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Euro, Gold et pétrole (AT perso)
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  • Euro, Gold et pétrole (AT perso)

    http://www.dani2989.com/gold/eurogoldoil25102004.htm

  • #2
    Excellent AT comme d’habitude dani !
    Il y a un truc qui me chagrine c’est le(trop) peux d’intérêt que suscite l’or voire même les matières premières en générale sur les forum boursier européen surtout francais.
    As-tu une explication ?

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    • #3
      c'est parce que ce n'est que le début du bull market

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      • #4
        Si j'ai bien compris, il n'est pas trop tard pour rentrer ?

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        • #5
          C'est très bon signe que personne ne s'y interesse, c'est juste un peu frustrant d'être seul à s'interesser au sujet.

          - Il est encore temps, surtout que cela reste un bull market à long terme, perso je ne bouge pas de mes positions avant des années.
          Il y a eu une importante correction et de nombreuses & superbe compagnies canadiennes sont méga soldé, super promo avec date limite. A vos cady

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          • #6
            salut dani,

            quelques petites questions :
            tu dis que l'€ entame une hausse temporaire, mais tu donnes quand même 1.78 à 1.94 comme objectif,

            et si l'€ venait à chuter à un certain moment, c'est donc parce que le $ passerait bull, et si c'était le cas, tu crois que le pétrole et le gold pourraient quand même continuer à monter tranquilement vers les "énormes" objectifs que tu donnes ?

            merci,
            thom

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            • #7
              citation :
              Citation de dani2989
              . . . de nombreuses & superbe compagnies canadiennes sont méga soldé, super promo avec date limite . . .

              Bonjour.
              Peux-tu en citer quelques'unes ?

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              • #8
                - c'est ce que j'explique très brièvement dans ma conclusion, l'or et le pétrole montent mecaniquement quand le dollar baisse (cotation en $), mais ce n'est pas la raison principale de leur montée. C'est juste un facteur en plus. Pour l'or par exemple, il ya eu un déficit de l'exploration depuis des decennies, hausse de la demande, fin des ventes des banques centrales (cave +/- vide), hausse des coûts de production ect... Même type de problématique sur le pétrole (sur fond de pic de production).
                Je prends pas beaucoup de risque avec mes objectifs à long terme, c'est mécanique.

                - Pour les compagnies, j'ai arrêté depuis plusieurs mois de donner mon avis (suprimé mon tableau sur les ratio des compagnies). Il y a encore des anciens sujets sur mon site, mais ceci est temporaire.

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                • #9
                  hum ok merci

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                  • #10
                    Pétrole, l'élan vers le pire, par Yves Cochet
                    LE MONDE | 25.10.04 | 16h13
                    Les archives du "Monde" : plus de 800 000 articles à consulter. Abonnez-vous au Monde.fr

                    Le choc est inévitable. La seule politique qui puisse en amoindrir les effets désastreux est la sobriété.
                    La hausse des cours du baril de pétrole donne lieu, pour l'instant, à des prévisions mondiales précautionneuses de la part des grands trésoriers Jean-Claude Trichet et Alan Greenspan, et à de vaines polémiques françaises sur les actions immédiates du gouvernement en faveur de certains secteurs touchés par les prix croissants des carburants.

                    D'un côté, les gouverneurs des banques centrales rassurent les investisseurs en évaluant, pour 2005, à moins de 2 % et moins de 3 % les taux d'inflation des économies régionales qu'ils surveillent respectivement.

                    De l'autre coté, Nicolas Sarkozy cède rapidement à l'essentiel des revendications des marins-pêcheurs, puis des agriculteurs, puis des transporteurs routiers... tandis que le Parti socialiste et l'UFC - Que choisir réclament le retour à la "TIPP flottante" pour tous les citoyens-consommateurs-automobilistes. Le mécanisme, que vient d'annoncer M. Sarkozy, mesure financière immédiate, en masquant la vérité des coûts, n'incitera pas nos concitoyens à réduire leur consommation. En outre, on sous-entend que la conjoncture pétrolière tendue reviendra bientôt à de plus sages niveaux permettant de "soutenir la croissance".

                    Par ignorance ou par routine neuronale plus que par calcul, nos responsables analysent mal la situation énergétique du monde. Ils en déduisent des politiques et tiennent des propos inadaptés, entraînant nos sociétés dans leur élan vers le pire.

                    La crise énergétique durable qui s'annonce par le renchérissement des hydrocarbures n'est pas du même type que les chocs pétroliers des années 1970, d'origine politique. Aujourd'hui, trois facteurs inédits concourent à la gravité sans précédent de cette crise qu'il vaudrait mieux nommer bouleversement du monde. D'abord, l'imminence du déclin définitif de la production de pétrole. Même si des incertitudes et des controverses existent sur la date du pic de production (2006 ? 2008 ? 2010 ?), négliger son advenue proche me paraît irresponsable.

                    Ensuite, l'excès structurel de la demande mondiale sur l'offre de pétrole. Les cours du baril grimpent. L'inflation se propage déjà à l'agriculture et à la pêche, aux transports, au tourisme et à la pétrochimie, avant de déferler dans tous les autres secteurs d'activités.

                    Le facteur géopolitique enfin. Depuis le 11 septembre 2001 et la guerre d'Irak en 2003, nous sommes entrés dans un état permanent de guerre, de terrorisme et de sabotages, plus liés à l'accaparement de l'or noir qu'à des querelles religieuses.

                    La question n'est donc plus : quand les cours du pétrole reviendront-ils aux alentours de 30 dollars le baril ? L'ère séculaire de l'énergie bon marché est terminée. Nous devons plutôt nous interroger sur le profil futur de la hausse des cours, sur les immenses conséquences que cette inflation engagera et sur les gestes politiques nécessaires à la sauvegarde de la démocratie et de la solidarité dans les conditions difficiles qui s'annoncent.

                    Comment vont évoluer les cours du pétrole dans les mois et les années à venir ? Deux hypothèses apparaissent. La première énonce que la tendance haussière observée depuis le début de l'année 2002 (le baril cotait alors 15 dollars à New York) continuera longuement et régulièrement, malgré quelques Yo-Yo ponctuels dus à de petites embellies.

                    Jusqu'à 70 ou 75 dollars le baril, cette hausse n'affectera que légèrement la croissance des pays de l'OCDE, qui ont les moyens de payer à ces prix leur addiction au pétrole. A ces niveaux, les centaines de milliards de pétrodollars supplémentaires se recyclent encore dans les économies occidentales sans en ébranler les fondements, malgré les souffrances économiques et sociales de certaines catégories professionnelles.

                    Quand nous aborderons le voisinage des 100 dollars le baril, dans quelques années, le confinement de l'inflation sera intenable et la récession commencera, réduisant sans doute la demande en hydrocarbures mais insuffisamment pour éviter une grande dépression, renforcée par la déplétion physique de la ressource pétrolière. La suite est indécidable.

                    La seconde hypothèse, plus dramatique, est formée par l'observation des marges de manœuvre de l'offre pétrolière mondiale. Jadis, les capacités de production, de transport et de raffinage étaient suffisantes pour que les réponses de l'offre s'ajustent souplement à la demande, en plus ou en moins. De 6 % à 8 %, ces marges de manœuvre sont aujourd'hui passées à près de 1 %, soit environ un million de barils de pétrole par jour (1 Mb/j).

                    Les appels pressants du G7 à l'augmentation urgente de l'offre et les fanfaronnades productives de l'OPEP n'entravent pas la hausse boursière du pétrole et ne changent rien à une situation matérielle proche de la pénurie. Si, pour quelque raison que ce soit, advenait une réduction durable de la production de pétrole supérieure à 1 Mb/j, les prix augmenteraient fortement en un délai très court. Or cette supposition d'une rupture brutale d'approvisionnement sur le marché physique, même minime, est assez plausible au vu de l'état troublé, voire chaotique, de tous les pays exportateurs.

                    De l'Asie centrale au golfe Persique, du Nigeria au Venezuela, de la Norvège à la Russie, des nouvelles d'instabilité nous parviennent chaque semaine, auxquelles s'ajoute parfois quelque événement climatique perturbateur de plates-formes offshore. Il ne manquerait plus qu'un hiver froid dans l'hémisphère Nord, boostant la demande, pour propulser le cours du baril vers d'inattendus sommets.

                    Le choc est donc inévitable. La seule politique qui puisse en amoindrir les effets désastreux est la sobriété. C'est-à-dire la décroissance franche et durable de la consommation d'hydrocarbures, déployée en mesures normatives affichées, par exemple, dans le projet de loi de finances pour 2005, en France. La lecture dudit projet ne révèle rien de cet ordre. Ni dans le discours de M. Sarkozy, ni dans la présentation générale du budget, ni dans les articles du texte, ne figurent une phrase, une analyse ou une mesure indiquant la prise en compte de la crise énergétique et la volonté d'en réduire les conséquences funestes.

                    L'hypothèse retenue d'un baril moyen à 36,50 dollars en 2005 et la croyance du secrétaire d'Etat au budget en une hausse "conjoncturelle" des cours renforcent l'impression d'aveuglement du gouvernement à la réalité de la situation mondiale des hydrocarbures, impression déjà ressentie au printemps dernier lors de la discussion de l'extravagant projet de loi d'orientation sur l'énergie, malgré nos interventions rabâchées sur le risque systémique dû au pétrole.

                    En ces semaines heureuses où le cours était encore à 36 dollars le baril, nous avions déposé des dizaines d'amendements destinés à protéger notre pays du choc pétrolier et à l'orienter rapidement vers l'apprentissage de la sobriété. En vain. Six mois plus tard, le baril est à 54 dollars, mais le modèle du monde qui habite nos dirigeants est plus soumis à la fascination du marché et de la technologie qu'ouvert à la compréhension de quelques données géologiques et du deuxième principe de la thermodynamique.

                    Yves Cochet, député (Verts) de Paris, est ancien ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement.


                    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-384366,0.html

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                    • #11
                      oui ,on attend pas autre chose du discours d'un vert cela dit ...

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                      • #12
                        L'analyse d'Yves Cochet correspond assez à celles que j'ai pu faire ici ces derniers mois. Je contesterai un détail dans son analyse "seconde hypothèse, plus dramatique" : il me semble qu'il faudrait une rupture d'approvisionnement plus grave (supérieure à 3 million de barils/j) et durable pour faire bondir brutalement les prix de plusieurs dizaines de dollars. Les stocks stratégiques permettront en effet d'amortir des chocs moins sévères. N. Sarkozy vient précisément d'en parler aujourd'hui. Un autre petite divergence avec Y. Cochet : il me semble qu'une prise de conscience de la situation semble se faire jour chez certains hommes politiques.
                        Bien sur les mesures prises (diminution des taxes) sont l'inverse exact de ce qu'il faudrait faire. Avant de me faire insulter par les professionnels concernés, il est évident qu'il faut trouver des mécanismes pour répercuter intégralement les coûts de l'énergie dans les différents produits pour les pêcheurs, agriculteurs, transporteurs, etc.. (un texte d'aujourd'hui de JM Jancovici http://www.manicore.com/documentation/taxe.html ).
                        Néanmoins, quelques messages "subliminaux" apparaissent parfois comme dans la déclaration d'aujourd'hui de N. Sarkozy :
                        "cette hausse n'est sans doute pas qu'un phénomène conjoncturel mais traduit une tendance de fond"
                        "favoriser les changements de comportement des Français sur la consommation d'énergie"

                        Un signal plus fort serait d'entendre de la bouche d'un homme politique d'un grand parti les mots "pic de production de pétrole", même si c'est au début pour en contester la proximité.

                        Pétrole: hausse des prix est un "risque réel sur la croissance" (Sarkozy)
                        AFP | 29.10.04 | 10h50

                        Le ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy a déclaré vendredi que la hausse des prix de l'essence à la pompe fait peser un "risque réel sur la croissance française", à l'occasion d'une réunion avec des professionnels de l'industrie pétrolière et automobile."Cette hausse va en effet peser à court terme sur la consommation des ménages, potentiellement sur leur moral et donc faire courir un risque, qu'il ne faut pas surestimer, mais qui est réel sur la croissance française", a déclaré M. SarkozySelon lui, cette hausse "n'est sans doute pas qu'un phénomène conjoncturel mais traduit une tendance de fond".Soulignant que les membres de l'Agence internationale de l'énergiedisposent de stocks stratégiques couvrant plus de 90 jours de consommation, le ministre a affirmé: "nous n'hésiterons pas à les employer en cas de risque de pénurie".Il a également indiqué avoir demandé à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) "de concevoir rapidement une campagne d'information et d'incitation" destinée à favoriser "les changements de comportement des Français" sur la consommation d'énergie."Les Français sont en effet capables, par des gestes simples ou quotidiens, de diminuer leur consommation d'au moins 10% et donc de compenser par eux-mêmes la hausse des prix", a souligné M. Sarkozy.
                        http://www.lemonde.fr/web/dh/0,14-0@14-0@2-3208,39-23856411,0.html

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                        • #13
                          Je suis tout à fait d'accord avec HerveP que ce n'est pas une bonne chose de diminuer les taxes d'un bien dont on souhaite diminuer la consommation.

                          Par contre étant donné que le contrôle des prix n'existe plus je vois mal comment pourrait s'appliquer à des biens mobiliers une répercution automatique des coûts de l'energie.Les hypermarchés peuvent s'approvisionner à l'étranger,puisque quelques pays au monde ont une agriculture rentable sans subventions.Et il n'est pas question non plus de taxer les biens étrangers en raison des règles de l'OMC.
                          Il n'y aura pas d'autres solution pour ces activités que de diminuer leur consommation de pétrole.

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                          • #14
                            Bonsoir Dany

                            je ne sais pas si tu es le même Dany qui intervenait souvent sur l' or sur feu Topfi , si c' est le cas on c' est donc déja croisé ....

                            Simplement pour dire :


                            Je ne crois pas que l' or monte mécaniquement lorsque le dollar baisse ,
                            sauf pour les pays producteurs à vouloir garder leur pouvoir d' achat en $, mais en fait ce n' est pas eux qui ont la maitrise des cours mais le marché.

                            Pour les pays européen de la zone euro : au prix de l' or ou du pêtrole libellé en dollar l' effet mécanique est : lorsque le dollar baisse , le prix de l' or et du pétrole baisse ...

                            Commentaire


                            • #15

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