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Contrat Future, Kesako ?
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  • Contrat Future, Kesako ?

    Définition :

    Le contrat future fait partie de la catégorie des contrats à terme. On défini le contrat à terme comme l'engagement ferme d'acheter ou de vendre dans le futur un actif (le sous-jacent).Ces contrats sont caractérisé par le prix a terme, la date d'échéance, la description de l'actif échangé et les conditions de la livraison.

    L'acheteur est celui qui s'est engagé à acheter à terme. Le vendeur celui qui s'est engager a vendre à l'échéance.

    On parle de contrats Forward quand ils sont négocié de grès a grès et on parle de contrats futures quand ils sont standardisés et négociés par le biais d'une institution financière.

    Historiquement le système des contrats a terme fut créer dans le but de permettre aux producteurs et les utilisateurs de matières premières (Blé, Soja, mais, coton, sucre, café etc...) de se prémunir contre des fluctuations des prix pouvant pénaliser leur commerce. Tout le monde peut prendre position sur les marchés à terme (Acheteuse ou vendeuse). C'est d'ailleur l'un des objectifs de ces marchés,c'est a dire de multiplier le plus possible le nombre d'intervenant pour répartir le risque sur le plus grand nombre d'individus. Donc par nature, la finalité première des contrats a terme est de servir d'instrument de couverture.

    Quelques exemples peuvent aider a nous éclairer d'avantage.

    Exemple 1 : Supposons un producteur de blé qui estime en Juillet 2006, sa récolte à 10 000 quintaux qu'il revendra en septembre 2006. Ne connaissant pas avec précision la récolte de son voisin, il veut s'assurer contre une baisse du cours du blé qui pourrait naitre d'une hausse importante de la production de son voisin. Il va donc intervenir sur le marché a terme du blé pour vendre sa production à terme (Septembre 2006) au prix fixé aujourd'hui (Juillet 2006). Il réussi a vendre à terme ses 10 000 quintaux de blé a un producteur de farine au prix de 750 €uro le quintal. En septembre 2006, si ses craintes se sont réalisé, c'est a dire si le prix du blé baisse jusqu'à 700 €, il aura gagner de l'argent puisqu'il est parvenu à vendre en Septembre sa production a 750 €uro. En revanche c'est le fabricant de farine qui aura perdu de l'argent, puisqu'il a acheter à 750 € une farine qu'il aurait pu acheter seulement 700 €.

    Maintenant supposons que la production du voisin eut été moins importante que prévu. Les cours du blé vont naturellement augmenté. Si le prix du blé atteint 800 € le quintal en septembre 2006, alors le producteur de blé aura perdu de l'argent puisqu'il aura vendu a terme sa production au prix de 750 € le quintal alors que s'il avait attendu le mois de septembre il l'aurais pu gagner 50 € de plus par quintal. Celui qui se frotte les mains est le producteur de farine puisqu'il a réussi a acheter le blé 750 € alors qu'il aurait du le payer 800 €. Il fera donc un bon bénéfice.

    Dans ce petit exemple on observe que l'acheteur et le vendeur à terme ont deux stratégies diamétralement opposées. L'acheteur à terme anticipe toujours un hausse des cours (On dit qu'il est en position loungue) et le vendeurs a terme anticipe un baisse des cours (On dit qu'il est en position courte ou short).

    Les contrats a termes ont connu un essor considérable depuis un siècle. Les contrats à termes portent sur tout ce qui peut se négocier : matières premières, produits agricoles, indices boursiers, devises, taux d'intérêt, etc...

    Le fonctionnement :

    L'intermédiaire central des marchés a termes est la chambre de compensation (Un peu comme ClearStream). C'est elle qui se porte contrepartie de tous les contrats négociés. Elle est l'acheteur de tous les vendeurs, et le vendeur de tous les acheteurs. La chambre de compensation permet de pallier au risque de défaut. Elle assure la fongibilité des contrats. C'est a dire qu'elle veille a ce que toute action soit réversible. Ainsi, lorsqu'un opérateur A achète un contrat à un opérateur B, la transaction est en réalité divisée en deux : A achète à la chambre de compensation, B vend à cette même chambre. Ainsi, si B devait faire défaut (c'est-à-dire ne pouvait honorer son engagement), A n'en subirait aucune conséquence.

    Pour chaque contrat engagé, l'opérateur doit déposer une "marge initiale" sur son compte. C'est le "déposit" en français ou en le "initial margin" en anglais. Son montant est variable selon les bourse et varie en fonction de la valeur contrats et de la volatilité du marché. Après avoir déposé la "marge initiale", l'opérateur est tenu de conserver une somme minimale sur son compte appelé "Marge minimale" qui correspond environ au trois quarts de la marge initiale. Si les variations de prix sont défavorable, la chambre de compensation va puiser la somme perdu sur le compte de l'opérateur. Si le niveau du compte tombe en dessous de la marge minimale, il y a "Appel de marge". Le but de cet appel de marge est de relever le solde du compte au niveau de la marge intiale. Si le compte n'est pas approvisionné dans le délais recquis, la position de l'opérateur est liquidité dès le début de la scéance suivante. Dans le cas contraire où l'opérateur est gagnant et reçoit de l'argent de la chambre de compensation, il peut alors retirer de l'argent jusqu'au minimum recquis.

    Les sociétés de bourse établissent des variations maximales journalières de fluctuation . Elles fixent une amplitude maximale de fluctuation quotidienne x %, au-delà de laquelle le marché est automatiquement fermé (ex: "limit up" s'il est fermé à la suite d'une hausse des cours, "limit down" si c'est à cause d'une baisse). Cette règle évite au marché des varaitions brutales dues à l'affolement des opérateurs.

    Afin de limiter le nombre de contrats détenus par un même opérateur et éviter que celui si ne prenne une position dominante et puisse manipuler les prix,les bourses peuvent imposer des positions limites et parfois des volumes limites de transaction.

    Le principe de la livraison est indispensable au bon fonctionnement du marché. Lui-seul permet de faire converger à l'échéance les prix du contrat à terme et de son sous-jacent. Cependant, celle-ci n'intervient que rarement. En effet, les opérateurs ferment le plus souvent leur position avant l'échéance du contrat, c'est-à-dire qu'ils rachètent ou revendent sur le marché le nombre exact de contrats à terme qu'ils y avaient auparavant vendus ou achetés. On procède donc simplement au paiement de la différence de prix. Cette procédure est appelée cash settlement, c'est à dire mot-à-mot : règlement en numéraire.

    Sortons des considération d'ordre théorique.

    Exemple 2 : Prenons une exemple concret, celui du contrat future sur l'indice CAC40 de la bourse parisienne. "FCE" pour les intimes. Comme son nom l'indique, ce contrat future porte sur l'indice CAC 40 qui est est son sous-jacent.
    Son évolution suit logiquement celle du CAC 40 sur lequel il est basé. Si le CAC40 cote 5500 points cela signifie que la valeur du contrat FCE est de 55 000 €. En effet chaque variation de un point de l'indice de référence, sur le FCE represente 10 €.

    Supposons que le vendredi 26 Janvier 2007 à 9 heures, le CAC40 atteingne les 5600 points. Votre analye du marché vous laisse penser que cette hausse risque de se poursuivre et que le CAC40 va enfoncer les 5630 points dans la journée. Anticipant une hausse des cours, vous prennez une position longue, c'est a dire que vous acheter un contrat à 5600. A la fin de la journée, votre anticipation s'est réalisé et le CAC40 cote 5635 points. Pensant que la hausse est fini, vous décidez de revendre votre contrat.

    A la fin de la journée, Euronext fait le bilan de vos opérations :

    - achat du contrat à 5600 points

    - vente du contrat à 5635 points

    Vous avez donc gagner 35 points d'indice. A 10 € le point, votre plus values est donc de 35 * 10 = 350 €

    Vous avez donc gagner une belle somme d'argent en une journée, sans que le moindre mouvement ne soit réalisé sur votre compte (sauf frais de transaction).

    Cette performance est d'autant plus remarquable que ces 350 € n'ont été réalisé que sur une hausse de 0,6 % de l'indice ( (5635/5600) - 1= 0,625% )

    Supposons maintenant que Lundi 29 janvier à 9 heures, le FCE ouvre à 5625 points et que vous anticipiez une consolidation importante. Un retour sur 5580 points vous semble possible, soit une baisse 0,8% . Vous prennez l'initiative de risquer un "Short", c'est a dire la vente d'un contrat futur à 5625. A midi, les cours s'effondrent litéralement. L'indice de référence perd 1,3 % à 5552 points. Vous rachetez votre contrat à 5553.

    A la fin de la journée, Euronext fait le bilan de vos opérations :

    - vente du contrat à 5625 points

    - achat du contrat à 5553 points

    Votre plus values de la journée est de 72 points (5625 - 5553= 72), soit 720 € pour une baisse de 1,3 % de la valeur du contrat.

  • #2
    Merci pour ces explications très claires?
    Long veut dire acheter à la hausse , short acheter à la baisse ?
    Dans les exemples que vous donnez sur le FCE de quelle somme doit on disposer?
    Je vous remercie de votre réponse.
    Meilleurs voeux
    Bonne soirée
    B

    Commentaire


    • #3
      Long veut dire acheter à la hausse , short acheter à la baisse ?


      En effet "être long" signifie parier sur une hausse !
      "Être short ou court" signifie miser sur une baisse !

      Dans les exemples que vous donnez sur le FCE de quelle somme doit on disposer?


      Cette question que vous soulevez pose le problème de l'effet levier !

      A l'heure actuel le margin pour pouvoir négocier un contrat FCE varie de 1000 à 3000 €. Un broker sérieux et soucieux de la qualité de prestation qu'il octroit à ses clients ne devrais pas fixer un margin de plus de 1500 € pour le FCE.

      Ce qui signifie qu'avec 1500 € de margin vous pouvez acheter ou vendre un contrat FCE à 55 000 €. Soit un effet levier 36 (55 000/ 1 500 = 36,666). Bien sure, comme l'indique ma signature, un bon traders est un trader prudent et avisé qui n'utilisera pas plus qu'un levier 5 ou 10. C'est a dire que l'on ne négociera qu'un contrat FCE par tranche de 5 000 à 10 000 €.

      Le margin recquis pour négocier les futures varie en fonction du marché, du futures, de la volatilité de la durée de détention du contrat (Intraday ou overnight )etc... Il faudrait que vous consultiez les services de chaque broker.

      Voici un exemple pour WHS ICI

      Pour IB : ICI

      Pour activtraders : ICI

      Commentaire


      • #4
        Merci beaucoup pour ces explications.
        Personnellement je joue avec les certificats éloignés de la valeur du cac ne pouvant intervenir en live. Actuellement 5900, 5000.
        Les gains peuvent être sympa 1 pt vaut un euro, un mouvement de 50pts donne un gain de 1000 euros pour 2000 pièces soit une mise de 8000 euros environ.
        Pour les futures je verrai ça à la retraite dans 5 ans environ.
        Bonne soirée.
        B

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        • #5
          Citation de : mero (au 01-01-2007 19:05:56)

          Long veut dire acheter à la hausse , short acheter à la baisse ?






          Bonjour,

          Vous expliquez très bien comment prendre des gains, je vous en suis reconnaissant, mais j'aimerais savoir comment aussi gérer ses pertes ? comment cela fonctionne dans le cas ou on perd? par exemple j'ai un compte de 1000€ j'achete un contrat CAC40 à 10/pip à 14h avec échéance à 17h à 3480.00 point, à 17h on est a 3435. Cela fais 45 point de perte soit 450€ de pertes ? il n'y pas un stop loss au cas ou je pourrais perdre que 20 point avant la date d'échéance?

          Commentaire


          • #6
            Citation de : mero (au 01-01-2007 18:17:26)

            Définition :

            Le contrat future fait partie de la catégorie des contrats à .............720 € pour une baisse de 1,3 % de la valeur du contrat.


            Bonjour,

            Vous expliquez très bien comment prendre des gains, je vous en suis reconnaissant, mais j'aimerais savoir comment aussi gérer ses pertes ? comment cela fonctionne dans le cas ou on perd? par exemple j'ai un compte de 1000€ j'achete un contrat CAC40 à 10/pip à 14h avec échéance à 17h à 3480.00 point, à 17h on est a 3435. Cela fais 45 point de perte soit 450€ de pertes ? il n'y pas un stop loss au cas ou je pourrais perdre que 20 point avant la date d'échéance?

            Commentaire


            • #7
              Citation de : mero (au 01-01-2007 18:17:26)

              Définition :

              Le contrat future fait partie de la catégorie des contrats à terme. On défini le contrat à terme comme l'engagement ferme d'acheter ou de vendre dans le futur un actif (le sous-jacent).Ces contrats sont caractérisé par le prix a terme, la date d'échéance, la description de l'actif échangé et les conditions de la livraison.

              L'acheteur est celui qui s'est engagé à acheter à terme. Le vendeur celui qui s'est engager a vendre à l'échéance.

              On parle de contrats Forward quand ils sont négocié de grès a grès et on parle de contrats futures quand ils sont standardisés et négociés par le biais d'une institution financière.

              Historiquement le système des contrats a terme fut créer dans le but de permettre aux producteurs et les utilisateurs de matières premières (Blé, Soja, mais, coton, sucre, café etc...) de se prémunir contre des fluctuations des prix pouvant pénaliser leur commerce. Tout le monde peut prendre position sur les marchés à terme (Acheteuse ou vendeuse). C'est d'ailleur l'un des objectifs de ces marchés,c'est a dire de multiplier le plus possible le nombre d'intervenant pour répartir le risque sur le plus grand nombre d'individus. Donc par nature, la finalité première des contrats a terme est de servir d'instrument de couverture.

              Quelques exemples peuvent aider a nous éclairer d'avantage.

              Exemple 1 : Supposons un producteur de blé qui estime en Juillet 2006, sa récolte à 10 000 quintaux qu'il revendra en septembre 2006. Ne connaissant pas avec précision la récolte de son voisin, il veut s'assurer contre une baisse du cours du blé qui pourrait naitre d'une hausse importante de la production de son voisin. Il va donc intervenir sur le marché a terme du blé pour vendre sa production à terme (Septembre 2006) au prix fixé aujourd'hui (Juillet 2006). Il réussi a vendre à terme ses 10 000 quintaux de blé a un producteur de farine au prix de 750 €uro le quintal. En septembre 2006, si ses craintes se sont réalisé, c'est a dire si le prix du blé baisse jusqu'à 700 €, il aura gagner de l'argent puisqu'il est parvenu à vendre en Septembre sa production a 750 €uro. En revanche c'est le fabricant de farine qui aura perdu de l'argent, puisqu'il a acheter à 750 € une farine qu'il aurait pu acheter seulement 700 €.

              Maintenant supposons que la production du voisin eut été moins importante que prévu. Les cours du blé vont naturellement augmenté. Si le prix du blé atteint 800 € le quintal en septembre 2006, alors le producteur de blé aura perdu de l'argent puisqu'il aura vendu a terme sa production au prix de 750 € le quintal alors que s'il avait attendu le mois de septembre il l'aurais pu gagner 50 € de plus par quintal. Celui qui se frotte les mains est le producteur de farine puisqu'il a réussi a acheter le blé 750 € alors qu'il aurait du le payer 800 €. Il fera donc un bon bénéfice.

              Dans ce petit exemple on observe que l'acheteur et le vendeur à terme ont deux stratégies diamétralement opposées. L'acheteur à terme anticipe toujours un hausse des cours (On dit qu'il est en position loungue) et le vendeurs a terme anticipe un baisse des cours (On dit qu'il est en position courte ou short).

              Les contrats a termes ont connu un essor considérable depuis un siècle. Les contrats à termes portent sur tout ce qui peut se négocier : matières premières, produits agricoles, indices boursiers, devises, taux d'intérêt, etc...

              Le fonctionnement :

              L'intermédiaire central des marchés a termes est la chambre de compensation (Un peu comme ClearStream). C'est elle qui se porte contrepartie de tous les contrats négociés. Elle est l'acheteur de tous les vendeurs, et le vendeur de tous les acheteurs. La chambre de compensation permet de pallier au risque de défaut. Elle assure la fongibilité des contrats. C'est a dire qu'elle veille a ce que toute action soit réversible. Ainsi, lorsqu'un opérateur A achète un contrat à un opérateur B, la transaction est en réalité divisée en deux : A achète à la chambre de compensation, B vend à cette même chambre. Ainsi, si B devait faire défaut (c'est-à-dire ne pouvait honorer son engagement), A n'en subirait aucune conséquence.

              Pour chaque contrat engagé, l'opérateur doit déposer une "marge initiale" sur son compte. C'est le "déposit" en français ou en le "initial margin" en anglais. Son montant est variable selon les bourse et varie en fonction de la valeur contrats et de la volatilité du marché. Après avoir déposé la "marge initiale", l'opérateur est tenu de conserver une somme minimale sur son compte appelé "Marge minimale" qui correspond environ au trois quarts de la marge initiale. Si les variations de prix sont défavorable, la chambre de compensation va puiser la somme perdu sur le compte de l'opérateur. Si le niveau du compte tombe en dessous de la marge minimale, il y a "Appel de marge". Le but de cet appel de marge est de relever le solde du compte au niveau de la marge intiale. Si le compte n'est pas approvisionné dans le délais recquis, la position de l'opérateur est liquidité dès le début de la scéance suivante. Dans le cas contraire où l'opérateur est gagnant et reçoit de l'argent de la chambre de compensation, il peut alors retirer de l'argent jusqu'au minimum recquis.

              Les sociétés de bourse établissent des variations maximales journalières de fluctuation . Elles fixent une amplitude maximale de fluctuation quotidienne x %, au-delà de laquelle le marché est automatiquement fermé (ex: "limit up" s'il est fermé à la suite d'une hausse des cours, "limit down" si c'est à cause d'une baisse). Cette règle évite au marché des varaitions brutales dues à l'affolement des opérateurs.

              Afin de limiter le nombre de contrats détenus par un même opérateur et éviter que celui si ne prenne une position dominante et puisse manipuler les prix,les bourses peuvent imposer des positions limites et parfois des volumes limites de transaction.

              Le principe de la livraison est indispensable au bon fonctionnement du marché. Lui-seul permet de faire converger à l'échéance les prix du contrat à terme et de son sous-jacent. Cependant, celle-ci n'intervient que rarement. En effet, les opérateurs ferment le plus souvent leur position avant l'échéance du contrat, c'est-à-dire qu'ils rachètent ou revendent sur le marché le nombre exact de contrats à terme qu'ils y avaient auparavant vendus ou achetés. On procède donc simplement au paiement de la différence de prix. Cette procédure est appelée cash settlement, c'est à dire mot-à-mot : règlement en numéraire.

              Sortons des considération d'ordre théorique.

              Exemple 2 : Prenons une exemple concret, celui du contrat future sur l'indice CAC40 de la bourse parisienne. "FCE" pour les intimes. Comme son nom l'indique, ce contrat future porte sur l'indice CAC 40 qui est est son sous-jacent.
              Son évolution suit logiquement celle du CAC 40 sur lequel il est basé. Si le CAC40 cote 5500 points cela signifie que la valeur du contrat FCE est de 55 000 €. En effet chaque variation de un point de l'indice de référence, sur le FCE represente 10 €.

              Supposons que le vendredi 26 Janvier 2007 à 9 heures, le CAC40 atteingne les 5600 points. Votre analye du marché vous laisse penser que cette hausse risque de se poursuivre et que le CAC40 va enfoncer les 5630 points dans la journée. Anticipant une hausse des cours, vous prennez une position longue, c'est a dire que vous acheter un contrat à 5600. A la fin de la journée, votre anticipation s'est réalisé et le CAC40 cote 5635 points. Pensant que la hausse est fini, vous décidez de revendre votre contrat.

              A la fin de la journée, Euronext fait le bilan de vos opérations :

              - achat du contrat à 5600 points

              - vente du contrat à 5635 points

              Vous avez donc gagner 35 points d'indice. A 10 € le point, votre plus values est donc de 35 * 10 = 350 €

              Vous avez donc gagner une belle somme d'argent en une journée, sans que le moindre mouvement ne soit réalisé sur votre compte (sauf frais de transaction).

              Cette performance est d'autant plus remarquable que ces 350 € n'ont été réalisé que sur une hausse de 0,6 % de l'indice ( (5635/5600) - 1= 0,625% )

              Supposons maintenant que Lundi 29 janvier à 9 heures, le FCE ouvre à 5625 points et que vous anticipiez une consolidation importante. Un retour sur 5580 points vous semble possible, soit une baisse 0,8% . Vous prennez l'initiative de risquer un "Short", c'est a dire la vente d'un contrat futur à 5625. A midi, les cours s'effondrent litéralement. L'indice de référence perd 1,3 % à 5552 points. Vous rachetez votre contrat à 5553.

              A la fin de la journée, Euronext fait le bilan de vos opérations :

              - vente du contrat à 5625 points

              - achat du contrat à 5553 points

              Votre plus values de la journée est de 72 points (5625 - 5553= 72), soit 720 € pour une baisse de 1,3 % de la valeur du contrat.




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