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KERVIEL
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  • KERVIEL

    Du flou, que du flou autour de l'affaire du trader breton, apparent bouc émissaire d'une perte de 4'900'000'000 d'euros réalisée par la Société Générale.
    On apprend dans un quotidien financier helvétique que la société générale représentait près de 25% du marché organisé sur contrats futures DAX…contrats sur lesquels le trader breton et la SG étaient positionnés long depuis plusieurs années avec pour stratégie de "vendre de la volatilité".

    Première remarque : il est assez surprenant - du point de vue de la gestion des risques pour lesquels la SG s'est récemment vu décerner un premier prix
    http://www.risk.co.uk/public/showPage.html?page=685494
    - de constater qu'une seule banque s'était mise en position de faire le marché…

    Comme on dit, "petit minoritaire, petit con, grand minoritaire, grand con"…

    Deuxième remarque : Comme par hasard, l'affaire financière du siècle tombe à point nommé. Précisément à l'heure où la SG annonce des pertes de 2'000'000'000 d'euros relatives aux produits subprimes qui selon diverses affirmations péremptoires - gouvernementales notamment -, n'auraient jamais du toucher un établissement bancaire français.
    "Dans les périodes de turbulences, les mensonges passent toujours au second plan"

    Troisième remarque : la justice a été saisie et ses conclusions devraient être sagement attendues. Force est de constater que la sagesse et le gouvernement français font, ici, deux. Un peu de retenue aurait fait davantage sens dans une telle affaire où beaucoup d'éléments semblent s'entremêler.

    "Du pot de terre contre le pot de fer"… c'est bien de cela dont il semble s'agir.

    www.trendis-yourfriend.blogspot.com

  • #2
    tu oublies qu un "indelicat" aurait commis un leger delit d initie
    tu oublies que la citi degrade un peu SG ( 130 ou 140 euros a 65 euros comme objectif de cours)
    tu oublies qu il semblerait que la SG ait pris des postions dans certains pays de l est tres tres risuqes
    Qu est ce qu il vont nous sortir demain????



    ps:je commets un petite faute de 5 milliard d euros en operation risquee, je suis mis a pied, mais pour l instant il semblerait que les flics n interviennent que 3 jours plustard , et bien sur je ressors libre de ma garde a vue.
    Et ma banque qui n a que tres peu d experience en la matiere et ou il n y a que peu voir pas de trader liquide tout en 3 jours......



    Commentaire


    • #3
      c vrai que autant... en 3 jours...

      Commentaire


      • #4
        C;etait trop gros....

        On dit souvent "plus c'est gros, plus ca passe"... pourtant , je ne crois pas que ca passera dans le cas d'espece

        Commentaire


        • #5
          http://www.liberation.fr/economie/0101266836-les-q...


          Les quatre péchés de la Générale

          9 réactions

          NICOLAS CORI

          Jérôme Kerviel doit être interrogé demain par les juges d’instruction Renaud Van Ruymbeke et Françoise Desset. Cela pourrait être la dernière audition de l’ancien trader de la Société générale, accusé d’être à l’origine d’une perte de 4,9 milliards d’euros. Les juges envisagent de clore leur dossier et de renvoyer Kerviel devant un tribunal, où il risque jusqu’à cinq ans de prison, sans s’intéresser à la responsabilité de ses supérieurs, donc celle de la banque. Une décision dénoncée par l’ex-trader. Sa défense va faire de nouvelles demandes d’actes : ouverture de scellés encore fermés, expertises informatiques, auditions d’autres salariés de la Générale… Au vu des éléments que l’enquête a fait apparaître, et que nous révélons, il semble en effet assez clair que la banque ne peut pas s’exonérer de toute responsabilité.
          Le trader était connu pour faire des «erreurs» par milliards

          Le 24 janvier, quand il révèle l’affaire, Daniel Bouton, le patron de la Société générale, raconte que Jérôme Kerviel «a eu l’intelligence d’échapper à toutes les procédures de contrôle». En fait, Kerviel n’a pas «échappé» aux procédures. De nombreux services avaient repéré que son comportement était étrange. Dès juillet 2007, la direction financière de la banque avait identifié l’une des techniques favorites de Kerviel pour masquer ses opérations : indiquer avoir fait une transaction avec ClickOptions, une filiale de la Socgen dont l’activité est de proposer aux particuliers de spéculer sur les options. Les mails échangés entre les membres de ce service et l’équipe du middle office de la Générale, qui contrôlait l’activité des traders, sont récurrents. Le 12 avril 2007, lors de la clôture des comptes trimestriels, Delia Boulachin, membre de l’équipe «conso» à la direction financière, découvre que sa banque déclare notamment «face à ClickOptions 826 331 k€ en achat-vente Ifat [instruments financiers à terme, ndlr]». Gênant, car ClickOptions «certifie qu’elle n’a pas d’activité de vente» de ce type de produit financier. Même perplexité de son collègue Edmundo Goncalves : «Les montants paraissent démesurés par rapport au volume de ClickOptions. Le numéro de trade ne correspond à rien dans notre système de gestion.» Le deal étant enregistré comme émanant du portefeuille WAR2A, celui de Jérôme Kerviel, on retrouve vite la personne au middle office qui surveille le trader. Il s’agit de Sébastien Conquet, qui finit par se retourner vers Kerviel… qui lui raconte qu’il s’est trompé. Le scénario se répète ensuite à de multiples reprises. Le 30 mai, Delia Boulachin écrit avoir «le même problème ce mois-ci» avec sept opérations qui atteignent 7 milliards d’euros et déclare qu’elle les a «annulés» d’elle-même. Le 15 juin, elle note, alors que l’écart atteint 11 milliards d’euros, qu’il s’agît «d’un problème récurrent depuis l’arrêté de mars». Et le 12 juillet, un nouvel écart de 790 millions d’euros de résultat la fait écrire : «Nous avons ce mois-ci encore des écarts significatifs sur les achats-vente d’options.» Et personne n’ira vérifier le pourquoi des «erreurs» à répétition, pourtant bien étranges.
          Kerviel jouait sans se cacher


          La Société générale a d’abord présenté Kerviel comme «un petit trader sans génie particulier». Elle l’a ensuite accusé d’avoir outrepassé son mandat, qui était de vendre des produits financiers aux clients de la Socgen, sans prendre de risque. En fait, si Kerviel avait dissimulé le fait d’avoir gagné 1,4 milliard à la fin 2007, il était néanmoins réputé comme un très bon trader. C’était au vu et au su de sa hiérarchie qu’il spéculait. Ouachel Meskine, un trader qui travaillait dans le même service que Kerviel, mais à un autre étage, a ainsi raconté à la justice : «Il est très bon et cela se savait. Tout le monde savait que Jérôme prenait des positions dans la journée et faisait du spiel sur les futures [jouait sur les options].» Et de donner comme exemple une conversation avec le chef de Kerviel, Eric Cordelle : «Eric disait qu’il avait vu Jérôme prendre une position de quelques centaines de futures qui avait rapporté 300 000 à 400 000 euros.» Kerviel gagnait tellement qu’il en faisait profiter tous ses collègues, en leur donnant une partie de ses profits. «A trois reprises en décembre, il m’a booké et fait booker 500 000 euros,Un jour, il était venu me voir vers 19 heures, 19 h 30, pour me dire alors que Cordelle était là. "Tiens je te booke 200 000 ou 300 000."» témoigne ainsi Sébastien Gers, collègue de Kerviel.
          Le trucage était la règle

          Selon plusieurs témoins, il était d’usage, en fin d’année, une fois ses objectifs atteints, de truquer son résultat, pour démarrer l’année suivante avec un «matelas». Le collègue de Kerviel, Sébastien Gers reconnaît ainsi avoir réévalué son portefeuille «à la demande de la hiérarchie», avec «pour effet de réduire le résultat 2007 et d’augmenter celui de 2008. Et de 2 millions d’euros». Et Thomas Mougard, l’assistant trader de Kerviel, de préciser : «Martial Rouyère [supérieur hiérarchique de Kerviel] avait demandé, après lui en avoir parlé, aux assistants de Sébastien Gers de dissimuler 2 millions d’euros de résultat. La finalité était de transférer du résultat de 2007 à 2008.»
          La liquidation des positions a augmenté la perte

          Kerviel est accusé d’avoir fait perdre 4,9 milliards d’euros à la banque, mais une partie est en fait due à un autre trader, Maxime Kahn, qui a vendu les produits financiers achetés par Kerviel. Selon la Commission bancaire, la position de Kerviel était évaluée à - 2,7 milliards d’euros quand il a été découvert. Ce sont «les opérations de cessions» qui «ont entraîné des pertes additionnelles de - 3,6 milliards», aboutissant à un total de 6,3 milliards, compensé par le gain de 1,4 milliard réalisé fin 2007. La manière dont le débouclage des positions de Jérôme Kerviel s’est opéré permet sans doute d’expliquer pourquoi la somme a été si importante. Selon la Commission bancaire, Kahn n’avait pas été informé qu’il allait traiter l’argent de la banque. Il croyait qu’il s’agissait de l’argent d’un client. Et n’a donc pas prêté autant attention aux pertes de l’opération. On lui a indiqué qu’il devait respecter une parfaite confidentialité, mais on l’a d’abord laissé, toute une matinée, opérer depuis sa position habituelle, en pleine salle des marchés. Ce n’est qu’à midi qu’on a pensé à l’installer seul dans une salle de réunion.

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