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Circé, Asag et le prosélytisme meurtrier…
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  • Circé, Asag et le prosélytisme meurtrier…

    Bonjour à toutes et à tous,

    A l’aune des résultats obtenus sur ces 25 dernières années, la politique de flux migratoire de certains partis politiques européens peut elle être taxée d’inconscience calculée ou bien au contraire de programme inconsidéré, dignes d’Asag et de Circé ?

    Un petit retour arrière s’impose pour plus de clarté:

    30/04/2001 source : http://www.afrique-express.com
    Economie : Des pays africains préfèrent plus d'aide à l'annulation totale de la dette
    (…)
    Plusieurs pays africains se sont prononcés à Washington en faveur d'une aide accrue des pays développés de préférence à l'annulation totale de leur dette.
    "En tant que pays pauvre je serais très heureux de voir annuler ma dette à 100%, mais si l'annulation à 100% signifie la faillite de ces institutions (la Banque mondiale et le Fonds monétaire international), ce serait tuer la poule aux oeufs d'or", a déclaré le ministre des Finances de Tanzanie, Basil Mramba, en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale.
    "Il faut être pragmatique et réaliste", a ajouté Ali Badjo Gamatie, le ministre des Finances du Niger, alors que "les esprits ne sont pas encore près à accepter un allègement de la dette à 100%", a renchéri Emile Doumba, ministre des finances du Gabon.
    Pour Ali Badjo Gamatié, le message des manifestants et des ONG, qui réclament une annulation de 100% de la dette, est mal compris. "Quand ils disent qu'il faut annuler 100% de la dette, en réalité ils disent les ressources que les pays riches consacrent aux pays pauvres ne sont pas suffisantes", selon lui. D'ailleurs, "même si on annulait 100% de la dette le problème ne serait pas résolu", a-t-il estimé, soulignant notamment les énormes besoins en infrastructures pour développer les capacités commerciales de l'Afrique.
    Sur le débat récurrent de favoriser le commerce plutôt que d'accroître l'aide, Basil Mramba a affirmé qu'il fallait les deux mais a estimé que "sur le moyen et long terme, le commerce jouera un rôle plus important que l'aide". Il s'agit d'ailleurs, selon lui, moins d'abaisser les barrières douanières que de donner à l'Afrique les moyens d'accéder aux marchés industrialisés.
    "Même vendre le peu que nous avons pour le peu que l'on nous donne est un gros problème", a-t-il dit, faisant référence à la chute des prix des matières premières.
    Pour autant, l'aide ne doit pas être abandonnée, a mis en garde Peter Kuyembeh, ministre des Finances de Sierra Leone.
    "Si le commerce devait remplacer l'aide, tout le système d'aide serait perdu et seuls les plus forts survivraient", a-t-il déclaré.
    Les ministres africains se sont en revanche réjouis des changements d'attitude des deux institutions de Bretton Woods, devenues plus flexibles et moins dogmatiques, selon eux.
    Les coalitions nationales de Jubilé 2OOO de trente pays d'Afrique, d'Europe, d'Asie et d'Amérique ont demandé de leur côté "l'annulation totale" de la dette des pays pauvres, à la fin d'une rencontre qui s'est tenue à Bamako, au Mali.
    "La dette est devenue aujourd'hui une arme politique entre les mains des pays industrialisés pour imposer leur vision du monde aux pays en voie de développement", a déclaré Sada Diarra, ancien ministre malien et président de la Coalition malienne de Jubilé 2OOO.
    Le collectif Jubilé 2000 regroupe plus d'un millier d'organisations caritatives dans le monde qui militent pour l'annulation de la dette des pays pauvres.
    "Il faudra 106 ans à l'Afrique pour rembourser sa dette estimée à 235 milliards de dollars", ont estimé des membres de cette conférence.
    (…)


    Les premières questions que nous pouvons à juste tire nous poser pourraient être :

    Mais de quelles ressources parlons nous ?
    De quel commerce parlons nous ?
    Du commerce des ressources matérielles ?

    Et bien pas du tout !

    Et ce, aussi paradoxal que cela puisse paraître au premier abord :

    Pour preuve le thème du 23ème sommet des chefs d’états d’Afrique et de France à Bamako des 3 et 4 de ce mois de décembre 2005, non encore échu : http://www.afriquefrance2005.org/

    En effet, le 23ème Sommet Afrique-France a choisi le thème "La Jeunesse africaine, sa vitalité, sa créativité, ses aspirations".

    Il s’agit donc, et à juste titre, des politiques de ressources humaines et donc par voie de conséquence implicite des politiques de flux migratoires qui inquiètent très sérieusement et à très juste titre les présidents de ces grands états d’Afrique.

    Aie ! Aie ! Aie ! Stè.F. ! Touches pas à ça ! C’est la chasse gardée des techniciens du prosélytisme et de la collecte inique des voix dans la grande compétition des professionnels politiciens européens en curée préélectorale 2007 !

    Et bien si ! Dommage ! N’en déplaise à tous ceux qui ne souhaitent pas revenir sur les résultats de cette politique duplique de ces 25 dernières années : nous allons tout de même nous poser, tous ensemble, quelques questions à ce sujet :

    Que répondre à ces chefs d’états lorsque ceux-ci rendent compte de la politique de certains « pays d’accueils » pour la formation de la Jeunesse Africaine, vitale, créative : leurs plates formes politiciennes ne sont en faits qu’autant d’Iles de Circé ( http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/ci... ) où les compagnons d’Ulysse l’Africain se retrouvent sous le charme des filtres de Circé la « Subventionnante ».

    Que répondre à ces chefs d’états, qui voient leurs avenirs, leurs enfants, préférer la bien disante Ile de France, la plus distante Ile d’Albion, ou mieux encore la liquide Ile Atlante : Sur ces îles déconnectées des dures réalités africaines, il y a , à présent, plus de médecins expatriés que dans l’ensemble des pays d’où ces forces vives s’expatrièrent, alors même que ceux-ci sont des pays qui, au monde, sont les plus pauvres déjà ?

    Que répondre à ces chefs d’états qui se battent jour après jour pour que leurs enfants n’oublient pas à leur tour leurs racines, leur âme, leur histoire ?

    Que répondre à ces chefs d’états qui n’en peuvent plus de voir les fils de leurs frères succomber sous le puissant filtre de sommeil de Circé la « subventionante », charme si puissant que leurs voisins du nord ont quant à eux ont vieillis sans résistance aucune à cette magicienne qui les endort dans le seul but de le voler leur voix éléctorales?

    Que dire à ces chefs d’états Africains si courageusement actifs dans cette lutte pour l’avenir de leurs terres lorsqu’ils nous mettent en garde contre cet Asag ( http://www.systerofnight.net/religion/html/mesopot... ) en expliquant clairement: « Ne donnez pas la préférence à vos propres enfants pour fournir l’aide dont nos terres ont besoin : ils risquent, malgré notre volonté qui est toute autre, d’être traités, à tord et par Asag, de « toubabou colonialiste » !

    Qu’allons nous répondre à Mme Ndioro Ndiaye qui dénonce ce fait, si courageusement que nous pourrions nous courber sans honte devant cette claire voyance qu’elle partage depuis trop longtemps déjà sans résultats(*), inlassablement et à chaque Conférence de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : En effet, Mme Ndioro Ndiaye, Directrice générale adjointe à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) nous exhortait déjà depuis Harare, les 8-12 Octobre 2002 d’aider les fiers pays d’Afrique, non pas à se saigner de leurs enfants, mais bien de modifier notre manière de réguler ce commerce d’un genre spécieux.
    (*)Des perles données aux créatures de Circé ?

    En Extrait de cette conférence :

    C'est avec grand plaisir que je prends la parole devant vous à l'occasion de cette Conférence régionale de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et je remercie les organisateurs de m'en donner l'opportunité, malgré un agenda très chargé.

    La Commission « macro-économie et santé » de l'OMS, dans son rapport publié en 2001 et intitulé « Investir dans la santé pour le développement économique » prend le contre-pied du discours dominant en récusant l'argument selon lequel la santé s'améliore corrélativement avec la croissance économique et en soulignant au contraire que la santé publique est un des fondamentaux sociaux préalables au démarrage économique dans les pays à faible revenu. C'est une position que partage entièrement l'OIM, dans sa sphère d'activité spécifique concernant les migrants.

    Or, les conditions sanitaires auxquelles doit faire face l'Afrique sont dramatiques, et vont en se dégradant, malgré les efforts souvent importants consentis par les Gouvernements. La mortalité des adultes, inférieure à 100 pour mille en Europe, est de l'ordre de 478 pour mille en Afrique. L'espérance de vie à la naissance y est souvent inférieure à son niveau d'avant les Indépendances. A peine plus de 50% de la population africaine dispose d'un accès à un point d'eau aménagé, contre plus de 90% dans les pays à revenu élevé.

    L'insuffisance de la croissance du PIB comparée au taux de croissance démographique moyen des pays d'Afrique subsaharienne qui reste très important en dépit des campagnes d'information, creuse sans cesse l'écart entre les pays africains et les pays à haut revenu, malgré des déclarations d'intention aussi régulières que peu suivies d'effet sur la solidarité internationale et sur l'augmentation de l'aide publique au développement.

    Outre les indicateurs sociaux, il est clair que la situation politique, la mauvaise gouvernance et les nombreux conflits qui minent l'Afrique poussent de nombreux Africains qualifiés à chercher de meilleures conditions de vie dans les pays développés, accentuant de ce fait l'hémorragie de ressources humaines du continent au profit des économies développées, dont la pyramide des âges les oblige à recourir à des migrants qualifiés pour de nombreux secteurs de l'économie, notamment les professions de santé. Cette tendance lourde va d'ailleurs s'accentuer dans les prochaines années, comme le confirment les prévisions de l'OCDE et de la Banque Mondiale.

    A titre d'exemple, plus de 8000 infirmières et sages-femmes non originaires de l'Union Européenne ont été engagées au Royaume-Uni en 2000 et sont venues grossir les rangs des 30 000 personnes déjà recrutées les années précédentes. On recense plus de 21000 médecins nigérians aux Etats-Unis, alors que le système de santé national manque cruellement de spécialistes. Les médecins béninois en France sont beaucoup plus nombreux qu'au Bénin…. Cette liste pourrait être allongée à l'envi, nous le savons tous.

    Il semble clair que la priorité doit aujourd'hui être de renforcer les plateaux techniques, souvent en pleine déshérence, et de renforcer les capacités nationales par la formation des cadres et des techniciens de santé, si l'on veut parvenir à des systèmes pérennes.
    J'estime que les pays développés ont une obligation de solidarité, dans ce domaine plus encore que dans tout autre : comment concevoir la viabilité du double langage qu'ils tiennent trop volontiers, en stigmatisant l'incapacité des pays africains à se développer, tout en les privant des ressources humaines dont ils ont tant besoin ?

    Les effets des plans d'ajustement structurels successifs sur les budgets de la santé, l'obsolescence et l'insuffisance des matériels sanitaires et hospitaliers ou encore, plus prosaïquement, les perspectives de carrière et de salaire font qu'il est difficile de retenir les jeunes diplômés.
    Cette préoccupation est cependant ancienne dans la Communauté internationale, puisque les Nations Unies ont voté le 17 décembre 1968 la résolution 2417, qui prévoit de lutter contre l'exode des cerveaux.
    Mais les déséquilibres ont atteint des sommets jusque dans le paradoxe : à raison de 60 000 dollars en moyenne pour former un médecin dans les pays du Sud et de 12000 dollars pour le personnel paramédical, on peut considérer que les pays en développement « subventionnent » les pays de l'OCDE pour un montant annuel de quelque 500 millions de dollars, d'ailleurs en grande partie financé par… l'aide au développement. La boucle de l'absurde est bouclée !

    Depuis la réunion régionale d'Addis-Abeba sur l'exode des cerveaux et la création d'expertise en Afrique, l'OIM réfléchit avec d'autres partenaires sur les moyens de créer des centres d'excellence en Afrique et de construire un vrai partenariat entre la diaspora africaine et les pays d'origine. C'est ainsi qu'est né le programme MIDA (Migrations pour le développement en Afrique), qui a été soutenu par la décision 614 prises lors du Sommet de l'OUA (devenue depuis l'Union Africaine) à Lusaka.
    Ce programme repose sur le postulat simple que les migrants des diasporas sont souvent prêts à mobiliser leurs compétences et/ou leurs ressources financières pour appuyer et favoriser le développement de leur pays d'origine, pour peu qu'on ne les oblige pas à choisir entre leur statut dans leur pays d'accueil, auquel ils sont très attachés également, et un retour définitif dans leur pays natal.
    L'OIM a développé ce concept sur la base des leçons apprises dans le cadre des différentes phases du programme RQAN, qui ont permis le retour de près de 2000 cadres qualifiés dans 11 pays (dont près du quart étaient des professionnels de santé), mais qui ont montré les limites du pouvoir d'attraction de cette logique de choix.
    Le programme MIDA est tout entier bâti sur la notion de mobilité des ressources humaines et des compétences, et il peut se décliner sur des bases géographiques (par pays ou par région comme dans les Grands lacs) ou sectorielles selon les priorités définies par les Gouvernements et les compétences recensées dans la diaspora.

    Lors du récent Sommet de l'Union Africaine à Durban, les Chefs d'Etat ont fait de la décennie 2002-2011 la décennie du renforcement des capacités en Afrique et de l'année 2004 l'Année des ressources humaines. Cette même préoccupation autour d'une meilleure valorisation des ressources humaines s'est exprimée lors du Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement des pays ACP.

    L'OIM souhaite associer son expertise à celle de l'OMS pour mieux valoriser les compétences des diasporas, dans la perspective d'une amélioration réelle des conditions de santé en Afrique, avec le soutien et l'implication des Etats. Il est évidemment clair que l'OMS dispose seule en son sein des compétences techniques nécessaires et qu'il est dans son mandat d'aider les Etats dans la définition et la mise en œuvre de leurs politiques de santé et de favoriser les coopérations régionales. Le pilotage de programmes communs devrait donc revenir à l'OMS.
    L'OIM apporterait sa connaissance des populations migrantes, et notamment des diasporas des professions de santé dans la construction d'un MIDA Secteur santé, qui mobiliserait les Etats et les Communautés bénéficiaires (CEDEAO, SADC, COMESA…), avec le concours de partenaires au premier rang desquels l'OMS Afrique.

    Grâce à des séjours répétés et/ou à des transferts de compétences des migrants qualifiés par voie électronique, le MIDA Santé pourrait contribuer à améliorer la situation sanitaire des pays africains, en combinaison avec d'autres mesures évidemment. Le recours aux professionnels de la diaspora limiterait le risque de processus inadaptés ou de décalage culturel, voire linguistique.
    On pourrait alors s'approcher de l'objectif d'un médecin pour 5000 habitants et d'une infirmière pour 1000 habitants ,assignés en fait pour l'an 2000, mais dont on est encore loin : les pays développés comptent en moyenne 320 médecins pour 100 000 habitants, l'Afrique à peine 10…La situation est plus dramatique encore pour les infirmières et les sage-femmes (42% des naissances se font encore sans assistance médicale et plus de 99% des décès lors d'un accouchement ont lieu dans les pays les moins développés).

    Les professionnels de santé expatriés se regroupent souvent en associations (Médecins africains en France, Médecins nigérians aux USA) très actives et fonctionnant en réseau.
    De telles structures permettraient à coup sûr de commencer un travail méthodique et de compenser en partie, par des formules innovantes, le déficit constaté dans les pays africains, dans la mesure, au risque de me répéter, où il n'est pas demandé aux professionnels de santé de choisir entre deux modes de vie et où la liberté de circulation leur est garantie dans le cadre du programme, tout comme une compensation financière et des aménagements avec leur employeur, public ou privé. Cette formule a déjà été expérimentée avec succès dans les trois pays de la région des Grands-Lacs.

    Je suis venue ici pour étudier avec tous les professionnels et les politiques concernés les conditions dans lesquelles nous pourrions nous engager ensemble sur la voie d'un partenariat dans le cadre duquel les responsabilités seraient clairement établies et qui déboucherait, dès 2003, sur des programmes pilotes expérimentaux à dimension modeste dans plusieurs sous-régions à raison d'un pays par zone (comme le programme qui consiste à remplacer 10 médecins luxembourgeois de l'hôpital de Rwamagana près de Kigali par des médecins rwandais formés au Luxembourg, tout en remettant à niveau l'équipement de l'établissement).
    Nous pourrions alors faire part des résultats enregistrés et procéder à l'analyse de la viabilité et de l'intérêt sur une échelle plus importante à l'occasion de l'année des ressources humaines en Afrique, en 2004.

    J'ai fait le déplacement d'Harare parce que je crois à cette idée, en tant que femme, qu'Africaine et qu'agent de santé, parce que mes préoccupations à l'OIM sont avant tout celles du développement et de la solidarité internationale.
    J'espère trouver parmi toutes les consœurs et les confrères réunis ici un écho à cette proposition et j'aurai sans doute l'occasion de développer plus en détails les modalités techniques de mise en œuvre du programme MIDA avec les responsables de l'OMS en Afrique, qui ont déjà expérimenté de nombreuses voies, que cette option vient compléter.

    Je sais en tout cas qu'une telle initiative est de nature à convaincre certains partenaires au développement et j'espère que nous serons bientôt en mesure de la leur présenter ensemble.


    Qu’allons nous répondre à ces respectueux chefs d’états qui ne veulent pas que nous transformions leurs enfants à cette image? Qu’allons nous répondre à cette Femme, qui ose défier les intérêts « positivement-politiquement-corrects » en cours, et par trop teintés de l’angélisme apparent des chercheurs sociaux européens du moment en mal de voix éléctives, qui, inconsciemment pour certains, consciemment pour d’autres, fournissent aux lobbies pharmaceutiques le plus grand réservoir humain pour les campagnes marketing concernant les maladies du siècle prochain ?

    Allons nous réellement arriver à leur faire avaler ce filtre d’oubli qui consiste à dire qu’il faut intégrer ces forces vives sur de multiples générations pour arriver, in fine, à les placer sous subvention étatique ou mieux encore, fédérale (faudra aussi penser à expliquer la très fragile et subtile différence) afin qu’il dégustent socialement et de manière « intégrée » des tuiles aux amandes en regardant la terre leurs frères de racines mourir sans soins, sans écoles, sans puits, sans industrie par l’entremise d’une webcam connéctée 24/24 à fédéralism.ue ou usneedyou.org ?

    Dernières petites questions, pour tenir chaud ce we :

    Allons nous poursuivre la voie passée et s’offusquer en déclarant qu’Ulysse l’Africain et Asag ne sont que divagations d’« atopistes » extrémistes en mal d’utopie ?

    Que Circé la « Subventionnante » est l’invention de quelques rêveurs dépressifs à confier aux bons soins de la chimie psychiatrique européenne et lobbyiste compétente ?

    Alors que le combat sur ce thème est développé depuis trop longtemps déjà, nous ne pouvons plus nous empêcher aujourd’hui de nous demander :

    - En combien de temps formons nous en Europe une femme ou un homme médecin?

    - En combien de temps formons nous en Europe une/un technicien(ne), une/un ingénieur civil ?

    - En combien de temps formons nous en Europe une sage femme, un obstétricien ?

    - Et si l’obtention de la Nationalité Européenne était soumise à la réussite d’un projet dans le pays d’origine ? Quelles conséquences positives cela pourrait il bien avoir si ce n’est que de rendre meilleur, par la formation que nous lui donnons, l’étudiant en stage chez nous ; et ce avant son retour, suivant la tradition ancestrale du compagnonnage, en sa région mère, la grande Afrique ?

    Nous nous le demandons sincèrement car Fi de Circé ou bien même d’Asag !

    Les sources de cette thématique:
    http://www.iom.int/en/archive/DDG_WHO_081002_fr.shtml
    Et pour une vue plus globale que la politique politicienne du prosélytisme social à visée politicienne et commerciale :
    http://www.iom.int/iomwebsite/servlet/com.crosssys...


    Au plaisir de vous lire,
    Stè.F.

    PS :
    Charité bien ordonnée débouchant, tout ou tard, sur son état propre, nous pourrons aborder de la même manière, et ce bien avant l’échéance de 2007, la si singulière similitude que vivent, depuis autant d’années au moins, les sans-emploi français, en cette si jolie France, bercée par tant de prosélytisme d’une politique pour le moins…Insouciante…
    A ajouter à la croissante liste des doléances remises aux partis « positivement politiquement corrects » que de plus en plus de citoyens européens, Français en tête, n’arrivent plus à supporter.
    Amateurs d’analyses ACPC, la jeunesse mondiale soucieuse de ses racines vous salue !
    http://www.pro-at.com/forums/topic.asp?TOPIC_ID=19467



  • #2
    Bonjour à toutes et à tous,

    Dans le précédant article, nous abordions le sujet sensible des flux migratoires au travers du prisme Franco-Africain du 23ème sommet des chefs d’états d’Afrique et de France à Bamako des 3 et 4 de ce mois de décembre 2005, non encore échu : http://www.afriquefrance2005.org/
    Et qui avait pour thème: "La Jeunesse africaine, sa vitalité, sa créativité, ses aspirations".


    Afin d'élargir notre étude à d'autres pays européens, je vous propose d'étudier ce qu'en pensent les ressortissants Marocains de Brussel au travers des commentaires de la communauté belgo-marocaine WAFIN ( http://www.wafin.be/ ).

    "Wafin" en arabe marocain peut avoir différentes significations. ça peut vouloir dire "Quoi de neuf" "Quelles nouvelles?", ou "où est ce que vous êtes?" ou "où est ce que vous allez?" ou tout simplement "salut". Cela dépend de la situation. "Wafin" est dérivé du mot arabe "ayna" qui signifie où.


    Il est important de noter que les commentaires qui vont suivre portent sur l'immigration sub-saharienne dont le Maroc fait l'objet. Ainsi, ce débat ci, loin de la polarisation franco-française en curée préélectorale 2007, pourra sans doute nous amener à avoir une analyse moins marquée par la démagogie idéologique des grands partis dominants français, en chasse « prosélytiste » de voies électives.
    Voici donc, pour élargir un peu le débat, quelques faits et commentaires de ces ressortissants Marocains de cet organisme Belgo-Marocains:



    Melilla et Ceuta : la délocalisation de la honte.***


    Bien avant que les chaînes de télévision européenne ne diffusent " les prises d'assaut " de Melilla et Ceuta et la " réaction " des autorités marocaines et espagnoles, de nombreuses associations et citoyen-nes marocaines se sont ému-es du sort que leur pays réserve aux migrants subsahariens.
    Pour comprendre la situation actuelle, il est indispensable de retracer l'historique des événements qui ont conduit au désespoir puis à la révolte de ces réfugiés(1).
    Durant les années 1990, le Maroc, dans l'indifférence coupable de ses autorités, a laissé passer et s'installer des milliers de réfugiés subsahariens n'ayant comme seule alternative que de se terrer comme des " bêtes " dans les bois et forêts aux alentours des villes portuaires de Tanger, Nador, Melilla et Ceuta, et d'errer dans les rues des grandes villes où ils sont la proie des réseaux de trafiquants d'être humains et d'un racisme virulent gangrenant de larges pans de la société marocaine.
    Plus récemment, cautionné et appuyé par l'Europe et dans un contexte international de lutte contre le terrorisme, le Maroc met en place un dispositif légal de contrôle et de répression des flux migratoires avec, notamment, le vote au Parlement de la loi 02-03 relative à l'entrée et au séjour des étrangers au Maroc, à l'émigration et à l'immigration irrégulières. Cette " loi de l'inhospitalité " a été dénoncée par nombres d'intellectuels marocains pour sa dérive autoritaire et ses manquements graves aux droits humains que constitue l'" atteinte à la dignité des étrangers au Maroc et notamment celle des immigrés subsahariens, considérés comme des délinquants, des criminels voire des terroristes "(2).

    Une Europe indignée et schizophrène ?

    Dans la foulée, en gage de sa bonne coopération, le ministre marocain de l'Intérieur est venu présenter, à Bruxelles, le dispositif de surveillance des frontières mis en place pour lutter contre les réseaux de trafic des êtres humains et la migration clandestine, à la grande satisfaction de la Commission européenne. Plus récemment encore, en vertu d'un traité bilatéral conclu avec le Maroc, le gouvernement espagnol a annoncé (3) qu'il envisage le " rapatriement" sur le sol marocain des " immigrants illégaux "… et ce quel que soit leur pays d'origine. La presse marocaine, de son côté, a régulièrement présenté les statistiques du " contrôle " de l'armée et de la police qui raflent des milliers de personnes originaires du Sierra Leone, de Guinée, du Mali, du Kenya, du Sénégal, du Bénin, de Gambie, du Nigeria, du Cameroun et du Congo. Entre janvier et novembre 2004, environ 25.000 candidats à l'immigration ont été " incarcérés ", dont 64% de subsahariens.(4)
    Toutefois, elle n'a que très peu interpellé les autorités sur la condition réservée à ces personnes privées du seul droit qu'il leur restait : celui de circuler " librement ". On ignore ainsi totalement combien ont été déportés et abandonnés menottés dans le désert, combien croulent dans les prisons et les camps, combien de femmes et d'enfants ont été battus et violés, combien d'enfants sont nés et grandissent dans ces zones déshumanisées, combien sont morts lors des incendies des forêts sciemment provoquées par les autorités marocaines pour les chasser des seuls espaces de survie jusqu'alors tolérés ? Heurtés par la condition infrahumaine dans laquelle sont relégués ces réfugiés, des citoyen-nes d'origine marocaine de Belgique, de France et des Pays-Bas, notamment, dénoncèrent en 2003 cette politique répressive (5). Ces protestations auraient dû trouver un large écho au Maroc et en Europe, afin de déclencher une enquête indépendante faisant les comptes de ces violences et de mettre fin à l'arbitraire et à l'impunité constitutive de ces zones de non-droits.
    L'indignation nécessaire et légitime que l'Europe affiche aujourd'hui ne doit cependant pas occulter le fait qu'elle a elle-même initié, sur son propre territoire, ces pratiques de criminalisation et de répression des réfugiés incompatibles avec l'État de droit, avant de les " délocaliser " et les sous-traiter aux régimes non-démocratiques du Maghreb, de la Libye et de la Mauritanie contre rétribution financière et soutien politique. Dès lors, la situation dramatique que connaît le Maroc n'est plus de la seule responsabilité des Marocains, mais nous renvoie aussi à nos propres responsabilités morales et politiques et au fonctionnement de notre propre société.

    Criminaliser les " clandestins " pour les exploiter

    En effet, la question de l'" immigration " n'est découplée de notre organisation socio-économique que par la puissance d'un discours idéologique incarné par le péremptoire " nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde " et la rhétorique de la maîtrise " démocratique et humaine " des flux migratoires, présentant implicitement les " étrangers " comme une menace pesant sur nos emplois et notre sécurité sociale. Dès lors, ce discours idéologique justifie pleinement leur expulsion à grande échelle comme participant d'une solution à nos problèmes. Cette représentation de l' " étranger-prédateur " fait consensus au sein de l'ensemble de notre classe politique, la seule nuance entre les partis démocratiques et l'extrême droite réside dans le caractère " humain " que doit revêtir la détention et l'expulsion des " illégaux ".
    Cette politique, incarnée en Belgique par les centres fermés, est présentée par nos autorités comme la " clé de voûte " de leur " politique d'immigration " et prétend être une gestion efficace des flux d'étrangers. Cependant, le caractère non significatif des statistiques démontre la fonction purement symbolique de ces centres qui sont la négation de notre État de droit. Ainsi, pour l'année 2000, près de 450 personnes ont été détenues, à savoir moins d'1% des quelques 55.000 entrants annuels, dont la moitié environ a été relâchée dans l'année, et priée de quitter le territoire endéans les 5 jours, la livrant de fait au marché du travail clandestin.
    En réalité, les centres fermés ont pour principal objectif la production d'un discours idéologique visant à rassurer l'électeur par rapport à l'étranger représenté comme " prédateur ", tout en participant de sa criminalisation, étape indispensable à l'intégration économique et à la ségrégation des " sans-papiers " dans le marché du travail clandestin.
    Ce travail clandestin s'inscrit dans notre dynamique de production de " richesses ", basée sur la mise en concurrence des conditions de vie des travailleurs qui se traduit généralement par la délocalisation des processus de production vers les pays paupérisés.
    Celle exploitation de " la misère du monde " déstructure les économies locales, condamne ces pays à des " normes " salariales, sociales et environnementales incompatibles avec l'émergence de sociétés démocratiques.
    Cependant, il n'est pas toujours possible de séparer géographiquement la production de la consommation comme dans les secteurs du bâtiment, de l'horeca, du travail domestique, du nettoyage et de l'agriculture saisonnière. L'exploitation de la " misère du monde " n'y est donc possible qu'en délocalisant " sur place " en recourant au marché du travail clandestin que la demande structurelle de l'économie européenne génère automatiquement par les conditions de travail illégales que les secteurs précités imposent.
    Par ailleurs, la délocalisation " sur place " permet à nos économies de bénéficier de toute une série d'avantages parmi lesquels :


    le soutien de notre pouvoir d'achat grâce au salaire au rabais du travailleur " clandestin ", ce qui joue aussi en faveur des employeurs dans la mesure où il améliore " illégalement " notre salaire réel au profit de la rentabilité du capital,
    le maintien des activités connexes qui évite la fermeture des entreprises,
    l'économie de dépenses sociales et éducatives,
    la consommation des travailleurs " clandestins ".
    L'exploitation de la misère du monde, " sur place " et dans les pays paupérisés, génère des surprofits inédits dans leur ampleur dont chacun de nous, en ce inclus les pouvoirs publics, profite à des degrés divers (6). Ainsi, pour ne prendre que l'exemple du travail domestique dans la région de la Vénétie (Italie), le recours aux aides à domicile disponibles 24h sur 24h en provenance de l'Europe de l'Est, fait gagner au budget public vénitien plus de 180 millions d'Euros par an en économisant les frais de construction de maisons de retraite et de formation du personnel soignant (7). Par ailleurs, au niveau européen, entre 50 et 80% des employés de maison travaillent dans des conditions illégales (8). En Espagne, le syndicat espagnol UGT indique que la grande majorité des domestiques est étrangère (63% proviennent d'Amérique du Sud) et reçoit un salaire temps plein moyen de 600 € duquel il faut soustraire environ 40% pour les frais de logement et de nourriture, soit un revenu " net " de 360 €.(9)
    Il est donc inacceptable, dans le cadre d'une gestion globale de notre société basée sur la précarisation du travail, de représenter l'étranger comme une menace pesant sur notre sécurité (emploi, sécurité sociale, etc…) tout en organisant son exploitation et en l'instrumentalisant pour le mettre en compétition avec nos travailleurs. Il est tout aussi inacceptable de confier à des pays comme le Maroc, la fonction de " régulateur " de l'offre excédentaire de " main-d'oeuvre clandestine " par rapport à la demande constitutive de la délocalisation " sur place ".
    Refuser l'exploitation de la " misère du monde "

    N'est-il pas urgent pour les travailleurs de refuser la mise en compétition avec la misère du monde et de comprendre que la meilleure manière de préserver leurs conditions de travail est de les exporter en payant équitablement les matières premières et le travail que nous " importons " (délocalisation " sur place " et là-bas, immigration sélective et autre " body shopping ") ? En tant que consommateur, n'est-il pas temps de préserver les ressources environnementales et culturelles en refusant le fruit du dumping social et environnemental ? En tant que citoyen, n'est-il pas impératif de dénoncer le soutien politique et économique qu'apportent les États européens à des pouvoirs répressifs et illégitimes aux yeux de leur population ?
    Aujourd'hui, l'urgence de la situation appelle à une véritable politique et non plus à l'incantation d'un discours idéologique afin de désamorcer la barbarie qui s'exprime, là-bas, par une violence structurelle et désespérée et, ici, par notre reniement de l'État de droit.
    Concrètement, nous suggérons donc que l'Europe au sens large et la Belgique en particulier :


    cessent le soutien politique et financier aux régimes non-démocratiques.
    que l'UE combatte la mise en compétition " des conditions de vie " des travailleurs. Nous proposons, par exemple, de percevoir une taxe à l'entrée sur le territoire européen des marchandises produites par les entreprises délocalisées, à concurrence de la différence entre le salaire des pays industrialisés et celui du pays où est délocalisée la production. Le fruit de cet impôt serait rétrocédé à ce pays à titre de coopération au développement.
    répriment de manière effective le travail clandestin. Nous proposons d'appliquer les principes fondateurs de notre droit social qui reconnaît formellement la position de force de l'employeur dans sa relation contractuelle au travailleur. En conséquence, ce n'est donc pas le
    travailleur clandestin " qu'il faut criminaliser mais bien " l'employeur clandestin ". Dès lors, il serait cohérent d'étendre au travailleur employé de manière illégale toutes les protections que le droit offre à l'ensemble des travailleurs (présomption de contrat à durée indéterminée en cas d'absence de contrat écrit, moyens de preuve, salaire,…). Une des manières de faire serait de rendre l'employeur clandestin non pas débiteur des frais d'expulsion de sa victime, mais responsable de sa régularisation et de son intégration dans la société.
    cessent de jouer au pompier-pyromane en considérant une partie de l'humanité comme une marchandise qu'elle veut mobiliser au mieux de ses intérêts (immigration sélective et externalisation du coût de la formation), ce qui contribue à renforcer les inégalités. Dès lors, il conviendrait d'articuler les politiques migratoires et celles de la coopération au développement.
    cessent de renier leurs engagements internationaux tant en matière de protection que de solidarité internationales auxquelles, d'ailleurs, les pays les plus pauvres contribuent essentiellement : sur les 20 millions de réfugiés dans le monde, 70 à 80% des migrations s'installent dans les pays paupérisés. Les demandeurs d'asile, qui tentent leur chance en Europe et en Amérique du Nord, représentent à peine 0,5% du total des réfugiés dont à peine un sur trois sera " régularisé "(10).

    Sans vouloir tomber dans l'utopie de l'ouverture ou de la fermeture totale des frontières, il est urgent que la Belgique et l'Europe définissent aussi la part du PIB qu'elles entendent consacrer à leurs engagements de solidarité internationale vis-à-vis des réfugiés et de déterminer précisément les modalités d'accueil et d'intégration de ces personnes. L'accès au territoire voire une aide financière ponctuelle ne pouvant prétendre au titre de solidarité.
    Enfin, articuler cette solidarité internationale, à tout le moins, au niveau européen en impliquant toutes les parties prenantes afin d'assurer son efficacité et son efficience en termes d'aide aux personnes les plus fragilisées tout en combattant les trafics de tout genre qui se nourrissent de la misère du monde.
    Pour ne plus voir se répéter la mort de Sémira Adamu, les assauts désespérés de Ceuta et Mellila et les milliers de noyés du Détroit de Gibraltar. Pour enfin entendre le message de Yaguine et Fodé.

    Nouria Ouali et Souhail Chichah
    Chercheurs à l'Université libre de Bruxelles
    Les auteurs vous remercient par avance pour vos réactions que vous pouvez envoyer à nouali@ulb.ac.be et schichah@ulb.ac.be

    Abstract :

    Melilla et Ceuta cristallisent toutes les contradictions entre le discours sur l'immigration de nos autorités et ce qu'elles prétendent être une politique migratoire.
    En effet, les auteurs entendent d'abord montrer que la question de l'immigration au sens large s'inscrit au coeur de notre système socio-économique et ne peut donc être réduite à un enjeu de solidarité ou de "droits de l'homme". Ils proposent ensuite de déconstruire la représentation dominante de l'étranger et de mettre en évidence le discours idéologique des autorités belges et européennes qui sert avant tout à masquer leur rôle dans l'exploitation de "la misère du monde" et leur absence totale de politique migratoire.

    Notes :

    Dans ce texte, la notion de " réfugié " est à comprendre au sens large du terme.
    Abdelkrim Belguendouz, Le Maroc non-Africain gendarme de l'Europe ?, Rabat, Béni Snassen, 2003.
    AFP, " Un millier d'immigrés repoussés à Melilla ", Le Monde, 7 octobre 2005.
    Ignacio Cembrero, " Traque des clandestins dans le Sahara Marocain ", El Pais, Courrier International, 17-23 mars 2005
    " Immigration irrégulière, racisme et harcèlement policier. Appel des citoyens et des organisations représentatives des Marocains en Europe et dans le monde " initiée par l'association CADRE (Centre d'action pour le développement des relations euro-méditerranéenne).
    Par exemple, via l'utilisation des recettes de la taxation des profits des multinationales pour la délocalisation dans les pays paupérisés.
    Jenner Meletti, les " Badanti ", une aide pour les anciens... et les finances publiques italiennes, Le Monde, 25-26 avril 2004.
    Soledad Alcaide, " Espagne : la filière des domestiques Latinos ", Le Monde, 25-26 avril 2004.
    ibidem
    P. Rekacewicz, " Des millions de réfugiés, un fardeau pour le Sud ", Le Monde diplomatique, avril 2001, 18-19.

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    • #3
      Bonjour à toutes et à tous,

      Dominique Strauss-Kahn, invité de "télématin" de ce jour, a courageusement abordé cette thématique si chère au Puy du Fou en reprenant le bon mot du plus vendéen d'entre tous: "Il y a plus de médecins Béninois en île de France que dans tout le Bénin (...)".

      Assisterions nous à une prise de conscience du PSUDFUMP concernant les dégâts causés à l'Afrique par cette politique de flux migratoires qui, peu à peu, vide l’Afrique de ses forces vives par le charme puissant de « Circée la subventionnante » ? (c.f. premier message de cette file)

      Devrions nous nominer Mme Ndioro Ndiaye à un prix Nobel d'économie pour avoir éclairé la lanterne des politiciens Français ?

      En effet, quel serait l'impact économique puis humain, d'une poursuite de la politique pourtant décriée par Mme Ndioro Ndiaye et par la majeure partie des présidents africains ?

      Au plaisir de vous lire,

      Commentaire


      • #4
        Citation de : slaruaz


        Bonjour à toutes et à tous,

        Dominique Strauss-Kahn, invité de "télématin" de ce jour, a courageusement abordé cette thématique si chère au Puy du Fou en reprenant le bon mot du plus vendéen d'entre tous: "Il y a plus de médecins Béninois en île de France que dans tout le Bénin (...)".

        Assisterions nous à une prise de conscience du PSUDFUMP concernant les dégâts causés à l'Afrique par cette politique de flux migratoires qui, peu à peu, vide l’Afrique de ses forces vives par le charme puissant de « Circée la subventionnante » ? (c.f. premier message de cette file)

        Devrions nous nominer Mme Ndioro Ndiaye à un prix Nobel d'économie pour avoir éclairé la lanterne des politiciens Français ?

        En effet, quel serait l'impact économique puis humain, d'une poursuite de la politique pourtant décriée par Mme Ndioro Ndiaye et par la majeure partie des présidents africains ?

        Au plaisir de vous lire,




        Malgré les faits récents, aucune réaction sur cette file pourtant d'actualité ?
        Les analystes techniques seraient ils timides ou ont ils peur de leur propre auto-ensure ?
        Auraient-ils pris du gras du bide nos blogueurs ATistes pour ne plus oser dire ce qu'ils pensent d'un fait d'actualité récent si important ?

        Au plaisir de vous lire,

        Commentaire


        • #5
          Citation de : slaruaz


          Citation de : slaruaz


          Bonjour à toutes et à tous,

          Dominique Strauss-Kahn, invité de "télématin" de ce jour, a courageusement abordé cette thématique si chère au Puy du Fou en reprenant le bon mot du plus vendéen d'entre tous: "Il y a plus de médecins Béninois en île de France que dans tout le Bénin (...)".

          Assisterions nous à une prise de conscience du PSUDFUMP concernant les dégâts causés à l'Afrique par cette politique de flux migratoires qui, peu à peu, vide l’Afrique de ses forces vives par le charme puissant de « Circée la subventionnante » ? (c.f. premier message de cette file)

          Devrions nous nominer Mme Ndioro Ndiaye à un prix Nobel d'économie pour avoir éclairé la lanterne des politiciens Français ?

          En effet, quel serait l'impact économique puis humain, d'une poursuite de la politique pourtant décriée par Mme Ndioro Ndiaye et par la majeure partie des présidents africains ?

          Au plaisir de vous lire,




          Malgré les faits récents, aucune réaction sur cette file pourtant d'actualité ?
          Les analystes techniques seraient ils timides ou ont ils peur de leur propre auto-ensure ?
          Auraient-ils pris du gras du bide nos blogueurs ATistes pour ne plus oser dire ce qu'ils pensent d'un fait d'actualité récent si important ?

          Au plaisir de vous lire,




          à mon avis ils n'ont plutôt pas envie de se taper 4 pages de lecture. Pourtant, le problème que tu soulèves demanderait des réactions.

          Commentaire


          • #6
            Citation de : rvs




            à mon avis ils n'ont plutôt pas envie de se taper 4 pages de lecture. Pourtant, le problème que tu soulèves demanderait des réactions.




            Bonsoir RVS,

            Il est vrai que se taper 4 pages peut rebuter. De plus l’expression « gras du bide » peut sembler déplacée.

            Malgré tout cela je salue le fait que tu ais réagi et t’en remercie.

            Afin de corriger cela, j’ai pris le temps d’une recherche sur le thème de telle sorte que cela puisse relancer l’intérêt de ce sujet : Il est vrai qu’un discours de conférence régionale de l’OMS peut paraître abscons. J’ai donc trouvé un roman, paru en 1973, qui pourrait servir de support de Discussion…

            Le thème du livre « Le Camp des Saints » de Jean Raspail, est considéré comme prophétique par certains et relève à présent de la réalité : il semble que nous soyons aujourd’hui plus qu’hier encore dans le « Camp des Saints »…

            Que dire pour faire naître l’intérêt à son sujet ? Peut être que les deux anecdotes suivantes au sujet de Jean Raspail et de son livre suscitera un quelconque intérêt ou néanmoins une certaine curiosité:

            Tout d’abord, je tiens de source sure que ce livre était le « livre de chevet » de Monsieur Alexandre de Marenche. Les plus anciens se rappèleront que Monsieur de Marenche était le co-auteur, avec Madame Christine Ockrent du livre « Dans le Secret des Princes ». Chef du SDECE français de 1971 à 1981 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_de_Marenches) il est notamment l’auteur d’un atlas géostratégique très bien conçu et des plus intéressants.

            La deuxième anecdote n’est autre que la note de l’auteur placée en fin de la réédition de Janvier 2006, juste en dessous des derniers mots du roman :
            « Le Camp de Saints date de 1973, et, d’édition en édition, j’ai pris le parti de ne jamais y changer un mot ni un nom. Il demeure évidant que le pape de fiction ici mentionné ne saurait d’aucune façon être confondu avec Notre Très Saint Père le pape Benoît XVI, auquel je fais hommage de ma confiance et de mon respect». Jean Raspail. N.D.A Janvier 2006

            Au plaisir,

            Commentaire


            • #7
              C'est sure, cela éclaircit tout...

              Commentaire


              • #8
                Le 27 septembre 2005, à Madrid, Consuelo Rumi, secrétaire d’Etat espagnole à l’Immigration, disait à la presse: "L’Espagne accueillera autant d’immigrés que le permet son marché de l’emploi".

                Il semble que pour cette rentrée 2006, en Espagne, la volonté soit le passage à l'action à en croire María Teresa Fernández de la Vega, très appréciée des militants du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

                Qu'en pensent les défenseurs "de circée la subventionnante" chez nous en France avec ses 8 à 10% de chômeurs en plus de ses 8 à 10% de travailleurs précaires (mis à part qu'ils se réjouissent pour leurs représentants qui auront la chance d'aller grignoter des tapas au frais de la princesse à l'occasion du prochain sommet sur l'immigration clandestine) ?

                Au plaisir de vous lire,

                Commentaire


                • #9
                  Citation de : Lantique

                  C'est sure, cela éclaircit tout...




                  Oui et pour que cela soit encore plus clair, Monsieur de Marenche, bien qu'ami de Madame Ockrent, égérie du socialisme mitterrandien, fut aussi l'homme du scandale lorsqu'il refusa de servir Monsieur Mitterrand comme directeur des services secrets français alors qu’il était à cette époque le directeur du SDECE, renommé à l’occasion par Monsieur Mitterrand « DGSE » ...

                  C'est encore plus clair comme cà ?

                  Meu non , la France, c’est pas compliqué (?!?)

                  Lol.

                  Bien à toi,
                  Stéphane.

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                  • #10
                    Bon bref, tout ça pour dire que le livre "le camp des saints" est un livre ho combien d'actualité et fort intéressant concernant le sujet migratoire de cette file.

                    Au plaisir de vous lire,
                    Stéphane.

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