L'analyse fondamentale doit elle être restreinte ?
Re bonjour,
Tout comme Scrutateur, que je salue ici, et dont je partage l’amertume quant à la fermeture de certaines files de discussions, je me permets timidement de poser la question suivante:
Doit on limiter l’analyse fondamentale à l’étude du système ou bien peut elle, à juste titre, être étendue à l’analyse des personnes responsables publiquement de ce même système ?
Afin que cette étude de "la relativité resteinte" de l'analyse fondammentale nous paraisse moins absconse, je vous propose timidement d'illustrer cette question d’épistémologie de l’analyse fondamentale en soumettant à votre sagacité ce petit texte :
« Depuis 1974, la France régresse, se fait distancer par d’autres nations et son influence internationale n’a cessé de s’amoindrir. Les analyses se sont multipliées, les explications, ou plutôt les excuses, ont abondé mais le déclin continue inexorablement.
Pourquoi ? Parce que personne n’a osé tirer la conclusion qui s’impose, encore moins osé formuler ce que certains vont considérer comme sacrilège : si la France décline, c’est à cause de sa classe dirigeante, celle que nous avons tous l’habitude de voir mettre sur un piédestal parce qu’elle représente la puissance, parce qu’elle tient la plupart des leviers de commande, parce qu’elle reçoit honneurs et décorations.
Cette caste, qui paralyse la France, est composée d’un nombre très faible de personnes. Les anciens élèves de l’ENA sont à peine plus de 5000. Mais ce sont seulement quelques centaines d’énarques carriéristes qui ont la mainmise sur la quasi-totalité des postes-clés de la haute administration et du pouvoir exécutif, grâce auxquels ils contrôlent, de fait, le pouvoir législatif. Ainsi, près de 80% des postes de directeur du ministère des Finances, 75% des directeurs des cabinets ministériels, et la présidence de la République sont aux mains des énarques. »
Ce petit texte n’étant pas de moi, je me permets, comme le veut la bienséance et la netiquette, de vous en communiquer la source : http://www.ifrap-2007.org/ifrap-2007/dossier-noir.htm
Nota Bene : Je remercie l’ensemble des participants à cette file « d’analyse fondamentale » de bien répondre aux questions épistémologiques en vert, avant que de ne s’aventurer dans une digression qui pourrait amener le maître d’école à procéder à l’interdiction formelle de tout chuchotement au fond de la classe…
Bien à vous tous, et dans l’attente de vos chuchotements à voix basse et feutrée, tout au fond de la classe, près du radiateur…
Stéphane.
Re bonjour,
Tout comme Scrutateur, que je salue ici, et dont je partage l’amertume quant à la fermeture de certaines files de discussions, je me permets timidement de poser la question suivante:
Doit on limiter l’analyse fondamentale à l’étude du système ou bien peut elle, à juste titre, être étendue à l’analyse des personnes responsables publiquement de ce même système ?
Afin que cette étude de "la relativité resteinte" de l'analyse fondammentale nous paraisse moins absconse, je vous propose timidement d'illustrer cette question d’épistémologie de l’analyse fondamentale en soumettant à votre sagacité ce petit texte :
« Depuis 1974, la France régresse, se fait distancer par d’autres nations et son influence internationale n’a cessé de s’amoindrir. Les analyses se sont multipliées, les explications, ou plutôt les excuses, ont abondé mais le déclin continue inexorablement.
Pourquoi ? Parce que personne n’a osé tirer la conclusion qui s’impose, encore moins osé formuler ce que certains vont considérer comme sacrilège : si la France décline, c’est à cause de sa classe dirigeante, celle que nous avons tous l’habitude de voir mettre sur un piédestal parce qu’elle représente la puissance, parce qu’elle tient la plupart des leviers de commande, parce qu’elle reçoit honneurs et décorations.
Cette caste, qui paralyse la France, est composée d’un nombre très faible de personnes. Les anciens élèves de l’ENA sont à peine plus de 5000. Mais ce sont seulement quelques centaines d’énarques carriéristes qui ont la mainmise sur la quasi-totalité des postes-clés de la haute administration et du pouvoir exécutif, grâce auxquels ils contrôlent, de fait, le pouvoir législatif. Ainsi, près de 80% des postes de directeur du ministère des Finances, 75% des directeurs des cabinets ministériels, et la présidence de la République sont aux mains des énarques. »
Ce petit texte n’étant pas de moi, je me permets, comme le veut la bienséance et la netiquette, de vous en communiquer la source : http://www.ifrap-2007.org/ifrap-2007/dossier-noir.htm
Nota Bene : Je remercie l’ensemble des participants à cette file « d’analyse fondamentale » de bien répondre aux questions épistémologiques en vert, avant que de ne s’aventurer dans une digression qui pourrait amener le maître d’école à procéder à l’interdiction formelle de tout chuchotement au fond de la classe…
Bien à vous tous, et dans l’attente de vos chuchotements à voix basse et feutrée, tout au fond de la classe, près du radiateur…
Stéphane.
Commentaire