Bonjour à toutes et à tous,
A l’aune des résultats obtenus sur ces 25 dernières années, la politique de flux migratoire de certains partis politiques européens peut elle être taxée d’inconscience calculée ou bien au contraire de programme inconsidéré, dignes d’Asag et de Circé ?
Un petit retour arrière s’impose pour plus de clarté:
30/04/2001 source : http://www.afrique-express.com
Economie : Des pays africains préfèrent plus d'aide à l'annulation totale de la dette
(…)
Plusieurs pays africains se sont prononcés à Washington en faveur d'une aide accrue des pays développés de préférence à l'annulation totale de leur dette.
"En tant que pays pauvre je serais très heureux de voir annuler ma dette à 100%, mais si l'annulation à 100% signifie la faillite de ces institutions (la Banque mondiale et le Fonds monétaire international), ce serait tuer la poule aux oeufs d'or", a déclaré le ministre des Finances de Tanzanie, Basil Mramba, en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale.
"Il faut être pragmatique et réaliste", a ajouté Ali Badjo Gamatie, le ministre des Finances du Niger, alors que "les esprits ne sont pas encore près à accepter un allègement de la dette à 100%", a renchéri Emile Doumba, ministre des finances du Gabon.
Pour Ali Badjo Gamatié, le message des manifestants et des ONG, qui réclament une annulation de 100% de la dette, est mal compris. "Quand ils disent qu'il faut annuler 100% de la dette, en réalité ils disent les ressources que les pays riches consacrent aux pays pauvres ne sont pas suffisantes", selon lui. D'ailleurs, "même si on annulait 100% de la dette le problème ne serait pas résolu", a-t-il estimé, soulignant notamment les énormes besoins en infrastructures pour développer les capacités commerciales de l'Afrique.
Sur le débat récurrent de favoriser le commerce plutôt que d'accroître l'aide, Basil Mramba a affirmé qu'il fallait les deux mais a estimé que "sur le moyen et long terme, le commerce jouera un rôle plus important que l'aide". Il s'agit d'ailleurs, selon lui, moins d'abaisser les barrières douanières que de donner à l'Afrique les moyens d'accéder aux marchés industrialisés.
"Même vendre le peu que nous avons pour le peu que l'on nous donne est un gros problème", a-t-il dit, faisant référence à la chute des prix des matières premières.
Pour autant, l'aide ne doit pas être abandonnée, a mis en garde Peter Kuyembeh, ministre des Finances de Sierra Leone.
"Si le commerce devait remplacer l'aide, tout le système d'aide serait perdu et seuls les plus forts survivraient", a-t-il déclaré.
Les ministres africains se sont en revanche réjouis des changements d'attitude des deux institutions de Bretton Woods, devenues plus flexibles et moins dogmatiques, selon eux.
Les coalitions nationales de Jubilé 2OOO de trente pays d'Afrique, d'Europe, d'Asie et d'Amérique ont demandé de leur côté "l'annulation totale" de la dette des pays pauvres, à la fin d'une rencontre qui s'est tenue à Bamako, au Mali.
"La dette est devenue aujourd'hui une arme politique entre les mains des pays industrialisés pour imposer leur vision du monde aux pays en voie de développement", a déclaré Sada Diarra, ancien ministre malien et président de la Coalition malienne de Jubilé 2OOO.
Le collectif Jubilé 2000 regroupe plus d'un millier d'organisations caritatives dans le monde qui militent pour l'annulation de la dette des pays pauvres.
"Il faudra 106 ans à l'Afrique pour rembourser sa dette estimée à 235 milliards de dollars", ont estimé des membres de cette conférence.
(…)
Les premières questions que nous pouvons à juste tire nous poser pourraient être :
Mais de quelles ressources parlons nous ?
De quel commerce parlons nous ?
Du commerce des ressources matérielles ?
Et bien pas du tout !
Et ce, aussi paradoxal que cela puisse paraître au premier abord :
Pour preuve le thème du 23ème sommet des chefs d’états d’Afrique et de France à Bamako des 3 et 4 de ce mois de décembre 2005, non encore échu : http://www.afriquefrance2005.org/
En effet, le 23ème Sommet Afrique-France a choisi le thème "La Jeunesse africaine, sa vitalité, sa créativité, ses aspirations".
Il s’agit donc, et à juste titre, des politiques de ressources humaines et donc par voie de conséquence implicite des politiques de flux migratoires qui inquiètent très sérieusement et à très juste titre les présidents de ces grands états d’Afrique.
Aie ! Aie ! Aie ! Stè.F. ! Touches pas à ça ! C’est la chasse gardée des techniciens du prosélytisme et de la collecte inique des voix dans la grande compétition des professionnels politiciens européens en curée préélectorale 2007 !
Et bien si ! Dommage ! N’en déplaise à tous ceux qui ne souhaitent pas revenir sur les résultats de cette politique duplique de ces 25 dernières années : nous allons tout de même nous poser, tous ensemble, quelques questions à ce sujet :
Que répondre à ces chefs d’états lorsque ceux-ci rendent compte de la politique de certains « pays d’accueils » pour la formation de la Jeunesse Africaine, vitale, créative : leurs plates formes politiciennes ne sont en faits qu’autant d’Iles de Circé ( http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/ci... ) où les compagnons d’Ulysse l’Africain se retrouvent sous le charme des filtres de Circé la « Subventionnante ».
Que répondre à ces chefs d’états, qui voient leurs avenirs, leurs enfants, préférer la bien disante Ile de France, la plus distante Ile d’Albion, ou mieux encore la liquide Ile Atlante : Sur ces îles déconnectées des dures réalités africaines, il y a , à présent, plus de médecins expatriés que dans l’ensemble des pays d’où ces forces vives s’expatrièrent, alors même que ceux-ci sont des pays qui, au monde, sont les plus pauvres déjà ?
Que répondre à ces chefs d’états qui se battent jour après jour pour que leurs enfants n’oublient pas à leur tour leurs racines, leur âme, leur histoire ?
Que répondre à ces chefs d’états qui n’en peuvent plus de voir les fils de leurs frères succomber sous le puissant filtre de sommeil de Circé la « subventionante », charme si puissant que leurs voisins du nord ont quant à eux ont vieillis sans résistance aucune à cette magicienne qui les endort dans le seul but de le voler leur voix éléctorales?
Que dire à ces chefs d’états Africains si courageusement actifs dans cette lutte pour l’avenir de leurs terres lorsqu’ils nous mettent en garde contre cet Asag ( http://www.systerofnight.net/religion/html/mesopot... ) en expliquant clairement: « Ne donnez pas la préférence à vos propres enfants pour fournir l’aide dont nos terres ont besoin : ils risquent, malgré notre volonté qui est toute autre, d’être traités, à tord et par Asag, de « toubabou colonialiste » !
Qu’allons nous répondre à Mme Ndioro Ndiaye qui dénonce ce fait, si courageusement que nous pourrions nous courber sans honte devant cette claire voyance qu’elle partage depuis trop longtemps déjà sans résultats(*), inlassablement et à chaque Conférence de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : En effet, Mme Ndioro Ndiaye, Directrice générale adjointe à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) nous exhortait déjà depuis Harare, les 8-12 Octobre 2002 d’aider les fiers pays d’Afrique, non pas à se saigner de leurs enfants, mais bien de modifier notre manière de réguler ce commerce d’un genre spécieux.
(*)Des perles données aux créatures de Circé ?
En Extrait de cette conférence :
C'est avec grand plaisir que je prends la parole devant vous à l'occasion de cette Conférence régionale de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et je remercie les organisateurs de m'en donner l'opportunité, malgré un agenda très chargé.
La Commission « macro-économie et santé » de l'OMS, dans son rapport publié en 2001 et intitulé « Investir dans la santé pour le développement économique » prend le contre-pied du discours dominant en récusant l'argument selon lequel la santé s'améliore corrélativement avec la croissance économique et en soulignant au contraire que la santé publique est un des fondamentaux sociaux préalables au démarrage économique dans les pays à faible revenu. C'est une position que partage entièrement l'OIM, dans sa sphère d'activité spécifique concernant les migrants.
Or, les conditions sanitaires auxquelles doit faire face l'Afrique sont dramatiques, et vont en se dégradant, malgré les efforts souvent importants consentis par les Gouvernements. La mortalité des adultes, inférieure à 100 pour mille en Europe, est de l'ordre de 478 pour mille en Afrique. L'espérance de vie à la naissance y est souvent inférieure à son niveau d'avant les Indépendances. A peine plus de 50% de la population africaine dispose d'un accès à un point d'eau aménagé, contre plus de 90% dans les pays à revenu élevé.
L'insuffisance de la croissance du PIB comparée au taux de croissance démographique moyen des pays d'Afrique subsaharienne qui reste très important en dépit des campagnes d'information, creuse sans cesse l'écart entre les pays africains et les pays à haut revenu, malgré des déclarations d'intention aussi régulières que peu suivies d'effet sur la solidarité internationale et sur l'augmentation de l'aide publique au développement.
Outre les indicateurs sociaux, il est clair que la situation politique, la mauvaise gouvernance et les nombreux conflits qui minent l'Afrique poussent de nombreux Africains qualifiés à chercher de meilleures conditions de vie dans les pays développés, accentuant de ce fait l'hémorragie de ressources humaines du continent au profit des économies développées, dont la pyramide des âges les oblige à recourir à des migrants qualifiés pour de nombreux secteurs de l'économie, notamment les professions de santé. Cette tendance lourde va d'ailleurs s'accentuer dans les prochaines années, comme le confirment les prévisions de l'OCDE et de la Banque Mondiale.
A titre d'exemple, plus de 8000 infirmières et sages-femmes non originaires de l'Union Européenne ont été engagées au Royaume-Uni en 2000 et sont venues grossir les rangs des 30 000 personnes déjà recrutées les années précédentes. On recense plus de 21000 médecins nigérians aux Etats-Unis, alors que le système de santé national manque cruellement de spécialistes. Les médecins béninois en France sont beaucoup plus nombreux qu'au Bénin…. Cette liste pourrait être allongée à l'envi, nous le savons tous.
Il semble clair que la priorité doit aujourd'hui être de renforcer les plateaux techniques, souvent en pleine déshérence, et de renforcer les capacités nationales par la formation des cadres et des techniciens de santé, si l'on veut parvenir à des systèmes pérennes.
J'estime que les pays développés ont une obligation de solidarité, dans ce domaine plus encore que dans tout autre : comment concevoir la viabilité du double langage qu'ils tiennent trop volontiers, en stigmatisant l'incapacité des pays africains à se développer, tout en les privant des ressources humaines dont ils ont tant besoin ?
Les effets des plans d'ajustement structurels successifs sur les budgets de la santé, l'obsolescence et l'insuffisance des matériels sanitaires et hospitaliers ou encore, plus prosaïquement, les perspectives de carrière et de salaire font qu'il est difficile de retenir les jeunes diplômés.
Cette préoccupation est cependant ancienne dans la Communauté internationale, puisque les Nations Unies ont voté le 17 décembre 1968 la résolution 2417, qui prévoit de lutter contre l'exode des cerveaux.
Mais les déséquilibres ont atteint des sommets jusque dans le paradoxe : à raison de 60 000 dollars en moyenne pour former un médecin dans les pays du Sud et de 12000 dollars pour le personnel paramédical, on peut considérer que les pays en développement « subventionnent » les pays de l'OCDE pour un montant annuel de quelque 500 millions de dollars, d'ailleurs en grande partie financé par… l'aide au développement. La boucle de l'absurde est bouclée !
Depuis la réunion régionale d'Addis-Abeba sur l'exode des cerveaux et la création d'expertise en Afrique, l'OIM réfléchit avec d'autres partenaires sur les moyens de créer des centres d'excellence en Afrique et de construire un vrai partenariat entre la diaspora africaine et les pays d'origine. C'est ainsi qu'est né le programme MIDA (Migrations pour le développement en Afrique), qui a été soutenu par la décision 614 prises lors du Sommet de l'OUA (devenue depuis l'Union Africaine) à Lusaka.
Ce programme repose sur le postulat simple que les migrants des diasporas sont souvent prêts à mobiliser leurs compétences et/ou leurs ressources financières pour appuyer et favoriser le développement de leur pays d'origine, pour peu qu'on ne les oblige pas à choisir entre leur statut dans leur pays d'accueil, auquel ils sont très attachés également, et un retour définitif dans leur pays natal.
L'OIM a développé ce concept sur la base des leçons apprises dans le cadre des différentes phases du programme RQAN, qui ont permis le retour de près de 2000 cadres qualifiés dans 11 pays (dont près du quart étaient des professionnels de santé), mais qui ont montré les limites du pouvoir d'attraction de cette logique de choix.
Le programme MIDA est tout entier bâti sur la notion de mobilité des ressources humaines et des compétences, et il peut se décliner sur des bases géographiques (par pays ou par région comme dans les Grands lacs) ou sectorielles selon les priorités définies par les Gouvernements et les compétences recensées dans la diaspora.
Lors du récent Sommet de l'Union Africaine à Durban, les Chefs d'Etat ont fait de la décennie 2002-2011 la décennie du renforcement des capacités en Afrique et de l'année 2004 l'Année des ressources humaines. Cette même préoccupation autour d'une meilleure valorisation des ressources humaines s'est exprimée lors du Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement des pays ACP.
L'OIM souhaite associer son expertise à celle de l'OMS pour mieux valoriser les compétences des diasporas, dans la perspective d'une amélioration réelle des conditions de santé en Afrique, avec le soutien et l'implication des Etats. Il est évidemment clair que l'OMS dispose seule en son sein des compétences techniques nécessaires et qu'il est dans son mandat d'aider les Etats dans la définition et la mise en œuvre de leurs politiques de santé et de favoriser les coopérations régionales. Le pilotage de programmes communs devrait donc revenir à l'OMS.
L'OIM apporterait sa connaissance des populations migrantes, et notamment des diasporas des professions de santé dans la construction d'un MIDA Secteur santé, qui mobiliserait les Etats et les Communautés bénéficiaires (CEDEAO, SADC, COMESA…), avec le concours de partenaires au premier rang desquels l'OMS Afrique.
Grâce à des séjours répétés et/ou à des transferts de compétences des migrants qualifiés par voie électronique, le MIDA Santé pourrait contribuer à améliorer la situation sanitaire des pays africains, en combinaison avec d'autres mesures évidemment. Le recours aux professionnels de la diaspora limiterait le risque de processus inadaptés ou de décalage culturel, voire linguistique.
On pourrait alors s'approcher de l'objectif d'un médecin pour 5000 habitants et d'une infirmière pour 1000 habitants ,assignés en fait pour l'an 2000, mais dont on est encore loin : les pays développés comptent en moyenne 320 médecins pour 100 000 habitants, l'Afrique à peine 10…La situation est plus dramatique encore pour les infirmières et les sage-femmes (42% des naissances se font encore sans assistance médicale et plus de 99% des décès lors d'un accouchement ont lieu dans les pays les moins développés).
Les professionnels de santé expatriés se regroupent souvent en associations (Médecins africains en France, Médecins nigérians aux USA) très actives et fonctionnant en réseau.
De telles structures permettraient à coup sûr de commencer un travail méthodique et de compenser en partie, par des formules innovantes, le déficit constaté dans les pays africains, dans la mesure, au risque de me répéter, où il n'est pas demandé aux professionnels de santé de choisir entre deux modes de vie et où la liberté de circulation leur est garantie dans le cadre du programme, tout comme une compensation financière et des aménagements avec leur employeur, public ou privé. Cette formule a déjà été expérimentée avec succès dans les trois pays de la région des Grands-Lacs.
Je suis venue ici pour étudier avec tous les professionnels et les politiques concernés les conditions dans lesquelles nous pourrions nous engager ensemble sur la voie d'un partenariat dans le cadre duquel les responsabilités seraient clairement établies et qui déboucherait, dès 2003, sur des programmes pilotes expérimentaux à dimension modeste dans plusieurs sous-régions à raison d'un pays par zone (comme le programme qui consiste à remplacer 10 médecins luxembourgeois de l'hôpital de Rwamagana près de Kigali par des médecins rwandais formés au Luxembourg, tout en remettant à niveau l'équipement de l'établissement).
Nous pourrions alors faire part des résultats enregistrés et procéder à l'analyse de la viabilité et de l'intérêt sur une échelle plus importante à l'occasion de l'année des ressources humaines en Afrique, en 2004.
J'ai fait le déplacement d'Harare parce que je crois à cette idée, en tant que femme, qu'Africaine et qu'agent de santé, parce que mes préoccupations à l'OIM sont avant tout celles du développement et de la solidarité internationale.
J'espère trouver parmi toutes les consœurs et les confrères réunis ici un écho à cette proposition et j'aurai sans doute l'occasion de développer plus en détails les modalités techniques de mise en œuvre du programme MIDA avec les responsables de l'OMS en Afrique, qui ont déjà expérimenté de nombreuses voies, que cette option vient compléter.
Je sais en tout cas qu'une telle initiative est de nature à convaincre certains partenaires au développement et j'espère que nous serons bientôt en mesure de la leur présenter ensemble.
Qu’allons nous répondre à ces respectueux chefs d’états qui ne veulent pas que nous transformions leurs enfants à cette image? Qu’allons nous répondre à cette Femme, qui ose défier les intérêts « positivement-politiquement-corrects » en cours, et par trop teintés de l’angélisme apparent des chercheurs sociaux européens du moment en mal de voix éléctives, qui, inconsciemment pour certains, consciemment pour d’autres, fournissent aux lobbies pharmaceutiques le plus grand réservoir humain pour les campagnes marketing concernant les maladies du siècle prochain ?
Allons nous réellement arriver à leur faire avaler ce filtre d’oubli qui consiste à dire qu’il faut intégrer ces forces vives sur de multiples générations pour arriver, in fine, à les placer sous subvention étatique ou mieux encore, fédérale (faudra aussi penser à expliquer la très fragile et subtile différence) afin qu’il dégustent socialement et de manière « intégrée » des tuiles aux amandes en regardant la terre leurs frères de racines mourir sans soins, sans écoles, sans puits, sans industrie par l’entremise d’une webcam connéctée 24/24 à fédéralism.ue ou usneedyou.org ?
Dernières petites questions, pour tenir chaud ce we :
Allons nous poursuivre la voie passée et s’offusquer en déclarant qu’Ulysse l’Africain et Asag ne sont que divagations d’« atopistes » extrémistes en mal d’utopie ?
Que Circé la « Subventionnante » est l’invention de quelques rêveurs dépressifs à confier aux bons soins de la chimie psychiatrique européenne et lobbyiste compétente ?
Alors que le combat sur ce thème est développé depuis trop longtemps déjà, nous ne pouvons plus nous empêcher aujourd’hui de nous demander :
- En combien de temps formons nous en Europe une femme ou un homme médecin?
- En combien de temps formons nous en Europe une/un technicien(ne), une/un ingénieur civil ?
- En combien de temps formons nous en Europe une sage femme, un obstétricien ?
- Et si l’obtention de la Nationalité Européenne était soumise à la réussite d’un projet dans le pays d’origine ? Quelles conséquences positives cela pourrait il bien avoir si ce n’est que de rendre meilleur, par la formation que nous lui donnons, l’étudiant en stage chez nous ; et ce avant son retour, suivant la tradition ancestrale du compagnonnage, en sa région mère, la grande Afrique ?
Nous nous le demandons sincèrement car Fi de Circé ou bien même d’Asag !
Les sources de cette thématique:
http://www.iom.int/en/archive/DDG_WHO_081002_fr.shtml
Et pour une vue plus globale que la politique politicienne du prosélytisme social à visée politicienne et commerciale :
http://www.iom.int/iomwebsite/servlet/com.crosssys...
Au plaisir de vous lire,
Stè.F.
PS :
Charité bien ordonnée débouchant, tout ou tard, sur son état propre, nous pourrons aborder de la même manière, et ce bien avant l’échéance de 2007, la si singulière similitude que vivent, depuis autant d’années au moins, les sans-emploi français, en cette si jolie France, bercée par tant de prosélytisme d’une politique pour le moins…Insouciante…
A ajouter à la croissante liste des doléances remises aux partis « positivement politiquement corrects » que de plus en plus de citoyens européens, Français en tête, n’arrivent plus à supporter.
Amateurs d’analyses ACPC, la jeunesse mondiale soucieuse de ses racines vous salue !
http://www.pro-at.com/forums/topic.asp?TOPIC_ID=19467
A l’aune des résultats obtenus sur ces 25 dernières années, la politique de flux migratoire de certains partis politiques européens peut elle être taxée d’inconscience calculée ou bien au contraire de programme inconsidéré, dignes d’Asag et de Circé ?
Un petit retour arrière s’impose pour plus de clarté:
30/04/2001 source : http://www.afrique-express.com
Economie : Des pays africains préfèrent plus d'aide à l'annulation totale de la dette
(…)
Plusieurs pays africains se sont prononcés à Washington en faveur d'une aide accrue des pays développés de préférence à l'annulation totale de leur dette.
"En tant que pays pauvre je serais très heureux de voir annuler ma dette à 100%, mais si l'annulation à 100% signifie la faillite de ces institutions (la Banque mondiale et le Fonds monétaire international), ce serait tuer la poule aux oeufs d'or", a déclaré le ministre des Finances de Tanzanie, Basil Mramba, en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale.
"Il faut être pragmatique et réaliste", a ajouté Ali Badjo Gamatie, le ministre des Finances du Niger, alors que "les esprits ne sont pas encore près à accepter un allègement de la dette à 100%", a renchéri Emile Doumba, ministre des finances du Gabon.
Pour Ali Badjo Gamatié, le message des manifestants et des ONG, qui réclament une annulation de 100% de la dette, est mal compris. "Quand ils disent qu'il faut annuler 100% de la dette, en réalité ils disent les ressources que les pays riches consacrent aux pays pauvres ne sont pas suffisantes", selon lui. D'ailleurs, "même si on annulait 100% de la dette le problème ne serait pas résolu", a-t-il estimé, soulignant notamment les énormes besoins en infrastructures pour développer les capacités commerciales de l'Afrique.
Sur le débat récurrent de favoriser le commerce plutôt que d'accroître l'aide, Basil Mramba a affirmé qu'il fallait les deux mais a estimé que "sur le moyen et long terme, le commerce jouera un rôle plus important que l'aide". Il s'agit d'ailleurs, selon lui, moins d'abaisser les barrières douanières que de donner à l'Afrique les moyens d'accéder aux marchés industrialisés.
"Même vendre le peu que nous avons pour le peu que l'on nous donne est un gros problème", a-t-il dit, faisant référence à la chute des prix des matières premières.
Pour autant, l'aide ne doit pas être abandonnée, a mis en garde Peter Kuyembeh, ministre des Finances de Sierra Leone.
"Si le commerce devait remplacer l'aide, tout le système d'aide serait perdu et seuls les plus forts survivraient", a-t-il déclaré.
Les ministres africains se sont en revanche réjouis des changements d'attitude des deux institutions de Bretton Woods, devenues plus flexibles et moins dogmatiques, selon eux.
Les coalitions nationales de Jubilé 2OOO de trente pays d'Afrique, d'Europe, d'Asie et d'Amérique ont demandé de leur côté "l'annulation totale" de la dette des pays pauvres, à la fin d'une rencontre qui s'est tenue à Bamako, au Mali.
"La dette est devenue aujourd'hui une arme politique entre les mains des pays industrialisés pour imposer leur vision du monde aux pays en voie de développement", a déclaré Sada Diarra, ancien ministre malien et président de la Coalition malienne de Jubilé 2OOO.
Le collectif Jubilé 2000 regroupe plus d'un millier d'organisations caritatives dans le monde qui militent pour l'annulation de la dette des pays pauvres.
"Il faudra 106 ans à l'Afrique pour rembourser sa dette estimée à 235 milliards de dollars", ont estimé des membres de cette conférence.
(…)
Les premières questions que nous pouvons à juste tire nous poser pourraient être :
Mais de quelles ressources parlons nous ?
De quel commerce parlons nous ?
Du commerce des ressources matérielles ?
Et bien pas du tout !
Et ce, aussi paradoxal que cela puisse paraître au premier abord :
Pour preuve le thème du 23ème sommet des chefs d’états d’Afrique et de France à Bamako des 3 et 4 de ce mois de décembre 2005, non encore échu : http://www.afriquefrance2005.org/
En effet, le 23ème Sommet Afrique-France a choisi le thème "La Jeunesse africaine, sa vitalité, sa créativité, ses aspirations".
Il s’agit donc, et à juste titre, des politiques de ressources humaines et donc par voie de conséquence implicite des politiques de flux migratoires qui inquiètent très sérieusement et à très juste titre les présidents de ces grands états d’Afrique.
Aie ! Aie ! Aie ! Stè.F. ! Touches pas à ça ! C’est la chasse gardée des techniciens du prosélytisme et de la collecte inique des voix dans la grande compétition des professionnels politiciens européens en curée préélectorale 2007 !
Et bien si ! Dommage ! N’en déplaise à tous ceux qui ne souhaitent pas revenir sur les résultats de cette politique duplique de ces 25 dernières années : nous allons tout de même nous poser, tous ensemble, quelques questions à ce sujet :
Que répondre à ces chefs d’états lorsque ceux-ci rendent compte de la politique de certains « pays d’accueils » pour la formation de la Jeunesse Africaine, vitale, créative : leurs plates formes politiciennes ne sont en faits qu’autant d’Iles de Circé ( http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/ci... ) où les compagnons d’Ulysse l’Africain se retrouvent sous le charme des filtres de Circé la « Subventionnante ».
Que répondre à ces chefs d’états, qui voient leurs avenirs, leurs enfants, préférer la bien disante Ile de France, la plus distante Ile d’Albion, ou mieux encore la liquide Ile Atlante : Sur ces îles déconnectées des dures réalités africaines, il y a , à présent, plus de médecins expatriés que dans l’ensemble des pays d’où ces forces vives s’expatrièrent, alors même que ceux-ci sont des pays qui, au monde, sont les plus pauvres déjà ?
Que répondre à ces chefs d’états qui se battent jour après jour pour que leurs enfants n’oublient pas à leur tour leurs racines, leur âme, leur histoire ?
Que répondre à ces chefs d’états qui n’en peuvent plus de voir les fils de leurs frères succomber sous le puissant filtre de sommeil de Circé la « subventionante », charme si puissant que leurs voisins du nord ont quant à eux ont vieillis sans résistance aucune à cette magicienne qui les endort dans le seul but de le voler leur voix éléctorales?
Que dire à ces chefs d’états Africains si courageusement actifs dans cette lutte pour l’avenir de leurs terres lorsqu’ils nous mettent en garde contre cet Asag ( http://www.systerofnight.net/religion/html/mesopot... ) en expliquant clairement: « Ne donnez pas la préférence à vos propres enfants pour fournir l’aide dont nos terres ont besoin : ils risquent, malgré notre volonté qui est toute autre, d’être traités, à tord et par Asag, de « toubabou colonialiste » !
Qu’allons nous répondre à Mme Ndioro Ndiaye qui dénonce ce fait, si courageusement que nous pourrions nous courber sans honte devant cette claire voyance qu’elle partage depuis trop longtemps déjà sans résultats(*), inlassablement et à chaque Conférence de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : En effet, Mme Ndioro Ndiaye, Directrice générale adjointe à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) nous exhortait déjà depuis Harare, les 8-12 Octobre 2002 d’aider les fiers pays d’Afrique, non pas à se saigner de leurs enfants, mais bien de modifier notre manière de réguler ce commerce d’un genre spécieux.
(*)Des perles données aux créatures de Circé ?
En Extrait de cette conférence :
C'est avec grand plaisir que je prends la parole devant vous à l'occasion de cette Conférence régionale de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et je remercie les organisateurs de m'en donner l'opportunité, malgré un agenda très chargé.
La Commission « macro-économie et santé » de l'OMS, dans son rapport publié en 2001 et intitulé « Investir dans la santé pour le développement économique » prend le contre-pied du discours dominant en récusant l'argument selon lequel la santé s'améliore corrélativement avec la croissance économique et en soulignant au contraire que la santé publique est un des fondamentaux sociaux préalables au démarrage économique dans les pays à faible revenu. C'est une position que partage entièrement l'OIM, dans sa sphère d'activité spécifique concernant les migrants.
Or, les conditions sanitaires auxquelles doit faire face l'Afrique sont dramatiques, et vont en se dégradant, malgré les efforts souvent importants consentis par les Gouvernements. La mortalité des adultes, inférieure à 100 pour mille en Europe, est de l'ordre de 478 pour mille en Afrique. L'espérance de vie à la naissance y est souvent inférieure à son niveau d'avant les Indépendances. A peine plus de 50% de la population africaine dispose d'un accès à un point d'eau aménagé, contre plus de 90% dans les pays à revenu élevé.
L'insuffisance de la croissance du PIB comparée au taux de croissance démographique moyen des pays d'Afrique subsaharienne qui reste très important en dépit des campagnes d'information, creuse sans cesse l'écart entre les pays africains et les pays à haut revenu, malgré des déclarations d'intention aussi régulières que peu suivies d'effet sur la solidarité internationale et sur l'augmentation de l'aide publique au développement.
Outre les indicateurs sociaux, il est clair que la situation politique, la mauvaise gouvernance et les nombreux conflits qui minent l'Afrique poussent de nombreux Africains qualifiés à chercher de meilleures conditions de vie dans les pays développés, accentuant de ce fait l'hémorragie de ressources humaines du continent au profit des économies développées, dont la pyramide des âges les oblige à recourir à des migrants qualifiés pour de nombreux secteurs de l'économie, notamment les professions de santé. Cette tendance lourde va d'ailleurs s'accentuer dans les prochaines années, comme le confirment les prévisions de l'OCDE et de la Banque Mondiale.
A titre d'exemple, plus de 8000 infirmières et sages-femmes non originaires de l'Union Européenne ont été engagées au Royaume-Uni en 2000 et sont venues grossir les rangs des 30 000 personnes déjà recrutées les années précédentes. On recense plus de 21000 médecins nigérians aux Etats-Unis, alors que le système de santé national manque cruellement de spécialistes. Les médecins béninois en France sont beaucoup plus nombreux qu'au Bénin…. Cette liste pourrait être allongée à l'envi, nous le savons tous.
Il semble clair que la priorité doit aujourd'hui être de renforcer les plateaux techniques, souvent en pleine déshérence, et de renforcer les capacités nationales par la formation des cadres et des techniciens de santé, si l'on veut parvenir à des systèmes pérennes.
J'estime que les pays développés ont une obligation de solidarité, dans ce domaine plus encore que dans tout autre : comment concevoir la viabilité du double langage qu'ils tiennent trop volontiers, en stigmatisant l'incapacité des pays africains à se développer, tout en les privant des ressources humaines dont ils ont tant besoin ?
Les effets des plans d'ajustement structurels successifs sur les budgets de la santé, l'obsolescence et l'insuffisance des matériels sanitaires et hospitaliers ou encore, plus prosaïquement, les perspectives de carrière et de salaire font qu'il est difficile de retenir les jeunes diplômés.
Cette préoccupation est cependant ancienne dans la Communauté internationale, puisque les Nations Unies ont voté le 17 décembre 1968 la résolution 2417, qui prévoit de lutter contre l'exode des cerveaux.
Mais les déséquilibres ont atteint des sommets jusque dans le paradoxe : à raison de 60 000 dollars en moyenne pour former un médecin dans les pays du Sud et de 12000 dollars pour le personnel paramédical, on peut considérer que les pays en développement « subventionnent » les pays de l'OCDE pour un montant annuel de quelque 500 millions de dollars, d'ailleurs en grande partie financé par… l'aide au développement. La boucle de l'absurde est bouclée !
Depuis la réunion régionale d'Addis-Abeba sur l'exode des cerveaux et la création d'expertise en Afrique, l'OIM réfléchit avec d'autres partenaires sur les moyens de créer des centres d'excellence en Afrique et de construire un vrai partenariat entre la diaspora africaine et les pays d'origine. C'est ainsi qu'est né le programme MIDA (Migrations pour le développement en Afrique), qui a été soutenu par la décision 614 prises lors du Sommet de l'OUA (devenue depuis l'Union Africaine) à Lusaka.
Ce programme repose sur le postulat simple que les migrants des diasporas sont souvent prêts à mobiliser leurs compétences et/ou leurs ressources financières pour appuyer et favoriser le développement de leur pays d'origine, pour peu qu'on ne les oblige pas à choisir entre leur statut dans leur pays d'accueil, auquel ils sont très attachés également, et un retour définitif dans leur pays natal.
L'OIM a développé ce concept sur la base des leçons apprises dans le cadre des différentes phases du programme RQAN, qui ont permis le retour de près de 2000 cadres qualifiés dans 11 pays (dont près du quart étaient des professionnels de santé), mais qui ont montré les limites du pouvoir d'attraction de cette logique de choix.
Le programme MIDA est tout entier bâti sur la notion de mobilité des ressources humaines et des compétences, et il peut se décliner sur des bases géographiques (par pays ou par région comme dans les Grands lacs) ou sectorielles selon les priorités définies par les Gouvernements et les compétences recensées dans la diaspora.
Lors du récent Sommet de l'Union Africaine à Durban, les Chefs d'Etat ont fait de la décennie 2002-2011 la décennie du renforcement des capacités en Afrique et de l'année 2004 l'Année des ressources humaines. Cette même préoccupation autour d'une meilleure valorisation des ressources humaines s'est exprimée lors du Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement des pays ACP.
L'OIM souhaite associer son expertise à celle de l'OMS pour mieux valoriser les compétences des diasporas, dans la perspective d'une amélioration réelle des conditions de santé en Afrique, avec le soutien et l'implication des Etats. Il est évidemment clair que l'OMS dispose seule en son sein des compétences techniques nécessaires et qu'il est dans son mandat d'aider les Etats dans la définition et la mise en œuvre de leurs politiques de santé et de favoriser les coopérations régionales. Le pilotage de programmes communs devrait donc revenir à l'OMS.
L'OIM apporterait sa connaissance des populations migrantes, et notamment des diasporas des professions de santé dans la construction d'un MIDA Secteur santé, qui mobiliserait les Etats et les Communautés bénéficiaires (CEDEAO, SADC, COMESA…), avec le concours de partenaires au premier rang desquels l'OMS Afrique.
Grâce à des séjours répétés et/ou à des transferts de compétences des migrants qualifiés par voie électronique, le MIDA Santé pourrait contribuer à améliorer la situation sanitaire des pays africains, en combinaison avec d'autres mesures évidemment. Le recours aux professionnels de la diaspora limiterait le risque de processus inadaptés ou de décalage culturel, voire linguistique.
On pourrait alors s'approcher de l'objectif d'un médecin pour 5000 habitants et d'une infirmière pour 1000 habitants ,assignés en fait pour l'an 2000, mais dont on est encore loin : les pays développés comptent en moyenne 320 médecins pour 100 000 habitants, l'Afrique à peine 10…La situation est plus dramatique encore pour les infirmières et les sage-femmes (42% des naissances se font encore sans assistance médicale et plus de 99% des décès lors d'un accouchement ont lieu dans les pays les moins développés).
Les professionnels de santé expatriés se regroupent souvent en associations (Médecins africains en France, Médecins nigérians aux USA) très actives et fonctionnant en réseau.
De telles structures permettraient à coup sûr de commencer un travail méthodique et de compenser en partie, par des formules innovantes, le déficit constaté dans les pays africains, dans la mesure, au risque de me répéter, où il n'est pas demandé aux professionnels de santé de choisir entre deux modes de vie et où la liberté de circulation leur est garantie dans le cadre du programme, tout comme une compensation financière et des aménagements avec leur employeur, public ou privé. Cette formule a déjà été expérimentée avec succès dans les trois pays de la région des Grands-Lacs.
Je suis venue ici pour étudier avec tous les professionnels et les politiques concernés les conditions dans lesquelles nous pourrions nous engager ensemble sur la voie d'un partenariat dans le cadre duquel les responsabilités seraient clairement établies et qui déboucherait, dès 2003, sur des programmes pilotes expérimentaux à dimension modeste dans plusieurs sous-régions à raison d'un pays par zone (comme le programme qui consiste à remplacer 10 médecins luxembourgeois de l'hôpital de Rwamagana près de Kigali par des médecins rwandais formés au Luxembourg, tout en remettant à niveau l'équipement de l'établissement).
Nous pourrions alors faire part des résultats enregistrés et procéder à l'analyse de la viabilité et de l'intérêt sur une échelle plus importante à l'occasion de l'année des ressources humaines en Afrique, en 2004.
J'ai fait le déplacement d'Harare parce que je crois à cette idée, en tant que femme, qu'Africaine et qu'agent de santé, parce que mes préoccupations à l'OIM sont avant tout celles du développement et de la solidarité internationale.
J'espère trouver parmi toutes les consœurs et les confrères réunis ici un écho à cette proposition et j'aurai sans doute l'occasion de développer plus en détails les modalités techniques de mise en œuvre du programme MIDA avec les responsables de l'OMS en Afrique, qui ont déjà expérimenté de nombreuses voies, que cette option vient compléter.
Je sais en tout cas qu'une telle initiative est de nature à convaincre certains partenaires au développement et j'espère que nous serons bientôt en mesure de la leur présenter ensemble.
Qu’allons nous répondre à ces respectueux chefs d’états qui ne veulent pas que nous transformions leurs enfants à cette image? Qu’allons nous répondre à cette Femme, qui ose défier les intérêts « positivement-politiquement-corrects » en cours, et par trop teintés de l’angélisme apparent des chercheurs sociaux européens du moment en mal de voix éléctives, qui, inconsciemment pour certains, consciemment pour d’autres, fournissent aux lobbies pharmaceutiques le plus grand réservoir humain pour les campagnes marketing concernant les maladies du siècle prochain ?
Allons nous réellement arriver à leur faire avaler ce filtre d’oubli qui consiste à dire qu’il faut intégrer ces forces vives sur de multiples générations pour arriver, in fine, à les placer sous subvention étatique ou mieux encore, fédérale (faudra aussi penser à expliquer la très fragile et subtile différence) afin qu’il dégustent socialement et de manière « intégrée » des tuiles aux amandes en regardant la terre leurs frères de racines mourir sans soins, sans écoles, sans puits, sans industrie par l’entremise d’une webcam connéctée 24/24 à fédéralism.ue ou usneedyou.org ?
Dernières petites questions, pour tenir chaud ce we :
Allons nous poursuivre la voie passée et s’offusquer en déclarant qu’Ulysse l’Africain et Asag ne sont que divagations d’« atopistes » extrémistes en mal d’utopie ?
Que Circé la « Subventionnante » est l’invention de quelques rêveurs dépressifs à confier aux bons soins de la chimie psychiatrique européenne et lobbyiste compétente ?
Alors que le combat sur ce thème est développé depuis trop longtemps déjà, nous ne pouvons plus nous empêcher aujourd’hui de nous demander :
- En combien de temps formons nous en Europe une femme ou un homme médecin?
- En combien de temps formons nous en Europe une/un technicien(ne), une/un ingénieur civil ?
- En combien de temps formons nous en Europe une sage femme, un obstétricien ?
- Et si l’obtention de la Nationalité Européenne était soumise à la réussite d’un projet dans le pays d’origine ? Quelles conséquences positives cela pourrait il bien avoir si ce n’est que de rendre meilleur, par la formation que nous lui donnons, l’étudiant en stage chez nous ; et ce avant son retour, suivant la tradition ancestrale du compagnonnage, en sa région mère, la grande Afrique ?
Nous nous le demandons sincèrement car Fi de Circé ou bien même d’Asag !
Les sources de cette thématique:
http://www.iom.int/en/archive/DDG_WHO_081002_fr.shtml
Et pour une vue plus globale que la politique politicienne du prosélytisme social à visée politicienne et commerciale :
http://www.iom.int/iomwebsite/servlet/com.crosssys...
Au plaisir de vous lire,
Stè.F.
PS :
Charité bien ordonnée débouchant, tout ou tard, sur son état propre, nous pourrons aborder de la même manière, et ce bien avant l’échéance de 2007, la si singulière similitude que vivent, depuis autant d’années au moins, les sans-emploi français, en cette si jolie France, bercée par tant de prosélytisme d’une politique pour le moins…Insouciante…
A ajouter à la croissante liste des doléances remises aux partis « positivement politiquement corrects » que de plus en plus de citoyens européens, Français en tête, n’arrivent plus à supporter.
Amateurs d’analyses ACPC, la jeunesse mondiale soucieuse de ses racines vous salue !
http://www.pro-at.com/forums/topic.asp?TOPIC_ID=19467
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