Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Ads
Réduire
File Japon
Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #31
    Les obstacles se dressent face au rebond de la Bourse de Tokyo


    BOURSE. Le Nikkei a gagné près de 4% jeudi. Le solide excédent commercial nippon en mai a dopé le moral des investisseurs. Mais les incertitudes politiques et économiques ne sont pas levées.


    Nicolas Pinguely
    Vendredi 23 juin 2006 Le Temps.ch

    La Bourse de Tokyo reprend du poil de la bête.
    Preuve en est la hausse du Nikkei de 3,4%, à 15135 points, enregistrée jeudi.
    L'embellie s'est nourrie aussi bien des bons résultats des sociétés américaines que des statistiques et déclarations japonaises.

    Les solides bénéfices publiés la veille par Morgan Stanley et FedEx ont redonné espoir à des investisseurs dont le moral est plombé par le quasi-krach de ces dernières semaines.
    En fait, la vague de 16 hausses de taux successives de la Réserve fédérale américaine ne semble pas remettre en cause (pour l'instant) la vitalité économique des Etats-Unis, moteur de la croissance mondiale.
    Un élément déterminant pour un pays exportateur comme le Japon.

    En plus, l'excédent commercial nippon a bondi de 35,2% en mai.
    Il enregistre ainsi sa première hausse en 17 mois, soutenu notamment par les exportations de voitures vers les Etats-Unis.

    Pour finir, le gouverneur de la BOJ a écarté jeudi une hausse rapide des taux.
    Pourtant, la Banque centrale du Japon a retiré l'équivalent de 200 milliards de dollars aux investisseurs depuis fin mars, mettant ainsi fin à sa politique de liquidités ultra-abondantes.
    Toshihoki Fukui a souligné avoir «déjà clairement expliqué que, même si la politique de taux zéro prend fin, cela ne signifie pas que les taux d'intérêt grimperont rapidement.»

    En vérité, l'indice Nikkei reste éloigné du sommet atteint ce printemps, à 17500 points.

    Depuis début mai, les actions japonaises ont dévissé de près de 15%. Les investisseurs devenus prudents - menace inflationniste sur fond de baril de brut à 70 dollars oblige - ont liquidé une partie de leurs positions.
    Un début de panique a même été enregistré sur les marchés émergents, principalement en Inde et au Moyen-Orient.

    Moins d'épargne à disposition

    «Le rebond du Nikkei pourrait atteindre les 15800 points, mais guère plus, souligne un trader genevois.

    Les niveaux de valorisation restent élevés après l'envolée des cours enregistrée en 2005.»
    Les investisseurs pourraient même se détourner de la Bourse. «La reprise de la consommation nippone va réduire l'épargne à disposition.
    Par ricochet, la demande pour les actions va diminuer», précise-t-il. Le probable relèvement par la BOJ de son taux directeur, peut-être 0,25% en juillet, va aussi rendre les rendements obligataires plus attractifs.
    «Il ne faut rien attendre des actions japonaises cette année», termine le trader.

    De leur côté, les spécialistes de LODH mettent en garde contre les risques politiques.
    Le premier ministre Koizumi quittera son poste en septembre. «Il a su vaincre la pire déflation que le monde ait connue depuis la Seconde Guerre mondiale», souligne une étude de LODH.
    Son successeur devra convaincre.

    Mais la banque privée ne perd pas espoir.
    Particulièrement sur les valeurs liées à la demande domestique, à même de profiter de la montée en puissance des consommateurs japonais.

    Ces derniers bénéficient d'une amélioration de leurs revenus et d'une plus grande stabilité de l'emploi. «Nous persistons à recommander l'accumulation des valeurs conseillées au cours de toute phase de correction...» conclut l'étude.

    Suffisant pour lever les doutes après les récents plongeons?


    Commentaire


    • #32
      Le marché a un gros sushi.

      Commentaire


      • #33
        ECO - Japon: le regain de confiance des grandes sociétés présage hausse des taux
        TOKYO, 3 juil 2006 (AFP)
        L'indice Tankan de confiance des grandes entreprises manufacturières japonaises a regagné un point à l'issue du trimestre d'avril à juin à +21 contre +20 fin mars, a annoncé lundi la Banque du Japon (BoJ), renforçant la perspective d'une hausse des taux sans doute dès la semaine prochaine.

        Cette légère hausse est conforme au pronostic moyen des économistes de vingt-trois instituts de recherche interrogés par le quotidien d'affaires Nihon Keizai Shimbun (Nikkei).

        L'indice Tankan pour les grosses sociétés manufacturières, publié tous les trois mois, retrouve ainsi son niveau de décembre, après un recul inattendu en mars.

        L'indice de confiance des grandes entreprises non-manufacturières s'établit à +20 contre +18 fin mars, soit bien au-dessus des prévisions des économistes qui tablaient sur un recul à +16.

        L'indice de l'ensemble des entreprises, tous secteurs confondus (PME et PMI comprises), se renforce à +6 contre +5 en mars.

        Les indices "Tankan" (mot qui signifie sentiment à court terme) mesurent, sur un très grand nombre de questions, la différence entre le pourcentage de sociétés estimant que la situation est favorable et celles qui jugent qu'elle n'est pas bonne. Un résultat positif montre que les optimistes dépassent en pourcentage les pessimistes.

        L'enquête de juin a été réalisée entre le 31 mai et le 30 juin auprès de 9.964 entreprises (dont 98,1% ont répondu).

        Cette vaste étude est considérée comme un des principaux thermomètres utilisés par la BoJ pour décider des orientations de sa politique monétaire.

        La BoJ, qui a mis officiellement fin en mars dernier à sa politique monétaire anti-déflationniste, a indiqué à plusieurs reprises son intention de procéder à une hausse "lente et progressive" de son taux directeur, tout en se refusant à donner une date.

        La plupart des économistes parient sur un premier relèvement dès la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la BoJ les 13 et 14 juillet.

        Vendredi, le gouvernement a publié une série de statistiques (taux de chômage, évolution des prix et de la consommation des ménages) qui laissent augurer la fin prochaine de la politique de taux zéro de la BoJ.

        © 2006 AFP

        Commentaire


        • #34
          Les marchés financiers japonais retrouvent une certaine séré
          nité.
          LE MONDE | 03.07.06 | 14h04 • TOKYO CORRESPONDANCE
          Encouragé par le bon moral des entrepreneurs, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a fini la séance du lundi 3 juillet en hausse de 0,43 %, à 15 571,62 points.

          Vendredi, l'indice des principales valeurs japonaises avait enregistré un gain de 2,54 %, repassant la barre des 15 500 points pour la première fois depuis le 5 juin. Les investisseurs avaient interprété favorablement le communiqué de la Réserve fédérale américaine de jeudi. Pour eux, il était le signe d'une pause dans la hausse des taux d'intérêt.


          Lundi, les échanges ont bénéficié des progrès du Tankan, l'enquête trimestrielle de la Banque du Japon. Cet indice, qui mesure le moral des entrepreneurs, est en hausse d'un point (à 21). Les valeurs des sociétés orientées sur le marché intérieur en ont profité, les magasins Isetan gagnant 2,51 % et le géant de la publicité Dentsu 2,85 %.

          Le titre de la compagnie aérienne Japan Airlines a reculé de 4,8 %, car l'entreprise a annoncé l'émission de l'équivalent de 38 % de ses titres en circulation, pour une augmentation de capital de 200 milliards de yens (1,4 milliard d'euros).

          La hausse du Nikkei semble témoigner d'un retour à la sérénité sur les marchés. Ces dernières semaines, ils avaient subi le contrecoup des déclarations, le 13 juin, du gouverneur de la Banque du Japon. Toshihiko Fukui avait reconnu détenir des placements dans le fonds Murakami, dont le responsable est emprisonné pour délit d'initié.

          Les débats avaient tourné autour de la possible démission de M. Fukui, le gouvernement lui maintenant sa confiance alors que l'opposition mettait en avant sa responsabilité morale.

          Samedi, l'établissement central a décidé d'interdire à ses dirigeants de se livrer à des investissements spéculatifs et de détenir des avoirs dans des fonds privés.

          Philippe Mesmer

          Commentaire


          • #35
            CHANGES - Japon: les réserves de change atteignent un nouveau record en juin
            TOKYO, 7 juil 2006 (AFP)
            Les réserves de change du Japon ont atteint un nouveau niveau record fin juin, pour le quatrième mois consécutif, à 864,88 milliards de dollars, soit 766 millions de plus qu'en mai, a indiqué vendredi le ministère des Finances.

            Les réserves de change sont constituées de titres et dépôts libellés en devises, d'or, de réserves mises à la disposition du Fonds monétaire international (FMI) et de droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI.

            Les réserves en devises étaient fin juin de 844,03 milliards de dollars (contre 842,80 milliards fin mai), celles mises à la disposition du FMI s'élevaient à 2,74 milliards (2,20 milliards en mai), les DTS à 2,70 milliards (2,73 milliards en mai), et les réserves d'or à 15,09 milliards (16,07 milliards en mai).

            Environ 90% des réserves de change japonaises sont constituées de bons du Trésor américain.

            Leur niveau est observé attentivement, toute intervention japonaise sur le marché des changes étant susceptible d'avoir un impact significatif sur les taux de change et sur les marchés obligataires internationaux, particulièrement celui des bons du Trésor des Etats-Unis.

            Les autorités japonaises ne sont toutefois pas intervenues sur le marché monétaire depuis mars 2004.

            © 2006 AFP

            Commentaire


            • #36
              Le USD sous toutes ses parités donnent un signal de nouvelle
              dégradation à venir....le Nikkei va suivre...

              Commentaire


              • #37
                «Le Japon devrait alors déployer son potentiel»
                Gianluca Tarolli, Stratégie d'investissement, Lombard Odier Darier Hentsch
                La seconde partie de l'année débute dans un environnement qui reste volatil, peu favorable aux marchés des actions. A court terme, tout rebond est propice à la réduction du «bêta» des portefeuilles actions.

                Un nombre grandissant de banques centrales est en effet à l'œuvre pour éponger les excès de liquidités injectées dans les marchés ces dernières années. De plus, les conditions-cadres de croissance et d'inflation sont amenées à se détériorer.

                La matérialisation d'un ralentissement de l'activité économique aux Etats-Unis conduira les analystes à revoir à la baisse leurs attentes de croissance bénéficiaire, toujours excessives et à deux chiffres outre-Atlantique pour 2007.

                Ceci au moment où les poussées cycliques d'inflation s'intensifient, contribuant à l'incertitude liée aux politiques monétaires.

                Dès lors, paradoxalement, même les bonnes nouvelles sur le front macroéconomique seraient mal perçues par le marché des actions puisqu'elles alimenteraient les risques d'inflation et donc de hausses de taux.

                Dans le contexte actuel, ni la valorisation, par une expansion des multiples, ni la croissance bénéficiaire ne viendront au secours des marchés. L'Europe n'échappera pas à cette configuration. Dans un deuxième temps, la normalisation des attentes, tant bénéficiaires que de politiques monétaires, ainsi qu'une détente du prix du pétrole, toujours élevé, permettront aux Bourses de se reprendre.

                Le Japon devrait alors, une fois déterminé le nom du successeur du premier ministre Koizumi, pouvoir déployer son potentiel, notamment à travers les sociétés ayant une forte exposition au marché intérieur.

                Ce sont elles en effet qui profitent le plus de la reprise domestique associée au processus de sortie de déflation. C'est, de plus, la seule région où l'on entrevoit de la marge pour de bonnes surprises en matière de croissance bénéficiaire.

                C'est donc au pays du Soleil-Levant que les perspectives demeurent les plus encourageantes.

                Commentaire


                • #38
                  Jeudi 20 juillet 2006
                  MACROÉCONOMIE -

                  Nécrologie: le terme «déflation»a été retiré du lexique nippon

                  Estimé sur une base vieille de cinq ans, le panier de la ménagère va être corrigé à la fin août.


                  Sylvain frochaux

                  Comme annoncé le 4 juillet dans «L’Agefi», le terme «déflation» a été retiré hier du vocabulaire officiel japonais. En effet, le gouvernement ne l’a pas mentionné dans son dernier rapport mensuel; et cela, pour la première fois depuis avril 2001. Enregistré en mai à 0,6%, l’indice des prix à la consommation (IPC) est un instrument suivi par la Banque du Japon (BoJ), mais considéré pourtant comme imprécis par le Cabinet Office. A juste titre, le gouvernement estime que seul l’IPC excluant les produits alimentaires doit être pris en compte pour jauger l’évolution des prix intérieurs. Ce dernier a été calculé à 0,1%. Le gouvernement veut réduire les choix de la BoJ

                  Hiroyuki Inoue, un officiel senior du Cabinet Office, explique que le gouvernement a enlevé le terme «déflation» parce que «nous ne sommes plus dans une situation où les prix déclinent continuellement et de manière soutenue». Hésitant à «éradiquer» définitivement la formule du langage des officiels, il estime que la croissance n’est pas encore assez forte pour assurer une hausse supplémentaire des prix, même si la demande pour les biens, les services et les travailleurs est en augmentation. Optimiste dans ses propos, le gouvernement a changé de ton. Dans le rapport du mois dernier, Tokyo déclarait effectivement que «l’économie est en déflation, mais des améliorations sont perceptibles». Selon les calculs de Nomura Securities, l’IPC pourrait atteindre 0,7% sur l’ensemble de cette année et 0,8% en 2007. Par contre, d’après son économiste senior Colin Asher, «la révision du panier de la ménagère le 25 août pourrait faire perdre 0,2% à l’indice global». Corrigé tous les cinq ans, ce nouvel indice de la consommation permettrait finalement au Cabinet Office de différencier les prix de l’énergie de l’IPC, un manquement unique au Japon jusque-là. Une telle correction de l’IPC serait également un moyen pour le gouvernement, qui est contre toute nouvelle hausse des taux directeurs, de réduire les possibilités d’action de la BoJ.

                  Agefi

                  Commentaire


                  • #39
                    BOURSE - La Bourse de Tokyo gagne 1,07% grâce aux bons résultats des sociétés
                    TOKYO, 28 juil 2006 (AFP)
                    L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance de vendredi en hausse de 1,07%, les investisseurs continuant à réagir positivement à l'annonce de bons résultats trimestriels par la plupart des grandes entreprises japonaises, selon les opérateurs.

                    L'indice Nikkei 225, moyenne non pondérée des 225 valeurs vedettes, a gagné 163,09 points (+1,07%) à 15.342,87 points.

                    L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a pour sa part pris 17,60 points (+1,14%) à 1.559,41 points.

                    "Les investisseurs sont confortés par les robustes résultats des poids lourds de la technologie comme Sony et Canon", a commenté Masayoshi Yano, analyste à l'Institut de recherche Tokai Tokyo.

                    © 2006 AFP

                    Commentaire


                    • #40
                      retour?

                      image : http://images.pro-at.com/forums-bourse/0806/2844_2...[/image][image]./0806/2844_202217.png_1.pngintrouvable ou format inconnu


                      Bonne soirée.

                      Commentaire


                      • #41
                        Le marché japonais retrouve les faveurs des investisseurs


                        BILAN (II). Après un printemps médiocre, les actions nippones sont en retard sur le reste du monde. Mais les spécialistes estiment que les perspectives sont favorablement orientées.


                        Angélique Mounier-Kuhn
                        Mercredi 6 septembre 2006

                        Erigé au rang de marché actions préféré des stratèges en 2005, à mesure que la reprise économique gagnait en vigueur, le Japon est brutalement tombé de son piédestal au printemps. Entre avril et juin, l'indice Nikkei a sombré de 19%. Il commence tout juste à recouvrer les faveurs des investisseurs, comme en a attesté le retour timide des étrangers cet été après leur désertion de mai et juin. Mais si l'indice a rebondi de 13,5% depuis la mi-juillet, avec 1,7% de progression totale sur l'année, il a accumulé un retard qu'il peinera à combler sur l'Europe (+8,34% pour le SMI) et les Etats-Unis (+6,96% pour le Dow Jones).

                        «Il faut relativiser cette sous-performance. De l'été 2005 à mars 2006, la Bourse japonaise a été en complet dérapage, ce qui a entraîné une extension disproportionnée des valorisations. La phase de correction devait avoir lieu. Le marché est dorénavant prêt à renouer avec une tendance haussière raisonnable», commente Daniel Felder, gérant indépendant. «Le marché n'a fait que corriger pour retrouver des niveaux sains. La baisse n'avait rien à voir avec une détérioration des fondamentaux de l'économie», renchérissait mardi Paul Kempf, gérant chez MWD Asset Management, lors d'une présentation.

                        Les perspectives de bénéfices comme principal soutien

                        Ce constat établi, les spécialistes rivalisent d'arguments favorables aux actions de l'Empire du Soleil-Levant. Principal facteur de soutien évoqué: la croissance des bénéfices. Très prudentes dans leurs anticipations, les sociétés devraient à nouveau rehausser leurs perspectives de résultats pour l'ensemble de l'année fiscale à l'occasion de la publication de leurs comptes semestriels en octobre et novembre, estime Paul Kempf. Selon la banque Mizuho, ces révisions porteraient la croissance annuelle des bénéfices attendus à 10% contre 5% actuellement.

                        Pour Daniel Felder, l'évolution des profits est d'autant plus positive qu'elle «ne tient pas seulement à la progression des ventes mais également à la diminution des coûts. Si les sociétés poursuivaient des stratégies de part de marché il y a quatre à cinq ans, elles privilégient dorénavant leur profitabilité. Celle-ci a retrouvé des niveaux nettement meilleurs qu'au plus haut des années 1980.» L'amélioration de la rentabilité a toutes les chances de se perpétuer, selon ce spécialiste. «Le vieillissement de la population entraîne le remplacement des salariés âgés par des jeunes, ce qui engendre une baisse de la masse salariale.»

                        En outre, «une deuxième phase de rationalisation des coûts va se mettre en route, elle passera par une accélération du mouvement de fusions-acquisitions et les cessions par les entreprises de leurs activités non rentables», prévoit Paul Kempf. A cela s'ajoute la meilleure prise en compte des intérêts des actionnaires par les sociétés nippones, synonyme d'augmentation des dividendes distribués et des programmes de rachats d'actions. Autre phénomène porteur, après des années de déflation, l'aversion des particuliers pour le risque s'estompe. Or le potentiel de diversification de leur patrimoine financier est énorme: à ce jour, il reste détenu à 51% sous forme de liquidités contre 13% seulement aux Etats-Unis.

                        Enfin, la communauté financière estime que le remplacement de Junichiro Koizumi au poste de premier ministre le 20 septembre ne devrait guère troubler Kabuto-Cho. Au cours de ces cinq années et demi de règne, le Nikkei a connu des hauts et des bas. Mais au total il a progressé de 27%, deux fois plus que le S & P 500 américain. Shinzo Abe, le premier ministrable le plus vraisemblable, ne s'est pour l'heure pas montré disert sur ses intentions en matière de politique économique. Tout au plus a-t-il indiqué qu'il fixerait à l'Archipel l'objectif d'atteindre 3% de croissance annuelle. Une ambition de bon aloi pour les investisseurs en actions nippones.

                        Prochain article: le yen au plus bas.




                        © Le Temps, 2006

                        Commentaire


                        • #42
                          Ca tangue sur le N225
                          Support 15420 ...

                          Commentaire


                          • #43
                            Les Bourses asiatiques plongent après l'essai nucléaire nord-coréen
                            SEOUL, 9 oct 2006 (AFP)
                            Les principales Bourses d'Asie s'affichaient en forte baisse lundi, après l'annonce par la Corée du Nord d'un essai nucléaire qui risque d'aggraver considérablement les tensions dans la région.

                            A Séoul, l'indice KOSPI chutait de 2,61% en début d'après-midi. Le won était également en très net recul face au dollar, à 960 contre 949 vendredi, les investisseurs fuyant la monnaie sud-coréenne.

                            "Les craintes sont devenues une réalité. C'est une très mauvaise nouvelle pour ceux qui détiennent des avoirs en wons, y compris des actions", a expliqué Kim Hak-Gyun, analyste chez Korea Investment Securities.

                            "Nous sommes maintenant face à quelque chose d'incontrôlable, et la politique va dicter le rythme du marché pour un bon moment", a-t-il ajouté.

                            L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait pour sa part 1,23% à la mi-séance.

                            "Personne ne sait comment cette impasse politique va se terminer et combien de temps elle va durer. De nombreux investisseurs ont pris cela comme prétexte pour prendre des bénéfices après de fortes hausses sur le marché", a commenté Andrew Sullivan, chef des ventes chez Daiwa Securities SMBC à Hong Kong.

                            A Singapour, l'indice Straits Times perdait 1,18 points tandis que la Bourse de Sydney reculait de 0,76%.

                            En revanche, les Bourses chinoises ont superbement ignoré l'essai nucléaire de Pyongyang. A la mi-séance, Shanghai gagnait ainsi 1,17% et Shenzhen 1,35%.

                            Les analystes ont souligné que les marchés chinois sont généralement peu sensibles aux événements internationaux, car ils demeurent isolés en raison des contrôles des transactions et de la non convertibilité du yuan.

                            "Le test nord-coréen ne devrait pas avoir de véritable impact car nos marchés nationaux restent relativement fermés", a expliqué Shen Jun, analyste chez Guosen Securities à Shanghai.

                            Les baisses étaient modérées à Jakarta, Bangkok, Kuala Lumpur et Manille. La Bourse de Wellington a même fini en légère hausse (+0,10%).

                            La Bourse de Tokyo était pour sa part fermée lundi pour cause de jour férié, de même que celle de Taïwan.

                            burs-roc/clp/

                            © 2006 AFP

                            Commentaire


                            • #44
                              Le lundi 09 octobre 2006

                              Bombe atomique nord-coréenne: le Japon appelle sa population au calme

                              Agence France-Presse

                              TOKYO

                              Le gouvernement japonais a lancé lundi un appel au calme à la population du pays, indiquant qu'aucune radioactivité anormale n'avait été détectée après l'essai nucléaire souterrain annoncé par la Corée du Nord, distante d'environ 500 km à vol d'oiseau de l'Archipel nippon.

                              "J'appelle le peuple japonais à rester calme", a déclaré le numéro deux et porte-parole du gouvernement, Yasuhisa Shiozaki.

                              "Si l'on en croit les expériences passées, les substances radioactives émises dans l'air après un essai souterrain, quel qu'il soit, sont minimes, et les effets sur le corps humain et l'environnement sont limités", a-t-il assuré.



                              Aucun niveau anormal de radioactivité n'avait été décelé au Japon à 14H00 locales (05H00 GMT), soit près de quatre heures après l'explosion de la bombe atomique nord-coréenne, a rapporté l'Agence de sécurité nucléaire nippone.

                              Le ministre nippon de la Défense, Fumio Kyuma, a indiqué pour sa part que des avions militaires japonais allaient mener des missions d'évaluation de la radioactivité dans la région, sans fournir de précisions.

                              Les autorités sud-coréennes ont également annoncé qu'aucun niveau excessif de radioactivité n'avait été détecté dans le pays après le test nucléaire. Mais les Nations unies ont demandé à leur personnel à Pyongyang de ne pas quitter la capitale tant que l'absence de radiations dangereuses aura été confirmée.

                              L'agence KCNA, organe du régime communiste nord-coréen, a affirmé "qu'aucun danger, tel que des émissions radioactives, ne résultait de l'essai nucléaire car celui-ci a été conduit en vertu de considérations scientifiques et de calculs prudents".

                              Des responsables des services de renseignement sud-coréens ont expliqué au Parlement lundi que le test avait vraisemblablement été effectué dans un tunnel horizontal creusé au coeur d'une colline de 360 mètres de haut.

                              oh-roc/agr/pt


                              Commentaire


                              • #45
                                Pour "sentir" d'un peu plus près ce qui se passe au Japon, il y a deux quotidiens japonais anglophones.
                                http://www.japantimes.co.jp/
                                http://www.asahi.com/english/index.html

                                Quand au Nikkei, mieux vaut etre abonné si vous voulez davantage que des photos.
                                http://www.nni.nikkei.co.jp/

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X