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[ mathsilver ] : actualités du système bancaire
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  • #91
    The Corporate Bank Run Has Started: Siemens Pulls €500 Million From A French Bank, Redeposits Direct With ECB

    http://www.zerohedge.com/news/shocker-siemens-pull...


    European companies now refuse to work directly with their own banks, and somehow the ECB has become a direct lender of only resort to private non-financial institutions!

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    • #92
      http://www.zerohedge.com/news/china-pulls-rug-unde...



      http://www.boursier.com/actions/actualites/news/ba...

      Banques : les banques françaises interdites d'opérations de change en Chine ? Aujourd'hui à 07h37

      (Boursier.com) -- Les tensions s'accroissent sur les marchés interbancaires !... Une grande banque d'Etat chinoise aurait ainsi cessé ses opérations sur devises avec plusieurs établissements européens, dont les françaises Société Générale, BNP Paribas et Crédit Agricole. Selon des sources citées cette nuit par l'agence 'Reuters', les opérations de "forwards" et de "swaps" sur devises étrangères avec ces banques ont été interdites, en raison des risques de marché croissants liés à la crise de la dette publique en Europe. Seules les opérations au comptant ("spot") restent autorisées, précisent ces sources...

      Cette banque chinoise, dont le nom n'est pas cité, est un acteur majeur sur le marché des changes en Chine. Elle a aussi cessé ses opérations avec la banque suisse UBS dans le sillage des pertes de trading de 2,3 Mds$ provoquées par le trader Kweku Adoboli, précisent les mêmes sources...

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      • #93
        ALERTE - UE: une recapitalisation des banques peut-être nécessaire


        BRUXELLES - Une nouvelle recapitalisation des banques européennes sera peut-être nécessaire en raison de l'aggravation de la crise de la dette, a déclaré mardi le commissaire européen chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia, lors d'une conférence de presse.

        Il va proposer d'étendre les règles mises en place par la Commission en 2008 et 2009 pour permettre aux gouvernements d'apporter une aide publique à leur secteur bancaire.


        (©AFP / 20 septembre 2011 13h54)

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        • #94
          http://www.liberation.fr/politiques/01012361119-co...

          Collectivités : Dexia s’est payé leur dette
          Un listing que s’est procuré Libération recense les prêts toxiques vendus par la banque aux villes, départements et régions, désormais exsangues.

          9 commentaires
          Par Nicolas Cori


          Logo de Dexia sur un bâtiment du quartier de La Défense, à la pérphérie de Paris, le 1er février 2010. (© AFP Jacques Demarthon)
          C’est un document exceptionnel que révèle aujourd’hui Libération. Nous nous sommes procuré un fichier confidentiel de la banque Dexia crédit local (DCL), qui recense les 5 500 collectivités locales et établissements publics ayant souscrit les fameux «prêts toxiques» entre 1995 et 2009. Ce listing, publié en intégralité sur notre site, montre que tout le monde est concerné : collectivités de droite comme de gauche, grandes communautés urbaines comme petites villes… Il atteste qu’au plus fort de la bulle, DCL avait distribué pour 25 milliards d’euros à ses clients. Et, selon l’estimation faite par la banque, le surcoût de ces emprunts était évalué à 3,9 milliards d’euros à la fin 2009. Ce qui veut dire que les collectivités devraient payer une pénalité de cet ordre.

          Par exemple, Antibes, qui avait emprunté 60 millions, paierait 21 millions en plus de cette somme. Le département de la Loire réglerait, lui, une ardoise de 22 millions en sus des 96 millions de prêts toxiques et l’hôpital de Dijon devrait s’acquitter de 31 millions d’intérêts pour un emprunt toxique de 111 millions.

          Couler. Banque historique des collectivités locales, DCL est la première à avoir poussé les élus à ne plus recourir aux bons vieux prêts à taux fixe. Mais elle n’est pas l’unique responsable : les Caisses d’épargne et le Crédit agricole étaient aussi très présents sur ce marché. Le document de Dexia signifie en tout cas que la faillite de certaines communes n’est plus une hypothèse invraisemblable. En raison de l’irresponsabilité passée des banques et des élus, les collectivités locales (villes, régions, départements, communautés de communes…) et les établissements publics locaux (hôpitaux, syndicats d’économie mixte…) ont dans leurs comptes des stocks d’emprunts toxiques, qui risquent de les couler totalement. Et du même coup, ce sont des dizaines de services publics qui risquent d’être affectés : crèches, écoles, collèges, voirie, ramassage des ordures… sont financés par les collectivités territoriales.

          Gavé. Ces questions devraient être abordées aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Claude Bartolone, député PS, préside une commission d’enquête sur les «produits financiers à risque souscrits par les acteurs locaux» et il a prévu de donner la parole à des responsables de collectivités dans la panade.

          Bartolone est particulièrement concerné. En tant que président du conseil général de Seine-Saint-Denis, il a découvert en 2008 que son département, sous la direction des communistes, s’était gavé de prêts basés sur l’évolution comparée du franc suisse, de l’euro, du yen et du dollar. Depuis, il a déposé plainte contre Dexia et prit la tête d’une association qui regroupe des collectivités très touchées. Avec la crise de l’été, ses critiques trouvent un écho croissant : à cause de la hausse du franc suisse, de nombreuses communes ont vu leur taux d’intérêt passer à 10 ou 15%.

          Mais l’addition pourrait encore grimper avec des prêts qui courent jusqu’en 2025 ou 2030. Les emprunts toxiques n’ont pas fini de pourrir la vie des collectivités. Et des contribuables, sur qui pèse une double menace : l’augmentation des impôts locaux et un déficit de services publics.

          votre commune est elle infectée ? aurez vous à payer cette surcharge sur VOS prochaines impositions?

          http://labs.liberation.fr/maps/carte-emprunts-toxiques/

          http://www.liberation.fr/societe/01012360988-votre...

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          • #95
            http://www.zerohedge.com/news/french-banks-resume-...


            French Banks Resume Tumble After ECB Announces One Bank Taps Dollar Swap Line For $500 MM Again
            Submitted by Tyler Durden on 09/21/2011 07:28 -0400

            China European Central Bank France LIBOR


            The French bank trio is once again on the ropes, with BNP leading the decliners at -5%, following the latest weekly Fed swap line release update from the ECB according to which one bank had subscribed for $500 million of dollars at emergency funding, confirming that anything coming out of the Libor market (where the average rate increased once again from 0.355% to 0.356% for the nth day in a row) is pretty much irrelevant as no real dollar access is available at rates below the ECB's penalty rate which this week was 1.07%. The good news: this is not as bad as last week's two banks which needed $575 million. The bad news: we have reverted to the regime from a month ago when a bank, most likely the same bank, was forced to borrow from the ECB, and hence, from the Fed. Said otherwise, there has been no improvement in interbank liquidity conditions since August 17. Expect more weakness out of French banks especially if China steps up the war of rhetoric and announces that more (of its own massively levered) banks have cut liquidity connections with France.

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            • #96
              CRISE/Le fonds US Pimco pense que les banques françaises menacent l'Europe

              Paris (awp/afp) - Les banques françaises, attaquées sur les marchés, menacent de faire basculer toute l'Europe dans la récession, a estimé jeudi l'un des deux cogérants de la très influente société de gestion obligataire américaine Pimco.

              "Il y a tous les signes d'une panique des investisseurs institutionnels envers les banques françaises", écrit le directeur général de Pimco, Mohamed El-Erian, sur le site du Financial Times.

              "Si cela dure, les banques n'auront d'autre choix" que de rétablir leurs équilibres financiers "d'une manière drastique et désordonnée", juge M. El-Erian, ajoutant que les particuliers pourraient alors être tentés de suivre les investisseurs institutionnels. "L'Europe serait alors précipitée dans une crise bancaire ouverte (...) provoquant de manière certaine une autre récession", selon lui.

              Les banques françaises sont attaquées depuis plusieurs jours sur les marchés, certains investisseurs estimant qu'elles sont fragiles face à la crise de la dette souveraine et qu'elles devraient être recapitalisées.

              "Les banques françaises (...) sont aujourd'hui en état de fonctionner", a affirmé jeudi sur la radio BFM Business le directeur général de BNP Paribas, Baudouin Prot, qui rejette toute augmentation de capital.

              Elles sont "au coeur de la zone euro", sur laquelle portent des inquiétudes, a-t-il expliqué. C'est donc selon lui "à la zone euro de se ressaisir et de prendre les initiatives individuelles et collectives" qui permettront de ramener le calme face à ces inquiétudes, qu'il juge "exagérées".

              "La situation (de BNP Paribas) est aujourd'hui en termes de liquidités et de fonds propres sous contrôle", a assuré M. Prot, qui estime qu'"il est important qu'il en soit de même pour chaque établissement, sous la responsabilité des chefs de maison respectifs."

              Jeudi, le commissaire européen aux services financiers Michel Barnier a fait valoir que certaines banques européennes auront besoin d'être recapitalisées.

              "On ne peut pas exclure que certaines banques auront besoin de l'aide de l'Etat", a-t-il dit, pointant le fait que lors des derniers tests de résistance sur la solidité des banques européennes, "neuf banques ont échoué" et que "seize autres ont passé l'épreuve de justesse et doivent aussi être recapitalisées".

              rp



              (AWP / 22.09.2011 15h01)

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              • #97
                http://www.zerohedge.com/news/morgan-stanleys-expo...

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                • #98
                  Le G20 promet une réponse forte à la crise et de soutenir la croissance


                  WASHINGTON - Les vingt économies les plus puissantes de la planète ont promis jeudi à Washington une réponse forte et coordonnée à la crise et de continuer à soutenir la croissance, y compris par le biais de leurs banques centrales, selon un communiqué publié à l'issue d'un dîner de travail.

                  Les ministres des Finances et banquiers centraux des principaux pays riches et émergents du G20 s'engagent à apporter une réponse internationale forte et coordonnée pour traiter les défis renouvelés que rencontre l'économie mondiale, selon le texte de ce communqué.

                  Ils promettent également de s'assurer que les banques disposent d'un capital adéquat, après la dégringolade ces derniers jours des valeurs bancaires européennes, minées par les craintes liées à la crise de la dette dans la zone euro.

                  Les banques centrales, qui jouent depuis plusieurs semaines un rôle de pompier dans la crise, promettent de leur côté de continuer à soutenir la reprise.

                  Le communiqué du G20 reprend en partie un précédent texte publié le 9 septembre par les pays riches du G7 et qui, déjà, promettait une réponse forte et coordonnée à la crise. Le communiqué de jeudi précise toutefois, à la différence de celui du G7, qu'un plan d'action collectif ambitieux, dans lequel chacun aura son rôle à jouer devra être mis sur pieds avant le sommet du G20 à Cannes (sud de la France) début novembre.

                  Et là où le G7 promettait que les banques disposeraient, grâce aux banques centrales, de toute la liquidité nécessaire, les pays du G20 se sont cette fois engagés à s'assurer qu'elles disposeraient bien du capital nécessaire, face au redoublement des craintes sur la solidité du système bancaire en Europe, particulièrement en France et Allemagne.


                  (©AFP / 23 septembre 2011 04h50)

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                  • #99
                    Envol des valeurs bancaires sur les marchés européens


                    Les bourses européennes accentuaient leur hausse lundi en milieu de séance, portées par un envol des valeurs bancaires soutenu par l'espoir d'une recapitalisation de certains établissements, dans un marché cependant toujours nerveux face à la crise de la dette.

                    Après une ouverture en nette baisse, puis une légère remontée, les places financières passaient allègrement les 2% de hausse, à l'exception de Londres en plus légère ascension.

                    Vers 13h10 à la Bourse suisse, l'indice des valeurs vedettes, le Swiss Market Index (SMI), s'appréciait de 2,72% à 5442 points. Ailleurs et au même moment, Paris avançait de 3,39%, Francfort de 3,64%, Milan de 4,25%, Madrid de 3,5% et Londres de 1%.
                    Mauvais présage

                    En Asie, la défiance est restée par contre très élevée, la Bourse de Tokyo ayant chuté de 2,17% en clôture, la flambée du yen venant s'ajoutant aux inquiétudes persistantes quant à la croissance mondiale. Il s'agit de son plus bas niveau depuis 30 mois.

                    Malgré un mauvais démarrage, les valeurs bancaires, très exposées aux dettes souveraines des pays de la zone euro, décollaient.

                    Après avoir été considérée la semaine dernière comme un très mauvais présage par les marchés, la perspective d'une recapitalisation de certaines banques étaient finalement perçue lundi par les investisseurs comme le signe d'un engagement des Etats.


                    (ats / 26.09.2011 13h35)


                    en mode espoir donc

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                    • Zone euro: démultiplier la force de frappe de l'EFSF est une "option" (Rehn)

                      Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn a prôné lundi un renforcement de la puissance de feu du Fonds de secours financier de la zone euro (FESF) via un "effet de levier", une option qui devrait être abordée lundi lors d'une réunion des pays membres.
                      "Nous sommes en train d'examiner les options pour augmenter la force de frappe du FESF afin de l'utiliser au maximum de ses capacités et de le rendre plus efficace comme pare-feu pour contenir la contagion sur les marchés", a déclaré M. Rehn à à Luxembourg, en marge d'une réunion des ministres des Finances de l'Union monétaire.
                      "A cet égard, le recours à l'effet de levier est une option", a-t-il poursuivi.
                      "Nous étudions différentes options et j'espère en discuter avec les ministres" de l'Eurogroupe, a-t-il ajouté.
                      Actuellement doté d'une capacité de prêts effective de 440 milliards d'euros, le Fonds de secours de la zone euro est jugé insuffisant pour venir en aide à des pays comme l'Italie ou l'Espagne, dans le viseur des marchés.
                      Même si ses missions ont été étendues lors du sommet de la zone euro le 21 juillet, le Fonds pourrait encore être amélioré en recourant à un "effet de levier", ce qui permettrait d'augmenter sa force de frappe sans pour autant l'alimenter davantage en garanties des Etats, ce que refuse catégoriquement Berlin.
                      Cette idée est réclamée avec insistance par les Etats-Unis qui s'inquiètent de conséquences de la crise de la dette sur leur économie.
                      Plusieurs scénarios circulent pour démultiplier la force de frappe du FESF: il pourrait se transformer en banque et s'approvisionner auprès du guichet de la Banque centrale européenne (BCE) sans aucune limite.
                      Autre éventualité, il pourrait jouer le rôle d'assureur auprès des détenteurs de titres de dette et couvrir une partie de leurs pertes ou encore, servir à garantir les rachats de dette publique effectuées par la BCE.

                      afp

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                      • un avis parmi d'autres

                        http://www.gestionsuisse.com/2011/le-fonds-de-stab...

                        Fonds de Stabilité Européen: mythe et réalité
                        28-09-2011


                        "La taille du Fonds de Stabilité Européen atteindra-t-elle des sommets vertigineux, comme certains dirigeants européens le laissent entendre ? Ce fonds, qui emprunte sur les marchés à la faveur d’un cautionnement émis par les membres de l’Union Européenne, suffirait aujourd’hui en cas de besoin à renflouer l’Espagne mais manquerait du réserves si l’Italie venait par la suite à appeler au secours. Etant déjà engagé à hauteur de 17.7 milliards d’Euros vis-à-vis de l’Irlande et de 26 autres milliards envers le Portugal, ce Fonds de Stabilité Européen a également prodigué ses largesses à la Grèce qui lui doit 25 milliards d’Euros sachant qu’une seconde tranche de 72 milliards devrait être allouée à cette nation très prochainement. Comme il aura contracté des engagements actuels ou imminents de l’ordre de 142 milliards d’Euros, sa force de frappe résiduelle consisterait donc en une somme de 298 milliards d’Euros, sachant que certaines estimations prévoient que l’Espagne pourrait bien avoir besoin de … 290 milliards d’Euros, ce qui dès lors transformerait ce fonds en une coquille vide !



                        Il est donc impératif d’augmenter la surface financière de cette bouée de sauvetage, certains responsables ayant ainsi évoqué un doublement de ses capacités, d’autres ayant même articulé des chiffres de l’ordre de plusieurs milliers de milliards d’Euros…. Un think tank européen a même tout récemment suggéré de transformer ce fonds en une banque dont le statut permettrait dès lors de refinancer auprès de la BCE ses prêts consentis aux pays en difficultés. Comme la structure actuelle du Fonds de Stabilité Européen ne l’autorise à emprunter qu’en fonction de son capital limité par les garanties des Etats, sa conversion en un établissement bancaire décuplerait littéralement ses capacités. Effectivement, comme les banques peuvent légalement prêter jusqu’à 10 fois le montant de leur capital, le Fonds de Stabilité Européen – qui dispose d’une surface de 440 milliards d’Euros – serait ainsi en mesure de bénéficier d’une arme nucléaire de plus de 4’000 milliards d’Euros !!



                        Hormis le côté aberrant d’un tel chiffre, la dotation du Fonds de Stabilité Européen à hauteur de 4’000 milliards d’Euros ferait peser une dette de plus de 13’000 Euros sur chaque citoyen de l’Union ! Sans négliger que ces 440 milliards d’Euros dont il est supposé aujourd’hui être riche ne sont toujours pas complètement alimentés à ce jour… La proposition de ce cercle de réflexion basé à Bruxelles – prise au sérieux par certains responsables européens – achève de démontrer à quel point les analystes au plus haut niveau, nos dirigeants comme les marchés financiers ont complètement perdu le sens des réalités"

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                        • * AFP le 03/10/2011 à 17:41

                          Dexia toujours sous pression, le sort de son activité française en balance :


                          L'agence Moody's a de nouveau sonné l'alarme lundi sur la situation de la banque franco-belge Dexia, dont le sort doit être évoqué par les ministres des Finances des deux pays avec, au menu, une possible cession de l'activité de crédit aux collectivités en France.

                          Moody's s'inquiète principalement des conditions de financement du groupe dans un environnement de marché très difficile, en pleine tourmente pour les banques françaises.

                          Depuis plusieurs semaines, il est devenu quasiment impossible pour les grandes banques européennes de se financer à moyen ou long terme en empruntant sur les marchés.

                          Une situation qui devrait "entraîner Dexia à recourir un peu plus au financement à court terme, ce qui va probablement déboucher sur une compression de ses réserves de liquidités disponibles", estime la doyenne des agences de notation, qui envisage d'abaisser la note de la banque.

                          Le marché a très mal réagi à ce commentaire, sanctionnant davantage encore l'établissement que ses concurrents. Vers 15H30 (13H30 GMT), le titre Dexia abandonnait 9,88% à 1,30 euro, dans un marché parisien en recul de 2,35%.

                          Moody's se fait là l'écho de sa consoeur Fitch Ratings, qui avait évoqué la semaine dernière les "faiblesses structurelles" de la banque et estimé que, "si les dysfonctionnements des marchés financiers persistent, la réduction du bilan et l'accès au financement deviendront plus difficiles".

                          Depuis début 2010, Dexia s'est engagé dans un plan de restructuration très lourd, imposé par Bruxelles en contrepartie de l'aide reçue fin 2008.

                          Il prévoit notamment une réduction de la taille du bilan de 35% d'ici 2014 et un rééquilibrage de son financement à la faveur de ressources plus longues.

                          "Ils reviennent de très très loin. Ils étaient en ordre de marche, mais il y a eu un choc sur les banques françaises" durant l'été, résume Christophe Nijdam, analyste chez AlphaValue.

                          En deux ans et demi, la banque a fait passer ses besoins de liquidité à court terme de 240 milliards d'euros à 96 milliards.

                          "Le problème de liquidité de Dexia est moins fort, mais il demeure", estime M. Nijdam, tout en rappelant que "la BCE (Banque centrale européenne) est là" pour alimenter l'établissement de manière ponctuelle en cas de besoin.

                          Une des solutions pour rééquilibrer le bilan de la banque pourrait être la cession des activités de financement des collectivités locales françaises.

                          Le schéma en discussions, de source proche du dossier, prévoit la cession du portefeuille de crédits aux collectivités à la Caisse des dépôts (CDC) et la reprise de l'activité de prêts en elle-même par la Banque Postale.

                          Selon la presse, le sujet doit être abordé lundi à Luxembourg en marge de l'Eurogroupe par les ministres des Finances belge et français. Interrogés par l'AFP, les deux ministères se sont refusés à commenter l'information.

                          Mardi, le président du conseil d'administration, Jean-Luc Dehaene, avait démenti l'existence d'un projet de scission du groupe. Deux jours plus tôt, l'administrateur délégué, Pierre Mariani, avait lui exclu une sortie du métier de financement des collectivités.

                          Un retrait du financement des collectivités "serait très certainement un élément nouveau qui devrait être considéré avec la plus grande attention par les agences de notation", pour lesquelles cela "pourrait être interprété comme un signe positif", fait valoir M. Nijdam.

                          Le financement des collectivités requiert, par nature, des prêts à très long terme, sans que les banques ne bénéficient, en contrepartie, des dépôts, car la trésorerie des collectivités est centralisée au Trésor.

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                          • DETTE/Grèce: la zone euro reporte le sauvetage

                            Luxembourg (awp/afp) - La zone euro a décidé lundi de reporter à nouveau les décisions concernant un prêt crucial à la Grèce, à laquelle elle a demandé des efforts budgétaires supplémentaires, et envisage de faire contribuer davantage les banques à son sauvetage financier.


                            L'Eurogroupe réfléchit aussi à accroître la force de frappe de son Fonds de secours pour pays en difficulté (FESF) afin de le rendre plus "efficace", mais sans augmenter son volume, a indiqué le président de ce forum des ministres des Finances de l'Union monétaire, Jean-Claude Juncker, à l'issue d'une réunion à Luxembourg.


                            "Nous demandons à la Grèce d'accepter des mesures supplémentaires" en termes d'économies pour 2013 et 2014, allant donc au-delà de celles qui viennent d'être annoncées pour cette année et la prochaine, a averti M. Juncker.


                            La zone euro a aussi réclamé davantage de privatisations d'entreprises.


                            Malgré un projet de budget 2012 passant par une réduction drastique du secteur public, Athènes a déjà alimenté les craintes d'un défaut de paiement en annonçant dimanche que son déficit public serait ramené à 8,5% du PIB en 2011 mais resterait du coup au-delà de l'objectif initial de 7,4%.


                            Craignant une faillite grecque avec de graves répercussions en Europe et dans le monde, les Bourses mondiales ont terminé lundi en forte baisse, Wall Street tombant même à son plus bas niveau depuis plus d'un an, tandis que l'euro a chuté sous 1,32 dollar pour la première fois depuis janvier.


                            M. Juncker a expliqué qu'une réunion de l'Eurogroupe, envisagée un temps pour le 13 octobre afin de débloquer une tranche de prêts internationaux de 8 milliards d'euros dont la Grèce pays a absolument besoin pour éviter la faillite, avait été "annulée", faute de pouvoir disposer de tous les éléments d'évaluation nécessaires à cette date.


                            "L'Eurogroupe prendra une décision finale dans le courant du mois d'octobre" sur la base des conclusions de la mission en cours des créanciers de la Grèce, la troïka (UE, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), actuellement à Athènes pour vérifier les progrès réalisés par le gouvernement.


                            Néanmoins, M. Juncker s'est voulu rassurant, affirmant que le pays serait "en mesure de remplir ses obligations" financières. "Un défaut de la Grèce sera évité", a-t-il encore assuré, ajoutant que "personne n'envisage une sortie de la Grèce de la zone euro".


                            De fait, la Grèce a indiqué qu'elle n'aurait pas besoin de financement pour éviter la faillite avant "la deuxième semaine de novembre", a précisé le ministre belge des Finances, Didier Reynders.


                            Quant au deuxième plan d'aide à la Grèce, de 109 milliards d'euros, promis le 21 juillet, il a vu tomber lundi un obstacle à sa concrétisation: les membres de la zone euro sont parvenus à un compromis sur les garanties demandées à Athènes par la Finlande.


                            Ce nouveau plan pourrait en outre être modifié de manière à y faire participer davantage les banques, qui subiraient une décote plus importante que les 21% envisagés jusqu'ici sur leurs créances grecques, a laissé entendre M. Juncker. Il y aura "des révisions techniques" sur ce sujet par rapport à ce qui a été décidé le 21 juillet, a-t-il dit.


                            "Concernant l'implication du secteur privé, nous devons prendre en compte le fait que nous avons connu des changements depuis la décision du 21 juillet", a-t-il ajouté.


                            La réunion de lundi a également permis de préciser la position de l'Eurogroupe sur un autre outil essentiel pour éviter la contagion de la crise de la dette: le Fonds de secours pour pays en difficulté (FESF), qui a servi à aider l'Irlande puis le Portugal.


                            La zone euro envisage d'accroître sa force de frappe afin de le rendre plus "efficace", comme le réclament avec insistance les Etats-Unis, mais refuse en revanche d'augmenter son volume, a indiqué M. Juncker.


                            Un des moyens envisagés serait de recourir à l'effet de levier, un mécanisme financier fondé sur l'endettement afin de démultiplier sa capacité d'action.


                            Plusieurs scénarios circulent: le FESF pourrait se transformer en banque et s'approvisionner auprès du guichet de la Banque centrale européenne (BCE) sans aucune limite.


                            Il pourrait également jouer le rôle d'assureur auprès des détenteurs de titres de dette et couvrir leurs pertes à hauteur de 20-25% si un Etat faisait défaut ou encore, servir à garantir les rachats de dette publique de la BCE, une mission qu'elle remplit à contrecoeur et qu'elle souhaite vite abandonner.


                            Les options impliquant la BCE ne devraient pas être celles privilégiées par la zone euro, a précisé lundi soir M. Juncker, sans donner plus de détails.


                            ds



                            (AWP / 04.10.2011 06h32)

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                            • Chute vertigineuse pour Dexia: -37% !

                              http://www.rtl.be/info/economie/belgique/827584/ch...


                              Comme prévu, l'ouverture des bourses de Paris et de Bruxelles a été fatale à Dexia, en proie à de grosses difficultés financière. A Paris, la banque belgo-française a connu une chute vertigineuse de 37% lors de l'ouverture de la bourse. A Bruxelles, cette chute est de -30%.
                              04 Octobre 2011 09h34

                              Agrandir Diminuer Imprimer Réagir (0) Le titre Dexia a chuté vertigineusement mardi dans les premiers échanges à la Bourse de Bruxelles comme à celle de Paris, après qu'un conseil d'administration extraordinaire a laissé entrevoir la possibilité d'un démantèlement du groupe bancaire franco-belge rattrapé par la crise.

                              A 09H21, l'action, qui a accusé jusqu'à 37% de baisse en France et 30% en Belgique, dévissait encore de 32,31% à 0,88 euro dans un marché en recul de 1,94%. Dexia pourrait notamment isoler hors de son périmètre 95 milliards d'euros d'actifs qui, "dans l'environnement actuel", "pèse structurellement sur le groupe".



                              Qui va garantir la viabilité de la banque ?

                              "Si c'était nécessaire", le gouvernement belge serait prêt à donner une garantie d'Etat à Dexia, a indiqué le Premier ministre démissionnaire Yves Leterme mardi matin à la VRT. Rien n'a cependant été décidé jusqu'à présent. "Il y a différentes possibilités, nous attendons une proposition concrète du conseil d'administration et du patron de Dexia", a également expliqué le ministre des Finances Didier Reynders.

                              "Dexia est une banque qui fonctionne et qui peut fonctionner", a insisté le Premier ministre. La crise de la dette grecque joue des tours à Dexia, mais "nous sommes fermement décidés à guider la banque sans que personne y perde de l'argent", a encore indiqué M. Leterme.



                              Reynders rassure

                              Le ministre des Finances Didier Reynders a lui aussi insisté sur le fait que les clients seraient protégés. "Depuis quelques années, il y a une garantie pour les clients de 100.000 euros par compte", a-t-il rappelé sur RTL-TVI. Dexia est en outre toujours "une banque très forte", selon lui.

                              Dans le passé, les autorités ont déjà dû aider Dexia. "Mais le Trésor n'a à ce moment pas subi de perte", a encore souligné le Premier ministre. Il a reconnu que les participations ont subi de lourdes pertes, mais "c'est le jeu en bourse". Le Premier ministre a assuré qu'il "y a suffisamment de potentiel" pour "réduire à son plus strict minimum" la perte de valeur.

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                              • * AFP le 04/10/2011 à 09:30

                                La banque franco-blege Dexia droit vers un démantèlement, le titre en forte baisse :


                                La banque franco-belge Dexia, rattrapée par la crise trois ans après avoir échappé de peu à la faillite, semble aller tout droit vers un démantèlement qui ferait d'elle le premier établissement européen victime de la crise de la dette.

                                Le titre Dexia a chuté vertigineusement mardi dans les premiers échanges à la Bourse de Paris, après qu'un conseil d'administration extraordinaire a laissé entrevoir la possibilité d'un démantèlement du groupe bancaire franco-belge rattrapé par la crise.

                                A 09H21 (07H21 GMT), l'action, qui a accusé jusqu'à 37% de baisse, dévissait encore de 32,31% à 0,88 euro dans un marché en recul de 1,94%. Dexia pourrait notamment isoler hors de son périmètre 95 milliards d'euros d'actifs qui, "dans l'environnement actuel", "pèse structurellement sur le groupe".

                                A l'issue d'un conseil d'administration marathon de six heures réuni à Bruxelles, la banque a laissé présager un nouveau virage stratégique en ouvrant la voie, dans un communiqué sybillin, à de nouvelles cessions et alliances pour résoudre ses "problèmes structurels".

                                Jean-Luc Dehaene et Pierre Mariani le 23 février 2011 à La Défense
                                © AFP Eric Piermont

                                Le conseil d'administration a mandaté l'administrateur délégué Pierre Mariani pour "préparer, en concertation avec les Etats et les autorités de contrôle, les mesures nécessaires pour résoudre (ces) problèmes". Plus directs, l'hebdomadaire Le Point évoque sur son site internet une "vente à la découpe", le quotidien Le Figaro annonçant de son côté une "liquidation ordonnée".

                                Dexia laisse notamment entendre qu'il va sans doute isoler à l'extérieur du périmètre de la banque, le portefeuille d'actifs dont il cherche à se délester progressivement depuis la crise et qui, "dans l'environnement actuel", "pèse structurellement sur le groupe", du haut de ses 95 milliards d'euros. Au-delà, le conseil souhaite "ouvrir de nouvelles perspectives de développement" aux filiales française et belge.

                                Malgré la restructuration menée à marche forcée depuis début 2010 sous l'impulsion de la Commission européenne, Dexia est une nouvelle fois rattrapé par ses vieux démons.

                                Le ministre belge des Finances Didier Reynders et son homologue français François Baroin avant une réunion de l'Eurogroupe le 3 octobre 2011 à Luxembourg
                                © AFP Jean-Christophe Verhaegen

                                L'importante réduction de son bilan et de ses besoins en liquidités à court terme n'ont pas suffi à rendre son équilibre à l'établissement, encore à la merci d'une fermeture des marchés du financement comme en septembre 2008, quand seule l'intervention des Etats français, belge et luxembourgeois l'avaient sauvé.

                                Trop d'actifs, trop de prêts à long terme pour trop peu de dépôts, Dexia présente, depuis sa montée en puissance au cours des années 2000, un profil risqué.

                                Tour à tour, les agences de notation Fitch, la semaine dernière, puis Moody's, lundi, avaient tiré la sonnette d'alarme, craignant les conséquences pour Dexia de la forte pression des marchés sur les banques françaises depuis l'aggravation début août de la crise européenne des dettes souveraines .

                                Le conseil d'administration a acté cette impasse et ouvert la porte à des cessions en chaîne pour desserrer l'étau des marchés, jusqu'à parvenir à un modèle viable, peut-être réduit non pas à deux pays mais à un seul.

                                L'immeuble de la banque franco-belge Dexia à Courbevoie, près de Paris le 29 septembre 2011
                                © AFP/Archives Olivier Laban-Mattei

                                Le Figaro évoque la vente de la filiale turque Denizbank, de l'activité de gestion d'actifs, de banque privée mais aussi de la branche de banque de détail en Belgique, appuyée sur le vieux Crédit communal de Belgique, né il y a 151 ans.

                                Quant au portefeuille de prêts aux collectivités locales françaises, qui pèse environ 70 milliards d'euros, il serait repris, toujours selon le quotidien français, par une société commune créée par la Caisse des dépôts et la Banque Postale.

                                Reste à trouver des acheteurs pour ces actifs dans un contexte extrêmement défavorable, où les concurrents de Dexia cherchent plutôt à réduire leur bilan et à se désengager de certaines activités. L'opération pourrait, dès lors, nécessiter le soutien des Etats.

                                Les gouvernements français et belge "suivent la situation" concernant le sort de la banque Dexia, et "interviendron(t) si nécessaire", a assuré dans la nuit le ministre belge des Finances, Didier Reynders, en marge d'une réunion avec ses homologues de la zone euro à Luxembourg

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