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Quel cinéma !
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  • Quel cinéma !

    Quel cinéma !

    Ce vendredi dernier, on a assisté à une scène typique du cinéma américain : les chiffres économiques sont sortis si mauvais, que craignant la débandade Wall Street, Alan Greenspan, le président de la FED, s’est empressé d’assurer aux opérateurs boursiers que la flambée du cours du pétrole devait avoir moins d’impact sur l’inflation et la croissance économique que dans les années 1970. Et bien entendu, les marchés ont réagi avec enthousiasme, achetant ici et là tout ce qui semblait bon marché.
    Il agit toujours de la même façon ; il jette de la poudre aux yeux pour cacher la réalité, espérant que ses explications feront effet de placebo, et guériront l’économie par miracle.

    Je suis persuadé qu’on ne va pas assister encore longtemps à ce bourrage de crâne. L’économie américaine est incontestablement dans le pétrin et le jour est proche où aucune déclaration ne pourra freiner la correction des marchés actions.

    Les grandes entreprises américaines n’ont pas un autre choix que de délocaliser en Asie, particulièrement en Chine. Plus aucun pantalon Levis ne sera fabriqué aux Etats-Unis, et il en est de même de la majorité des produits qui font la fierté de l’Amérique. Ceux qui refusent cette réalité vont perdre beaucoup d’argent.

    Les marchés actions Nasdaq, Dow jones, SP 500 n’ont aucune autre alternative que la chute. Ces derniers jours d’avant les élections ils seront soutenus pour aider Bush mais ensuite ?
    Kerry ou bush ce sera pareil.

    Mon conseil est de sortir des actions (sauf aurifères et pétrolières) et d’attendre les élections. Parce que, quand le mouvement de panique va arriver il sera trop tard pour sortir. Tout le monde donnera un ordre de vente au prix du marché et vous serez exécutés (c’est le cas de le dire) au plus bas. Pour les courageux, acheter les puts sur les indices boursiers me semble approprié vue la faible volatilité actuelle.

    L’euro a cassé à la hausse et avec puissance un niveau symbolique de 1.2450. Un mouvement qui signifie, que sauf manipulation ces jours prochains, que l’euro va aller en ligne droite vers 1.28 puis 1.30.

    Ceci va encore plus peser sur l’économie européenne, qui a déjà à se départir de cette hausse incongrue du cours du pétrole.


  • #2
    Merci à vous Mr Belkhayate de nous faire part de vos commentaires, c'est tjrs un plaisir de vous lire

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    • #3
      bonjour,

      moi aussi je vois retour de l'€ à 1.3,

      pour les indices, je ne sais pas trop, tant de personnes prédisent cette crise "imminente" depuis des mois (pour ne pas dire années), une énorme période noire à venir pour les us, encore jamais connue...mais peut-être sous-estime-t-on un peu les américains ? leur économie n'a jamais fonctionné comme la notre...

      petit point positif pour nous avec l'€ fort, le pétrole nous coute moins cher que les US

      PS: et merci M.Belkhayate...

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      • #4
        Tout le monde voit les marchés baisser mais personne envisage une chute du pétrole - c'est pourtant le scénario a surveiller car il suffirait que la Chine révise à la baisse sa croissance pour qu'on est une chute du pétrole ( rappelez vous le film Le Sucre avec DEPARDIEU et CARMET) car pour l'instant l'investissement en actions est recherché - on a vu la chute du Cuivre entre autres cette semaine - en plus les valeurs de la Chimie sont recherchées en ce moment (un fond américain a ramassé a la clotûre sur Rhodia vendredi) et on connait la position du clan Bush sur le pétrole -Soyons prudent - Jean paul.

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        • #5
          ÉCONOMIE
          Record historique du pétrole à 55 dollars à New York

          Vendredi 15 octobre 2004, 22h14.




          Queue à une station essence au Nigeria le 12 octobre, au deuxième jour de grève générale (Photo Pius Utomi Ekpei/AFP)
          Agrandir la photo

          Le baril de pétrole continue à voler de record en record à New York, où il a atteint vendredi in extremis les 55 dollars pour la première fois en raison des inquiétudes sur le niveau des stocks énergétiques aux Etats-Unis à l'approche de l'hiver.

          Sur le New York Mercantile Exchange, le cours du baril de qualité "light sweet crude" pour livraison en novembre a également fini sur un nouveau record de clôture à 54,93 dollars, en hausse de 17 cents sur la séance.

          C'est la première fois que le marché atteint ces niveaux depuis le début des cotations à New York en 1983.

          En baisse quasiment jusqu'à la fin de la séance en raison de la suspension de la grève générale au Nigeria, un des plus gros fournisseurs des Etats-Unis, le marché est brusquement reparti à la hausse pour battre un nouveau record.

          "C'est une course contre la montre, il faut qu'on ait suffisamment d'approvisionnements avant que la neige tombe" a déclaré Phil Flynn, courtier chez Alaron Trading.

          "Nous sommes très en retard. Les stocks de fioul de chauffage sont inférieurs de 15% à la normale saisonnière et au plus bas niveau jamais enregistré à cette époque de l'année", a souligné M. Flynn.

          Les chiffres hebdomadaires des stocks américains publiés jeudi ont montré une baisse importante des approvisionnements en produits distillés, qui comprennent le fioul domestique de chauffage.

          "On fait des progrès dans le Golfe du Mexique mais il y a encore beaucoup de chemin à faire", a-t-il ajouté.

          Le ministère de l'Intérieur (DoI) a indiqué vendredi que quelque 462.000 barils de pétrole par jour manquaient à la production dans le Golfe du Mexique, un peu mois que les 471.000 barils des derniers jours. Plus de 20 millions de barils ont été perdus depuis le 11 septembre dernier en raison du cyclone Ivan qui a frappé le sud-est des Etats-Unis il y a un mois, selon le DoI.

          Phil Flynn a également estimé que les déclarations sur le pétrole du président de la banque centrale américaine, Alan Greenspan, avaient contribué au rebond du marché vendredi.

          "D'une façon détournée, Alan Greenspan a en quelque sorte donné au marché le feu vert pour continuer à progresser", a affirmé le courtier d'Alaron Trading.

          "La plus grosse préoccupation était que la hausse des prix du pétrole allait entamer l'économie et même tuer la demande. Mais en disant que cela ne va pas tuer l'économie, de manière détournée, il a dit au marché que les prix (du pétrole) peuvent continuer à augmenter, la demande continuera", a expliqué Phil Flynn.

          M. Greenspan a estimé dans un discours à Washington que "l'impact de la récente flambée des prix du pétrole, quoique sensible, devrait s'avérer moins lourde de conséquences pour la croissance économique et l'inflation que dans les années 1970".

          Le président de la Réserve fédérale a toutefois souligné que, compte-tenu du rôle joué par le cyclone Ivan dans les derniers sursauts des prix du baril, "une partie de la récente hausse des prix spot devrait s'effacer à terme".

          "Je ne pense pas que c'est à aujourd'hui qu'il fait allusion. On est sur une lancée qui devrait se poursuivre pendant un moment", a toutefois estimé Marshall Steeves, analyste de Refco.

          Marshall Steeves a en effet attribué le dernier record surtout à l'élan qui porte le marché depuis plusieurs mois.

          Pour cet analyste, même si "le temps va effectivement devenir plus froid dans le nord-est (des Etats-Unis) où la plus grande partie du fioul de chauffage est consommé alors qu'on s'approche de la fin octobre et du mois de novembre", cette considération "est secondaire par rapport à la tendance haussière toujours en cours".

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