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  • La volatilité sur le S&P 500

    La volatilité sur le S&P 500 vient de toucher un plus bas de dix ans
    Par Pierre Salaun - le 23/11/2006 - Agefi.fr




    Le marché veut croire en un atterrissage en douceur de l'économie américaine, sans retour de l'inflation. Les excès de liquidité perdurent



    Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. A 9,9 %, l’indice Vix de volatilité sur le S&P 500 vient de toucher un plus bas de dix ans. Cette disparition du risque anticipé tient à plusieurs éléments : les marchés d’actions intègrent un monde parfait alliant un léger ralentissement économique avec une faible inflation, des perspectives de résultats solides du côté des entreprises et un faible taux de défaillance.

    Dix ans auparavant, les éléments rassurants pour les investisseurs avaient été la plus grande transparence des banquiers centraux dans leur mode de communication et la volonté des Etat de limiter le recours à la dette. A présent, les excès de liquidité contribuent pour beaucoup à alimenter conjointement la bonne tenue des actifs dits «à risque» et de «père de famille» internationaux.

    Les éléments déclencheurs susceptibles de provoquer un retour de la volatilité seraient « de nouvelles hausses des taux directeurs américains, ou à l’inverse, que les marchés commencent à intégrer un atterrissage en catastrophe de l’économie américaine. Dans les deux cas, nous n’envisageons pas un tel scénario et préconisons de conserver les positions à effet de levier plus particulièrement initiées sur les marchés de crédit», recommande Hans Mikkelsen, stratège chez Bank of America. Notamment du côté de l’évolution des prix, le marché intègre un risque de moins en moins élevé. «L’inflation anticipée à un an aux Etats-Unis ressort désormais à 2,00 % contre encore 3,1 % attendus encore en octobre», met en avant James Knightley, économiste chez ING.

    Mais à en croire Bankim Chadha, analyste chez Deutsche Bank, rien n’est acquis. «Tout d’abord, la structure inversée de la courbe des Treasuries attribue tout de même une probabilité de 20 % à un risque de récession. Ensuite, les conditions d’accès à la liquidité avec la poursuite du cycle international en 2007 pourraient modifier l’environnement. En surtout, on observe une bonne corrélation avec un décalage d’un an et demi voire deux ans entre la moyenne sur un an des Fed funds effectifs et l’évolution de la volatilité. Cette équation donne un bon indicateur de l’évolution du coût du levier». Or les Fed funds effectifs ont atteint un point bas un an auparavant à 1,0 % avant de se tendre vers 4,0 %. Ce qui signifie, selon Deutsche Bank, que la volatilité pourrait refaire son apparition au cours de l’année 2007.



  • #2
    Les dindes digérées, Wall Street compte sur le shopping de Noël pour monter
    NEW YORK, 24 nov 2006 (AFP)
    Une fois revenus de leur long week-end de Thanksgiving, les courtiers de Wall Street scruteront la vigueur de la consommation américaine en ce lancement de la saison des achats de Noël, une période traditionnellement favorable aux marchés boursiers américains.

    Lors de la semaine écoulée, l'indice des 30 valeurs vedettes, le Dow Jones Industrial Average (DJIA), a perdu 0,21% terminant vendredi à 12.280,17 points.

    L'indice composite du Nasdaq a lui gagné 0,46% par rapport à vendredi dernier, clôturant à 2.460,26 points.

    L'indice élargi Standard and Poor's 500 (SP 500) a reculé dans le même temps de 0,02%, à 1.400,95 points.

    Sur le marché obligataire, le rendement du bon du Trésor à 10 ans a baissé à 4,548% contre 4,607% vendredi dernier, et celui du bon à 30 ans à 4,629% contre 4,691%.

    Wall Street a donc terminé sans grand changement une semaine écourtée, essentiellement marquée par la célébration de la fête de Thanksgiving qui voit chaque année 45 millions de dindes passer aux fourneaux.

    "La semaine prochaine, les marchés auront beaucoup à digérer", plaisantent les économistes de Global Insight, Patrick Newport et Nigel Gault.

    La semaine sera en effet riche en données économiques avec notamment, des chiffres sur l'immobilier (reventes de logements mardi et ventes de logements neufs mercredi), sur la consommation (confiance des consommateurs mardi et dépenses et revenus des ménages jeudi) et sur la croissance (croissance PIB du troisième trimestre mercredi et indice ISM industriel vendredi).

    "L'ISM et le PIB pourraient être importants, mais les courtiers cherchent surtout à mesurer la confiance des consommateurs à l'heure actuelle", estime Marc Pado, analyste chez Cantor Fitzgerald.

    "Même s'il y a beaucoup de données économiques, je pense que la performance des ventes de détail du week-end sera probablement le point fort de la semaine", ajoute-t-il.

    Le coup d'envoi de la période des achats de fin d'année est traditionnellement donné au lendemain de Thanksgiving, lors d'une journée appelée "Black Friday" (vendredi noir), et qui est réputée être un des jours de shopping les plus chargés de l'année.

    Le lundi suivant est lui dénommé "Cyber Monday" (lundi internet), quand les Américains continuent leurs achats en ligne, en profitant des rabais offerts par les groupes de distribution sur internet.

    "La combinaison d'un haut niveau d'emploi et de bas prix de l'énergie vont soutenir la demande des consommateurs durant la saison des achats de Noël", juge Art Hogan, analyste à la maison de courtage Jefferies.

    "Je pense que nous allons avoir une année d'achats meilleure que prévu", confie-t-il.

    Analyste chez Johnson Illington Advisors, Hugh Johnson affiche lui aussi son optimisme, en remarquant que la confiance des consommateurs a progressé depuis le mois d'août.

    "Je pense que cela nous indique que le shopping du +vendredi noir+ va être bon, de même que la saison des achats de fin d'année", affirme-t-il.

    "Mais cela a déjà été anticipé par le marché", prévient-il.

    "La réelle question aujourd'hui est: que va-t-il se passer en 2007? C'est cela qui importe vraiment", pointe-t-il.

    A cet égard, Tobias Levkovich, de Citigroup, estime que la hausse de Wall Street devrait se poursuivre l'année prochaine, les actions semblant "raisonnablement valorisées", selon plusieurs modes de calculs.

    "Les investisseurs doivent se souvenir que la période entre Thanksgiving et le Nouvel An est l'une des saisons les plus robustes de l'année pour le marché boursier, surtout lorsque la Fed n'est pas en train de relever ses taux", rappelle pour sa part Frederic Dickson, analyste chez D.A. Davidson and Co.

    © 2006 AFP

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    • #3
      L'économie mondiale reste en bonne santé
      24.11.2006 Le changement de la donne politique aux Etats-Unis n'a pas affecté l'économie mondiale. Giles Keating, président du Global Economic and Strategy Group du Credit Suisse, décortique les grandes tendances, justifie son optimisme pour le dollar et nous explique sa préférence pour les actions.
      Quelle est la tendance générale de l'économie mondiale?
      Je dirais qu'elle reste en bonne santé, malgré le léger tassement connu par les Etats-Unis. En effet, ce creux ne semble pas devoir dégénérer en spirale négative. L'économie américaine devrait conserver un rythme modéré tout au long de l'hiver, avant peut-être de rebondir dans la seconde moitié de 2007. L'Europe quant à elle s'est montrée un peu plus en forme que prévu, même s'il faut s'attendre à un bref fléchissement pendant l'hiver. En Chine, le quatrième trimestre marquera un ralentissement temporaire de l'activité, tout relatif néanmoins puisque la croissance du PIB s'inscrira de peu sous la barre des 10%. De manière générale, je le répète, l'économie mondiale est en bonne santé, d'autant plus que l'inflation est particulièrement bien maîtrisée.

      Quel a été l'impact du résultat des élections américaines de mi-mandat sur cette stabilité?
      Il est évident que pendant les mois à venir, il faudra garder un œil attentif sur l'évolution du contexte politique. Malgré tout, le président Bush a accepté la démission de son secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, signe qu'il juge nécessaire une redéfinition de la stratégie américaine en Irak. Si ce changement porte ses fruits, c'est-à-dire s'il permet de régler – au moins pour partie – le problème militaire, il aura un impact extrêmement positif sur l'économie. A contrario, les marchés réagiraient à court terme de manière négative à toute nouvelle forme d'escalade du conflit. Pour ce qui est de la législation en général, le président Bush s'est dit prêt à coopérer avec les Démocrates. Néanmoins, il est clair qu'il y aura des tensions et donc des blocages. Or ces blocages sont souvent bénéfiques aux marchés.

      Que doivent en conclure les investisseurs?
      Il y a toujours des risques, incontestablement, c'est pourquoi nous gardons un œil sur les marchés américains de la consommation et de l'immobilier. Jusqu'ici, les ménages ont bénéficié de la relative faiblesse des prix du pétrole et des taux d'intérêt à long terme, tant et si bien que leurs dépenses n'ont pas véritablement été affectées par le rapide tassement du marché immobilier. Par ailleurs, le contexte géopolitique a toujours son importance, c'est quelque chose que les investisseurs ne doivent pas non plus perdre de vue.

      Ces derniers mois, les actions ont pris le pas sur les obligations. Combien de temps vont-elles encore tenir ce rythme?
      Les actions continuent effectivement de surperformer, et les fondamentaux à long terme restent sains. Par rapport au marché obligataire, les valorisations sont attractives, ce qui signifie que les investisseurs peuvent placer leur argent dans des fonds de private equity, lesquels vont utiliser ce levier pour acheter des actions d'entreprises et ainsi soutenir les places boursières. Mais nous ne nous contentons pas de surveiller les valorisations à long terme. L'analyse technique nous montre par exemple qu'une phase de progression s'annonce. Les indicateurs tactiques sont également une source d'informations précieuse, qui nous révèle notamment le nombre d'actions propres rachetées par les entreprises. Il y a deux mois, ces indicateurs tactiques étaient au beau fixe; aujourd'hui, quelques nuages sont venus assombrir le ciel. En d'autres termes, la progression se ralentit, même si la tendance est toujours à la hausse.

      Quel est votre conseil dans le domaine des investissements alternatifs?
      Les investisseurs devraient délaisser quelque peu les hedge funds pour accorder plus de poids au private equity et à l'immobilier.

      Vous aviez annoncé un renouveau des matières premières pour le printemps prochain. Vous maintenez?
      A moyen terme, les matières premières demeurent un bon investissement. Toutefois, si les marchés émergents vont conserver une forte croissance et ainsi soutenir la tendance à la hausse des prix, il ne faut pas oublier que l'économie mondiale traverse globalement une phase de moindre dynamisme. Aujourd'hui, toute la question est donc de savoir déterminer le bon moment pour revenir sur le marché. Ce bon moment, ce pourrait bien être le printemps 2007. Nous allons surveiller de près l'évolution de la situation et préviendrons bien entendu les investisseurs lorsque l'heure sera venue d'acheter.

      Le Global and Economic Strategy Group du Credit Suisse, dont vous êtes le président, s'est montré optimiste vis-à-vis du dollar. Quel est votre point de vue aujourd'hui?
      Je pense que l'optimisme restera de mise à l'avenir. Tous nos collègues de la banque se rejoignent sur cette analyse plutôt positive. Il suffit de constater que les actifs libellés en dollars offrent des rendements beaucoup plus élevés pour comprendre que le billet vert a de bonnes chances de s'apprécier face aux monnaies européennes et au yen. Si vous prenez une position à découvert sur le dollar ou que vous vous en détournez complètement, vous risquez de le payer en termes de coûts d'emprunt. Pour le spéculateur, la note peut s'avérer salée.


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