1,9 %. La plupart des pertes de la semaine dernière ont eu lieu mardi en raison d'un indice des prix à la consommation américain plus faible que prévu. Même avant les données de l'IPC, il y avait des spéculations sur le fait que la Réserve fédérale avait terminé son cycle d'augmentation des taux, ce qui n'était pas évident dans les minutes du FOMC qui ont été publiées la nuit dernière. Néanmoins, avec les données d'inflation plus froides de la semaine dernière, l'attention s'est portée sur la date à laquelle la Fed pourrait recommencer à réduire ses taux. Auparavant, le marché s'attendait à ce que cela se produise au plus tôt au milieu de l'année prochaine, mais aujourd'hui, il y a environ 30 % de chances que la Fed procède à une première baisse des taux en mars. Bien que je trouve ce point de vue optimiste, il est probable que la Fed réduise ses taux plus tôt que ne le prévoient les diagrammes à points de sa réunion de septembre. Si les données à venir indiquent une activité économique en demi-teinte, les discussions sur une baisse des taux plus rapide que prévu s'intensifieront.Malgré l'hésitation du dollar, les rendements obligataires américains ont continué à baisser alors que l'on s'attend de plus en plus à ce que la Fed (et les autres banques centrales) ne relève plus les taux d'intérêt à partir des niveaux actuels. Cela devrait maintenir le dollar sous pression et soutenir l'EUR/USD, même si la zone euro n'apporte pas beaucoup de nouvelles positives. Dans cette zone, les indicateurs économiques récents n'ont pas montré de signes majeurs de reprise, bien qu'une certaine amélioration des données prospectives sur le sentiment ZEW ait été observée pour l'Allemagne. La plupart des éléments négatifs ayant déjà été pris en compte, l'euro a été en mesure d'ignorer les récentes déceptions liées aux données. Cette tendance se poursuivra-t-elle cette semaine ?
Les rendements pourraient encore baisser, car les investisseurs s'attendent à ce que le ralentissement de l'inflation américaine se poursuive encore longtemps, les coûts d'emprunt plus élevés pesant de plus en plus sur l'activité économique et les loyers immobiliers ralentissant encore dans les mois à venir. Malheureusement, nous n'aurons pas beaucoup d'informations susceptibles d'influencer le marché cette semaine, mais il y a au moins quelques points forts macroéconomiques à attendre avec impatience.
A venir : Les demandes d'allocations chômage, les commandes de biens durables et les enquêtes de l'UoM sont attendues.
En raison du congé de Thanksgiving ce jeudi, les données américaines seront avancées d'un jour et les données hebdomadaires sur les demandes d'allocations chômage seront publiées aujourd'hui au lieu du créneau habituel jeudi. Nous aurons également les dernières données sur les commandes de biens durables, ainsi que les enquêtes révisées de l'UoM sur le sentiment des consommateurs et les attentes en matière d'inflation.
Les PMI mondiaux en bref sont cruciaux pour la direction de l'EUR/USD
Les données PMI les plus récentes, cruciales pour la paire EUR/USD, devraient être publiées entre jeudi et vendredi.
Bien qu'il y ait des indications positives concernant l'inflation, des inquiétudes persistent quant à la croissance dans de nombreux pays européens, ce qui pourrait limiter le potentiel de hausse pour des paires telles que EUR/USD et GBP/USD à un peu plus long terme. Malgré une amélioration récente des indicateurs prospectifs tels que l'enquête allemande ZEW et l'indice de confiance des investisseurs Sentix pour la zone euro, les chiffres PMI sont restés pessimistes tout au long de l'année et les données historiques ont généralement été négatives. Toutefois, si l'enquête de novembre menée auprès des directeurs d'achat de l'industrie manufacturière et des services indique une amélioration de la situation, l'euro et la livre sterling pourraient gagner du terrain face au dollar.
Contrairement à l'Europe, les indices PMI américains sont revenus à des niveaux supérieurs au seuil d'expansion de 50,0, quoique de façon marginale, le mois dernier. Mais dans le même temps, l'inflation a commencé à diminuer plus rapidement. Actuellement, les États-Unis semblent en mesure d'éviter une récession malgré des taux d'intérêt élevés. Les prochaines données PMI flash donneront un aperçu de la santé de l'économie américaine vendredi. Toutefois, comme de nombreux investisseurs américains devraient être en vacances, la volatilité pourrait être plus faible vendredi.
Analyse technique de l'EUR/USD : niveaux clés à surveiller
Après le grand rallye de mardi dernier, l'EUR/USD n'a pas beaucoup progressé depuis. Mais il a maintenant réussi à se maintenir au-dessus de la moyenne de 200 jours pendant 6 séances et plus. Il s'agit peut-être d'un signe de force, qui maintient le chemin de moindre résistance à la hausse.
Au moment de la rédaction de cet article, l'EUR/USD testait le support autour d'une zone où il avait eu des difficultés en milieu de semaine dernière, à savoir autour de 1,0880 à 1,0900. Les haussiers devront revenir autour de ces niveaux pour maintenir la dynamique haussière.
Le point critique à surveiller se situe actuellement à 1,0825, qui était le plus bas de vendredi. Si l'EUR/USD tombe en dessous de ce niveau, j'anticiperais une correction vers la base de rupture de la semaine dernière autour de 1,0725. Cependant, ce n'est pas la principale attente.
Compte tenu de la récente dynamique haussière, il semble plus probable que l'EUR/USD se dirige vers le niveau de 1,10 plutôt que de descendre en dessous de 1,0825.