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Analyse sommaire de la reprise US
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  • Analyse sommaire de la reprise US

    Bonjour à tous

    Le sujet abordé n'a que peu de choses à voir avec la dynamique ou la volatilité, mais c'est mon forum habituel...

    Bien, les derniers chiffres de l'emploi aux USA, ainsi que les résultats des entreprises m'ont conforté dans l'analyse que je faisais de cette reprise.

    Je crois que l'élément essentiel de cette reprise est son caractère trop 'forcé', en particulier au niveau des chefs d'entreprises.

    Afin d'éviter une récession et éventuellement une dépression, les Autorités US (je classe là dedans, la FED, le Gvt, etc..) ont mis en oeuvre une politique style remède de cheval :
    - dégringolade des taux courts jusqu'à obtenir des taux réels négatifs
    - par voie de conséquence, une ouverture des vannes de liquidités
    - une explosion des dépenses de l'état afin de soutenir les commandes.

    Bref, pour des raisons liés à la politique après les attentats du 11 sept 01, les Autorités US ont voulu éviter, à tout prix, une récession et une grosse purge boursière.
    Ce faisant, ils ont peut être contrarié un cycle économique naturel en l'empêchant d'aller à son terme 'naturel'.

    Quoiqu'il en soit, je pense que les chefs d'entreprise US n'ont pas 'cru' à l'efficacité à LT de cette reprise.

    Ils ont donc ANTICIPE un échec potentiel de ces mesures car tôt ou tard les taux devaient remonter, les liquidités se tarir et le déficit colossal être comblé par une politique d'austérité.

    Comment cela s'est il traduit dans les faits :

    1) Par un 'pompage' de la manne des liquidités déversées par la FED et le Gvt (d'où la forte hausse des CA).

    2) Par une limitation au strict nécessaire des investissements, ce qui constitue tout à la fois une source d'économies immédiate(meilleure rentabilité) et une précaution vis à vis du futur anticipé comme négatif (non augmentation de la dette, meilleure résistance au contrecoup).

    3) Par un refus d'embaucher (la solution de licencier ayant quand même été écartée) et donc de réaliser de plus gros CA avec le même personnel, c'est la fameuse augmentation de la productivité.
    Seulement les cas de débordement manifeste de la capacité ont dû donner lieu au nombre le plus juste d'embauches.

    4) Par un recours plus important à la sous traitance asiatique ou indienne, pas chère, évitant ainsi d'embaucher (1er effet) et de réaliser des marges automatiquement (2ième effet).

    Dans beaucoup de cas, la sous traitance a carrement été transformée en délocalisations.

    Au final, cela explique parfaitement la situation actuelle :
    - forte hausse du CA
    - forte hausse des bénéfices
    - pas ou peu de création d'emplois

    En quelque sorte, les patrons US n'ont pas joué le jeu des Autorités. Ils se sont comportés comme des éponges à fric en donnant priorité aux actionnaires plutôt qu'à la société.

    Je ne crois pas qu'il s'agisse d'incivilité manifeste mais surtout le résulats des anticipations négatives.

    Il se peut aussi que les services de prospective aient rajouté la très forte augmentation des prix des matières premières et du pétrole, et la durabilité de prix élevés, comme suppléments d'anticipations négatives.

    Voilà la situation actuelle !

    Tout à fait paradoxale car les points noirs ne sont pas fondés sur des problèmes immédiats mais sur des anticipations négatives des meneurs du jeu économique.

    Pour en revenir aux marchés financiers, il est fort probable que les analystes des opérateurs et investisseurs ont fait, peu ou prou, la même analyse.

    A partir de janvier, les marchés se sont mis en attente afin d'acquérir les données validant ou invalidant la théorie des anticipations négatices des chefs d'entreprises.

    Aujourd'hui, les données viennent confirmer cette analyse, ce qui donne globalement 3 possibilités :

    a) Les marchés valident les anticipations négatives pour les années à venir et partent dans une reprise de la baisse LT.
    Les chefs d'entreprises voient la reprise de la baisse LT et se trouvent confortés dans leurs anticipations.
    Ils durcissent leurs stratégies : plans de licenciements, investissements degré zéro, faillites des plus faibles, etc..
    Les marchés financiers répondent par la poursuite de la baisse; c'est la mise en place d'un cercle vicieux classique.

    b) Les marchés contrent la phase de baisse avant que les dégâts ne soient trop importants et reprennent une structure d'attente.
    Les chefs d'entreprises ne voient pas leurs anticipations négatives annulées mais ne trouvent aucune raison de changer de point de vu.
    C'est le statut quo entre les boss, les marchés financiers et les Autorités US.
    On voit mal comment une telle situation pourrait s'arranger à MT !?

    c) Les marchés repartent en forte et ferme hausse.
    Ils estiment ainsi que le seul moyen de s'en sortir est de 'casser' les anticipations négatives des entreprises.
    La théorie est de dire qu'à partir d'un certain stade de hausse convaincante, les boss devront se résoudre à abandonner leur biais négatif pour enfin embaucher et investir afin de faire face à la demande et à la croissance anticipées comme saines et durables.
    En quelque sorte, cela revient à dire que le remède de cheval n'a pas tué le cheval !

    Cela donne aussi le répit nécessaire pour remettre les économies mondiales en phase avec la nouvelle donne, en particulier sur le plan énergétique où de fabuleux investissement seront à réaliser pour passer progressivement au 'non pétrole'.

    Vous m'excuserez d'avoir été si long et surtout d'insister aussi lourdement sur les anticipations négatives des patrons qui à mon sens justifient plus la crise actuelle que le début de remontée des taux courts ou le rallye pétrolier (sans nier que le pétrole sera un problème majeur des années à venir).

    Vous comprendrez aussi que l'issue de la crise boursière actuelle est particulièrement importante du point de vu de l'avenir économique US et du notre (cqfd).






  • #2
    hello titanium,

    comment mettre dans cette analyse le fait que pas mal d'entreprise ont des programmes de rachat d'actions?

    Commentaire


    • #3
      Les programmes de rachats d'actions sont des cadeaux faits aux actionnaires et eux seuls uniquement.

      C'est l'inverse de la dilution, la concentration ou diminution du nombre d'actions détenu par le marché augmente nécaniquement le bénéfice par action.

      De même, la distribution de dividendes exceptionnels sont des cadeaux faits aux actionnaires.

      Somme toute, il est peu probable que les employés soient les plus gros détenteurs d'actions.
      Ce sont les grosses banques d'affaires, les fonds spéculatifs et fonds de pension qui bénéficient le plus de ces cadeaux...

      L'augmentation de productivité est destinée à enrichir les actionnaires, directement ou indirectement, pas à enrichir les employés !!!

      Commentaire


      • #4
        citation :
        Citation de kdouble

        hello titanium,

        comment mettre dans cette analyse le fait que pas mal d'entreprise ont des programmes de rachat d'actions?



        Bonjour
        je ne remplacerai pas la reponse de tiatnium mais céest juste un avis d'un non economiste.
        *seules les entreprises solides se permettent d'adopter cette politique sur une durée de baisse importante pour supporter les cours(fonction du cycle).
        *c'est une façon de limiter l'impact de l'orage dont parle titanium.moins d'actions en circulation moins l'orage aura d'effet negatif sur les cours.

        Commentaire


        • #5
          Il ne faut pas oublier que fondamentalement, retour aux sources, le fonctionnement d'une entreprise commerciale est destiné à enrichir les actionnaires, pas à faire le 'bien' de toute la société.

          Ses objectifs divergent passablement de ceux des Autorités, dont un des principaux objectif est de faire tourner l'ensemble de la société.

          Quant tout va bien, il y a souvent concordance entre les objectifs des entreprises (ou des actionnaires) et ceux des Autorités.

          Quant cela tourne au vinaigre, les entreprises peuvent ne pas jouer le jeu.
          Dans ce cas, les dirigeants et les actionnaires se 'sucrent' au détriment du plus grand nombre.... et ce d'autant plus qu'une période de vaches maigres est escomptée !!!

          Le cas d'école en ce moment, ce sont les pétrolières US :
          - refus d'investir dans de nouvelles capacités de raffinage,
          - refus d'embaucher,
          - politique de maximaliser les problèmes géopolitiques.
          Tout cela pour maintenir des prix élevés avec CA et marges en conséquence.

          Et on peut généraliser à outrance, y compris sur des domaines comme l'écologie planétaire...

          Les USA sont le fer de lance du capitalisme, pas du philantropisme.

          Dans ces conditions, il est normal que les patrons américains ne jouent pas le jeu surtout s'ils ont des anticipations négatives.

          Commentaire


          • #6
            citation :
            Citation de avril

            citation :
            Citation de kdouble

            hello titanium,

            comment mettre dans cette analyse le fait que pas mal d'entreprise ont des programmes de rachat d'actions?



            Bonjour
            je ne remplacerai pas la reponse de tiatnium mais céest juste un avis d'un non economiste.
            *seules les entreprises solides se permettent d'adopter cette politique sur une durée de baisse importante pour supporter les cours(fonction du cycle).
            *c'est une façon de limiter l'impact de l'orage dont parle titanium.moins d'actions en circulation moins l'orage aura d'effet negatif sur les cours.



            a vous deux...

            c'est comme cela que je le vois mais je crois qu'on peut aussi dire que c'est pour se proteger contre une opa, c'est pour pouvoir avoir suffisaememnt de pseudo liduidités pour racheter les autres aussi la guerre est la les prochaines fusion acquisitions feront monter les cours de bourse..quand je n'y connais rien...et sans oublier pour avoir un bon bonus en fin d'année...la bulle fait encore rever...il y a des gens qui mette une vie a rassembler des milliards d'autres qui sont a la tete de disney pour les empocher....

            on oublie un truc... les milliards du pétrol sont aussi réinvestis...la machine semble bien huilée tant que personne ne demande remboursement...or ca semble bien maitrisé mon raisonement est trés simple personne ne veut d'un krach facon 1929...il suffi de le reporter a la prochaane échéances, c'est pour cela que je vois pas de krach possible d'ici 20 ans...des baisses oui...fortes aussi...des plus bas que ceux de octobre2002/mars 2003 j'ai des doutes...

            pour en revenir a l'analyse de titanium j'opte pour le point b par soucis d'équilibre. sur une pente bassière douce (en moyenne mobile)...canal sp500 par exemple...ou alors vers un canalparralele un peu plus bas...mais tout aussi plat ...en elliott ca donne un flat suivit d'un flat...tout cela formant une B...suivit du point c...le tout format une grande B qui contre balance la grandde A qui a débutté en 2000....un triangle me plairait bien....

            Commentaire


            • #7
              Chers Tous,

              A mon humble avis vous oubliez tous la dimension géopolitique, car avec la Chine qui n'a pas/plus d'énergie et qui pourrait profiter du bordel ambiant pour ....annexer Taiwan, la configuration économique à venir est plus que tendue. N'oubliez pas que les Chinois font de la planif' à 25 ans, pas 25 heures comme les Ricains.

              L'aversion au rique des investisseurs est flagrante sur plusieurs ratios et cela va créer une chute boursière inévitable (je sais pas si crack ou pas crack, c'est quoi un crack?).

              Et je n'ose même pas aborder le cas de ce # gros vilain méchant # de Bush qui joue la carte de la terreur pour être réélu et gagner encore plus de fric avec le pétrole, ni les cas Ioukos/Soviets ou Irak.

              Amicalement,
              Sergio

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              • #8
                L'analyse n'inclut pas les événements exogènes qui par définition sont presque impossible à prévoir.

                Je me limite seulement à essayer d'analyser cette 'drôle' de reprise US et le comportement des patrons.

                Le fond du problème reste que cette reprise est soumise à un fort biais négatif de la part des décideurs.

                La question est de savoir quelle méthode utiliser pour casser ce biais négatif et pousser les boss à embaucher américain et à investir in situ ??

                La méthode 'monétaire' a ses limites dans le temps et dans les volumes de liquidités injectées dans l'économie.
                Il est probable que les entreprises continueraient leur politique actuelle.

                La méthode 'législative' ou 'fiscale' pourrait donner des résultats par la contrainte, ce qui n'est jamais bon lorsqu'on veut passer d'un biais négatif à positif. (Vive les 35h aux states, les pénalités fiscales pour délocalisations, etc... ????)

                La méthode 'baromètre boursier' me semble la plus pertinente car elle est surtout psychologique, cela ne mange pas de pain !
                C'est à dire qu'elle n'offre pas les inconvénients des méthodes sus citées.
                Et il ne faut pas perdre de vue que le biais baissier est avant tout une position psychologique.

                Cela pourrait expliquer pourquoi les entreprises US, enfin celles qui le peuvent, se lancent dans de somptueux cadeaux aux actionnaires.
                Ce serait pour favoriser une hausse des cours via un abaissement du PER.
                Pur effet mécanique : forte hausse des dividendes normaux et exceptionnels + stagnation des cours = PER trop bas --> réaction haussière des marchés pour revenir à des PER traditionnels.

                Commentaire


                • #9
                  Titanium ,
                  j'ai imprimé ton étude pour l'analyser tranquillement , étant donné son grand intéret .
                  Je suis entièrement d'accord avec ton analyse de la situation .
                  Par contre ce que j'ai du mal à comprendre , ce sont les 3 possibilités que tu envisages pour la suite des évènements .
                  En effet tu parais penser que le marché peut décider quelque chose et jouer , tout seul et de sa propre iniative , un rôle d'entrainement .
                  Personnellement j'en doute , sauf , bien sùr , s'il est manipulé par ce qu'en France on appelait les "zinzins" . Est ce possible au US ?
                  Le meneur de jeu est quand même l'ensemble des entreprises et c'est leur psychologie qu'il faudrait faire changer par des mesures adéquat .
                  L'ancien Chef d'Entreprise que je suis avait l'habitude de dire : "on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif" .

                  Commentaire


                  • #10
                    citation :
                    Citation de Titanium

                    Les programmes de rachats d'actions sont des cadeaux faits aux actionnaires et eux seuls uniquement.

                    C'est l'inverse de la dilution, la concentration ou diminution du nombre d'actions détenu par le marché augmente nécaniquement le bénéfice par action.

                    De même, la distribution de dividendes exceptionnels sont des cadeaux faits aux actionnaires.

                    Somme toute, il est peu probable que les employés soient les plus gros détenteurs d'actions.
                    Ce sont les grosses banques d'affaires, les fonds spéculatifs et fonds de pension qui bénéficient le plus de ces cadeaux...

                    L'augmentation de productivité est destinée à enrichir les actionnaires, directement ou indirectement, pas à enrichir les employés !!!



                    A mon sens la redistribution du cash de l'entreprise peut aussi se comprendre comme un aveu de l'impossibilité de trouver des investissements rentables. Dès lors pourquoi garder du cash surtout si nous entrons en déflation.

                    Commentaire


                    • #11
                      Merci pour ton analyse titanium.Elle est tres interessante.Pour ma part,il y a un point qui m incite a penser que nous pourrions etre dans une spirale preoccupante:l endettement des menages us,qui explique aussi les anticipations negatives des entreprises.Et comme les taux vont vraisemblablement remonter,meme en douceur,ils n ont guere de raisons de devenir plus optimistes.

                      Commentaire


                      • #12
                        Il ne faut pas oublier que de grands marchés haussiers se sont construits durant des périodes où tout n'était pas 'nickel' du point de vu économique ou géopolitique.

                        On peut même dire que lorsque tout commence à aller pour le mieux, on n'est pas loin d'un retournement baissier ou tout au moins d'une bonne correction.

                        Un des principaux problèmes que nous avons à gérer est l'antagonisme structurel entre 'l'interaction marchés/économie' et 'l'aspect spéculatif des marchés'.

                        L'interaction marchés/économie, c'est avant tout obéir à des règles logiques (les marchés soutiennent l'économie ou l'inverse, ils la poussent vers le haut ou vers le bas, l'économie feedback sur les marchés, etc...).
                        C'est ce que l'on apprend à l'école de la bourse ou dans les bouquins financiers.

                        L'aspect spéculatif, c'est la volonté de gagner de l'argent et d'en faire perdre aux autres.
                        Comme la plupart des opérateurs, surtout en 2004, sont rodés à la logique boursière (celle des interactions), il est clair que pour tromper un maximum d'opérateurs, il faut que les mouvements soient 'anti-logique'.
                        Bien entendu, au bout d'un certain temps, les explications des mouvements 'anti-logiques' apparaîtront comme par miracle et bien souvent pas loin de la phase finale dudit mouvement.

                        Quelques exemples :
                        - Infogrames dont personne ne s'expliquait réellement la baisse continue malgré une situation financière connue mais estimée comme passable avec finalement des ventes pas trop mauvaises voire bonnes sur certains jeux.
                        Les anticipations de la majorité d'entre nous, et de tous les opérateurs qui n'ont pas arrêté d'acheter durant la baisse, étaient plutôt positives (sinon pourquoi acheter ?).
                        Bref, comme par hasard, on apprend maintenant que malgré des ventes correctes, les bureaux d'analyses estiment que la société pourrait ne pas pouvoir faire face au remboursement de ses dettes en 2005 !?!
                        Et tout d'un coup, on passe d'un dossier fragile mais pouvant rebondir à un dossier pourri justifiant les derniers cours connus voire moins !
                        La leçon de l'histoire, c'est que les gros bras (fonds spéculatifs)et autres gros investisseurs ont organisé un superbe montage :
                        a) Création d'une forte hausse 'artificielle' (celle vers les 7.00)
                        b) Création d'un 'faux' consensus de place sur le dossier (dossier fragile mais massacré, devant rebondir, etc..)
                        c) Distribution continuelle de papier
                        d) Annonces catastrophiques lorsque les cours sont aux 3/4 du mouvement.

                        - Vendre les bons résultats est un cas classique, mais maintenant on a droit à 'vendre les bonnes perspectives' !! Ce qui est la négation totale de l'essence même de la spéculation.
                        Bien entendu, l'explication vient d'une anticipation négative d'un niveau supérieur : crise pétrolière par exemple.
                        Là encore, il faut noter que le consensus de place est maintenu positif durant la plus grande partie de la distribution de papier et qu'ensuite les nouvelles 'catastrophiques' sont balancées en fin de baisse pour créer un maximum de stress et un état de panique.

                        Les exemples sont beaucoup trop nombreux, mais je remarque que certains points reviennent toujours :

                        1) Le consensus de la place (véhiculé par les médias généraux et spécialisés, par le net aussi) sur un dossier, sur une matière première, sur la tendance générale, etc.. est souvent manipulé donc FAUX !

                        2) La 'justification' des mouvements est toujours donnée le plus tard possible lorsqu'un maximum de dégâts ont été réalisés. C'est l'estocade finale !

                        3) La logique boursière de base est presque toujours prise à contrepied par les gros bras.

                        Ceci étant, j'estime encore, à tord ou à raison ?, que les marchés ne peuvent pas faire n'importe quoi sur le Long Terme (1 à 2 ans) ou le TLT (mouvements à plus de 2 ans).

                        On comprend bien que les marchés ne peuvent pas repartir en baisse LT pour le simple plaisir de baiser les 'bulls logiques' alors que l'économie a besoin du soutien des marchés pour continuer à sortir de la récession...

                        Ou alors, on aura l'explication dans 2/3 ans, en pleine récession, on dira à ce moment : ha ! mais oui, en 2004 les marchés avaient anticipé l'échec de la reprise et la récession actuelle !! bravo les marchés.

                        Le problème de ces raisonnements, c'est qu'ils laissent une assez grande marge de manoeuvre à la spéculation 'anti-logique', comme on peut le vivre en ce moment...

                        Nota : Vous avez remarqué que j'écris 'anti-logique' et non pas illogique, c'est voulu car j'estime que les montages spéculatifs et les mouvements qui en découlent ne sont pas organisés au hasard ou à la va-vite !
                        Ils ne sont pas idiots et donc illogiques, ils sont destinés à baiser ceux qui appliquent une certaine logique, celle que tout le monde connait désormais.

                        J'ai débordé du sujet initial, mais la discussion permet d'éclairer aussi la situation actuelle : krach ou pas krach ?
                        On a bien identifié un montage spéculatif sur le pétrole et son fonctionnement depuis le 1er juillet.
                        On voit bien aussi les montages qui sont faits sur de gros dossiers comme Alcatel.

                        Ma vision sur le TLT est invariable :

                        1) L'économie américaine a encore besoin du soutien des marchés et ne peut se payer le luxe d'une tendance baissière LT.

                        2) Le moment (été) et les bons résultats des entreprises permettent de 'placer' un mouvement spéculatif en contrepied, aidé en cela par un événement exogène monté en épingle (pétrole car tout est calme sur les autres fronts).

                        3) Les marchés devront tôt ou tard reprendre une tendance haussière MT.

                        4) Je suis inquiet ou perplexe ou ignorant !? de la capacité des marchés à aller à contrecourant sans provoquer des domages irréparables du point de l'AT (style trop grosse cassure de certains supports majeurs qui se convertiraient en résistances infranchissables).
                        Mais j'estime de plus en plus probable que les gros bras spéculatifs utilisent aussi une logique 'anti-AT' en particulier sur les domaines essentiels des Supports/Résistances et des Calculs d'Objectifs.

                        Voilà qui promet...

                        Commentaire


                        • #13
                          Bonjour,

                          Une file trés intéressante.
                          Je partage aussi l'idée qu'il y a une fébrilité des entreprises à embaucher, donc un vrai manque de confiance dans l'avenir est palpable.

                          Au niveau des rotations sectoriels, on est sur des niveaux de sommets de marchés.

                          Par contre, j'ai du mal à croire à une sorte de manipulation de grande ampleur des marchés destiné à prendre le contre pied de la logique économique classique.
                          Au niveau inter-market, il est vrai que les relations traditionnelles ne fonctionnent plus trés bien. Mais c'est probablement plus en raison d'une nouvelle donne avec l'entrée de la chine notament dans le grand jeu capitaliste et le manque d'historique pour mener des études, que d'une manipulation générale archi coûteuse.

                          Deux questions :

                          Quels ratios utilisez vous pour évaluer l'aversion au risque des opérateurs ?

                          Pour vous, quels sont les chiffres dont la publication a le plus fort impact sur les marchés, lorsqu'ils dévient du consensus ?


                          citation :
                          Citation de serros

                          L'aversion au rique des investisseurs est flagrante sur plusieurs ratios et cela va créer une chute boursière inévitable (je sais pas si crack ou pas crack, c'est quoi un crack?).

                          Amicalement,
                          Sergio

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                          • #14
                            super passionnant.
                            pour revenir à l'origine du post, tu ne parles pas de la bulle immobilière (+ les hypothèques) qui sert toujours à augmenter les liquidités des ménages et surtout leur crédit.
                            je me pose la question suivante :
                            si les marché bais(s)ent trop, tous les ménages ayant investis en valeurs mobilières seront asphyxiés, surtout si les taux remontent; cela ne créerait t'il pas une brèche dans le barrage qu'il deviendrait impossible de refermer?
                            A+

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                            • #15
                              citation :
                              Citation de Titanium

                              Il ne faut pas oublier que de grands marchés haussiers se sont construits durant des périodes où tout n'était pas 'nickel' du point de vu économique ou géopolitique.

                              On peut même dire que lorsque tout commence à aller pour le mieux, on n'est pas loin d'un retournement baissier ou tout au moins d'une bonne correction.

                              Un des principaux problèmes que nous avons à gérer est l'antagonisme structurel entre 'l'interaction marchés/économie' et 'l'aspect spéculatif des marchés'.

                              L'interaction marchés/économie, c'est avant tout obéir à des règles logiques (les marchés soutiennent l'économie ou l'inverse, ils la poussent vers le haut ou vers le bas, l'économie feedback sur les marchés, etc...).
                              C'est ce que l'on apprend à l'école de la bourse ou dans les bouquins financiers.

                              L'aspect spéculatif, c'est la volonté de gagner de l'argent et d'en faire perdre aux autres.
                              Comme la plupart des opérateurs, surtout en 2004, sont rodés à la logique boursière (celle des interactions), il est clair que pour tromper un maximum d'opérateurs, il faut que les mouvements soient 'anti-logique'.
                              Bien entendu, au bout d'un certain temps, les explications des mouvements 'anti-logiques' apparaîtront comme par miracle et bien souvent pas loin de la phase finale dudit mouvement.

                              Quelques exemples :
                              - Infogrames dont personne ne s'expliquait réellement la baisse continue malgré une situation financière connue mais estimée comme passable avec finalement des ventes pas trop mauvaises voire bonnes sur certains jeux.
                              Les anticipations de la majorité d'entre nous, et de tous les opérateurs qui n'ont pas arrêté d'acheter durant la baisse, étaient plutôt positives (sinon pourquoi acheter ?).
                              Bref, comme par hasard, on apprend maintenant que malgré des ventes correctes, les bureaux d'analyse........



                              oui tres bonne analyse

                              mais sinon en bourse a nos niveaux il ne s'agit simplement que de speculation et de rien d'autres ca c evident c le monde de la speculation en d'autre mot c ce que le plus grand fou est pret a payer pour acquerir son bien c tout il ne s'agit en aucun cas d'investissement pour moi investir c investir des milliard dans une societé point barre donc meme avec 1 million de dollar on n'investit toujours pas c toujpours le monde de la speculation

                              sinon quand aux feuilles de choux qui ns disent bien apres la baisse que le dossier etait finalement pourri IL s'agit de discours de circonstances et rien d'autre qd il a pas longtemps j'entendais sur BFM une société de conseil avoir ht Mar a 45 et maintenant elle est a 28 Je me marre triplement et tant mieux pour les bottoms pickers averti on achetera au plus bas ce qui est bien surt le but de L at et A T D M F® (nom déposé par P Cahen)

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