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[ Eutectique ] : La Tectonique des vagues
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  • Citation de : chicot (au 18-02-2012 17:36:00)

    DOW journalier
    Vert:canal haussier depuis début 2009
    Jauneblique formant un biseau depuis 2009 au sein du canal vert
    Bleu ciel:ldc de l'ETE qui a permis de casser l'oblique jaune,et donc le biseau en 2011,mais les cours sont restés dans le canal vert pour l'instant
    Violet: biseau récent
    bleu etit canal récemment cassé à la baisse avec pull-back
    On est en haut du biseau violet et surtout pile-poil au niveau de l'ETE de 2007!
    C'est très contrarien,mais ça pourrait saigner bientôt

    J'espère que vous noterez les belles couleurs,j'ai passé 1/2 heure à vous sortir ces deux graphes
    Je sais,je sais,c'est rien à côté du temps que passe Eutec

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    Bonjour,juste une mise à jour avant départ en vacances...
    Pour la cac,toujours en attente d'une conso,voire baisse(viendra,viendra pas?) et rien de vraiment nouveau par rapport à samedi dernier(page 917)

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    • File réservée à la Tectonique des vagues, intraday, uts courtes

      On y arrivera !

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                    • Merci pour les mises à jour
                      Bon dimanche
                      le graphe, encore le graphe et toujours le graphe

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                      • voilà, c'est dit !






                        La fin du modèle social européen est déclarée


                        Copyright Reuters
                        Par Philippe Mabille, directeur adjoint de la rédaction




                        Le patron de la Banque centrale européenne annonce la mort du modèle social européen... et se prépare à faire un nouveau chèque de 500 milliards d'euros aux banques. Bienvenue dans le "QE World" ou comment les banques centrales soutiennent massivement le rétablissement de la confiance, au prix d'une austérité sans précédent.

                        "Le modèle social européen est mort" ! Jamais un banquier central n'avait parlé avec autant de brutalité de la crise que nous traversons. Les propos tenus par l'Italien Mario Draghi, le successeur de Jean-Claude Trichet, dans le long entretien qu'il a accordé au Wall Street Journal vendredi 24 février (lire la retranscription ici), sont tellement violents, par ce qu'ils impliquent, qu'il n'aurait sans jamais pu les tenir ailleurs que dans la « bible » de la finance mondiale. Même Jean-Claude Trichet avait plus de précautions de langage quand il tentait d'expliquer aux peuples européens ce qui les attend.

                        Pour Mario Draghi, ancien banquier de Goldman Sachs et nouvelle statue du Commandeur de la monnaie en Europe, sauver l'euro aura un prix élevé. Selon lui, il n'y a "pas d'échappatoire" possible à la mise en œuvre de politiques d'austérité très dures dans tous les pays surendettés et cela implique de renoncer à un modèle social fondé sur la sécurité de l'emploi et une redistribution sociale généreuse. Ce modèle sur lequel l'Europe a basé sa prospérité depuis la seconde guerre mondiale a disparu (« has gone »), estime Mario Draghi qui rappelle aux journaliste du WSJ la formule de l'économiste allemand Rudi Dornbusch : "Les Européens sont si riches qu'ils peuvent se permettre de payer les gens pour ne pas travailler".

                        Provocation

                        L'intervention du patron de la BCE pourrait sembler une provocation, une semaine avant que la banque centrale ne renouvelle un deuxième chèque de 500 milliards d'euros aux banques qui viendront mercredi 29 févier emprunter de l'argent au guichet illimité qu'elle a mis en place pour sauver l'euro. Comment échapper, avec de tels propos, à la critique montante selon laquelle le système est en train de sacrifier les peuples pour sauver les banques ? Les arguments mis en avant par Mario Draghi sont sans appel : tout recul sur les ambitions des programmes de désendettement publics provoquera une immédiate réaction des marchés qui pousseront les taux d'intérêt payés par les Etats à la hausse, rendant encore plus difficile, sinon impossible, le rétablissement des finances publiques. C'est ce qui est arrivé à la Grèce et a failli se produire au Portugal, en Espagne, en Italie.
                        Les propos de Mario Draghi ne sont évidemment pas sans lien avec le calendrier électoral européen. En avril en Grèce, en mai en France, au printemps 2013 en Italie, les peuples vont voter pour choisir leur destin. En expliquant, à la façon d'une Margaret Thatcher des temps modernes, que quel que soit le résultat du vote, les gouvernement élus n'auront pas d'autre alternative que de poursuivre des politiques de rigueur extrêmes, de mener des réformes structurelles du marché du travail et de démanteler encore un peu plus leur modèle social, le président de la BCE affiche la couleur. Et qu'on ne vienne pas lui dire que l'accalmie actuelle sur les marchés signifie que la crise est finie. La preuve que ce n'est pas le cas viendra mercredi, quand les banques viendront chercher auprès de la banque centrale le soutien sans lequel le système financier ne peut pas tenir. Sans la perfusion des banques centrales, aux Etats-Unis avec le "Quantitative easing" de la Fed, en Europe avec le LTRO de la BCE, tout s'écroulerait ! Même la Chine en est réduite à soutenir ses banques en difficultés. Bienvenue dans le monde cruel du « QE world ».

                        "Redressement national" de la "France forte"

                        Par cette prise de position très dure, Mario Draghi appelle à une prise de conscience. Mieux vaut selon lui en passer par une purge sévère et des réformes structurelles tout de suite pour rétablir la confiance des marchés que de vivre dix années terribles sous leur pression. C'est le choix fait par Mario Monti en Italie, avec succès jusqu'à présent puisqu'en cent jours, cet autre ancien de Goldman Sachs a réussi a sortir son pays de l'œil du cyclone, en changeant comme jamais le visage de l'Italie. La leçon vaut pour les autres pays. En France, François Hollande annonce-t-il autre chose quand il parle de "redressement national", même s'il continue en même temps de faire croire que la gauche française saurait mieux préserver le modèle social que les gauches européennes ? Et Nicolas Sarkozy, qui en appelle au « courage » pour rétablir une « France forte », ne prépare-t-il pas, sans le dire clairement, un nouveau programme d'austérité pour l'après-élection ? Si on écoute Mario Draghi, le modèle social français aura bien du mal à survivre à 2012. la question est au cœur de la campagne mais chut, il ne faut pas le dire... trop fort !
                        24/02/2012, 18:57 |
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                        • Je sais pas, faut voir, t'en penses quoi toi ? Faut que je réfléchisse, mon élection, ton élection, on a le temps, mon avion dans une heure, j'ai mal aux pieds, tu pars en vacances où ? T'as un avis sur les Oscars ? Le FMI se mouille pas assez, les grecs me gonflent, Merkel me crispe, pressons-nous lentement, y'a pas le feu au lac, y'avait quoi à la cantine ?

                          et bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla
                          bla bla bla bla bla bla bla bla bla
                          bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla


                          et bla bla bla
                          Lundi gap-down !!!





                          Le renforcement du pare-feu de la zone euro risque de devoir attendre :






                          La zone euro s'oriente vers un report de sa décision sur le renforcement de son pare-feu contre la crise de la dette, du fait des fortes réserves de l'Allemagne qui estime qu'il n'y a plus urgence en dépit d'une pression internationale croissante.

                          La décision sera prise "courant mars" mais pas forcément lors du sommet européen des 1er et 2 mars, a laissé entendre dimanche le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble.

                          Les dirigeants européens avaient à l'origine prévu de trancher cette question politiquement sensible au mois de mars et plus précisément lors de leur sommet de jeudi et vendredi à Bruxelles.

                          Mais le mois de "mars va du 1er au 31", a fait valoir M. Schäuble en marge d'une réunion ministérielle du G20 à Mexico. Dans cet intervalle, "nous examinerons la question de savoir si le volume du mécanisme européen de stabilité (MES) est suffisant au vu des derniers événements", a-t-il poursuivi.

                          Un sommet de la seule zone euro est en principe programmé vendredi matin pour se pencher sur cette question. Il semble en partie compromis à présent.

                          La décision pourrait être reportée, même si une discussion devrait avoir lieu, avance un diplomate européen. "On laissera le temps" à l'Allemagne, ajoute-t-il en faisant valoir que le contexte politique est délicat dans le pays.

                          Principal contributeur aux mécanismes de soutien au sein de la zone euro, Berlin fait barrage sur ce dossier, malgré l'intense pression des Etats-Unis, du Fonds monétaire international (FMI) et de ses partenaires européens qui cherchent à mettre fin à une crise qui dure depuis plus de deux ans.

                          Pour rassurer les marchés sur leur capacité à éviter une contagion, la plupart des pays de la zone euro souhaitent combiner la capacité de prêts du fonds de secours temporaire, le Fonds européen de stabilité financière (FESF), avec celle du MES (500 milliards d'euros en théorie), qui commencera à fonctionner en juillet. Cela permettrait d'obtenir une force de frappe de 750 milliards d'euros. Pour l'instant, Berlin dit vouloir en rester à 500 milliards.

                          "Faites-le vite et avec force, et faites en sorte que vos engagements soient suivis d'effets", a exhorté ce week-end le secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Timothy Geithner, à Mexico.

                          La chancelière allemande Angela Merkel reste sourde à ces suppliques car elle doit d'abord faire voter lundi le second plan de sauvetage pour la Grèce, une étape dont l'issue ne fait guère de doute, une large majorité de députés s'apprêtant à donner leur feu vert.

                          Mais les députés de sa coalition, réservés sur le bien-fondé des aides fournies par l'Allemagne depuis le début de la crise, vont saisir l'occasion pour dire non au renforcement du MES, en faisant voter une motion. Il est donc difficile pour la chancelière de relancer le sujet dans l'immédiat.

                          "L'Allemagne a depuis le début de cette crise sa propre dynamique décisionnelle. Merkel doit souvent temporiser", souligne un diplomate européen.

                          Autre facteur: Berlin a engagé un bras de fer avec le FMI qui doit lui aussi venir en aide à la zone euro via une augmentation de ses ressources.

                          Seulement, chaque partie estime que c'est à l'autre de faire le premier pas, le FMI attendant un pare-feu convaincant de la zone euro, tandis que Berlin veut en savoir plus sur les intentions de l'institut dirigé par Christine Lagarde.

                          Une décision du FMI sur l'accroissement de ses fonds propres est attendue seulement en avril. Du coup, un responsable de la zone euro, sous couvert d'anonymat, n'exclut pas que la zone euro repousse sa décision sur l'augmentation de son Fonds de secours au mois d'avril pour la faire coïncider avec celle du FMI, "avec éventuellement convocation d'un sommet extraordinaire des dirigeants de la zone euro".

                          D'ici là, le FMI doit décider quelle sera sa participation au second plan d'aide à la Grèce. Compte tenu du blocage sur le pare-feu, il pourrait se contenter d'une contribution limitée, estiment des diplomates.


                          Copyright © 2012 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
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                          • la zone euro atteinte de réunionite aigüe, la France du débat démocratique, de la confrontation des idées, de l'enrichissement sociétal mutuel des civilisations, du dialogue permanent, de l'échange de la pensée idéologique, de la négociation perpétuelle, del'engueulade éternelle, .................................................................................................................................................
                            contamine l'Europe.

                            Il n'existe pas de vaccin.
                            On est foutu.
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                            • salut tictac

                              tu n'oublies pas l'operation de LTRO de la BCE cette semaine... emprunter a 1% pour le placer a meileur rendement ca va aider a monter non..?

                              d ailleurs monter ou?? on se le demande!!

                              et toujours ce target daily 3500 / 3530.. mais bon j'ai cru a un after plus bearish vendredi vu la tête du Dow.. mais non pas encore!

                              on cloture le mois de fevrier et place à le correction de mars?

                              vivement demain!

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                              • La BCE prête à rouvrir en grand ses guichets aux banques



                                Quelques milliards d'euros pour éviter un "credit crunch" des banques européennes



                                La Banque centrale européenne (BCE) pourrait à nouveau octroyer l'équivalent de 470 milliards d'euros de prêts à trois ans aux banques de la zone euro, selon les derniers sondages. Un montant très proche des 489 milliards injectés en décembre dernier.

                                Confrontée à une crise sans précédent, craignant un assèchement du crédit, la Banque centrale européenne aura, à n'en pas douter, innové ces dernières années. L'opération de prêts à trois ans proposée aux banques en quantité illimitée en est le dernier exemple. Mercredi 29 février, la BCE renouvellera l'expérience entamée le 21 décembre dernier. Et le montant alloué alimente toutes les spéculations, jusqu'à 1.000 milliards d'euros il y a encore quelques semaines... A la veille du week-end, le sondage réalisé par Bloomberg était beaucoup plus proche des 489 milliards d'euros octroyés à 1% lors de la première opération de refinancement à trois ans : avec une médiane de 470 milliards d'euros pour des prévisions allant de 300 à 750 milliards.

                                « La première opération de liquidités à trois ans a permis de redonner aux banques la capacité de se procurer de la liquidité en dehors de ce qu'elles pouvaient avoir grâce aux dépôts ou sur le marché interbancaire et de supprimer tout stress à ce sujet. De fait, les besoins de financement des banques ont été considérablement revus à la baisse depuis l'opération du 21 décembre », souligne Patrick Jacq, responsable de la stratégie taux chez BNP Paribas. En outre, les banques, dans ces conditions plus favorables, sont parvenues à émettre de la dette.


                                Un apport net de liquidités probablement en hausse

                                L'opération de mercredi pourrait tout de même être d'ampleur plus importante que la première, en terme d'apport net de liquidités. « Si le montant alloué est de 400 à 500 milliards d'euros, comme nous l'anticipons, l'addition en terme de liquidités nouvelles sera de 275 à 375 milliards d'euros. Une partie des opérations de refinancement à un mois et trois mois actuellement dans le système arrive à échéance et sera recyclée », explique Jacques Cailloux, chef économiste chez RBS. Lors de l'opération du 21 décembre dernier, l'apport net de liquidités avait été estimé à 190 milliards d'euros.

                                Soucieuse de l'évolution du marché du crédit, la BCE a fait en sorte qu'un plus grand nombre de banques puissent participer en assouplissant encore les critères d'éligibilité des actifs laissés en garantie de ces prêts (le collatéral), avec des mesures spéciales dans sept banques centrales nationales. Jusqu'alors, les petites banques qui n'avaient pas accès au guichet de la BCE pouvaient se refinancer sur le marché interbancaire. Reste que dans certains pays, celui-ci ne fonctionne pas, comme l'a souligné Mario Draghi le 9 février dernier, à l'issue de la réunion de conseil des gouverneurs.


                                Une psychologie de marché contre-intuitive

                                Faut-il craindre une surprise à la hausse ? « La psychologie actuelle du marché est contre-intuitive », constate Jacques Cailloux. « Cette nouvelle mesure d'intervention de la BCE est interprétée comme de l'octroi d'argent pas cher. Depuis deux mois, Mario Draghi lutte pour que la participation des banques à cette opération ne soit pas vue comme un mauvais signe quant à leur santé. Et le marché, jusque-là, semble jouer le jeu ». L'euro, à la veille du week-end semblait d'ailleurs prêt à franchir le cap de 1,35 dollar. Et l'appétit pour le risque semble être revenu sur les marchés d'actions.

                                A quoi serviront ces milliards ? Comment les 489 milliards d'euros injectés en décembre ont-ils été utilisés ? C'est la grande question. Les banques sont peu prolixes lorsqu'il s'agit de dire combien elles ont emprunté et l'utilisation de ces liquidités. Sur le marché obligataire, les taux de obligations d'Etat se sont nettement détendus depuis le 21 décembre. Madrid et Rome n'ont eu aucune difficulté à placer leur dette ces deux derniers mois. Dans certains pays, notamment en Espagne, les banques ont effectivement acheté des titres. « Mais il est aussi probable que, espérant la présence des banques, les investisseurs soient revenus. L'anticipation a créé l'effet d'entraînement », avance l'économiste de RBS.


                                La tentation du rendement

                                « En faisant ces opérations à long terme, et en raison d'une offre de papiers restreintes, la BCE a contribué à détendre les conditions de financement des entreprises ou des souverains. Il est clair que la liquidité ainsi obtenue a aussi en partie servi des stratégies de carry trade [ou portage, ndlr] », indique Patrick Jacq. Les banques empruntant à 1% sur trois ans pour rechercher des investissements plus rémunérateurs, notamment du côté des emprunts d'Etat.

                                « Favoriser par ces opérations à trois ans le rachat d'obligations souveraines par les banques, ce n'est pas l'esprit de la BCE. Des politiques, peut-être... », commente Christian Parisot, économiste chez Aurel-BGC. « La BCE ne se préoccupe que de la liquidité interbancaire. Ce n'est qu'à la marge que l'opération a permis de financer des dettes d'Etat italiennes et espagnoles. Depuis le 9 janvier, les banques profitent d'un taux de réserves obligatoires divisé par deux. L'excès de liquidités a pu être placé en titres d'Etat ».


                                Le spectre du risque systémique désormais éloigné

                                Quoi qu'il en soit, l'opération à trois ans apparaît comme un succès. « Son principal aspect positif aura été de limiter le credit crunch et de restaurer la confiance sur les marchés financiers », assure Christian Parisot. « L'an dernier encore, certains investisseurs anglo-saxons, notamment les sicavs monétaires américaines, ne prêtaient plus aux banques européennes ou françaises. La BCE a permis un véritable revirement de psychologie, effaçant ainsi les craintes de risque systémique ».

                                « Aux yeux des Anglo-saxons, la BCE devait faire de l'assouplissement quantitatif (QE) à la manière de la Réserve fédérale », poursuit l'économiste. Comme la Fed, la BCE devait injecter les liquidités supplémentaires dans le système via ses rachats de titres. Ici, la BCE fait ses injections dans le marché interbancaire. Celles-ci pourraient être dangereuses en terme d'inflation, ndlr si les banques prêtaient à tout va. Mais ce n'est pas le cas. Et si cela le devenait, la banque centrale pourrait utiliser ses opérations au jour le jour pour reprendre une partie des liquidités.


                                Un assouplissement quantitatif indirect

                                « L'opération à trois ans ressemble à un QE indirect », observe également le stratégiste de BNP Paribas. Cela a un certain avantage pour la banque centrale. « Contrairement à la Fed ou à la Banque d'Angleterre, la BCE n'a pas à supporter le risque de crédit [des titres qu'elle aurait acquis sur le marché, ndlr]». Quant aux prêts accordés aux banques, ils le sont en contrepartie d'actifs laissés en garantie.

                                La suite ? « Elle dépendra de l'attitude des banques. Si ces dernières se bornent à faire du carry trade durant trois ans et ne restructurent pas leurs bilans, l'objectif visé par la BCE d'une réduction de la taille des bilans sans impact sur le marché du crédit ne sera pas atteint », rappelle Jacques Cailloux.


                                Le danger de la dépendance

                                « Il faut espérer que l'opération de mercredi soit la dernière », lance Patrick Jacq. « Sinon, cela montrera une dépendance des banques à la liquidité de la Banque centrale européenne. Ce n'est pas le rôle permanent de celle-ci, même si le risque pour elle est extrêmement limité ». Au sein même de la BCE, la volonté ne semble pas être aux prolongations.

                                « Nous avons pris des mesures claires et attendrons de voir leurs effets. Personnellement, je ne vois pas de besoin pour des actions supplémentaires », a ainsi confié Ewald Nowotny, l'un des membres du conseil à la veille du week-end. Les divergences semblent s'approfondir au sein de l'institution. Seules sept banques centrales nationales sur les 17 accepteront de prendre en charge le collatéral sur lequel les conditions ont été assouplies et dont le risque sera exclusivement porté au niveau national - autrement dit, non partagé au sein de l'Eurosystème -. Et la Bundesbank ne fait pas partie de ce petit cercle restreint.
                                26/02/2012, 11:00 |
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