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  • #16
    citation :
    Citation de deadkill

    La parade est simple que les broker facture les ordres annullés plein pot



    euh, à mon avis ça ne les aurait pas dissuadés, vu la taille des ordres et le gain en jeu ...

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    • #17
      Tant qu'on y est : une question : l'utilisation des automates est elle autorisée pour passer des ordres "fluctuants" ?

      cf l'action ING Groep (code INGP) ou le CO est "manipulé" en permanence à l'achat comme à la vente par des automates qui balaient tout.

      il y a donc là passage et annulation d'ordres en vue d'obliger celui qui veut vendre ou acheter à se placer dans la "fourchette" imposée par ces automates ...
      qu'en pense l'AMF ???

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      • #18
        citation :
        Citation de laglute

        Bonjour, si quelqu'un pouvait m'expliquer ce qu'il y a d'illégal là-dedans, ça m'éclairerai...



        je peux t'aider Lagute

        ils encourent la sanction prévue par l'article L 465-2 du Cmonnétaire et financier. La manipulation de cours est réprimé de 2 an d'emprisonnement et d'une amende pouvant aller jusqu'à 10 fois la somme frauduleusement acquise (soit 80 millions d'euros en l'espèce)

        la caractérisation du délit demande toutefois la double condition d'entrave au bon fonctionnement du marché et but d'induire u tiers en erreur.

        pour nos champions, d'après les infos qu'on a, le délit est caractérisé. Ils risquent en sus de l'amende une pénalité financière...

        en droit pénal, l'important (pour les crimes et les délits) c'est l'INTENTION ...

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        • #19
          Y'a plus qu'a aller chercher les banquiers et les foutre au trou alors, hé, hé, hé...

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          • #20
            citation :
            Citation de jurassic

            oui d'autant que sur le fce c'est une pratique ultra courante


            J'espères que tu plaisantes, parcequ'une telle affirmation pourrait paraître risible....

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            • #21
              Je ne savais pas que les actions non manipulés ça existait....

              Vous me reconfortez de voir que tout n'est pas manipulé par les market makers..............

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              • #22
                Une nouvelle affaire.

                Citigroup est soupçonnée d'avoir voulu manipuler le marché européen des emprunts d'Etat

                http://www.lemonde.fr/
                web/article/0,1-0@2-3234,36-396918,0.html

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                • #23
                  Donnons l'article complet, soyons pas radins ...

                  A Londres, la filiale de l'établissement américain aurait fait monter les prix artificiellement. Jean-Claude Trichet, le président de la BCE, demande l'ouverture d'une enquête
                  Londres de notre correspondant

                  Comme l'atteste l'appel à une enquête "approfondie" lancé, jeudi 3 février, par le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, les répercussions de l'affaire Citigroup se font sentir sur les places financières.

                  Londres, Francfort et New York sont secouées par des soupçons de manipulation de cours sur le marché européen des emprunts d'Etat.

                  Le parquet allemand et les autorités de régulation financière britannique, italienne et française ont ouvert une enquête. Tout le monde s'interroge sur la suite de ce qui pourrait devenir l'un des plus grands scandales boursiers de la zone euro. Les investisseurs sur le marché des Bunds, les emprunts d'Etat allemands, au cœur du délit, sont soudain plus que frileux.

                  Six traders du département obligataire de la filiale londonienne de Citigroup sont soupçonnés d'avoir participé, au cours de l'été 2004, à une vaste opération de manipulation sur les cours en donnant une fausse impression sur l'état de la demande d'instruments financiers.

                  En juillet 2004, leur supérieur direct, Stephen Compton, responsable du négoce sur les taux européens, réunit son équipe pour se plaindre de sa piètre performance. Le marché obligataire ronronne alors en raison d'une montée moins rapide que prévu des taux d'intérêt et du manque de volatilité des cours.

                  NOTE INTERNE

                  Alors, le 2 août 2004, une équipe de Citigroup paralyse le marché au comptant des transactions électronique MTS en l'inondant d'ordres de vente. En vendant des obligations pour 11 milliards d'euros en moins de 2 minutes puis en en rachetant pour 4 milliards trente minutes plus tard, l'équipe a réalisé 17 millions d'euros de bénéfices.

                  Cette stratégie aurait même fait l'objet d'une note interne : "Il serait très rentable de déstabiliser ce marché en faisant grimper les prix de manière artificielle pour en tirer ensuite avantage. Ce système pourrait aider à écarter du marché certains petits courtiers" : la publication, mardi 1er février, par le Financial Times de ce document nourrit les rumeurs sur les motifs du numéro un mondial de la finance.

                  Un accord tacite entre les intervenants existe, sur le marché obligataire européen des titres d'Etat, pour garantir la transparence et la liquidité des transactions. Vu le nombre élevé de participants, ce négoce n'est guère rentable. Car qui dit pléthore d'intervenants dit prix bas.

                  La concurrence condamne les courtiers à ne pas avoir l'air de "freiner" avant le voisin. Et tous les moyens sont bons pour gonfler leur prime de fin d'année.

                  Ainsi, dit-on, l'un des traders de Citigroup, qui n'était pas autorisé à négocier sur l'Eurex, le marché allemand des produits dérivés sur lequel a eu lieu la transaction, a utilisé une fausse identité.

                  La direction de Citigroup a dit, mercredi 2 février, "regretter" la transaction du 2 août 2004, tout en assurant que cette opération n'avait violé aucune réglementation. Revenant sur la note interne, elle a souligné que ses auteurs "ont tenu certains propos juvéniles sur la stratégie de vente sur ce marché".

                  A écouter ses défenseurs, l'objectif de Citigroup était de rendre le marché obligataire européen plus efficace en limitant le nombre d'intervenants, comme c'est le cas aux Etats-Unis.

                  "Ce type de conduite est typique d'une culture de spéculation motivée par le goût du lucre", commente un observateur de la City, qui montre du doigt l'ancienne Salomon Brothers, devenue après son rachat en 1997 la filiale de courtage d'obligations de Citigroup.

                  En 1991, cette firme new-yorkaise avait été éclaboussée par un scandale sur des irrégularités similaires en matière d'adjudication des bons du Trésor américain.

                  Quatre ans plus tard, Salomon avait été soumise à des mesures disciplinaires pour des failles de son système de contrôles internes à Londres.

                  Marc Roche

                  • ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 05.02.05

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                  • #24
                    Ce qui est illégal là dedans c'est d'être "de jeunes traders astucieux et imaginatifs", surement sans cravate et vraissemblablement sans relations hautement placées pour les couvrir...
                    Bref quand les amateurs réussissent sur le terrain des pros l'AMF intervient en tentant de décréter cela illégal...

                    C'est l'histoire de la grenouille qui grossit pour devenir un boeuf, mais n'étant un boeuf, forcement elle éclate !

                    C'est un grand classique et le monde fonctionne comme ça dans beaucoup de domaines, malheureusement pour les grenouilles que nous sommes...

                    Commentaire


                    • #25
                      C'est le système qui s'autoprotège en quelque sorte...

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                      • #26
                        Les délinquants financiers qui espéraient échapper à la justice en négociant leurs peines directement avec l'autorité des marchés, en seront pour leurs frais. Certes le futur pouvoir de transaction à l'amiable de l'AMF n'en est plus qu'à ses derniers réglages entre Bercy, l'Autorité des marchés financiers et la Chancellerie. En début de semaine prochaine, les auteurs du projet devraient se rencontrer une dernière fois avant de placer leur texte dans le prochain véhicule législatif disponible. Celui-ci devrait en principe être le projet de loi Gaymard-Jacob, qui doit notamment modifier les règles du jeu entre distributeurs et industriels.

                        Sur le papier, les délinquants en matière de droit boursier et souvent pénal peuvent donc bientôt espérer obtenir le «pardon» de leurs juges moyennant le règlement d'une amende. Mais voilà, cette possibilité de négocier avec le gendarme des marchés ne sera ouverte qu'avec l'autorisation du parquet de Paris, seul compétent en la matière. Dans le cas de délits que le parquet jugerait trop graves, ces négociations n'éteindraient donc pas forcément l'action pénale. Et, en cas de feu vert des juges, l'accord final devra encore être homologué par le président du tribunal de grande instance.


                        La suite de l'article,
                        http://www.lefigaro.fr/finances/20050217.FIG0053.html

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                        • #27
                          slt,
                          Supprimer la gratuité des annulations d'ordres ne me parait pas une tres bonne idée.
                          C'est quelque chose de tres pratique et cela ne serait qu'une facon d'enrichir ton brocker....

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