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  • #31
    C'est juste.
    A cette fin cependant, il est judicieux de se questionner sur la force et la puissance relatives des lobbies. Les lobbies "pro-carbone" (compagnies pétrolières, secteur énergétique classique, constructeurs automobiles et j'en passe) sont infiniment plus puissants que les lobbies ayant intérêt à pousser dans le sens d'une nette diminution des émissions de C02.


    Alors ça, je n'en suis pas aussi sûr. C'était surement le cas il y a quelques années, mais il est bien possible que ça se soit inversé. Certains industriels ont fait de gros investissements dans les nouvelles technologies, ou veulent en faire (et avoir des subventions si possible au passage), ou alors sentent que la fin du pétrole est proche (et qui est incontestable)... Les gouvernements ont besoin de nous taxer un peu plus, les fabricants d'automobiles ont envie de nous faire changer tout le parc, les fabricants d'électroménager veulent trouver une bonne raison de changer tout notre équipement pour de l'équipement plus économe, même chose pour les vendeurs de maison, etc, etc...

    A mon avis il y a tout un tas d'industries et de gouvernements qui ont tout intérêt à crier au loup en ce moment...

    Je ne dis pas qu'il n'y a pas de changement, simplement qu'il faut être très, très vigilant là-dessus en ce moment, surtout quand on nous dit "qu'il n'y a pas de discussions, c'est sûr et pis c'est tout".

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    • #32
      Citation de : Lou Daniela (au 04-12-2009 11:47:18)



      A cette fin cependant, il est judicieux de se questionner sur la force et la puissance relatives des lobbies. Les lobbies "pro-carbone" (compagnies pétrolières, secteur énergétique classique, constructeurs automobiles et j'en passe) sont infiniment plus puissants que les lobbies ayant intérêt à pousser dans le sens d'une nette diminution des émissions de C02.




      justement ... il semble que le rapport soit en bonne voie de s'inverse, avec l'arrivée de noms comme goldman sachs dans le camp des anti carbones (pour simplifier

      Pourquoi ?

      http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article...

      parceque la "bulle" du réchauffement climatique est bien là. et où il y a bulle, on retrouve GS.

      extrait : (Bulle n° 6 Le réchauffement global)


      Avance rapide jusqu’à aujourd’hui. Nous sommes début juin à Washington D.C., Barack Obama, un jeune politicien populaire dont le plus important contributeur privé à sa campagne électorale fut une banque d’affaires du nom de Goldman Sachs – ses employés ont donné quelques 981.000 $ pour sa campagne – occupe la Maison Blanche. Ayant navigué sans encombre dans le champ de mines politique de l’ère du renflouage, Goldman est à nouveau retournée à ses affaires habituelles, cherchant des failles dans un nouveau marché créé par le gouvernement, avec l’aide d’un nouveau groupe d’anciens de la banque occupant des positions clé au gouvernement.

      Hank Paulson et Neel KashKari sont partis ; à leur place se trouvent le directeur du cabinet des Finances Mark Patterson et le patron du CFTC Gary Gensler, tous deux anciens de Goldman (Gensler était le co-directeur financier de la firme). Et à la place des dérivés de crédit ou des CDO ou des options sur le pétrole, les crédits de carbone sont le nouveau jeu à la mode – un marché de mille milliards de dollars en plein essor, qui existe encore à peine, mais qui existera si le Parti Démocrate, qui a reçu 4.452.585 $ de ce marché lors de la dernière élection, se débrouille pour créer une nouvelle bulle de matières premières qui fera trembler la Terre, déguisée en « plan environnemental » appelé cap-and-trade[51].

      Le nouveau marché des crédits de carbone est une répétition virtuelle du casino des matières premières qui a été si bon pour Goldman, sauf qu’il a une savoureuse nouvelle particularité : si le plan avance comme attendu, la montée des prix sera imposée par le gouvernement. Goldman n’aura même pas à truquer le jeu. Il le sera dès le départ.

      Voici comment ça marche : si la loi passe, pour les usines et installations fonctionnant au charbon, les distributeurs de gaz naturel et de nombreuses autres industries, il y aura des limites sur les émissions de carbone (dioxyde de carbone, gaz à effet de serre) qu’elles peuvent produire chaque année. Si une société dépasse son quota, elle pourra acheter des « allocations » ou crédits à d’autres sociétés qui ont produit moins d’émissions de carbone. Le président Obama estime qu’au minimum 646 milliards de dollars de crédits de carbone seront mis aux enchères dans les sept premières années. Un de ses principaux conseillers économiques prédit que le chiffre réel sera deux, voire trois fois plus élevé.

      La particularité de ce plan qui lui confère un attrait spécial pour les spéculateurs, c’est que le contingent[52] sera continuellement diminué par le gouvernement, ce qui signifie que les crédits de carbone deviendront, année après année, de plus en plus rares. Il s’agit donc d’un marché tout à fait inédit, où il est garanti que la matière première négociable verra son prix monter au cours du temps. Le volume en valeur de ce nouveau marché s’élèvera jusqu’à dépasser mille milliards de dollars par an. Pour comparaison, le chiffre d’affaires combiné de toutes les compagnies d’électricité aux États-Unis est de 320 milliards de dollars par an.

      Goldman veut cette loi. Le plan est (1) d’entrer sur terrain d’une législation qui change de paradigme, (2) de s’assurer que la banque aura bien la part rentable de cette législation et (3) de s’assurer que cette part sera une grosse part.

      Goldman a commencé à faire pression pour l’adoption du cap-and-trade il y a longtemps, mais les choses n’ont vraiment décollé que l’année dernière, quand la firme a dépensé 3,5 millions de dollars pour du lobbying sur les questions climatiques (un de leurs lobbyistes à ce moment était Patterson, maintenant directeur du cabinet des Finances).

      En 2005, quand Hank Paulson était PDG de Goldman, il participa personnellement à la rédaction de la politique environnementale de la banque, un document qui contient des éléments surprenants pour une firme qui, dans tous les autres domaines, a été constamment opposée à toute règlementation gouvernementale. Le rapport de Paulson défendait l’idée que « l’action volontaire seule ne peut résoudre le problème du changement climatique ». Quelques années plus tard, le chef du secteur carbone de la banque, Ken Newcombe, soutenait que le cap-and-trade seul ne serait pas suffisant pour régler le problème du climat et demandait des investissements publics en recherche et développement. Ce qui est pratique si l’on considère que Goldman a investi tôt dans l’énergie éolienne (elle a acquis une filiale du nom de Horizon Wind Energy), le biodiesel (elle a investi dans une société appelée Changing World Technologies) et l’énergie solaire (elle a un accord de partenariat avec BP Solar), exactement le genre d’affaires qui vont prospérer si le gouvernement force les producteurs d’énergie à utiliser de l’énergie plus propre. Comme Paulson l’avait dit à l’époque, « nous ne faisons pas ces investissements pour perdre de l’argent. »

      Goldman possède une part de 10 % dans la bourse d’échange de carbone de Chicago[53], où les crédits de carbone seront négociés. De plus, la banque possède une part minoritaire dans Blue Source LLC, une société de l’Utah qui vend le type de crédits de carbone qui sera très recherché si la loi passe. Le lauréat du prix Nobel Al Gore, qui est intimement impliqué dans la programmation du cap-and-trade, a cofondé une société du nom de Generation Investment Management avec trois anciennes huiles de Goldman Sachs Asset Management, David Blood, Mark Ferguson et Peter Harris. Leur domaine ? Investir dans les crédits de carbone. Il y a aussi un fonds de 500 millions de dollars, Green Growth Fund, créé par un ancien de Goldman pour investir dans les technologies vertes… La liste peut continuer ainsi indéfiniment. Goldman est à nouveau en avance des annonces, attendant juste que quelqu’un fasse pleuvoir au bon endroit. Ce marché sera-t-il plus gros que le marché à terme sur l’énergie[54] ?

      « Oh, il va le dépasser de plusieurs têtes », dit un ancien membre du comité sur l’énergie de la Chambre[55].

      Bon, vous pourriez dire, quelle importance ? Si le cap-and-trade réussit, ne serons-nous pas tous sauvés de la catastrophe du réchauffement global ? Peut-être – mais le cap-and-trade, vu par Goldman, est juste un impôt sur le carbone bâti de telle façon que des intérêts privés en collectent le produit. Au lieu d’imposer simplement une taxe gouvernementale fixe sur la pollution par le carbone et obliger les producteurs d’énergie sale à payer pour la pollution qu’ils engendrent, le cap-and-trade va permettre à une petite tribu de Wall Street de se goinfrer comme des porcs en transformant encore un autre marché de matière première en système de collecte privée d’un impôt. Ceci est pire que le renflouage : ça permet à la banque de capter l’argent du contribuable avant même qu’il soit collecté.

      « Si ça doit être une taxe, je préfèrerais que Washington la mette en place et la collecte », dit Michael Masters, le directeur de hedge fund qui a dénoncé la spéculation sur le marché à terme du pétrole, « mais nous sommes en train de parler de Wall Street déterminant la taxe et Wall Street la collectant. C’est la dernière chose au monde que je veuille. C’est complètement dingue. »


      Le cap-and-trade va arriver. Ou, sinon, quelque chose du même genre arrivera. La morale est la même que pour toutes les autres bulles que Goldman a contribué à créer, de 1929 à 2009. Dans presque tous les cas, la même banque qui s’est comportée de manière irresponsable pendant des années, surchargeant le système par des prêts toxiques et de la dette mortelle, ne produisant rien d’autre que des bonus énormes pour quelques patrons, cette même banque donc a été récompensée par des montagnes d’argent pratiquement donné et la garantie du gouvernement – tandis que les vraies victimes de ce désordre, les contribuables ordinaires, sont ceux qui payent pour lui.

      Il n’est pas toujours facile d’accepter la réalité de ce que nous laissons faire impunément à ces gens ; il y a une sorte de déni collectif qui s’enclenche quand un pays traverse ce que l’Amérique a subi ces derniers temps, quand un peuple perd autant de son prestige et de son statut que nous ces dernières années. Vous ne pouvez pas vraiment prendre acte du fait que vous n’êtes plus un citoyen d’une démocratie prospère de premier plan, que vous n’êtes plus à l’abri de vous faire voler en plein jour ; parce que, tel un amputé, vous pouvez encore sentir des choses qui ne sont plus là.

      Mais c’est ainsi. C’est le monde dans lequel nous vivons maintenant. Et dans ce monde, certains doivent jouer suivant les règles, tandis que d’autres obtiennent un mot du Principal les dispensant de faire leur travail jusqu’à la fin des temps, plus 10 milliards de dollars dans un sac en papier pour s’acheter leur déjeuner. C’est un État gangster, vivant sur une économie de gangster où même les prix ne signifient plus rien : dans chaque dollar que vous payez se cachent des taxes. Et peut-être bien que nous ne pouvons plus l’arrêter, mais nous devons au moins savoir où tout cela nous conduit.


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      • #33
        Citation de : Lou Daniela (au 04-12-2009 11:47:18)

        A cette fin cependant, il est judicieux de se questionner sur la force et la puissance relatives des lobbies. Les lobbies "pro-carbone" (compagnies pétrolières, secteur énergétique classique, constructeurs automobiles et j'en passe) sont infiniment plus puissants que les lobbies ayant intérêt à pousser dans le sens d'une nette diminution des émissions de C02.




        Juste un reaction sur cet partie de ton post. A mon avis, cela n'est plus d'actualite.
        1. Aujourd'hui le lobby "rechuaffement" est renforce par la classe politique. C'est un sujet parfait pour etendre leur pouvoir, mettre sous controle de nouveaux pans de l'activite economique et faire passer tout et nimporte quoi.
        Au nivau mondial il y a une faune importante d'organismes internationaux qui ne vivent que de ca. (le GIEC de l'ONU en premier)

        2. AU niveau scientifique, demande a un chercheur du CNRS comment obtenir des financements, ils te repondront tous : met le "rechauffement" dans le sujet de tes recherches. Apres fais ce que tu veux avec les sous.
        (ca je le vois en direct...)

        3. Au niveau entreprise, si on compte les points on a "pour" le réchauffement : Bouygues &co (normes BBC seule moteur de la construction actuellement), EDF (credit carbones +nucleaire + subvention pour financer le reseau),AREVA, RENAULT & co (subvention pour marches voitures electriques, hausses des normes = voiture a la casse + protection contre import inde, chine,...), VEOLIA, meme les chimistes comme RHODIA militent pour (credit carbones positifs),

        Il ny a plus vraiment de lobby contre le réchauffement. Les capitalistes sont des gens pragmatiques. Il y a du frique a se faire sur ce sujet, en plus il y a des investissement de l'etat (le top). Je retourne ma veste et j'en profite. Si tu regardes bien les législations elles sont toutes positives pour les entreprises car elles s'accompagnent de subventions et autres avantages fiscaux.
        C'est une merveilleuse excuse pour ouvrir les caisses de la collectivite, les contribuables ne peuvent rien dire.

        D'ailleurs tu ne verras jamais TOTAL ou RENAULT dire quoi que ce soit contre tout ca... tant que le gouvernement dit : OK vous avez 20 ans pour vous adpater et je vous garantit un marche subventionne a 50% et captif (marches publics truques sur les futurs voiture electriques en libre service...).


        Pour finir, regarde le gouvernemtn chiois. Ils devraient etre les premiers a lutter contre le discours rechauffiste. Plutot que s'acharner, aujourdhui il sont la encore pragmatique et prenent le leadership international sur le sujet (dans les discours). Et oui, ils sont les premiers producteurs de panneaux solaires, de batterires electriques,... et ils s'imposent su rla scene internationale a pas cher.

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        • #34
          A part cet article, paru en juillet dans Rolling Stones, je ne crois pas aveoir lu quoi que ce soit d'autres sur ce sujet MAJEUR.

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          • #35
            Bonjour Strelok,

            Au sujet de la force relative des lobbies tu as raison.
            Le battage médiatique et la sémantique de "peur" autour du C02 peut (c'est une hypothèse) être un moyen pour faire accepter l'idée d'une réduction des émissions du C02.

            Dans ce cas, je pense que le processus est louable, car nous devrons de toute façon réduire notre consommation énergétique en raison du déclin des hydrocarbures.

            Par contre, la faille de cette tactique réside dans la focalisation sur le C02. L'assertion "C02 = réchauffement climatique" peut (possibilité) être facilement attaquée.

            Ce qui me gène fortement est la surmédiatisation du C02 alors que d'autres gaz sont beaucoup plus dangereux et nocifs. Ainsi en focalisant l'opinion publique et les mesures restrictives uniquement sur le C02, il est possible que d'autres mesures concernant :
            - les particules fines (très toxiques)
            - le dioxyde de soufre S02 (combustion du charbon)
            - les oxydes d'azote N0x (très toxiques)
            - les alcanes et autres composés organiques
            - dioxine
            - monoxyde de carbone
            - et bien d'autres encore hélas...

            De même, se focaliser sur le C02 peut faire en sorte de gaspiller des ressources et de subventions sur des procédés techniques quasiment inutiles :
            - l'énergie éolienne
            - les bio-carburants (qui sont contre-productifs pour lutter contre le C02)
            - le solaire photovoltaïque (totalement inutile)

            Alors que certaines voies sont beaucoup plus intéressantes, mais nécessitent d'énormes investissements :
            - le solaire thermique cf projet allemand au sahara (projet excellent et réellement rentable)
            - la surgénération

            Bon, je m'éloigne du débat, j'en suis désolée...

            Cordialement,

            Daniela
            A tout problème il existe une solution simple, rapide, évidente, séduisante.... et fausse.

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            • #36

              Un autre aspect du changement climatique est le discourt officiel de nos politiques : la volonté affichée de rendre l'homme responsable du réchauffement climatique n'a d'autre but, à mon avis, de culpabiliser la population pour mieux lui taxer la gueule. Taxe carbone par ci, taxe carbone par là.

              En effet, si les "experts" gouvernementaux s'accordent à nous rendre tous responsable de ce réchauffement, nos politiques peuvent justifier les taxes à venir : "c'est de ta faute, tu payes".

              Un discourt scientifique différent est contraire à leurs intérêts car rend caduque leur justification.

              Ce qui me gène également dans la gestion politico-financière du réchauffement, c'est que tout repose encore une fois sur le modèle de l'argent et non sur la responsabilisation des citoyens. Tu as du pognon : tu peux consommer, polluer, rouler en 4x4, ... nos politiques te félicite car tu compenseras en achetant des droits à polluer. Tu es pauvre : à toi l'éclairage à la bougie et le vélo pour aller bosser.

              A quand la taxe méthane sur les boites de cassoulets ?

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              • #37
                Parfaitement d'accord, j'ai une voiture qui pollue (non pas un 4x4, mais une voiture de sport), et si le moindre pékin s'avise de me faire la réflexion, j'ai la réponse toute prête : j'ai payé le malus à l'achat, la TVA à l'achat, et je paye les 70% de taxes dont la taxe carbone à chaque passage à la pompe (et la TVA sur l'entretien et les pneus), donc j'ai acheté le DROIT de polluer.

                Si on veut me culpabiliser, qu'on arrête de me taxer la gueule dans tous les sens sous prétexte que j'ai une voiture puissante. Surtout quand on voit à quoi servent les impots ensuite...

                C'est l'effet pervers de toutes ces taxes, comme sur un autre sujet la taxe sur la copie privée: on a payé, donc on peut considérer qu'on a le DROIT de pirater, puisqu'on a déjà payé pour compenser ça...

                Le gouvernement voudrait toujours avoir le beurre et l'argent du beurre...

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                • #38
                  Y'a toujours une contradiction entre les plans de soutien a l'automobile et l'écologisme. Si on veut arrêter l'auto très bien, mais il faut faire l'impasse sur 10% des emplois en France et mettre de côté en gros 20% de notre PIB. Et ce sont en général les mêmes qui trouvent scandaleux les licenciements chez Molex.

                  Commentaire


                  • #39

                    Ce qui me gène fortement est la surmédiatisation du C02 alors que d'autres gaz sont beaucoup plus dangereux et nocifs. Ainsi en focalisant l'opinion publique et les mesures restrictives uniquement sur le C02, il est possible que d'autres mesures concernant :
                    - les particules fines (très toxiques)
                    - le dioxyde de soufre S02 (combustion du charbon)
                    - les oxydes d'azote N0x (très toxiques)
                    - les alcanes et autres composés organiques
                    - dioxine
                    - monoxyde de carbone
                    - et bien d'autres encore hélas...


                    Tout à fait d'accord. Je ne nie pas la nécessité de limiter toutes les formes de pollution quelles qu'elles soient, c'est cette hystérie autour du CO2 que je ne supporte plus...

                    Un exemple vu à la télé à midi, le présentateur du journal de la 2 je crois qui expliquait qu'ils allaient compter le CO2 qu'ils allaient émettre pour couvrir le sommet de copenhague, et qu'ils verseraient de l'argent pour compenser pour soi disant planter des arbres je ne sais plus où. On atteint vraiment des sommets de ridicule...

                    Commentaire


                    • #40
                      Citation de : Strelok (au 04-12-2009 12:17:19)

                      deplus en parlant des bienfaits du bouleversement climatique tu parles au futur, ce sont donc des hyppothèses, tandis que moi je te parle de présent et de fait...


                      Il faudrait savoir :
                      - soit le réchauffement climatique est déjà là, et donc ses conséquences, à la fois bonnes et mauvaises sont là. Pourquoi il n'y aurait que les mauvaises maintenant, et les bonnes ensuite?
                      - soit il n'est pas encore là, et ce dont tu parles n'a rien à voir avec le réchauffement climatique, c'est juste la variabilité du climat, qui a toujours été et sera toujours là sur des échelles de quelques années ou dizaines d'années (ne serait-ce qu'à cause du soleil, avec ses cycles de 10-15 ans).


                      [cittaion]le petit bout de la lorgnette? c'est quoi la connaissance et l'expérience sinon le fait de vivre les évènements et d'y être confronté...


                      Tu parles de cas particuliers, c'est ce que je veux dire. Je ne nie pas qu'ils soient réels, simplement qu'on ne peut pas en déduire de règle générale à partir de son expérience personnelle.

                      ensuite si tu lis mes post précédents , tu verras que tu me paraphrases un peu.... concernant les cycles climatiques et les conclusions à l'emporte pièce sur ces 20 dernières années...ceci dit je précise bien que si les phénomènes troublants s'accumulent ces vingt dernières années: ils n'ont pas d'équivalent connu dans ces régions ces derniers siècles...ce n'est donc pas un recul de vingt ans dont on parle mais déjà de 300 ou 400 ans....


                      2 choses :
                      - pas d'équivalent connu depuis 300 ou 400 ans: encore faudrait-il qu'on ait gardé une trace de tous les évènements un peu inhabituels que toute la terre a vécu depuis 400 ans. On en est très loin... Evidemment, de nos jours, quand il y a la moindre inondation à l'autre bout du monde, on en entend parler tout de suite, ce qui n'était pas le cas il y a simplement 50 ans. On a forcément l'impression que c'est l'apocalypse partout du coup...
                      - tu dis toi-même: "depuis 20 ans". Et 20 ans, en climatologie, c'est rien. On ne peut RIEN déduire de ce qui se passe sur 20 ans, même si c'est extrème. Ca peut parfaitement être une série inhabituelle et rentrer dans l'ordre par la suite... Même si c'est réellement une série qui n'avait pas été observée depuis 400 ans (ce qui à l'échelle du climat n'est pas grand chose non plus, d'ailleurs).

                      Je critique justement cette tendance qu'on a en ce moment à vouloir absolument tout lier au réchauffement climatique, et à vouloir faire des règles à partir de cas particuliers... Genre on a une canicule en 2005, une tempete en 2000 et Katrina, sur 5 ans, c'est forcément le réchauffement climatique... Et ensuite on y rajoute le raz de marée en indonésie pour faire bonne mesure, qui n'a strictement rien à voir avec le climat...





                      Stelock...ce sera mon dernier message à ton égarde; la réthorique c'est pas mon truc...et de plus je n'ai jamais parlé de "réchauffement climatique avéré" c'est justemen l'object de ma longue réponse à Lou daniela

                      A DANIELA:

                      il eszt bien evident que je n'ai pas les connaissance scientifique, ce n'est d'ailleurs jamais l'objet de mon "argumentation" ou de mon avis, je laisse le soin aux scientifiques de se mettre d'accord mon credo moi c'est de vivre, de partager et de constater, seuls les faits m'interessent... après les causes...j'ai pas la connaissance suffisante..

                      Commentaire


                      • #41
                        Citation de : ParisBrest (au 28-11-2009 18:17:00)

                        La "Terre verte"

                        Si quelqu'un, à une certaine époque, a appelé le Groenland comme celà, c'est qu'il devait y faire plus chaud qu'aujourd'hui...



                        3 Données historiques
                        D'après les archéologues, le Groenland a compté quatre peuples différents qui se sont installés sur ce territoire. Les prédécesseurs des Inuits furent un peuple nommés les Dorsets. Après avoir occupé la plus grande partie de l'Arctique canadien, les Dorsets pénétrèrent au Groenland vers l'an 800 avant notre ère. Il y vécurent environ 1000 ans dans de nombreuses régions de l'île, avant de disparaître vers 300 de notre ère, sans doute chassés par l'avancée des Inuits. Contrairement aux Inuits, ils n'avaient pas de traîneaux à chiens, ni de navires (kayaks), ni d'arcs ni de flèches. Puis les Dorsets revinrent dans le Nord-Est vers vers 700 et survécurent au Groenland jusqu'aux environs de 1300.

                        Les Inuits ont émigré avant l'an 1000 en traversant le détroit de Béring et en s'établissant en Alaska et au Canada. Parce qu'ils étaient capables de voyager sur de grandes distances (en traîneaux à chiens et avec de grands navires), ils pénétrèrent au Groenland vers l'an 1200, puis se dirigèrent vers le sud en longeant la côte ouest de l'île. Ils chassaient le morse, le phoque, la baleine, le caribou, etc.

                        Les côtes méridionales furent explorées pour la première fois par des Européens en 984: Erik le Rouge, un Viking originaire d'Islande, installa des colonies vikings sur la côte est, tout le long de deux fjords, là où il était possible de pratiquer l'élevage bovin.



                        Entre 990 et 1050, les Vikings fondèrent une petite colonie sur l'extrême pointe nord de Terre-Neuve, à l'emplacement de l'actuelle Anse-aux-Meadows, non loin de Saint Anthony, qu'ils ont appelé le Vinland, ce qui signifie «pays du vin» (une région où poussaient des raisins sauvages). Malgré leurs tentatives d'établissement, les voyages des Vikings n'eurent pas de suite. Après s'être heurtés à l'hostilité des «Skraelings» (autochtones: Inuits et/ou Béotuks), les Vikings retournèrent au Groenland.



                        Christianisés dès le XIIe siècle, les habitants du Groenland passèrent, en même temps que l'Islande, sous la souveraineté norvégienne de 1261 à 1380. À quelque 2500 km de la Norvège, les Vikings bâtirent une cathédrale et des églises, écrivirent des textes en latin et en vieux-norrois, fabriquèrent des outils en métal, élevèrent des animaux de ferme, s'habillèrent à l'européenne, firent le commerce des fourrures, etc. Près de 5000 colons vikings vécurent ainsi sur le sol groenlandais — dont 4000 à l'Établissement de l'Est et environ 1000 à l'Établissement de l'Ouest — durant 450 ans, puis disparurent, alors que les Inuits survécurent. Le dernier évêque norvégien du Groenland décéda en 1378 et le roi ne Norvège ne le fit jamais remplacer, ce qui fit péricliter la société viking.

                        À partir du XVe siècle, les colonies vikings eurent à faire face à un certain refroidissement climatique du Groenland, qui dura jusqu'au XIXe siècle (de 1650 jusqu’à 1850). Si les conditions climatiques étaient tolérables pour les Inuits qui chassaient le phoque, elles devenaient très défavorables pour les Vikings qui dépendaient de la culture du foin (l'été). En réalité, les Vikings auraient pu survivre s'ils avaient su s'adapter, mais ils n'eurent probablement pas les moyens culturels qu'il fallait pour modifier leur mode de vie, ce qui leur aurait permis de survivre à l'instar des Inuits. Les Vikings avaient détruit les forêts pour augmenter le pacage, faire du bois de chauffage ou du bois de construction; les bovins avaient piétiné les pousses et fait disparaître toute végétation naturelle, facilitant ainsi l'érosion à grande échelle et rendant quasi impossible la culture du foin.

                        Fait surprenant, les Vikings n'ont jamais songé à exploiter les richesses naturelles de la mer, alors que les Norvégiens étaient au même moment de formidables pêcheurs. Mais les Vikings sont demeurés une société extrêmement conservatrice dans laquelle toute innovation était perçue comme menaçante pour le pouvoir, le prestige et les intérêts étroits des chefs locaux. Ajoutons aussi que les contacts avec les Inuits devinrent de plus en plus hostiles, les relations avec la Norvège de plus en plus sporadiques, sans compter la Peste noire de 1349-1350, qui avait fait disparaître la moitié de la colonie. On pense que les derniers Vikings du Groenland périrent de froid et de famine, entourés d'abondantes ressources alimentaires (poissons, phoques, baleines, caribous, etc.) non utilisées. Au final, il n'est pas impossible que les derniers habitants des colonies nordiques du Groenland, affaiblis et démunis, aient été exterminés par les Inuits.


                        Au cours des siècles durant lesquels Inuits et Vikings se partagèrent le Groenland, les relations entre les deux peuples ne furent pas très cordiales, du moins si l'on se fie aux annales vikings qui n'en font référence que deux ou trois fois brièvement, et de façon peu flatteuse. Il ne dut y avoir que peu de relations commerciales entre Inuits et Vikings, sauf peut-être pour l'ivoire de morse que les Inuits chassaient avec succès et que les Scandinaves recherchaient. Tributaires des préceptes de l'Église, les Vikings ne devaient ressentir que du mépris pour ces «païens», comme d'ailleurs chez la plupart des Européens du Moyen Âge. Mais les archéologues n'ont jamais trouvé dans les colonies vikings du Groenland de trace de massacre ou de destruction de fermes ou d'occupation de terres par les Inuits. On peut être surpris aujourd'hui de constater que les Vikings n'aient jamais rien appris des techniques de chasse et de pêche des Inuits. On sait que les explorateurs et autres colons européens qui ont survécu dans l'Arctique furent ceux qui adoptèrent les coutumes des Inuits. En somme, les Norvégiens du Groenland ont préféré mourir plutôt que de vivre comme des Inuits.

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                        • #42
                          Citation de : ParisBrest (au 06-12-2009 17:05:28)

                          Citation de : ParisBrest (au 28-11-2009 18:17:00)

                          La "Terre verte"

                          Si quelqu'un, à une certaine époque, a appelé le Groenland comme celà, c'est qu'il devait y faire plus chaud qu'aujourd'hui...



                          3 Données historiques
                          D'après les archéologues, le Groenland a compté quatre peuples différents qui se sont installés sur ce territoire. Les prédécesseurs des Inuits furent un peuple nommés les Dorsets. Après avoir occupé la plus grande partie de l'Arctique canadien, les Dorsets pénétrèrent au Groenland vers l'an 800 avant notre ère. Il y vécurent environ 1000 ans dans de nombreuses régions de l'île, avant de disparaître vers 300 de notre ère, sans doute chassés par l'avancée des Inuits. Contrairement aux Inuits, ils n'avaient pas de traîneaux à chiens, ni de navires (kayaks), ni d'arcs ni de flèches. Puis les Dorsets revinrent dans le Nord-Est vers vers 700 et survécurent au Groenland jusqu'aux environs de 1300.

                          Les Inuits ont émigré avant l'an 1000 en traversant le détroit de Béring et en s'établissant en Alaska et au Canada. Parce qu'ils étaient capables de voyager sur de grandes distances (en traîneaux à chiens et avec de grands navires), ils pénétrèrent au Groenland vers l'an 1200, puis se dirigèrent vers le sud en longeant la côte ouest de l'île. Ils chassaient le morse, le phoque, la baleine, le caribou, etc.

                          Les côtes méridionales furent explorées pour la première fois par des Européens en 984: Erik le Rouge, un Viking originaire d'Islande, installa des colonies vikings sur la côte est, tout le long de deux fjords, là où il était possible de pratiquer l'élevage bovin.



                          Entre 990 et 1050, les Vikings fondèrent une petite colonie sur l'extrême pointe nord de Terre-Neuve, à l'emplacement de l'actuelle Anse-aux-Meadows, non loin de Saint Anthony, qu'ils ont appelé le Vinland, ce qui signifie «pays du vin» (une région où poussaient des raisins sauvages). Malgré leurs tentatives d'établissement, les voyages des Vikings n'eurent pas de suite. Après s'être heurtés à l'hostilité des «Skraelings» (autochtones: Inuits et/ou Béotuks), les Vikings retournèrent au Groenland.



                          Christianisés dès le XIIe siècle, les habitants du Groenland passèrent, en même temps que l'Islande, sous la souveraineté norvégienne de 1261 à 1380. À quelque 2500 km de la Norvège, les Vikings bâtirent une cathédrale et des églises, écrivirent des textes en latin et en vieux-norrois, fabriquèrent des outils en métal, élevèrent des animaux de ferme, s'habillèrent à l'européenne, firent le commerce des fourrures, etc. Près de 5000 colons vikings vécurent ainsi sur le sol groenlandais — dont 4000 à l'Établissement de l'Est et environ 1000 à l'Établissement de l'Ouest — durant 450 ans, puis disparurent, alors que les Inuits survécurent. Le dernier évêque norvégien du Groenland décéda en 1378 et le roi ne Norvège ne le fit jamais remplacer, ce qui fit péricliter la société viking.

                          À partir du XVe siècle, les colonies vikings eurent à faire face à un certain refroidissement climatique du Groenland, qui dura jusqu'au XIXe siècle (de 1650 jusqu’à 1850). Si les conditions climatiques étaient tolérables pour les Inuits qui chassaient le phoque, elles devenaient très défavorables pour les Vikings qui dépendaient de la culture du foin (l'été). En réalité, les Vikings auraient pu survivre s'ils avaient su s'adapter, mais ils n'eurent probablement pas les moyens culturels qu'il fallait pour modifier leur mode de vie, ce qui leur aurait permis de survivre à l'instar des Inuits. Les Vikings avaient détruit les forêts pour augmenter le pacage, faire du bois de chauffage ou du bois de construction; les bovins avaient piétiné les pousses et fait disparaître toute végétation naturelle, facilitant ainsi l'érosion à grande échelle et rendant quasi impossible la culture du foin.

                          Fait surprenant, les Vikings n'ont jamais songé à exploiter les richesses naturelles de la mer, alors que les Norvégiens étaient au même moment de formidables pêcheurs. Mais les Vikings sont demeurés une société extrêmement conservatrice dans laquelle toute innovation était perçue comme menaçante pour le pouvoir, le prestige et les intérêts étroits des chefs locaux. Ajoutons aussi que les contacts avec les Inuits devinrent de plus en plus hostiles, les relations avec la Norvège de plus en plus sporadiques, sans compter la Peste noire de 1349-1350, qui avait fait disparaître la moitié de la colonie. On pense que les derniers Vikings du Groenland périrent de froid et de famine, entourés d'abondantes ressources alimentaires (poissons, phoques, baleines, caribous, etc.) non utilisées. Au final, il n'est pas impossible que les derniers habitants des colonies nordiques du Groenland, affaiblis et démunis, aient été exterminés par les Inuits.


                          Au cours des siècles durant lesquels Inuits et Vikings se partagèrent le Groenland, les relations entre les deux peuples ne furent pas très cordiales, du moins si l'on se fie aux annales vikings qui n'en font référence que deux ou trois fois brièvement, et de façon peu flatteuse. Il ne dut y avoir que peu de relations commerciales entre Inuits et Vikings, sauf peut-être pour l'ivoire de morse que les Inuits chassaient avec succès et que les Scandinaves recherchaient. Tributaires des préceptes de l'Église, les Vikings ne devaient ressentir que du mépris pour ces «païens», comme d'ailleurs chez la plupart des Européens du Moyen Âge. Mais les archéologues n'ont jamais trouvé dans les colonies vikings du Groenland de trace de massacre ou de destruction de fermes ou d'occupation de terres par les Inuits. On peut être surpris aujourd'hui de constater que les Vikings n'aient jamais rien appris des techniques de chasse et de pêche des Inuits. On sait que les explorateurs et autres colons européens qui ont survécu dans l'Arctique furent ceux qui adoptèrent les coutumes des Inuits. En somme, les Norvégiens du Groenland ont préféré mourir plutôt que de vivre comme des Inuits.





                          voilà le genre d'histoire que j'adore..... Jean Malaurie a écrit aussi là dessus..... avant que le Groenland ne deviennent un comptoir danois...

                          concernant les samis ( lapons) qui sont en quelues sortes, l'équivalent des inuits en Europe...j'en aurais quelues histoires à raconter du même genre...

                          Merci PB..

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                          • #43
                            http://www.institutmolinari.org/spip.php?article661

                            .......................
                            ......................

                            La question la plus pertinente est cependant pourquoi des scientifiques agissent de cette façon, surtout lorsqu’on entend dire que la science qui soutient la thèse du réchauffement causé par l’homme est très fermement établie. Pour répondre à cette question, il est utile d’appliquer aux alarmistes eux-mêmes la méthode qu’ils ont souvent utilisée, c’est-à-dire de suivre l’argent à la trace.

                            Penchons-nous d’abord sur le cas de Phil Jones, le directeur du CRU et l’homme au centre du Climategate. Selon l’un des documents piratés en provenance de son centre, M. Jones a été le récipiendaire (ou le co-récipiendaire) de quelque 19 millions $ en subventions à la recherche de 2000 à 2006, soit une multiplication par six des sommes qu’il a reçues dans les années 1990.

                            Pourquoi l’argent a-t-il afflué si rapidement ? Parce que l’alarme climatique continuait de sonner fort : plus elle sonnait fort, plus les sommes étaient élevées. Et qui était mieux placé pour la sonner fort que des gens comme M. Jones, l’un des bénéficiaires les plus probables ? Les plus récents crédits budgétaires adoptés par la Commission européenne pour financer la recherche sur le climat s’élèvent à près de 3 milliards $, et c’est sans compter les fonds en provenance des gouvernements membres de l’Union. Aux États-Unis, la Chambre des représentants prévoit dépenser 1,3 milliard $ sur les travaux de la NASA dans le domaine du climat, 400 millions sur la NOAA [National Oceanic and Atmospheric Administration] et un autre 300 millions $ pour la National Science Foundation. Les États apportent aussi de l’eau au moulin, la Californie – qui n’est apparemment pas en faillite lorsqu’il s’agit de ces questions – consacrant 600 millions $ à son propre programme de lutte contre les changements climatiques.

                            Et, selon les estimations de la Banque HSBC, tout ceci n’est qu’une fraction des 94 milliards $ dépensés à travers le monde sur ce qu’elle appelle « le plan de relance vert », c’est-à-dire principalement sur la production d’éthanol et d’autres projets de développement d’énergies alternatives, des projets dont Al Gore et ses partenaires chez Kleiner Perkins espèrent tirer de généreux bénéfices.

                            Comme on le sait, l’offre crée sa propre demande. Ainsi, pour chaque milliard additionnel de subventions gouvernementales à la recherche (ou les dizaines de millions fournis par des fondations telles que Pew Charitable Trusts), des universités, des instituts de recherche, des groupes de pression et leurs diverses filiales et organisations dérivées sont soudainement apparus pour les recevoir.

                            Ces groupes forment aujourd’hui leur propre écosystème. Ils comprennent non seulement les mouvements bien établis tels le Sierra Club ou Greenpeace, mais également Ozone Action, Clean Air Cool Planet, Americans for Equitable Climate Change Solutions, Alternative Energy Resources Association, California Climate Action Registry, etc. Tous ont reçu du financement relié aux changements climatiques, et tous doivent donc croire en la réalité du réchauffement climatique (et d’une catastrophe imminente), tout comme un prêtre doit croire dans l’existence de Dieu.

                            Aucune de ces organisations n’est en soi corrompue, dans le sens où les fonds qu’elles reçoivent servent à autre chose qu’à leur usage dédié. Mais elles s’appuient toutes sur une position corruptrice, c’est-à-dire que l’hypothèse dont dépend leur gagne-pain a en fait été démontrée. Sans cette preuve, tout ce qu’elles représentent – y compris les milliers d’emplois qu’elles fournissent à leurs militants – disparaît. C’est ce qu’on appelle avoir un intérêt direct à ce qu’une position soit celle qui domine, et de tels intérêts sont l’ennemi d’un processus scientifique sain.

                            Ce qui nous ramène aux climatologues, les gardiens de l’accès au saint des saints du réchauffement climatique. Dans l’un des documents les plus révélateurs mis au jour la semaine dernière, un programmeur écrit à propos de la base de données du CRU : « Je suis vraiment désolé de devoir vous dire que le reste des bases de données semble dans un presque aussi mauvais état que l’était celle de l’Australie. Grrrrrr ! Il n’y a vraiment aucune lumière au bout du tunnel. On peut obtenir un résultat qui se tient, mais uniquement en incluant un tas de cochonneries ! »

                            Ceci n’est pas une expression d’une science bien établie, mais plutôt de fondations empiriques qui commencent à craquer. Et quel que soit le nombre de constructions qu’on a érigées dessus à coups de milliards de dollars, elles finiront un jour ou l’autre par s’effondrer.

                            Bret Stephens est chroniqueur au Wall Street Journal.

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                            • #44
                              a ecouter borloo,le monde de oui oui est pour bientot
                              c est politique de faire rever mdr

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                              • #45
                                Bonjour

                                à lire absolument :

                                Les leçons du Climategate : vers la fin de l'omerta médiatique française ? Par Jean-Michel Bélouve


                                A+

                                PS: suivre aussi les liens donnés dans le texte

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