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  • #31
    Cà mérite trois colonnes à la une

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    • #32
      Les salariés américains veulent mieux et plus profiter de la croissance. Dans un pays où le taux de chômage est inférieur à 5 %, cela signifie d'abord qu'ils veulent être mieux payés. La grève des employés du métro de New York, les 21 et 22 décembre 2005, a été révélatrice. Elle n'a duré que 60 heures mais elle a été suivie de près par les économistes.

      Les syndicats réclamaient des hausses de salaires et refusaient le relèvement de l'âge de la retraite de 55 à 62 ans pour les nouveaux embauchés. Ils ont partiellement obtenu gain de cause. L'autorité des transports (MTA) a renoncé à élever l'âge de la retraite. Les salariés ont aussi obtenu une augmentation de 10,5 % sur trois ans. Mais ils devront, en contrepartie, contribuer au financement de leur assurance-maladie à hauteur de 1,5 % de leur salaire.

      La pression sur les salaires est surtout forte dans le secteur des hautes technologies. Le 16 décembre 2005, Intel, numéro un mondial des semi-conducteurs, a annoncé une augmentation des salaires et des bonus (qui compensera la suppression des stock-options). Le groupe de Santa Clara (Californie) multiplie aussi les avantages en nature : il a mis en place un service de ramassage à domicile pour les employés, ce qui leur permet d'économiser sur les coûts de transport.

      Dans la Silicon Valley, tout est bon, aujourd'hui, pour garder ses salariés et en attirer d'autres. Et, les entreprises, dans le sillage de Google, rivalisent de propositions sur ce terrain. Fin octobre, dans cette région, les salaires dans les secteurs technologiques avaient augmenté de 2,1 % sur un an.

      Ces exemples augurent-ils d'un retournement de situation en matière de salaires ? Jusqu'ici, les bonnes performances de l'économie américaine — malgré un pétrole cher et des cyclones dévastateurs, la croissance devrait finir 2005 à 3,6 % — ne se sont pas vues dans les rémunérations. Bien au contraire.


      La suite de l'article,
      http://www.lemonde.fr/
      web/article/0,1-0@2-3234,36-726435@51-725702,0.html

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      • #33
        POUR LA DEUXIÈME année consécutive, plus de deux millions d'emplois (2,02) ont été créés aux États-Unis l'an dernier. Les ouragans de la fin de l'été qui avaient conduit à l'évacuation d'un million d'Américains n'ont pas perturbé significativement le marché du travail : près de 60% des actifs déplacés en septembre dernier avaient réintégré leur emploi en décembre. Si parmi cette population, le taux de chômage dépassait toujours 12% le mois dernier, dans l'ensemble des États-Unis, ce taux est tombé à 5,1% pour l'année (et à 4,9% en décembre). En un an, il a reculé d'un demi-point de pourcentage.

        Publiés hier, les chiffres du seul mois de décembre ont déçu les marchés qui attendaient plus de 200 000 créations nettes de postes. Il n'y en a eu que 108 000, en raison notamment d'un recul de l'emploi dans le secteur de la grande distribution, surprenant à cette époque de l'année. Explication : «L'embauche de personnel saisonnier a été moins importante que d'habitude», a précisé Kathleen Utgoff, commissaire au bureau des statistiques sur l'emploi. Par ailleurs, quelque 9 000 emplois ont été détruits dans la construction.


        La suite de l'article,
        http://www.lefigaro.fr/eco-monde/20060107.FIG0147....

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        • #34
          COMME PRÉVU, l'excédent commercial chinois a triplé l'an dernier pour atteindre le montant astronomique de 102 milliards de dollars. Bien que très attendus, les chiffres publiés hier par l'administration générale des douanes chinoises risquent de relancer les pressions internationales pour une réévaluation du yuan. Le précédent record de l'excédent commercial remonte à 1998, avec un surplus d'à peine 43 milliards de dollars.

          Au total, les échanges commerciaux de la Chine avec le reste du monde (exportations + importations) ont atteint 1 422,1 milliards de dollars en 2005, progressant ainsi de 23,2%. Fort de ce dynamisme, le pays est bien parti pour ravir à l'Allemagne sa place de deuxième puissance commerciale du monde derrière les Etats-Unis.


          La suite de l'article,
          http://www.lefigaro.fr/eco-monde/20060112.FIG0173....

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          • #35
            Cela fait neuf ans que le salaire minimum est figé à 5,15 dollars l'heure (4,26 euros) aux Etats-Unis. Cela représente 10 700 dollars (8 840 euros) par an, une somme nettement inférieure au seuil de pauvreté, fixé à 16 000 dollars pour une famille de trois personnes.

            D'après le bureau fédéral des statistiques du travail, 2,7 % des salariés touchent le salaire minimum. Ils sont généralement jeunes et sans diplômes. La moitié d'entre eux a moins de 25 ans et 60 % travaillent dans le secteur des bars et des restaurants.

            Selon les économistes, le pouvoir d'achat du salaire minimum est à son plus bas niveau depuis 1955. Mais le Congrès, à majorité républicaine, rejette systématiquement tout projet d'augmentation. Les démocrates estiment qu'un tel projet améliorerait la vie des travailleurs pauvres, les fameux working poor. Les républicains jugent qu'une telle mesure mettrait en difficulté les petites entreprises et augmenterait le chômage.

            "Comme le gouvernement fédéral n'assume pas ses responsabilités, les Etats les ont prises. Ceux qui perçoivent les salaires les plus bas ont dans notre pays les métiers les plus pénibles", explique le sénateur démocrate du New Jersey, Steve Sweeney, auteur d'un projet de loi en faveur de la hausse de la rémunération minimum.

            Dix-huit Etats (représentant près de 50 % de la population) ont déjà décidé de se substituer àWashington. Lee Scott, patron de Wal-Mart, le numéro un mondial de la grande distribution, accusé d'être à l'origine du nivellement social aux Etats-Unis, est favorable à un changement de la loi. Il juge qu'avec 5,15 dollars l'heure un travailleur ne peut pas consommer dans ses magasins.


            La suite de l'article,
            http://www.lemonde.fr/
            web/article/0,1-0@2-3234,36-730075@51-725702,0.html

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            • #36
              PLUS DE DEUX MILLIONS d'Américains se sont déclarés en faillite personnelle l'année dernière, soit 30% de plus que l'année précédente, selon les statistiques judiciaires américaines. Sur le seul dernier trimestre 2005, leur nombre a bondi de 80%.

              Les Américains surendettés ne sont ni des flambeurs ni des drogués du crédit. Ce sont plutôt des accidentés de la vie : les deux tiers avaient perdu leur emploi et la moitié souffrait de problèmes de santé.

              Le bond du dernier trimestre 2005 s'explique avant tout par une réforme du vieux Code des faillites après trente ans de bons et loyaux services. Le chapitre 7 de ce code permettait jusqu'à l'automne dernier aux personnes à revenus modestes, et sans patrimoine, d'effacer leurs dettes sans pénalité.

              L'indulgence de cette solution explique son succès auprès des surendettés. La Maison-Blanche y a surtout vu des abus. Le président Bush a donc signé en avril 2005 une nouvelle loi (le Bankruptcy Abuse Prevention and Consumer Protection Act), qui réserve le chapitre 7 aux personnes les plus démunies. Cette nouvelle loi n'étant entrée en vigueur qu'en octobre 2005, une partie des ménages se sont dépêchés de «déposer leur bilan» pour profiter des conditions plus our profiter des conditions plus avantageuses du chapitre 7 de l'ancien code.

              Cette réforme d'octobre n'explique pas tout. En dépit de la robuste croissance de l'économie américaine et de son quasi-plein emploi, la hausse des faillites personnelles semble inscrite dans une tendance de long terme. Leur nombre a doublé en dix ans, soit une hausse annuelle moyenne d'environ 7%.

              Précarité en hausse

              Cette tendance coïncide avec la fin de la régression de la précarité aux États-Unis. Alors que le taux officiel de pauvreté était redescendu à un plancher de 11,3% en 2000, il est remonté à 12,7% en 2004. Et les ménages les moins aisés se sont davantage endettés. D'une part les établissements de crédit ont accordé plus généreusement des prêts aux ménages à faibles revenus.

              Et comme les taux d'intérêts étaient au plus bas ils ont proposé des formules à taux variable qui commencent à peser aujourd'hui plus lourdement. Au deuxième trimestre 2005, les ménages américains ont ainsi consacré en moyenne près de 18% de leur revenu disponible au remboursement de leurs dettes. Alors qu'en Europe ce chiffre n'était que de 12%.


              http://www.lefigaro.fr/eco/20060412.FIG000000223_l...

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