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Réflexions sur le livre de Lowell….et sur les options.
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  • Réflexions sur le livre de Lowell….et sur les options.

    Bonjour

    Je viens de terminer le livre de Lee Lowell « Faire de l’argent avec les options ». C’est mon troisième livre sur les options, mais c’est le premier qui soit vraiment pratique, les deux premiers étant plutôt académiques. Ces réflexions sont donc celles d’un débutant.

    Tout d’abord un mot sur la forme.
    La traduction française de ce livre a été complètement baclée, et pour tout dire, c’est un travail honteux. Phrases incomplètes, mots manquants, un français a « dormir debout ». On dirait par moment qu’elle a été faite par le traducteur automatique de Google. Et il est clair que les Editions Valor n’ont pas relu le texte, car on peut espérer qu’elles auraient demandé au traducteur de revoir son texte.
    Autant le dire clairement, ce livre de 239 pages ne vaut pas le prix demandé de 51 €. Seulement voilà, il n’y a pas beaucoup de littérature sur le sujet en français, alors, on en profite.
    Si vous comprenez un peu l’anglais, je vous suggère d’acquérir l’original en anglais, « Get rich with options » qui vaut 30 € environ (même moins d’occasion) sur Amazone France.
    Personnellement, je n’achèterai plus de livre traduit en français par ce traducteur.

    Sur le fond maintenant.
    Mes deux premières lectures étant académiques (mais très intéressantes et surtout nécessaires pour comprendre la mécanique des options), celle-ci concerne le livre d’un praticien qui explique assez clairement les raisonnements faits pour choisir et définir les options, l’objectif recherché, et pratiquement comment on s’y prend. Pour moi, ce livre a donc été très utile, car très terre à terre.

    L’objectif de Lowell est d’expliquer au commun des mortels que l’on peut gagner facilement de l’argent avec les options. D’ailleurs, ce doit être vrai puisque tous les exemples donnés dans le livre sont gagnants. Aucune opération perdante.
    Il fait une sorte de synthèse simplifiée du fonctionnement des options (c’est pourquoi il ne faut pas commencer par ce livre) et sélectionne 4 stratégies quasi systématiquement gagnantes qu’il décortique, et c’est très instructif. Il ajoute en bonus une cinquième stratégie beaucoup plus risquée. Dans cet ouvrage, l’utilisation des options n’est envisagée que sous l’angle de la spéculation, c'est-à-dire gagner de l’argent. Il n’aborde pas l’emploi des options dans un but de couverture (d’un portefeuille d’actions par exemple) ni du point de vue de l’arbitragiste.

    Les 5 stratégies présentées sont les suivantes :
    1) Achat de call, Deep in the Money (DITM) avec échéance courte,
    2) Naked put selling, c'est-à-dire vente de put mais avec possibilité d’acquérir des actions à meilleur prix si le prix d’exercice est atteint (ou comment transformer une opération sur options ratée en un succès sur les actions),
    3) Option credit spread (bear call et bull put), stratégie sans grand risque mais qui rapporte peu,
    4) Vente de calls couverts, pour rentabiliser davantage un portefeuille d’actions au lieu de le laisser dormir,
    5) Ratio option spreads en bonus, basée sur les écarts de volatilité implicite.

    Lowell explique longuement ces stratégies, à priori utilisables par tout un chacun. C’est intéressant de voir ce que le praticien considère comme essentiel, par exemple pour les « grecs », le delta et le theta, alors que les académiques insistent plus sur le delta et le gamma.

    Toutefois, après lecture de ce livre, j’ai certes obtenu beaucoup d’éclaircissements, mais je me pose encore plus de questions qu’avant.
    Et d’abord une constatation. Malgré les efforts louables de l’auteur pour rendre les choses simples, il apparait clairement que le trading d’options est une activité difficile, pour ne pas dire extrêmement complexe. Donc je ne pense pas que cela devienne une activité financière aussi populaire que la gestion d’un portefeuille d’actions, même si cela nécessite moins de capitaux (en tout cas pour l’achat d’options).

    Ensuite, je constate que la majorité des auteurs privilégie les stratégies basées sur les ventes d’options. Et cela m’interpelle (comme disent les gens cultivés).

    Si j’essaie une synthèse, il me semble que l’on peut analyser les stratégies d’options en termes de risques, limités ou illimités, et de rendement, ou pour être plus clair, de récompense, là aussi limitée ou illimitée. A priori, on peut donc créer 4 couples.

    A) Risque limité, récompense illimitée.
    Stratégies basées sur l’achat de calls ou de puts, le risque étant limité à la prime payée.
    B) Risque illimité, récompense limitée.
    Stratégies fondées sur la vente de calls ou de puts, éventuellement combinés, la récompense étant la prime encaissée.
    C) Risque limité, récompense limitée.
    Stratégies basées sur des spreads.
    D) Risque illimité, récompense illimitée.
    Je n’ai pas encore trouvé de telles stratégies, forcément basées sur la vente d’options puisque le risque est illimité. Mais je ne vois pas comment la récompense pourrait être illimitée. Je ne sais pas s’il existe des stratégies correspondant à cette rubrique.

    L’objectif des intervenants étant de gagner le plus d’argent possible, on pourrait s’attendre à ce que ce soit le couple A, générant des récompenses illimitées qui soit mis en avant par les auteurs (je mets de côté le couple D pour lequel je ne vois pas de stratégies). Mais ce n’est pas le cas. Ce sont au contraire les couples B et C, apportant des récompenses limitées mais impliquant des risques illimités, en tout cas pour le couple B, qui sont le plus mis en avant.

    Pourquoi cet état de fait ?
    Je n’ai pas la réponse. Et j’aimerais savoir ce que vous en pensez.
    Cela donne de nombreuses stratégies qui rapportent plus ou moins (sauf à engager un capital conséquent), mais sont très répétées. Pour beaucoup d’entre elles, le risque illimité est toujours présent même s’il ne se manifeste que rarement, heureusement. Mais le jour où il se manifeste, bonjour la casse. Les livres de Nassim Taleb (Le hasard sauvage par exemple) sont éloquents à cet égard.

    D’après ce que je comprends, les stratégies du couple A, donc à priori les plus rémunératrices, sont principalement utilisées de deux manières.
    Soit par les débutants, mais comme ils achètent des options très OTM et avec des échéances courtes, c’est un peu comme s’ils jouaient le jackpot. Donc la plupart des options arrivent à l’échéance sans être exercées.
    Soit par ceux qui s’y connaissent mieux, et achètent des options très ITM, avec un delta élevé et une courte échéance, pour que la prime évolue à l’identique du sous-jacent. Mais de ce fait, les primes sont chères.

    J’ai pu prendre connaissance du contenu de plusieurs ouvrages en anglais consacrés aux options, mais je n’ai pas trouvé de stratégies intermédiaires entre ces deux groupes, c'est-à-dire l’achat d’options ATM ou proches, donc beaucoup moins chères que ITM. Et je trouve ça bizarre. Comme s’il y avait un black out sur ces stratégies, en supposant bien sûr qu’elles existent.
    Je ne peux m’empêcher de penser que ceux qui maîtrisent une excellente méthode de trading pour savoir où va le sous-jacent, et qui savent bien manier la volatilité et les grecs (dont le gamma, dont à mon sens Lowell sous-estime l’importance dans son livre), ont probablement mis au point des stratégies très rémunératrices qu’ils ne souhaitent pas divulguer.
    Est-ce que je me trompe ?

    D’autre part, il me semble que compte tenu des pertes possibles très importantes, il est essentiel pour réussir en cette matière d’avoir une bonne technique d’analyse du marché du sous-jacent.
    A mon avis, il y a donc deux manières de trader avec les options.
    Soit on n’a pas une technique excellente, et dans ce cas on s’en tient à des stratégies éprouvées à priori peu risquées, pas très rémunératrices, mais répétées très souvent.
    Soit on possède une bonne méthode d’analyse technique du sous-jacent, et sous réserve de bien maîtriser les techniques d’utilisation des options en particulier pour contrôler les risques, on peut alors mettre en œuvre des stratégies beaucoup plus rémunératrices sans accroître les risques dans les mêmes proportions (mais cela suppose quand même du capital, ne serait ce que pour les marges exigées par les brokers).

    Enfin, je garde le sentiment que le trading de futures reste plus rémunérateur que le trading d’options, à capital engagé identique, et surtout mieux maîtrisable, car le critère Temps, avec tout ce qu’il implique (les sauts de volatilité, ou les brusques retournements de marché) interfère moins, car on peut se dégager plus vite.

    J’ai été très bavard, et j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.
    Mais j’aimerais bien connaître vos opinions sur ces sujets, puisque vous maniez les options depuis bien plus longtemps que moi.

    Cordialement
    Belen

  • #2
    Bonjour Belen,

    Je vais me permettre quelques notes à votre commentaire très bien argumenté.
    Nota Bene: je n'ai pas lu le livre de Lee Lowell, ni sa traduction, je ne me prononcerai donc pas sur ce que je ne connais pas .


    Citation de : Belen (au 03-12-2009 10:59:05)

    Bonjour

    Je viens de terminer le livre de Lee Lowell « Faire de l’argent avec les options ». C’est mon troisième livre sur les options, mais c’est le premier qui soit vraiment pratique, les deux premiers étant plutôt académiques. Ces réflexions sont donc celles d’un débutant.

    Tout d’abord un mot sur la forme.
    La traduction française de ce livre a été complètement baclée, et pour tout dire, c’est un travail honteux. Phrases incomplètes, mots manquants, un français a « dormir debout ». On dirait par moment qu’elle a été faite par le traducteur automatique de Google. Et il est clair que les Editions Valor n’ont pas relu le texte, car on peut espérer qu’elles auraient demandé au traducteur de revoir son texte.
    Autant le dire clairement, ce livre de 239 pages ne vaut pas le prix demandé de 51 €. Seulement voilà, il n’y a pas beaucoup de littérature sur le sujet en français, alors, on en profite.
    Si vous comprenez un peu l’anglais, je vous suggère d’acquérir l’original en anglais, « Get rich with options » qui vaut 30 € environ (même moins d’occasion) sur Amazone France.
    Personnellement, je n’achèterai plus de livre traduit en français par ce traducteur. Voir le Nota bene

    Sur le fond maintenant.
    Mes deux premières lectures étant académiques (mais très intéressantes et surtout nécessaires pour comprendre la mécanique des options), celle-ci concerne le livre d’un praticien qui explique assez clairement les raisonnements faits pour choisir et définir les options, l’objectif recherché, et pratiquement comment on s’y prend. Pour moi, ce livre a donc été très utile, car très terre à terre.

    L’objectif de Lowell est d’expliquer au commun des mortels que l’on peut gagner facilement de l’argent avec les options. D’ailleurs, ce doit être vrai puisque tous les exemples donnés dans le livre sont gagnants. Aucune opération perdante.
    Il fait une sorte de synthèse simplifiée du fonctionnement des options (c’est pourquoi il ne faut pas commencer par ce livre) et sélectionne 4 stratégies quasi systématiquement gagnantes qu’il décortique, et c’est très instructif. Il ajoute en bonus une cinquième stratégie beaucoup plus risquée. Dans cet ouvrage, l’utilisation des options n’est envisagée que sous l’angle de la spéculation, c'est-à-dire gagner de l’argent. Il n’aborde pas l’emploi des options dans un but de couverture (d’un portefeuille d’actions par exemple) ni du point de vue de l’arbitragiste. Pour ce qui est du point de vue de l'arbitragiste, c'est un peu normal car cela demande quelques développements mathématiques qui dépasse quelque peu le cadre de l'ouvrage .

    Les 5 stratégies présentées sont les suivantes :
    1) Achat de call, Deep in the Money (DITM) avec échéance courte,
    2) Naked put selling, c'est-à-dire vente de put mais avec possibilité d’acquérir des actions à meilleur prix si le prix d’exercice est atteint (ou comment transformer une opération sur options ratée en un succès sur les actions),
    3) Option credit spread (bear call et bull put), stratégie sans grand risque mais qui rapporte peu,
    4) Vente de calls couverts, pour rentabiliser davantage un portefeuille d’actions au lieu de le laisser dormir,
    5) Ratio option spreads en bonus, basée sur les écarts de volatilité implicite. La 2 et la 4 sont semblables

    Lowell explique longuement ces stratégies, à priori utilisables par tout un chacun. C’est intéressant de voir ce que le praticien considère comme essentiel, par exemple pour les « grecs », le delta et le theta, alors que les académiques insistent plus sur le delta et le gamma. Disons que pour une tout première approche des options, les deux éléments qui diffèrent du trading sur les actions par exemple, sont l'effet du temps (le theta), et le fait qu'une option ne bouge pas comme une action, qu'elle a une vitesse qui varie par rapport au mouvement du support(le delta). C'est vrai que c'est très succinct présenté comme ça, mais grossièrement c'est ça. Mais c'est vrai que si on parle de vitesse qui varie, on devrait naturellement parler d'accélération et de décélération : du gamma. Après tout chacun son approche .

    Toutefois, après lecture de ce livre, j’ai certes obtenu beaucoup d’éclaircissements, mais je me pose encore plus de questions qu’avant.
    Et d’abord une constatation. Malgré les efforts louables de l’auteur pour rendre les choses simples, il apparait clairement que le trading d’options est une activité difficile, pour ne pas dire extrêmement complexe. Donc je ne pense pas que cela devienne une activité financière aussi populaire que la gestion d’un portefeuille d’actions, même si cela nécessite moins de capitaux (en tout cas pour l’achat d’options).
    Et non, ce n'est pas le trading des options qui est complexe, c'est le trading des sous-jacents qui est souvent présenté de manière trop simplifiée . Le postulat de base pour le trading est le suivant : les options sont toujours moins risquées que le trading du sous-jacent. Pour saisir cela il suffit de penser à une vente sèche de call ou de put qui est le schéma le plus risqué avec les options: dans les deux cas, le risque est moindre que de vendre à découvert le sous-jacent (vente de calls) ou de l'acheter (vente de put) puisqu'à chaque fois, on encaisse une prime . Le but avec les options est de garder une perspective de gains comparable à celle du sous-jacent, en réduisant de manière importante le risque .

    Ensuite, je constate que la majorité des auteurs privilégie les stratégies basées sur les ventes d’options. Et cela m’interpelle (comme disent les gens cultivés).
    Non, c'est juste la manière la plus simple de capter l'attention. Le trading des options est perdant lorsque l'on est acheteur sec d'options ou vendeur sec d'options. D'un coté on perd tous les jours en espérant l'euromillion qui peut ne pas arriver rapidement (même s'il arrive toujours ) de l'autre on gagne tous les jours jusqu'au jour du crack et là, c'est le drame comme dirait l'autre. Par contre, être acheteur et simultanément vendeur d'options permet d'augmenter de manière très importante la "capture" de valeur, en réduisant le risque et le capital investi.

    Si j’essaie une synthèse, il me semble que l’on peut analyser les stratégies d’options en termes de risques, limités ou illimités, et de rendement, ou pour être plus clair, de récompense, là aussi limitée ou illimitée. A priori, on peut donc créer 4 couples.

    A) Risque limité, récompense illimitée.
    Stratégies basées sur l’achat de calls ou de puts, le risque étant limité à la prime payée.
    B) Risque illimité, récompense limitée.
    Stratégies fondées sur la vente de calls ou de puts, éventuellement combinés, la récompense étant la prime encaissée.
    C) Risque limité, récompense limitée.
    Stratégies basées sur des spreads.
    D) Risque illimité, récompense illimitée. risk reversal (achat calls-vente de puts et inversement)
    Je n’ai pas encore trouvé de telles stratégies, forcément basées sur la vente d’options puisque le risque est illimité. Mais je ne vois pas comment la récompense pourrait être illimitée. Je ne sais pas s’il existe des stratégies correspondant à cette rubrique. Mais si on peut. On peut tout avec les options .

    ....

    Enfin, je garde le sentiment que le trading de futures reste plus rémunérateur que le trading d’options, à capital engagé identique, et surtout mieux maîtrisable, car le critère Temps, avec tout ce qu’il implique (les sauts de volatilité, ou les brusques retournements de marché) interfère moins, car on peut se dégager plus vite.

    Encore une fois je ne peux pas être d'accord. Le fait d'intervenir sur un instrument asymétrique (gain illimité-perte limitée) est par définition un meilleur vecteur de capture de valeur.
    De plus , savoir qu'il existe des stratégies qui permettent par l'intermédiaire de la volatilité de compenser une perte sur le sens du marché est d'un confort inestimable .
    Enfin , pour ce qui est du temps et de son effet, il faut être plus précis. Les options incorporent en effet le temps dans leurs valorisations. C'est exact. Mais on oublie qu'être long sur du future comporte aussi une valeur temps, qu'intervenir sur du forex incorpore une composante temps/taux que l'on soit long ou court, et que l'achat d'actions donne souvent lieu à la perception de droits de garde ou des frais de prêt-emprunt et qui peuvent être assimilables pour les uns à une composante qui varie en fonction du temps. Chacun a ses avantages et inconvénients


    J’ai été très bavard, et j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.
    Mais j’aimerais bien connaître vos opinions sur ces sujets, puisque vous maniez les options depuis bien plus longtemps que moi.

    Cordialement
    Belen




    N'hésitez à me faire part de vos commentaires suite à mes remarques .

    A bientôt,


    Maw

    Commentaire


    • #3
      Citation de : Belen (au 03-12-2009 10:59:05)

      Bonjour
      Bonjour Belen,

      Je me permets de répondre directement dans le corps de votre texte afin de ne rien oublier.


      Je viens de terminer le livre de Lee Lowell « Faire de l’argent avec les options ». C’est mon troisième livre sur les options, mais c’est le premier qui soit vraiment pratique, les deux premiers étant plutôt académiques. Ces réflexions sont donc celles d’un débutant.

      Tout d’abord un mot sur la forme.
      La traduction française de ce livre a été complètement baclée, et pour tout dire, c’est un travail honteux. Phrases incomplètes, mots manquants, un français a « dormir debout ». On dirait par moment qu’elle a été faite par le traducteur automatique de Google. Et il est clair que les Editions Valor n’ont pas relu le texte, car on peut espérer qu’elles auraient demandé au traducteur de revoir son texte.
      Autant le dire clairement, ce livre de 239 pages ne vaut pas le prix demandé de 51 €. Seulement voilà, il n’y a pas beaucoup de littérature sur le sujet en français, alors, on en profite.
      Si vous comprenez un peu l’anglais, je vous suggère d’acquérir l’original en anglais, « Get rich with options » qui vaut 30 € environ (même moins d’occasion) sur Amazone France.
      Personnellement, je n’achèterai plus de livre traduit en français par ce traducteur.
      Je ne saurai critiquer (en + ou -) la version française, n'ayant lu que la version américaine.


      Sur le fond maintenant.
      Mes deux premières lectures étant académiques (mais très intéressantes et surtout nécessaires pour comprendre la mécanique des options), celle-ci concerne le livre d’un praticien qui explique assez clairement les raisonnements faits pour choisir et définir les options, l’objectif recherché, et pratiquement comment on s’y prend. Pour moi, ce livre a donc été très utile, car très terre à terre.

      L’objectif de Lowell est d’expliquer au commun des mortels que l’on peut gagner facilement de l’argent avec les options. D’ailleurs, ce doit être vrai puisque tous les exemples donnés dans le livre sont gagnants. Aucune opération perdante. Cela n'aurait pas été dans la cible du titre, un peu racoleur, admettons-le.
      Il fait une sorte de synthèse simplifiée du fonctionnement des options (c’est pourquoi il ne faut pas commencer par ce livre) et sélectionne 4 stratégies quasi systématiquement gagnantes qu’il décortique, et c’est très instructif. Il ajoute en bonus une cinquième stratégie beaucoup plus risquée. Dans cet ouvrage, l’utilisation des options n’est envisagée que sous l’angle de la spéculation, c'est-à-dire gagner de l’argent. Il n’aborde pas l’emploi des options dans un but de couverture (d’un portefeuille d’actions par exemple) ni du point de vue de l’arbitragiste.

      Les 5 stratégies présentées sont les suivantes :
      1) Achat de call, Deep in the Money (DITM) avec échéance courte,
      2) Naked put selling, c'est-à-dire vente de put mais avec possibilité d’acquérir des actions à meilleur prix si le prix d’exercice est atteint (ou comment transformer une opération sur options ratée en un succès sur les actions),
      3) Option credit spread (bear call et bull put), stratégie sans grand risque mais qui rapporte peu,
      4) Vente de calls couverts, pour rentabiliser davantage un portefeuille d’actions au lieu de le laisser dormir,
      5) Ratio option spreads en bonus, basée sur les écarts de volatilité implicite.

      Lowell explique longuement ces stratégies, à priori utilisables par tout un chacun. C’est intéressant de voir ce que le praticien considère comme essentiel, par exemple pour les « grecs », le delta et le theta, alors que les académiques insistent plus sur le delta et le gamma.
      C'est assez normal dans la mesure où Lowell ne décrit que des trades directionnels.

      Toutefois, après lecture de ce livre, j’ai certes obtenu beaucoup d’éclaircissements, mais je me pose encore plus de questions qu’avant.
      Et d’abord une constatation. Malgré les efforts louables de l’auteur pour rendre les choses simples, il apparait clairement que le trading d’options est une activité difficile, pour ne pas dire extrêmement complexe. Je suis désolé de vous contredire sur ce point ; comme dans de nombreuses activités, il faut démarrer sagement et s'entourer de personnes plus avancées dans la pratique ; la maîtrise vient avec cette pratique REELLE et la passion suit rapidement.
      Donc je ne pense pas que cela devienne une activité financière aussi populaire que la gestion d’un portefeuille d’actions, même si cela nécessite moins de capitaux (en tout cas pour l’achat d’options).

      Ensuite, je constate que la majorité des auteurs privilégie les stratégies basées sur les ventes d’options. Et cela m’interpelle (comme disent les gens cultivés).

      Si j’essaie une synthèse, il me semble que l’on peut analyser les stratégies d’options en termes de risques, limités ou illimités, et de rendement, ou pour être plus clair, de récompense, là aussi limitée ou illimitée. A priori, on peut donc créer 4 couples.

      A) Risque limité, récompense illimitée.
      Stratégies basées sur l’achat de calls ou de puts, le risque étant limité à la prime payée.
      B) Risque illimité, récompense limitée.
      Stratégies fondées sur la vente de calls ou de puts, éventuellement combinés, la récompense étant la prime encaissée.
      C) Risque limité, récompense limitée.
      Stratégies basées sur des spreads.
      D) Risque illimité, récompense illimitée.
      Je n’ai pas encore trouvé de telles stratégies, forcément basées sur la vente d’options puisque le risque est illimité. Mais je ne vois pas comment la récompense pourrait être illimitée. Je ne sais pas s’il existe des stratégies correspondant à cette rubrique. C'est là le domaine du trading de futures (sans stop-loss) et donc aussi celui d'un long call + short put ou inversement long put + short call. Et oui, l'avantage avec les options c'est que l'on peut aussi faire du future

      L’objectif des intervenants étant de gagner le plus d’argent possible, on pourrait s’attendre à ce que ce soit le couple A, générant des récompenses illimitées qui soit mis en avant par les auteurs (je mets de côté le couple D pour lequel je ne vois pas de stratégies). Mais ce n’est pas le cas. Ce sont au contraire les couples B et C, apportant des récompenses limitées mais impliquant des risques illimités, en tout cas pour le couple B, qui sont le plus mis en avant.

      Pourquoi cet état de fait ?
      Je n’ai pas la réponse. Et j’aimerais savoir ce que vous en pensez. C'est assez simple à comprendre, il me semble : acheter un call ou un put revient à payer pour une hausse ou une baisse infinie, ce qui n'arrive jamais ! Alors on regarde ses graphiques et on recherche un prix cible du mouvement anticipé et là, on vend le second call ou put matérialisant ainsi un spread.

      Cela donne de nombreuses stratégies qui rapportent plus ou moins (sauf à engager un capital conséquent), mais sont très répétées. Pour beaucoup d’entre elles, le risque illimité est toujours présent même s’il ne se manifeste que rarement, heureusement. Mais le jour où il se manifeste, bonjour la casse. Les livres de Nassim Taleb (Le hasard sauvage par exemple) sont éloquents à cet égard.

      D’après ce que je comprends, les stratégies du couple A, donc à priori les plus rémunératrices, sont principalement utilisées de deux manières.
      Soit par les débutants, mais comme ils achètent des options très OTM et avec des échéances courtes, c’est un peu comme s’ils jouaient le jackpot. Donc la plupart des options arrivent à l’échéance sans être exercées. Plus exactement, beaucoup d'achats secs d'options terminent sans valeur ; ce qui n'est pas tout à fait la même chose. En effet, on peut dire qu'environ 50% des options arrivent à échéance avec une valeur intrinsèque positive (calls et puts confondus, évidemment) à l'exception des options ATM le jour d'échéance.
      Soit par ceux qui s’y connaissent mieux, et achètent des options très ITM, avec un delta élevé et une courte échéance, pour que la prime évolue à l’identique du sous-jacent. Mais de ce fait, les primes sont chères.

      J’ai pu prendre connaissance du contenu de plusieurs ouvrages en anglais consacrés aux options, mais je n’ai pas trouvé de stratégies intermédiaires entre ces deux groupes, c'est-à-dire l’achat d’options ATM ou proches, donc beaucoup moins chères que ITM. Et je trouve ça bizarre. Comme s’il y avait un black out sur ces stratégies, en supposant bien sûr qu’elles existent. Elles existent bien sûr, mais rarement seules. Elles interviennent dans le cadre de stratégies composites qu'il serait un peu long de développer ici.
      Je ne peux m’empêcher de penser que ceux qui maîtrisent une excellente méthode de trading pour savoir où va le sous-jacent, et qui savent bien manier la volatilité et les grecs (dont le gamma, dont à mon sens Lowell sous-estime l’importance dans son livre), ont probablement mis au point des stratégies très rémunératrices qu’ils ne souhaitent pas divulguer.
      Est-ce que je me trompe ? Il y a un peu de vrai dans ce que vous écrivez, mais nous en détaillons aussi pas mal dans les formations que MAW et moi-même organisons.
      D’autre part, il me semble que compte tenu des pertes possibles très importantes, il est essentiel pour réussir en cette matière d’avoir une bonne technique d’analyse du marché du sous-jacent. C'est essentiel ! Sans un bon plan de trade, les options seraient du loto, comme n'importe quel instrument financier utilisé sans réflexion préalable
      A mon avis, il y a donc deux manières de trader avec les options.
      Soit on n’a pas une technique excellente, et dans ce cas on s’en tient à des stratégies éprouvées à priori peu risquées, pas très rémunératrices, mais répétées très souvent.
      Soit on possède une bonne méthode d’analyse technique du sous-jacent, et sous réserve de bien maîtriser les techniques d’utilisation des options en particulier pour contrôler les risques, on peut alors mettre en œuvre des stratégies beaucoup plus rémunératrices sans accroître les risques dans les mêmes proportions (mais cela suppose quand même du capital, ne serait ce que pour les marges exigées par les brokers).

      Enfin, je garde le sentiment que le trading de futures reste plus rémunérateur que le trading d’options, à capital engagé identique, et surtout mieux maîtrisable, car le critère Temps, avec tout ce qu’il implique (les sauts de volatilité, ou les brusques retournements de marché) interfère moins, car on peut se dégager plus vite. Là encore je dois vous contredire, mais cela n'engage que moi. J'ai longuement pratiqué les deux types de trading, en les excluant, et c'est une erreur. L'idéal est de les associer ; ce que je fais depuis pas mal de temps et je ne vis que de cela.
      J’ai été très bavard, et j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

      Bien au contraire, je trouve que votre initiative est très louable, votre texte parfaitement rédigé et très intéressant et ce fut un plaisir d'y apporter quelques réponses et compléments.
      Mais j’aimerais bien connaître vos opinions sur ces sujets, puisque vous maniez les options depuis bien plus longtemps que moi.

      Cordialement
      Belen

      Cordialement,
      ABAX



      Commentaire


      • #4
        Je viens de poster et découvre que MAW l'a fait juste avant moi. Il n'y a eu, je vous l'assure, aucune concertation entre nous. Vous verrez pourtant combien nous disons la même chose. On peut tout faire avec les options; même du trading direct sur le sous-jacent qui peut être votre future préféré...

        @+
        ABAX

        Commentaire


        • #5
          Bonjour

          en ce qui concerne le livre de Lowell, c'est "tout est formidable dans un monde parfait !" Ensuite, gagner de l'argent à partir de son enseignement... oui, peut-être, après quelques milliers d'heures de pratique et de travail !! ses stratégies sont archi-connues, intéressantes... au même titre que beaucoup d'autres. La notion de risque lui semble assez étrangère.

          Il ne me semble pas, par ailleurs, que le trading sur options soit une activité extrèmement complexe. Certes les stratégies ne s'improvisent pas et doivent être réfléchies assez longuement. Elles sont le plus souvent orientées moyen terme.

          L'énorme avantage, à mes yeux et comme le souligne MAW, est la richesse des possibilité et l'usage à bon escient du théta en étant vendeur et acheteur d'options en même temps.

          On peut être un piètre analyste technique (comme moi) et dormir tranquille en montant des stratégies d'options. On peut trader en définissant des plages assez larges ou l'on pense que le sous-jacent n'ira pas, le théta se chargeant de rendre inexorablement la position gagnante... Le risque n'est pas absent mais on a le temps de le gérer le plus souvent. Cela peut être plus confortable que de suivre et de coller aux errements infinis d'un indice ou d'une action.

          Pour terminer, et sans doute comme avec toutes les autres formes de trading, trader les options sans capital suffisant pousse très rapidement vers la sortie...

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          • #6
            Re

            Bon, comme je viens de me faire mettre dans les cordes par les poids lourds du secteur, je vous demande un peu de temps pour bien analyser vos arguments avant de vous répondre.
            Même si je prends le risque d'être mis KO.
            Enfin, si vous pouviez éviter.....

            Cordialement
            belen

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            • #7
              Bonsoir Belen,

              Il s'agit juste que vous ne restiez pas sur cette impression sur les options par ce que le livre n'est pas adapté à ce que vous cherchez . Continuez à être curieux, je vous assure que les options ne vous décevront pas .

              Maw

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              • #8
                bonjour Belen,

                j'ai lu aussi le livre de Lowell (2 ou 3 fois je crois).
                C'est vrai que la traduction laisse vraiment à désirer, on a l'impression qu'elle a été faite à la va-vite sans prendre le temps de relire. Il reste cependant pour moi un bon bouquin pour apprendre les stratégies de base.

                En ce qui concerne l'apprentissage dans la vraie vie, ce n'est de toute façon pas dans un livre qu'il va se passer, mais avec quelques centaines ou milliers d'heures devant l'écran. Et comme le dit David, la passion vient rapidement (et même avant la maîtrise dans mon cas ).

                J'ai vraiment à progresser le jour où j'ai commencé à poster quelques stratégies sur Invest-AT (les premières étaient un peu loufoques, les dernières sont réelles, et quelques unes sont même gagnantes ) et avec l'aide des poids lourds ( ) la progression peut être très rapide.

                Pour Noël, je commande le Natenberg (en français

                jlr

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                • #9
                  Bonjour

                  Je vais tenter de répondre aux différents arguments avancés, en reprenant les parties du texte concernées.

                  "Et d’abord une constatation. Malgré les efforts louables de l’auteur pour rendre les choses simples, il apparait clairement que le trading d’options est une activité difficile, pour ne pas dire extrêmement complexe"
                  Réponse de MAW :
                  Et non, ce n'est pas le trading des options qui est complexe, c'est le trading des sous-jacents qui est souvent présenté de manière trop simplifiée . Le postulat de base pour le trading est le suivant : les options sont toujours moins risquées que le trading du sous-jacent. Pour saisir cela il suffit de penser à une vente sèche de call ou de put qui est le schéma le plus risqué avec les options: dans les deux cas, le risque est moindre que de vendre à découvert le sous-jacent (vente de calls) ou de l'acheter (vente de put) puisqu'à chaque fois, on encaisse une prime. Le but avec les options est de garder une perspective de gains comparable à celle du sous-jacent, en réduisant de manière importante le risque .


                  Réponse de ABAX :
                  Je suis désolé de vous contredire sur ce point ; comme dans de nombreuses activités, il faut démarrer sagement et s'entourer de personnes plus avancées dans la pratique ; la maîtrise vient avec cette pratique REELLE et la passion suit rapidement.

                  Je vous trouve un peu comme un chirurgien qui viendrait nous dire que la chirurgie est facile pour peu que l’on sache utiliser un couteau et découper un poulet, en oubliant de dire qu’il a fait 10 ans d’études pour en arriver là. Vous êtes modestes et passionnés. Mais je persiste à penser que si l’on veut bien maîtriser le trading sur options, il faut connaître parfaitement leur mode de fonctionnement, et c’est complexe, car les paramètres à prendre en compte sont nombreux, interactifs et plutôt mouvants. Ceci dit, c’est vrai qu’au départ il faut avoir une bonne méthode d’analyse technique et d’intervention sur l’actif sous-jacent. Mais ça, c’est le minimum.
                  Vous dites que le risque est moindre qu’une éventuelle perte sur le sous-jacent. Pour le moment, je ne suis pas convaincu (mais je suis prêt à voir). Sur un future, je sors immédiatement si mon trade tourne au vinaigre, et je perds au maximum 7 points (c’est généralement moins), soit 70 € par contrat (sur Eurostoxx ou bund). Les conditions de sortie sont les mêmes que lors de l’entrée, le point vaut toujours 10 €. Pour les options, les caractéristiques du marché ayant changées, la prime que je paie pour sortir peut être autrement plus importante que celle que j’ai encaissée. Je pense que c’est d’ailleurs pour éviter ce risque que Lowell sort rapidement de ses spreads, ce qui donne des trades assez peu rémunérateurs, souvent de 100, 200 ou 300 $ en quelques jours, ce qui m’a un peu étonné, mais je le comprends. Par contre, il peut répéter ces opérations à l’envie.


                  "Ensuite, je constate que la majorité des auteurs privilégie les stratégies basées sur les ventes d’options."
                  Réponse de MAW :
                  Non, c'est juste la manière la plus simple de capter l'attention. Le trading des options est perdant lorsque l'on est acheteur sec d'options ou vendeur sec d'options. D'un coté on perd tous les jours en espérant l'euromillion qui peut ne pas arriver rapidement (même s'il arrive toujours ) de l'autre on gagne tous les jours jusqu'au jour du crack et là, c'est le drame comme dirait l'autre. Par contre, être acheteur et simultanément vendeur d'options permet d'augmenter de manière très importante la "capture" de valeur, en réduisant le risque et le capital investi.

                  Je comprends votre position et je serais plutôt d’accord, mais j’ai des doutes sur la contrepartie (point que je développe plus loin) et sur le dernier point, c'est-à-dire le capital investi. Lowell donne des exemples de spreads sur lesquels il gagne environ entre 10 et 15 % de la marge exigée par le broker. Soit pour un gain de 100 $, un dépôt de 600 $. Le capital nécessaire est relativement conséquent dès qu’il y a une vente. Or comme vous le dites, pour réduire le risque et capturer de la valeur, il faut un achat ET une vente.


                  "Enfin, je garde le sentiment que le trading de futures reste plus rémunérateur que le trading d’options, à capital engagé identique, et surtout mieux maîtrisable, car le critère Temps, avec tout ce qu’il implique (les sauts de volatilité, ou les brusques retournements de marché) interfère moins, car on peut se dégager plus vite."
                  Réponse de MAW :
                  Encore une fois je ne peux pas être d'accord. Le fait d'intervenir sur un instrument asymétrique (gain illimité-perte limitée) est par définition un meilleur vecteur de capture de valeur.
                  De plus , savoir qu'il existe des stratégies qui permettent par l'intermédiaire de la volatilité de compenser une perte sur le sens du marché est d'un confort inestimable .
                  Enfin , pour ce qui est du temps et de son effet, il faut être plus précis. Les options incorporent en effet le temps dans leurs valorisations. C'est exact. Mais on oublie qu'être long sur du future comporte aussi une valeur temps, qu'intervenir sur du forex incorpore une composante temps/taux que l'on soit long ou court, et que l'achat d'actions donne souvent lieu à la perception de droits de garde ou des frais de prêt-emprunt et qui peuvent être assimilables pour les uns à une composante qui varie en fonction du temps. Chacun a ses avantages et inconvénients.

                  J’ai quand même du mal à vous suivre. D’abord, vous parlez d’instrument asymétrique en précisant gain illimité (pour la partie dans le sens du marché) et perte limitée pour l’autre, Mais cela suppose que l’on puisse toujours sortir, c'est-à-dire qu’il y ait toujours une contrepartie, au moins acceptable. Quand on regarde les chaînes d’options, pour peu que l’opération dure dans le temps et que le marché se soit décalé, on constate qu’il n’y a plus ni offre ni demande pour certains strikes. A priori, un market maker fera toujours une proposition, mais à quel prix ? Et il me semble que lorsqu’il y a des cracks, les vendeurs d’options sont liquidés parce qu’il n’y a plus de contreparties acceptables.
                  Est-ce que je me trompe ?
                  J’ai l’impression que l’on n’a pas le même problème avec les futures. Quand le marché est à 3000 points, la contrepartie est à 3000 points. Si le marché s’effondre de 100 points à 2900, la contrepartie est aussi à 2900 points. Bien sûr, si je n’ai pas mis de stop, j’ai perdu 100 points, mais si j’en ai mis un, j’ai perdu 7 points, c’est tout, et je suis sorti du marché. Ma perte est vraiment minime.
                  Enfin, le critère Temps. C’est vrai que le temps intervient dans le marché des futures, comme dans tous les marchés, mais pas autant que dans le marché des options où il joue un rôle prépondérant, car c’est lui qui donne de la valeur ou au contraire en enlève. Je ne me rends pas bien compte pour le moment des gains « normalement réalisables » sur les options, et du temps nécessaire, car beaucoup d’exemples donnés par Lowell génèrent un gain de 200 ou 400 $ en 1 semaine environ. Mais peut être que le livre de Lowell ne donne pas une image normale des gains que l’on peut attendre du trading d’options.
                  Mais à titre de comparaison, une tendance de 20 points sur l’eurostoxx ou le bund rapporte 200 € par contrat pour un investissement d’environ 1500 €, soit un ROI de 13 %. Le risque est de 70 €, soit 5 % du capital engagé. Le tout en 2 heures. Et dans une semaine, il y a des tendances de 20 points.

                  Réponse de ABAX :
                  Là encore je dois vous contredire, mais cela n'engage que moi. J'ai longuement pratiqué les deux types de trading, en les excluant, et c'est une erreur. L'idéal est de les associer ; ce que je fais depuis pas mal de temps et je ne vis que de cela.

                  Je suis parfaitement d’accord avec votre remarque. Et c’est pour cette raison que j’ai décidé d’apprendre le fonctionnement des options. Comme je suis un trader sur futures, je suis convaincu que le trading sur options peut être un complément très intéressant.
                  Alors pourquoi toutes ces interrogations ?
                  C’est très simple. Ma méthode étant basée sur le suivi de tendances en intraday, je fais peu de trades mais ils sont « sûrs » (c’est l’objectif recherché en tout cas). J’ai donc cherché à éliminer le plus possible les risques. Pratiquer le trading sur options en utilisant des stratégies combinant achat et vente reviendrait à réintroduire le risque dans mes stratégies de trading. Mais acheter des calls et des puts pour profiter des ruptures du marché serait tout à fait complémentaire à mon style de trading. C’est en tout cas mon point de vue pour le moment. Peut être que plus tard, lorsque je maîtriserai bien les techniques et les stratégies, je pratiquerai des spreads ou autres stratégies sans risque, mais pour le moment, je suis encore un novice.

                  Ne vous méprenez pas. Comprenez bien que mes interrogations n’ont pas pour objet de dénigrer le trading d’options ou de faire la promo des futures. Bien au contraire. Mais c’est normal, je me pose nombre de questions, et c’est pourquoi vos avis m’intéressent.

                  Merci en tout cas pour le temps que vous consacrez à me répondre.
                  PS : savez vous qui a traduit le Natenberg en français ?

                  Cordialement.
                  Belen

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                  • #10
                    Bonjour

                    Je remonte mes réponses car je les ai posté vendredi en fin d'après midi.

                    Cordialement
                    Belen

                    Commentaire


                    • #11
                      Bonjour Belen,

                      Manque de temps en fin de semaine dernière pour vous répondre immédiatement.

                      Je comprends à la lecture de vos réponses que vous êtes trader intraday sur future, principalement sur eurostoxx.
                      Vous placez vos stop-loss à 7 points et n'intervenez que sur peu de trades mais "ils sont sûrs".

                      Le trading des options peut sans aucun doute enrichir votre gestion actuelle, mais peut-être pas avec une perspective intraday. L'horizon est en général plus éloigné, sans pour autant être toujours à LT. Ainsi, par rapport à quelqu'un qui serait swing trader sur future, la gestion des stop-loss à l'aide d'options serait déjà un avantage extrèmement pertinent : pas de slipage, déclenchement du stop-loss par vous-même et non par le bruit du marché, etc.

                      Un trader options qui débute devrait toujours intervenir sur le marché via des spreads : acheter une hausse infinie est aussi inutile que de vendre une baisse à zéro ! Cela contribue à optimiser très sensiblement la gestion de trésorerie et bien entendu celle du risque.

                      Enfin, je ne connais pas le traducteur en français du livre de Sheldon Natenberg, mais je pense que Crock pourra vous fournir cette information.

                      @+
                      ABAX

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                      • #12
                        Bonjour Belen,

                        Merci d'avoir remonté la file.

                        Vos interrogations sont pertinentes et je vais tenter d'y apporter mes réponses .

                        Citation de : Belen (au 04-12-2009 16:51:02)
                        ...
                        Je vous trouve un peu comme un chirurgien qui viendrait nous dire que la chirurgie est facile pour peu que l’on sache utiliser un couteau et découper un poulet, en oubliant de dire qu’il a fait 10 ans d’études pour en arriver là. Vous êtes modestes et passionnés. Mais je persiste à penser que si l’on veut bien maîtriser le trading sur options, il faut connaître parfaitement leur mode de fonctionnement, et c’est complexe, car les paramètres à prendre en compte sont nombreux, interactifs et plutôt mouvants. Ceci dit, c’est vrai qu’au départ il faut avoir une bonne méthode d’analyse technique et d’intervention sur l’actif sous-jacent. Mais ça, c’est le minimum.

                        Les options et donc les marchés d'options ont quelques milliers d'années d'existence, des générations de market makers sur le CBOE n'ont jamais eu le niveau du certificat d'étude. Tout cela pour vous dire qu'il n'est pas utile d'avoir le cursus d'un chirurgien pour trader et même animer un marché d'options . Soyons clairs, on peut bien sûr, et c'est le travail des tables d'arbitrages, aller très loin en termes de recherche et d'évaluations d'options. Mais cela n'a rien à voir avec le succès en trading.
                        Si vous êtes conducteur de formule 1, vous vous devez de connaitre ce qu'est une direction, un moteur afin de comprendre ce qu'il se passe au niveau de la direction, du moteur,...Pour autant, on voit rarement des ingénieurs spécialisés en mécanique des fluides conduirent ces voitures en compétitions. Théoriquement ce sont eux qui en savent le plus, la pratique c'est autre chose


                        Vous dites que le risque est moindre qu’une éventuelle perte sur le sous-jacent. Pour le moment, je ne suis pas convaincu (mais je suis prêt à voir). Sur un future, je sors immédiatement si mon trade tourne au vinaigre, et je perds au maximum 7 points (c’est généralement moins), soit 70 € par contrat (sur Eurostoxx ou bund). Les conditions de sortie sont les mêmes que lors de l’entrée, le point vaut toujours 10 €. Pour les options, les caractéristiques du marché ayant changées, la prime que je paie pour sortir peut être autrement plus importante que celle que j’ai encaissée. Je pense que c’est d’ailleurs pour éviter ce risque que Lowell sort rapidement de ses spreads, ce qui donne des trades assez peu rémunérateurs, souvent de 100, 200 ou 300 $ en quelques jours, ce qui m’a un peu étonné, mais je le comprends. Par contre, il peut répéter ces opérations à l’envie.


                        Si vous regardez ce qu'est une option, vous saisissez alors qu'il s'agit d'un stop qui se déclenche lorsque je le veux. La différence avec un stop sur un future, c'est que je suis protégé pendant la nuit, pendant les week-ends, pendant les coupures de courant, les pannes de pc, les non possibilités d'être devant un écran...Plus encore, si on regarde combien de fois vous êtes stoppez, c'est à dire le nombre de fois où vous payez 50 euros même dans des trends de 20 points avec ce que vous auriez payé sur options, vous seriez étonné du comparatif. L'achat d'un put par exemple vous évite de sortir du sous jacent et de vous y reprécipiter si le spot remonte. Vous faites ainsi des économies de spreads et frais de transactions (regardez sur 3 mois). C'est en plus totalement déstressant.


                        Pour ce qui est du risque par rapport au future, je tiens à votre disposition tous les historiques de cotations d'Euronext sur le CAC par exemple afin d'argumenter mon propos. On regarde sur n'importe quelle journée de krack ce que fait un future et ce que fait n'importe quelle option sur ce future et on en tire les conséquences .



                        Je comprends votre position et je serais plutôt d’accord, mais j’ai des doutes sur la contrepartie (point que je développe plus loin) et sur le dernier point, c'est-à-dire le capital investi. Lowell donne des exemples de spreads sur lesquels il gagne environ entre 10 et 15 % de la marge exigée par le broker. Soit pour un gain de 100 $, un dépôt de 600 $. Le capital nécessaire est relativement conséquent dès qu’il y a une vente. Or comme vous le dites, pour réduire le risque et capturer de la valeur, il faut un achat ET une vente.

                        Il y a très peu de marge demandée, voire rien du tout, lorsque la vente est associée à un achat.


                        J’ai quand même du mal à vous suivre. D’abord, vous parlez d’instrument asymétrique en précisant gain illimité (pour la partie dans le sens du marché) et perte limitée pour l’autre, Mais cela suppose que l’on puisse toujours sortir, c'est-à-dire qu’il y ait toujours une contrepartie, au moins acceptable. Quand on regarde les chaînes d’options, pour peu que l’opération dure dans le temps et que le marché se soit décalé, on constate qu’il n’y a plus ni offre ni demande pour certains strikes. A priori, un market maker fera toujours une proposition, mais à quel prix ? Et il me semble que lorsqu’il y a des cracks, les vendeurs d’options sont liquidés parce qu’il n’y a plus de contreparties acceptables.
                        Est-ce que je me trompe ? Un peu oui En fait lorsque j'achète un call ou un put, mon risque maximum est la prime décaissée. C'est tout. Par ailleurs j'ai une possibilité de gain à la hausse illimitée. Que j'ai un market maker ou pas, que je puisse ou pas sortir de la position, mon risque max est la prime payée. C'est un risque parfaitement limité et connu d'avance. Pas de surprise.

                        Pour ce qui est des Kracks et des vendeurs d'options, ce qui les perd, ce n'est pas d'avoir une contrepartie ou pas, c'est d'avoir pris un risque illimité. Comme quelqu'un qui est long sur le future le vendredi soir et qui a la surprise le lundi matin. Lorsque le CAC perd 800 points, ce sont les 800 points de baisse qui font mal au vendeur d'options. Pour la sortie on peut parfaitement sortir d'une position d'options, non pas par les options mais par le sous jacent. En l'espèce, une vente à découvert de future couvre parfaitement la vente de puts sur ce future. Les options n'y sont pour rien. C'est une question de risk management. Pas d'instrument .


                        Alors pourquoi toutes ces interrogations ?
                        C’est très simple. Ma méthode étant basée sur le suivi de tendances en intraday, je fais peu de trades mais ils sont « sûrs » (c’est l’objectif recherché en tout cas). J’ai donc cherché à éliminer le plus possible les risques. Pratiquer le trading sur options en utilisant des stratégies combinant achat et vente reviendrait à réintroduire le risque dans mes stratégies de trading Pas le moins du monde . Mais acheter des calls et des puts pour profiter des ruptures du marché serait tout à fait complémentaire à mon style de trading. C’est en tout cas mon point de vue pour le moment. Peut être que plus tard, lorsque je maîtriserai bien les techniques et les stratégies, je pratiquerai des spreads ou autres stratégies sans risque, mais pour le moment, je suis encore un novice. C'est une très bonne optique

                        Ne vous méprenez pas. Comprenez bien que mes interrogations n’ont pas pour objet de dénigrer le trading d’options ou de faire la promo des futures. Bien au contraire. Mais c’est normal, je me pose nombre de questions, et c’est pourquoi vos avis m’intéressent.

                        Ne vous inquiétez pas, vos questions sont légitimes. Les options peuvent parfaitement être complémentaires au futures, forex ou aux actions. C'est ainsi qu'il faut les comprendre.
                        Au delà de cela, ce sont les seuls instruments qui permettent de profiter de toutes les configurations de marché. Qu'il monte, baisse ou reste stable .


                        Merci en tout cas pour le temps que vous consacrez à me répondre.
                        PS : savez vous qui a traduit le Natenberg en français ? Je ne sais pas mais Crock devrait pouvoir vous répondre.

                        Cordialement.
                        Belen




                        Si vous avez des questions n'hésitez pas.

                        Maw

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                        • #13
                          Bonjour !
                          Question à MAW et à ABAX :
                          D’abord merci de vos interventions.

                          Si mon analyse du CAC 40 est celle-ci :

                          Actuellement, comme beaucoup d’indices majeurs mondiaux, le CAC 40 forme un squeeze, évoluant entre 3880 et 3700. Il pourrait atteindre 3700 avant 7 séances (présence d’un cycle 19, - 5/+ 3 jours s’amortissant). Les bornes suivantes d’un range seraient 3950 et 3600.
                          Le scenario privilégié serait 1er objectif 3600, 2ème objectif 3400 avant rebond éventuel MT.

                          Le scenario alternatif serait le dépassement de 3950 et la reprise de la hausse MT.
                          La situation de range pourrait durer jusqu’au 4 janvier 2010, après elle serait explosive.

                          Quelle serait la bonne combinaison d’options CAC 40 correspondant à cette analyse ?

                          Je ne sais pas faire et je dois étudier à nouveau :

                          Questions subsidiaires :

                          1° Quels sont les trois meilleurs livres (en anglais) traitant les options avec approfondissement croissant ?

                          2° Existe’ il un bon logiciel analysant les combinaisons multiples d’options en fonction de l’analyse du marché du sous-jacent ?
                          Merci, cordialement,
                          byp008

                          Commentaire


                          • #14
                            Bonjour

                            Tout d’abord, excusez-moi pour le temps mis à vous répondre, mais je ne pouvais pas le faire avant.

                            Réponse ABAX
                            « Le trading des options peut sans aucun doute enrichir votre gestion actuelle, mais peut-être pas avec une perspective intraday ».
                            Oui, je ne l’avais pas précisé, mais je ne conçois le trading des options que dans une optique de plusieurs jours, voire semaines. Le trading intraday de futures est assez prenant comme ça.

                            « Un trader options qui débute devrait toujours intervenir sur le marché via des spreads : acheter une hausse infinie est aussi inutile que de vendre une baisse à zéro ! Cela contribue à optimiser très sensiblement la gestion de trésorerie et bien entendu celle du risque »
                            Oui c’est ce que je crois, en tout cas compte tenu de mes connaissances actuelles limitées en la matière.

                            Réponse MAW
                            « Les options et donc les marchés d'options ont quelques milliers d'années d'existence, des générations de market makers sur le CBOE n'ont jamais eu le niveau du certificat d'étude. Tout cela pour vous dire qu'il n'est pas utile d'avoir le cursus d'un chirurgien pour trader et même animer un marché d'options . Soyons clairs, on peut bien sûr, et c'est le travail des tables d'arbitrages, aller très loin en termes de recherche et d'évaluations d'options. Mais cela n'a rien à voir avec le succès en trading.
                            Si vous êtes conducteur de formule 1, vous vous devez de connaitre ce qu'est une direction, un moteur afin de comprendre ce qu'il se passe au niveau de la direction, du moteur,...Pour autant, on voit rarement des ingénieurs spécialisés en mécanique des fluides conduirent ces voitures en compétitions. Théoriquement ce sont eux qui en savent le plus, la pratique c'est autre chose »

                            Je prends note de l’argument. C’est vrai que le livre de Lowell ne s’encombre pas d’explications sophistiquées, avec l’idée de convaincre qu’un gamin de 5e serait capable de réussir. Mais d’autres livres ne donnent pas cette impression, comme ceux de Hull ou de Cottle. De plus, beaucoup de traders d’options travaillent pour des banques, qui demandent des cursus assez poussés en mathématiques. Alors, n’y a-t-il pas un risque pour un trader lambda qui s’aventurerait sur ce marché sans connaître un minimum des techniques utilisées par les intervenants les plus importants ? Personnellement, je n’aime pas me lancer sur un marché sans en connaître un minimum sur ses mécanismes de fonctionnement et sur les principaux intervenants.

                            "Si vous regardez ce qu'est une option, vous saisissez alors qu'il s'agit d'un stop qui se déclenche lorsque je le veux. La différence avec un stop sur un future, c'est que je suis protégé pendant la nuit, pendant les week-ends, pendant les coupures de courant, les pannes de pc, les non possibilités d'être devant un écran...Plus encore, si on regarde combien de fois vous êtes stoppez, c'est à dire le nombre de fois où vous payez 50 euros même dans des trends de 20 points avec ce que vous auriez payé sur options, vous seriez étonné du comparatif. L'achat d'un put par exemple vous évite de sortir du sous jacent et de vous y reprécipiter si le spot remonte. Vous faites ainsi des économies de spreads et frais de transactions (regardez sur 3 mois). C'est en plus totalement déstressant".
                            Oui, je comprends l’argument. C’est un stop manuel. Avec le risque que cela suppose, mais limité si l’on intervient dans le cadre d’un spread. Moins stressant, je veux bien le croire.

                            "Pour ce qui est du risque par rapport au future, je tiens à votre disposition tous les historiques de cotations d'Euronext sur le CAC par exemple afin d'argumenter mon propos. On regarde sur n'importe quelle journée de krack ce que fait un future et ce que fait n'importe quelle option sur ce future et on en tire les conséquences"
                            Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire. Pourriez-vous préciser un peu, svp.
                            N’oubliez pas que je n’interviens qu’en intraday, donc aucune position la nuit ou le week end. Et que je sors très vite si le trade se retourne contre moi. Lors du 11 septembre 2001, tous les marchés se sont bloqués pendant plus d’une demi-heure, ce qui a permis a beaucoup de sortir (je n’étais pas encore là à cette date, mais c’est ce que m’ont dit des amis traders).

                            "Il y a très peu de marge demandée, voire rien du tout, lorsque la vente est associée à un achat".
                            Il est difficile de se faire une idée des marges demandées dans les exemples de Lowell, car il ne donne pas ou peu d’indications en ce domaine. Mais il semble que cela soit souvent un rapport de 1 à 5 entre le gain net obtenu et la marge exigée.
                            Dans la stratégie Buterfly que vous développez sur invest-at, vous avez vendu un call 3700/dec09 à 191,84, soit 1918,40 €. Quelle est ou quelle serait la marge demandée par le broker pour cette vente ? Y a-t-il une formule permettant de connaître à peu près ce qui sera demandé ?

                            "Pour ce qui est des Kracks et des vendeurs d'options, ce qui les perd, ce n'est pas d'avoir une contrepartie ou pas, c'est d'avoir pris un risque illimité. Comme quelqu'un qui est long sur le future le vendredi soir et qui a la surprise le lundi matin. Lorsque le CAC perd 800 points, ce sont les 800 points de baisse qui font mal au vendeur d'options. Pour la sortie on peut parfaitement sortir d'une position d'options, non pas par les options mais par le sous jacent. En l'espèce, une vente à découvert de future couvre parfaitement la vente de puts sur ce future. Les options n'y sont pour rien. C'est une question de risk management. Pas d'instrument"
                            Je parlais de vente d’options bien entendu. OK pour l’argument, puisqu’il serait suicidaire de se lancer dans une vente d’option nue sans couverture.

                            Dernière question.
                            Comme les discussions sur les options se passent principalement sur Invest-at, dois-je continuer mes éventuelles interrogations futures plutôt sur Invest-at ?

                            Merci encore pour votre disponibilité.
                            Cordialement
                            Belen

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                            • #15
                              Citation de : byp008 (au 10-12-2009 06:08:55)

                              Bonjour ! Bonjour Byp008,
                              Question à MAW et à ABAX :
                              D’abord merci de vos interventions.

                              Si mon analyse du CAC 40 est celle-ci :

                              Actuellement, comme beaucoup d’indices majeurs mondiaux, le CAC 40 forme un squeeze, évoluant entre 3880 et 3700. Il pourrait atteindre 3700 avant 7 séances (présence d’un cycle 19, - 5/+ 3 jours s’amortissant). Les bornes suivantes d’un range seraient 3950 et 3600.
                              Le scenario privilégié serait 1er objectif 3600, 2ème objectif 3400 avant rebond éventuel MT.

                              Le scenario alternatif serait le dépassement de 3950 et la reprise de la hausse MT.
                              La situation de range pourrait durer jusqu’au 4 janvier 2010, après elle serait explosive.

                              Quelle serait la bonne combinaison d’options CAC 40 correspondant à cette analyse ?
                              Il n'y a certainement pas UNE SEULE bonne combinaison d'options CAC40 correspondant à votre analyse. Apporter une réponse à la fois argumentée et pertinente à votre question justifierait un développement que je n'ai vraiment pas le temps de dégager. Pour vous orienter, tenter d'évaluer quel est le sens de sortie du squeeze le plus vraisemblable à partir du 4 janvier 2010 et préparer un spread dans ce sens.
                              Sinon, et si vous jugez que la vol est assez basse, vous pouvez acheter un straddle centré sur votre range le plus étroit.

                              Je ne sais pas faire et je dois étudier à nouveau :

                              Questions subsidiaires :

                              1° Quels sont les trois meilleurs livres (en anglais) traitant les options avec approfondissement croissant ?
                              Trading index options by Bittman
                              Option volatility and pricing by Natenberg
                              Options as a strategic investment by Larry Mac Millan


                              2° Existe’ il un bon logiciel analysant les combinaisons multiples d’options en fonction de l’analyse du marché du sous-jacent ?
                              J'ai pris le parti d'utiliser mes propres outils.
                              Merci, cordialement,
                              byp008

                              Welcome in the fascinating world of option trading !
                              ABAX


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