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[ mathsilver ] : actualités du système bancaire
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  • [ mathsilver ] : actualités du système bancaire

    Bonjour,

    cette file privée sera une sorte de synthèse des dépêches, des données publiques ou analyses sur les banques, le système bancaire, ses dérives,... d'éventuels besoins de recapitalisation ( par AK ou par intervention Etatique, potentiellement sur le dos des contribuables (CF Madame LAGARDE), l'hypocrisie d'un système soit disant archi sûr, archi solide mais dont les difficultés sont révélées chaque jour un peu plus...


    j'aurais pu l'intituler "en attendant que ma banque fasse faillite", la "fin d'un système" (et non pas la fin du monde comme certains aiment à appeler ceux qui souhaitent la fin de CE système (en revanche surement la fin de leur monde à eux) mais non, le but de cette file n'étant pas de donner mon opinion mais plutôt d'inviter le lecteur à la réflexion sur le système, en ayant pleine connaissance des argumentaires de chacun (banques, fédération bancaire, actionnaires, gérants, contribuables, banquiers centraux, FMI, organes de régulation .....)

    à relire:
    ma banque va-t-elle faire faillite ?
    http://www.pro-at.com/forums-bourse/bourse-5-33608.html

    les analyses dominicales de Roque bien sur,

    les éléments posté sur la file "crédit crunch le retour" seront désormais publiés ici
    http://www.pro-at.com/forums-bourse/bourse-Fondame...

    Pourquoi ? Pour que chacun réfléchisse et se fasse sa propre opinion en toute connaissance de cause,

    parce que la confiance envers les banques est en train de s'effriter (même si une grande majorité fait confiance à sa banque... les sondages seront mis sur la file et l'évolution sera suivie)
    parce que les différents stress tests n'ont rassuré personne et sont à présent totalement dépassés,
    parce des "rumeurs" circulent sur certains établissements, parce que des économistes pointent certaines difficultés,
    parce que les économies, les particuliers (contribuables), les entreprises, les collectivités locales, ne doivent pas être otages des banques,
    parce que c'est aux actionnaires privés de ces établissements d'assumer les responsabilités qui sont les leurs, pas seulement lors des détachements de dividendes mais également lors des recapitalisations nécessaires voir indispensables,
    parce que les plans de sauvetage des Etats (et indirectement des banques) ne sont pas ou très peu expliqués (MES, FESF), parce que ces plans ne respectent pas les Traités,
    parce que certaines méthodes de ce système sont détestables et doivent être dénoncés (quand bien même ça énerve les parasites et cloportes qui gravitent autour de lui),

    parce qu'aujourd'hui les risques de crise systémique liée au secteur bancaire sont bel et biens présents et qu'ils nous concernent tous.

    les sources seront toujours citées, et ne reflèteront pas toujours le propre avis des initiateurs de la présente file.

  • #2
    préambule :

    qu'est ce qu'une banque ?

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque

    Une banque est une entreprise qui fait le commerce de l'argent : elle reçoit et garde pour le compte de ses clients leurs capitaux, propose divers placements (épargne), fournit des moyens de paiement (chèques, carte bancaires, etc.) et de change, prête de l'argent, et plus généralement se charge de tous services financiers.

    Les banques sont soumises à une législation stricte d'exercice et de contrôle. Elles assurent pour l'État la traçabilité des opérations financières et contribuent à la lutte contre les trafics.


    Définition juridique

    Dans une définition plus juridique les banques sont des institutions financières faisant des opérations de banque telles que définies par la loi et qui sont soumises aux dispositions législatives et règlementaires correspondantes. En France l'article L311-1 du code monétaire et financier donne la définition suivante : « Les opérations de banque comprennent la réception de fonds du public, les opérations de crédit, ainsi que la mise à la disposition de la clientèle ou la gestion de moyens de paiement ».

    Les types de banques

    Il existe plusieurs types de banques en fonction des activités qu'elles entreprennent : banque de dépôt, banque d'affaire, banques spécialisée dans un type de prêt, banque généraliste etc.

    Par ailleurs il existe souvent, dans une zone monétaire donnée, une banque particulière : la banque centrale. Cette banque assure l'émission des billets et définit la politique monétaire.

    La diversification des banques


    La concentration financière et le développement d'organismes financiers gigantesques polyvalents (banque de dépôt, assurance, gestion de l'assurance vie, gestion de fortune, banques d'affaires, change, société de bourse, etc.) brouillent les distinctions anciennes, d'autant plus que la banque fabrique désormais des produits vendus hors bilan et gérés par des entreprises ad hoc (par exemple les SPV, Spécial Purpose Véhicule, et les produits de la titrisation) non soumis actuellement à la législation bancaire. La mondialisation est une autre force qui a modifié considérablement le périmètre traditionnel des banques.

    Parallèlement la désintermédiation financière a vu des fonctions de financement autrefois exclusivement assurées par le secteur bancaire s'effectuer sans son concours.

    Histoire

    L’histoire de la banque suit les grandes étapes de l’histoire de la monnaie même si certaines opérations financières coutumières des banques, (comme le prêt à intérêt) ont pu être relevées depuis la plus haute antiquité avant même l’invention de la monnaie.

    Les esquisses : Antiquité et haut Moyen Âge

    Les Trapeziens sont en Italie l’équivalent de ce qu’on appellera les changeurs ultérieurement. La trapezisti, en italien, est la table sur laquelle s’installe ces spécialistes du change des billets qui achètent et vendent les différentes pièces de monnaie qui circulent en Italie. Ces spécialistes, dont les noyaux sont protégés, reçoivent des dépôts et peuvent jouer un rôle d’intermédiaire notamment dans les commandites maritimes. Ils peuvent à l’occasion faire des crédits, mais n’ont aucun monopole. Les temples stockent également les monnaies et peuvent à l’occasion les prêter.

    On retrouve la même situation à Rome avec les monetarii qui sont associés aux ateliers de frappe des monnaies et les argentarii qui sont les financiers de l’époque. Les ordres supérieurs romains disposent de vastes fortunes et se livrent à des activités de spéculation et de prêt. Ne pouvant exercer ces activités en nom propre ils utilisent largement des prête-noms qui s’enrichissent de cette façon et deviennent également des financiers pratiquant le crédit. Un droit commercial nait qui donne force de loi aux pratiques financières malgré la réticence des moralistes qui ne jurent que par le revenu foncier.

    Cette situation typique de l’antiquité où il y a des banquiers mais pas de banque au sens institutionnel, va se perpétuer dans toute la période du haut Moyen Âge. La régression monétaire qui caractérise cette période et l’interdit religieux contre le prêt à intérêt, réduisent en Europe les activités de change et de crédit. Les circuits de commerce qui demeurent, ainsi que les opérations monétaires des rois, permettent à une petite collectivité de financiers, généralement syriaques ou juifs, de poursuivre les activités de prêts, de change, de placement des émissions de monnaies frappées effectuées par les ateliers monétaires et de spéculation sur les différences de cours entre l’or et l’argent entre les différentes places européennes et Byzance.

    C’est à partir de ces bases hésitantes que l’expansion économique, politique et commerciale du XIIIe siècle siècle va voir s’affirmer le rôle des financiers privés et se constituer les premières banques dans la mouvance des pouvoirs religieux, étatiques et commerciaux.

    La finance italienne et les premières banques


    Le mot banque apparaît dans la langue française au milieu du XVe siècle[1]. Au bas Moyen Âge, l’activité de changeur de monnaie s’était développée face à la prolifération des devises. Les banquiers lombards apportent alors deux innovations fondamentales, à la base de l'essor du capitalisme occidental : le compte à vue, rendu possible par l'invention concomitante de la comptabilité en partie double et la lettre de crédit. Désormais, les marchands peuvent circuler et commercer plus sereinement, sans avoir à transporter des sommes importantes sur les routes encore peu sûres d'Europe.

    Les premières banques sont familiales, citons les Médicis en Italie, les Fugger en Allemagne qui ouvrent des établissements bancaires dans les grandes villes. Comme le précise Jean Favier, « la banque est née du commerce, de ses besoins comme de ses opportunités »[2]. Mais les grands financiers s'enrichissent de leurs relations avec les pouvoirs. Les Medicis sont les financiers de l'Église de Rome pour le bénéfice de laquelle ils collectent et centralisent la dîme ecclésiastique. Le dogme chrétien qui considérait l'usure comme un péché, n'est plus respecté, l'introduction de la notion nouvelle de « purgatoire » permettant ce relâchement théologique. Il n'est plus question de laisser aux juifs l'exclusivité de la rente de crédit. Les Fugger jouent leur rôle auprès de Charles Quint alors qu'il est le banquier principal de l'Europe germanique. La faillite de Fugger suivra celle de l'échec impérial de Charles Quint. La banque d'Amsterdam suit de près la fortune politique des Orange.


    L'expansion bancaire du XIXe siècle


    Pendant la révolution industrielle, les banques jouent aussi leur rôle en favorisant l'industrialisation grâce aux comptes d'épargne. Quelques faillites retentissantes, comme celle du système de Law au XVIIIe siècle, imposent des principes prudentiels essentiels au bon fonctionnement de cette activité fondée sur la confiance. C'est ainsi que les banquiers de la Haute Banque du XIXe siècle sont convaincus que leur force réside dans de solides fonds propres, qui mettent leur clientèle en confiance et leur permettent d’obtenir des dépôts. Ils les accumulent et les investissent dans le développement du commerce et de l’industrie. En période d'expansion, ils réalisent, en cédant leurs investissements, de substantielles plus-values et accroissent encore leurs fonds propres. Mais une perte de confiance des déposants peut survenir et l’impossibilité de liquider raisonnablement les actifs provoque alors la faillite du banquier incapable de restituer les dépôts de ses clients. Jacques Laffitte est ainsi, malgré l’accumulation, dès 1825, de plus de sept millions de francs de fonds propres, menacé de faillite et doit liquider une partie de son patrimoine. Le Crédit Mobilier de France, des frères Pereire, doté d’un capital de 120 millions de francs, et dont le soutien aux projets les plus novateurs de l’époque est incontestable, ne résiste pas à la crise de 1867. Le Crédit Lyonnais faillit de se faire emporter lors de la crise de 1882. Henri Germain, son fondateur, constatant que les fonds propres assurant le ratio de solvabilité ne suffisait pas, invente la banque française moderne en déterminant les « règles d’or » de la liquidité : la disponibilité des actifs de la banque doit correspondre à l’exigibilité de ses dettes : « Il faut désormais, écrivait le siège parisien de cette banque, que nous ayons toujours sous forme d’encaisse, de Londres, de bancable[3], de reports une somme égale à celle de nos dépôts à vue et de nos comptes créanciers ». Ses actifs immédiatement disponibles représentent entre 1884 et 1893 de 88 % à 100 % des exigibilités au lieu de 34,5 % en 1881[4]. L'accélération du mouvement sera le fait de Napoléon III qui réorganise le droit bancaire et permet l'utilisation généralisée du chèque.
    La première moitié du XXe siècle

    La crise bancaire de 1907 puis deux guerres mondiales et la crise de 1929 ne sont pas favorables à l'expansion du secteur bancaire. L'expérience prouve que la généralisation des banques centrales « prêteur de dernier ressort », ne garantit pas la stabilité financière si les règles bancaires n'assurent pas un minimum d'interdictions au niveau de la spéculation financière. Aux États-Unis c'est près de 10 000 banques qui font faillites avant 1935. En France ce sont plusieurs centaines d'entre elles.
    La seconde moitié du XXe siècle

    À la Libération la Banque de France est largement marginalisée au profit du Trésor, comme sanction de sa passivité et de son inefficacité. Jusqu'aux réformes de Michel Debré au milieu des années 1960, c'est le Trésor qui conduit toute la politique de crédit. Les banques ont principalement un rôle de collecte.

    Au sortir de la seconde guerre toutes les banques ne sont pas nationalisées (comme en France pour les banques de dépôts) mais partout les législations sont très contraignantes. La législation sépare les différents types d'établissement et encadre strictement le crédit. L'innovation porte sur le développement du compte chèque qui explose en France à partir du moment où la loi impose le versement des salaires dans des comptes bancaires et de la carte de crédit. Commencée aux États-Unis dans les années 1950 la carte de crédit se développe en France massivement à partir des années 1970.

    Le contrôle des changes est de règle. Les états sont responsables de leur taux de change. La nationalisme bancaire fait le reste : la banque internationale se développe très doucement essentiellement à partir de la banque américaine et anglaise.

    Le big bang de la finance depuis les années 1980

    Avec l'arrivée des changes flottants et le moindre souci de tenir son taux de change, les états relâchent largement leur emprise sur les banques. Parti des États-Unis, relayés par la finance londonienne, un vaste mouvement de dérèglementation du secteur bancaire voit le jour. Les distinctions impératives entre banques de dépôts et banque d'affaires sont supprimées. La banque et l'assurance peuvent se mêler. Les banques peuvent devenir agent de change. Le concept de banque universelle tend à s'imposer en même temps que des concentrations ont lieu. Les pratiques financières changent également. Les changes flottants offrent la possibilité pour les banques de couvrir les risques de changes. La spéculation se généralise portant notamment sur les taux d'intérêt, les devises, et toutes les formes d'actifs. On assiste à des mouvements en tout sens : désintermédiation financière d'un côté, hyper-technicité de l'autre. Les hedge funds font leur apparition dans les années 1990. D'abord réservés aux grandes fortunes en mal de sur bénéfices, ils s'ouvrent aux banques dans les années 1980. UBS par exemple possèdera son hedge fund et un département interne avec lequel il est en compétition. Les honoraires prennent une place croissante dans le produit net bancaire, se substituant largement aux bénéfices du crédit. Les bonus se généralisent en même temps que l'activité de salle de marché. L'internationalisation s'accélère largement freinée par des considérations nationales. La banque en Europe reste largement « balkanisée ».

    Le XXIe siècle et sa première crise importante

    La crise des subprimes de 2007-2009

    Article détaillé : Crise financière de 2007-2009.

    La crise financière majeure qui a débuté par la glaciation du marché des CDO puis par le blocage du marché interbancaire remet largement en cause une économie devenue trop largement financière et spéculative[réf. nécessaire]. La majorité des banques anglo-saxonnes se retrouve en état de quasi faillite et doit être partiellement nationalisée ou renforcée par des capitaux publics. La dérégulation est contestée. Partout « crédit est mort » selon l'expression familière provoquant le blocage de nombreux marchés. Le commerce international pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale entre en régression. La chute est extrêmement brutale. La ruée généralisée vers les dépôts est évitée de peu. Les banques les plus frappées sont celles qui se sont le plus fortement exposées aux risques de la finance moderne : Citigroup, Lehman Brothers, RBS ou encore UBS... La course à la taille, à la polyvalence, à l'internationalisation et à la haute technicité tous azimuts, ont eu de graves conséquences pour certains acteurs.

    La crise financière sévère qui se développe depuis le blocage des enchères sur les CDO en juillet 2007[réf. nécessaire] et qui a pris de l'ampleur avec la faillite de nombreuses banques pendant l'année 2008 jusqu'au krach de septembre 2008 et la faillite de Lehman Brothers, remet en cause toutes les structures du secteur bancaire dans son ensemble. Cela se traduit par un retour massif et imprévu de l'intervention des États dans leur capital, allant jusqu'à la nationalisation de fait dans bien des cas.


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    • #3
      suite

      Les Activités d'une banque

      La gestion de l'argent et les services proposés aux particuliers et aux ménages

      Les banques fournissent aux déposants une série de services :

      * sécurité : la banque est un lieu sécurisé où l'argent est en temps normal plus protégé qu'au domicile des particuliers. Elle fournit des coffres pour conserver des valeurs. Il faut néanmoins noter qu'un dépôt est en fait un prêt gratuit à la banque qui utilise aussitôt la trésorerie reçue pour financer son activité. En cas de faillite de la banque les dépôts sont perdus sous réserve des garanties fournies par l'État.

      * moyens de paiement : la banque permet de mobiliser son compte de dépôt de plusieurs façons :
      o Elle fournit des chèques et en assure le règlement via le système de compensation.
      o Elle fournit des cartes de paiements du type Monéo où sera conservée de la monnaie électronique
      * Elle permet des virements vers d'autres comptes bancaires.
      * Elle fournit sur simple demande des espèces, billets de la banque centrale et pièces de monnaie.
      o Elle fournit une comptabilité des mouvements de fonds.
      o Elle fournit des travellers checks.
      o Elle fournit des chèques de banque pour certaines transactions sécurisées.
      o Elle fournit des devises étrangères.
      o Elle fournit le moyen de transférer des fonds à l'étranger acceptés dans d'autres banques.
      o Elle peut collecter les espèces (grande distribution), les compter et les comptabiliser.

      Dans leur grande majorité, ces opérations sont payantes. L'État, en imposant, par exemple, le paiement des salaires par virement à des comptes bancaires, a rendu obligatoire l'utilisation des services des banques.

      Les banques ont créé dans les trente dernières années un réseau très serré de succursales pour assurer ces services auprès des particuliers. Cette présence a profondément modifié la physionomie des villes[réf. nécessaire]. La tendance est de faire exécuter la majorité des opérations non plus par des guichetiers mais par l'usager lui-même. Beaucoup de banques ne fournissent plus de billets à leurs guichets et exigent de passer par des GAB ou des distributeurs de billets. Ils impliquent la disposition d'une carte bancaire payante, permettant un double gain (frais de cartes et économie de personnel). Même la fourniture des extraits de compte est désormais en libre service dans des banques comme la BNP. La poussée d'Internet a permis l'établissement de banques sans succursales mais aussi le renvoi vers l'internaute, via des procédures sécurisées, de la plupart des opérations relatives au fonctionnement du compte chèque : consultation de la position et des mouvements, virements, demande de chéquiers etc. Les services Internet étant ici aussi généralement payant la banque gagne deux fois[réf. nécessaire] : économie de personnel et facturation de frais.

      En France, les chèques ont longtemps été gratuits, comme une compensation implicite de la non-rémunération des dépôts à vue.

      Certains auteurs, comme le prix Nobel français Maurice Allais, ont longtemps bataillé pour que les prêts soient couverts à 100% par des dépôts à terme plus long (100% monnaie) et que les banques facturent au prix du marché leurs services comme la fourniture de moyens de paiements, y compris les chèques. Cette solution éviterait que les détenteurs de comptes tremblent pour leur avoir en banque à chaque crise de confiance. La réduction constante de la part des dépôts dans la ressource bancaire rend cette suggestion moins difficile à admettre par les banques.

      La fourniture de crédits et d'instruments de placement

      Aux entreprises

      Le premier service spécifique des banques aux entreprises est la gestion des traites (LCR, Billet à ordre). L'escompte des traites est une des activités historiques des banques. Elle reste importante en France où la traite a la vie tenace, moins dans d'autres pays. L'escompte des traites est un crédit relativement court.

      Le crédit documentaire est également un crédit sur document qui porte généralement sur des transactions commerciales avec l'étranger.

      Le découvert bancaire est devenu progressivement le principal mode de prêt à court terme. Il est généralement accordé en contrepartie de l'obtention de garanties et de cautions sur le patrimoine de l'entreprise ou de ses dirigeants.

      Avec la dé-spécialisation, les banques peuvent pratiquer généralement toutes les formes de crédit à plus ou moins long terme, avec des règles prudentielles et des techniques différentes selon les secteurs économiques. Leasing, financement du fonds de roulement, des stocks, des achats d'équipements, des opérations immobilières, l'ensemble des compartiments de l'actif d'une entreprise peut bénéficier du support des banques.

      Les opérations sur le passif qui étaient le privilège des banques d'affaires sont désormais mises en œuvre par toutes les banques universelles.

      Il peut s'agir d'introduction en bourse, de LBO, d'émission d'obligation, de cession ou d'achat d'autres entreprises, de prise de participation, de restructuration de l'endettement, de crédit relais, de titrisation de la dette clientèle, etc.

      Les entreprises étant aujourd'hui capables de se financer directement sur différents marchés, le secteur bancaire a réagi en diminuant son rôle de prêteur et en augmentant celui de prestataire de service, sa rémunération dépendant désormais plus de commissions et moins de l'activité de crédit proprement dite[réf. nécessaire].

      En fait, les banques se sont placées à toutes les phases de vie d'une entreprise : naissance, expansion, introduction en bourse, fusions, acquisitions, restructuration, sortie de côte, cession, etc.

      Elles peuvent également agir sur le crédit à la clientèle des entreprises qu'elles servent. C'est le cas des secteurs immobiliers (on prête simultanément aux promoteurs, aux entreprises et aux acheteurs), de l'aviation (on finance la construction et les achats par les grands clients), l'automobile (on finance les stocks et en même temps l'achat des flottes par les entreprises et le crédit automobile des particuliers via des filiales spécialisées).

      Une des contestations les plus fréquentes de ces activités provient des PME-PMI qui contrairement aux grands groupes ont en général beaucoup de mal à se faire financer notamment en phase de récession ou de mauvais climat des affaires. Les autorisations de découvert sont systématiquement retirées provoquant de graves difficultés de trésorerie exogènes et indépendantes de la santé des entreprises en question.

      Aux particuliers

      * Elle offre toute une série de placements à court terme comme des comptes ou plans d'épargne, des Sicav de trésorerie et autres instruments de placements quasi liquides.
      * Elle fabrique des produits financiers plus ou moins complexes qu'elles proposent aux gestionnaires de fortune. Elles peuvent avoir leur propre département de gestion de fortune

      La consanguinité entre gestion de fortune et production de fonds de placement a été souvent dénoncé comme source de conflits d'intérêt, la banque pouvant utiliser les mandats de gestion de la gestion de fortune pour faire vivre ses propres produits de placement dans lesquels pouvaient être placé des produits plus ou moins toxiques.

      L'introduction massive des CDO dans les SICAV de trésorerie dites dynamiques a démontré les dangers de l'asymétrie dans la connaissance des risques entre gestionnaires et particuliers. La banque recevait d'un côté des commissions extrêmement importantes et de l'autre introduisait du risque non perçu par la clientèle.

      De même l'introduction de produits d'escroquerie comme les différents fonds Madoff dans les comptes en mandat de gestion en contrepartie de très fortes commissions fait l'objet de sévères critiques, notamment pour les clients de la banque suisse UBS. On s'attend généralement à une certaine prudence et à des vérifications de la réalité des titres intégrés dans les portefeuilles. L'expérience a montré que cette espérance pouvait ne pas être exactement fondée, l'attrait des commissions l'emportant sur toute autre considération.

      La banque peut également prendre des rémunérations pour placer des titres lors par exemple d'une introduction en bourse et toucher des commissions de mandats sur les portefeuilles qu'elle nourrit de ces titres non pas pour le meilleur soin du client mais pour le sien propre. Le cas le plus caricatural est celui de l'action Wanadoo introduite à très haut cours par certaines grandes banques françaises puis retirée à moitié prix quelques temps plus tard. Les portefeuilles sous mandat ont été gorgés de ces titres et ont perdu 50 % de leur valeur sans que les épargnants puissent réagir. La banque elle a gagné deux fois sur une opération perdante pour ses clients.

      Ces excès expliquent que des voix s'élèvent pour interdire les doubles rémunérations par les gestionnaires de fortune. Toucher à la fois des honoraires de gestion et aussi des courtages et des honoraires sur les titres placés est-il acceptable ? Même si la réalité de ces opérations est partiellement masqué par le fait que ce sont des parties différents de la banque voire des filiales différentes qui assurent ces doubles rémunérations ?

      Un autre aspect de cette problématique tient aux activités de gestion pour compte propre de la banque qui peut spéculer et acquérir des titres dangereux qu'il est facile de refiler aux comptes en gestion de fortune. Il a été noté aux États Unis qu'une bonne part des produits titrisés à haut risque et hautes commissions ont d'abord été monté dans le cadre de la gestion pour compte propre avant d'être vendu avec commission aux épargnants. Des procès en cours en Suisse contre l'UBS pour des opérations du même genre (création d'ABS puis cession aux petits épargnants.

      À l'État

      Depuis que la Banque centrale ne peut plus directement financer le Trésor Public par la création de monnaie, une norme qui s'est progressivement généralisée et qui est appliquée notamment par la BCE en application de l'article 104 du Traité de Maastricht, ce sont les banques commerciales et le marché monétaire qui financent les déficits publics. Des pays qui comme la France sont en situation de déficits constants pratiquement depuis la crise de 1974 ont vu leur endettement s'envoler et représenter une part croissante du produit net bancaire. En France le crédit aux collectivités locales s'est également considérablement accru en proportion de l'extension considérable de leurs budgets depuis la décentralisation.

      Ici encore, de nombreuses voix s'élèvent contre une activité de prêt pratiquement captive qui voit la banque bénéficier pour son compte propre de la rente de création de monnaie au détriment de l'État, alors que le seigneuriage sur un financement en billets serait acquis à l'État. En effet, les prêts des banques à l'État ne font qu'augmenter le déficit public. Ainsi, les impôts augmentent au profit des actionnaires des institutions bancaires.

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      • #4
        suite et fin

        la typologie des banques

        La typologie des banques, forte lorsque la loi en imposait les contours, s'est beaucoup relâchée à partir des années 1980, au profit d'une banque-assurance universelle prenant la forme de mastodontes aux limites mal identifiées. Ce qu'on appelle aujourd'hui « banque » est en général un conglomérat financier qui ne gère pas que des activités bancaires au sens légal du terme.

        Par métier

        L’ensemble des banques, chapeauté par la banque centrale, forme le secteur bancaire d’une zone monétaire. On distingue ainsi différents types de banques selon leur rôle.

        Une banque centrale a pour rôle de réglementer et superviser les opérations des différentes banques, de veiller à leur solvabilité à l'égard des déposants, de superviser la production de monnaie par ces banques, et d’en réguler l’usage par le biais du taux directeur. La théorie économique y voit un moyen de réguler la croissance, via l’incitation à l’épargne ou à la consommation, et d’agir sur l’inflation.

        Les banques de dépôt (en anglais : commercial banks) travaillent essentiellement avec leurs clients, particuliers, professionnels et entreprises, reçoivent des dépôts, accordent des prêts et sont traditionnellement séparées entre la banque de détail (en anglais, retail banking) destinée aux particuliers, aux professionnels et aux petites et moyennes entreprises, ou la banque d'affaires (en anglais, wholesale banking) destinées aux moyennes et grandes entreprises. La banque d'investissement (en anglais, investment banking) est active sur les marchés financiers, se chargeant des opérations financières comme les émissions d'emprunts obligataires, les souscriptions d'actions, l'introductions en bourse, les fusions-acquisitions, etc.

        De plus en plus, les banques de détail et d’investissement sont de simples filiales de groupes diversifiés qui intègrent parfois l'assurance, la gestion de fonds de placement ou d’autres activités financières. Fréquemment, ceux-ci rattachent à la filiale banque d’investissement les activités de banque d'affaires.

        Aux États-Unis, le Banking Act de 1933, plus connu sous le nom de Glass-Steagall Act, a imposé une stricte séparation entre les activités de banque de détail, qui reçoit les dépôts et qui effectue des prêts et de banque d'investissement, qui réalise des opérations sur titres et valeurs mobilières. Adoptée à l’apogée de la crise de 1929, cette loi visait à interdire la répétition de ce qui, à l’époque, était perçu dans l’opinion comme l’une des causes de la bulle boursière et la spéculation sur les actions par les banques de détail. Battu en brèche depuis la dérèglementation des marchés financiers américains le 1er mai 1975, le Glass-Steagall Act est tombé progressivement [réf. nécessaire] en désuétude et a fini par disparaître à l’automne 1999 (Gramm-Leach-Bliley Act Financial Services Modernization Act de 1999) pour permettre la constitution aux États-Unis de grandes banques universelles, comme Citigroup.

        Il existe des banques spécialisées dans un segment d’activité spécifique, souvent issues d’une ancienne règlementation ou, en France, de la distribution dans le passé de certains prêts bonifiés :

        * banques spécialistes du crédit à la consommation,
        * ou au contraire, banque spécialisées dans la gestion de fortune,
        * banques spécialisées dans le crédit immobilier,
        * banques spécialisées dans le crédit-bail aux entreprises,
        * banques spécialisées dans le financement d’une activité économique particulière (agriculture, cafés-restaurants, commerce de l’art, pétrole, etc.)

        Par forme de propriété

        On distingue aussi les banques en fonction de la manière dont leur capital (et conséquemment leur gouvernance) est organisé.

        * Une banque coopérative (dite parfois mutualiste) est contrôlée par ses sociétaires qui détiennent des parts et qui sont souvent ses clients. C’est un régime qui provient de l’esprit coopératif initié notamment par le milieu agricole (voir coopérative, mutualité). Les banques coopératives peuvent être partiellement cotées en bourse (c'est le cas de certaines Caisses régionales de Crédit agricoles qui ont ouvert une partie de leur capital sous forme de certificats coopératifs d'investissement, titres de capital sans droit de vote). Une banque coopérative peut aussi détenir des filiales cotées (holdings ou autres), par exemple le CIC dans le cas du Crédit Mutuel, Natixis pour les Banques populaires et les Caisses d'épargne ou Credit agricole SA pour le Crédit agricole.
        * Les banques commerciales sont des sociétés dont le capital est détenu par des actionnaires et sont généralement cotées en Bourse
        * Une banque peut être propriété de l'État. En Allemagne, les Landesbanks ont pour actionnaire principal un Land.

        Dans chaque pays, il existe un ou plusieurs organismes professionnels qui représentent les banques, parfois selon leur type. La Fédération bancaire française est l’organisation professionnelle qui représente toutes les banques installées en France : commerciales, coopératives ou mutualistes, françaises ou étrangères.


        Comment une banque gagne de l'argent

        Le produit net bancaire des banques est la différence entre le chiffre d’affaires et les charges d'exploitation. Il provient :

        * de la facturation des charges financières (les agios) sur les opérations
        * des commissions sur les services financiers (cartes bancaires, etc.)
        * des intérêts perçus en plaçant et prêtant l’argent déposé par leurs clients
        * du seigneuriage associé à la création monétaire : les banques commerciales sont autorisées à prêter environ cinquante fois ce que leurs clients déposent auprès d'elle
        * des activités de banque d'investissement
        * de la facturation des frais liés aux activités de gestion d'actifs

        Régulation

        En dehors des banques centrales déjà citées plus haut, les établissements financiers sont soumis à l'autorité de différents organismes de tutelle et de régulation, selon les pays et les réglementations. L'Union européenne a mis en place le CESR, Committee of European Securities Regulators et le CEBS Comittee of European Banking Supervisors.

        En France, l'Autorité des marchés financiers (AMF) regroupe l'ancienne Commission des opérations de bourse et le Conseil des marchés financiers. L'AMF représente la France au sein du CESR de l'Union européenne. Le Comité des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (CECEI) dépend de la Banque de France et est chargé de délivrer les agréments aux nouveaux établissements. La supervision prudentielle et le contrôle des établissements de crédit est confiée à la Commission bancaire dont le secrétariat est assurée par la Banque de France. Le CECEI et la Commission bancaire ont été fusionnés, avec l'ACAM (Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles) et le CEA (Comité des entreprises d'assurance), dans l'ACP, l'Autorité de contrôle prudentiel, par l'Ordonnance no 2010-76 du 21 janvier 2010 portant fusion des autorités d'agrément et de contrôle de la banque et de l'assurance.

        Aux États-Unis, la Securities and Exchange Commission (SEC) est l'équivalent de l'AMF française.

        Au niveau international, l'Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV ou IOSCO, selon l'acronyme de son nom anglais, International Organization of Securities Commissions) regroupe les autorités de marché (l'AMF pour la France, la SEC pour les États-Unis…). La Banque des règlements internationaux (BRI ou BIS, selon l'acronyme de son nom anglais Bank for International Settlements) est « la banque centrale des banques centrales » et est à l'origine des accords de Bâle.

        Les associations de défense des consommateurs peuvent apporter leur soutien aux clients des banques pour les aider à faire valoir leurs droits, par exemple en cas de découvert sans avertissement et de non-respect des procédures (comme la loi Scrivener en France). Elles peuvent notamment préparer la défense des consommateurs devant les tribunaux d'instance et assigner une banque devant ces mêmes tribunaux. Les principales associations de défense des consommateurs face aux banques sont l'Association française des usagers de la banque (AFUB)[5] ou l'Association contre les abus des banques européennes (ACABE)[6].

        Critiques

        Critiques concernant le service au client

        Parmi les critiques, on relève celles avançant :

        * Une attitude défavorable envers les petits clients et l'incertaine réponse du microcrédit, ainsi que le mauvais service aux PME-PMI.
        * La facturation excessive des actes bancaires et leur renvoi simultané sur des exécutions effectuées par des clients.
        * Les taux d'intérêt punitifs, selon leurs détracteurs, des crédits revolving.
        * Le risque que courent les dépôts en cas de faillite de banque (dans la limite de la garantie de 70,000 euros apportée par l'État français / le Fonds de Garantie des Dépôts)[7]. Pour les regles de garantie des depots bancaires en Europe, voir le site en Anglais du Forum Europeen des Assureurs des Depots bancaires (EFDI) et surtout leur tableau comparatif (en Anglais) des limites de garanties en Europe[9].

        Critiques concernant le rôle dans l'économie

        Parmi les critiques, on relève celles avançant :

        * Le grégarisme qui conduit par esprit moutonnier à financer sans limite le même secteur en provoquant des bulles dommageables.
        * La surfinanciarisation qui conduit à une part excessive du produit net bancaire dans le PIB d'un pays. La montée de l'endettement à 300 et 400 % du PIB implique qu'une part massive de la croissance soit captée par les banques. Ce phénomène a été particulièrement fort aux États-unis et au Royaume-Uni, sans parler de pays comme la Suisse, l'Islande ou l'Autriche.
        * Les abus de position dominante et les ententes surtout en France où la tradition de gestion centralisée du secteur bancaire depuis Pétain, renforcée par les nationalisations périodiques, ont créé des habitudes et une consanguinité importante entre banque, administration et politique. Voir la nomination contestée de M. Pérol conseiller du président de la république à la tête d'un nouveau conglomérat bancaire formé des banques populaires et des caisses d'épargne.
        * Les conflits d'intérêt nombreux et massifs de la banque universelle et de la banque assurance.
        * L'impossibilité pour les entrepreneurs de réussir sans les banques et la dépendance quasi absolue de leur durée au bon vouloir des banques.
        * Les sur-rémunérations des dirigeants et des hauts cadres sous l'effet de prises de risque excessive ou d'exploitation sans danger de rente de situation (rente de taille, rente d'émission de la monnaie de crédit, rente des prêts à l'État et aux collectivité locales). La règlementation des bonus vus désormais comme scandaleurs est à l'agenda du G.20.
        * Les excès de la gestion pour compte propre aboutissant à des pertes abyssales (affaire Leeson et faillite de Barings ; affaire Kerviel pour la société générale).
        * L'absence de contrôle des produits complexes à fort effet de levier (leverage) par des directions dépassées par la complexité des produits.
        * Non indépendance des analystes et des agences de notation.
        * La course à la taille. Le Crédit Lyonnais (« crazy Lyonnais »), Natixis, UBS, RBS, Lehman brothers, Citigroup offrent des exemples d'équipes de direction préoccupées par des gains en taille rapide et récoltant une grosse part de mauvais risques.
        * L'effet déstabilisateur de la création monétaire par le crédit : en période de crise les en-cours de crédit chutent et par conséquent la masse monétaire manque.
        * L'appropriation du seigneuriage, et en conséquence de l'ensemble des fruits de la croissance économique, par les banques.
        * La confusion des genres entre les différents « métiers bancaires », qui conduit à la constitution d'entités dites too big to fail, too big to bail, c'est-à-dire trop grosses pour qu'on les laisse faire faillite (à cause des conséquences sur l'économie réelle) mais trop grosses pour que même un état puisse les renflouer sans se mettre lui-même dans une situation catastrophique. Des solutions ont existé (Glass-Steagal Act) ou sont proposées par des économistes (100% monnaie).

        Le débat sur la place des activités financières, principalement réalisées par les banques, dans l'économie ressort à chaque crise financière. En France, le débat agite ainsi le monde intellectuel, après la première vague de libéralisation des marché. Le Monde Affaires du 28 février 1987 titre ainsi, L'industrie malade de la finance. L'idée sera repris dans les polémiques qui concernent le krach boursier d'octobre 1987. Parmi ses critiques figurent l'économiste libéral Bertrand Jacquillat[10] et le banquier Gérard Worms[11].

        Après l'explosion de la crise des subprimes de 2007-2008, de nombreux observateurs ont de nouveau mis en cause, à travers le monde, le poids du secteur bancaire et financier au sein de l'économie. Certaines études suggèrent que des déséquilibres trop importants en faveur de la sphère financière sont annonciateurs de crises graves :

        * Concernant les rémunérations, l'économiste Thomas Philippon (Université de New York et École d'économie de Paris) a calculé vers 2008 que les salaires de la finance sont 40 % au-dessus de « ce à quoi on pourrait s'attendre », l'écart le plus important depuis 1929[12].
        * Concernant l'emploi des diplômés, selon l'économiste Esther Duflo (MIT, École d'économie de Paris), 15 % des dîplomés de Harvard de l'année 1990 travaillent dans la finance contre 5 % en 1975[13]. Elle estime que « Ce que la crise révèle de manière brutale (et coûteuse) est que toute cette intelligence n'est pas employée de manière particulièrement productive. »[14].
        * Concernant le poids dans l'économie, l'économiste Thomas Philippon a calculé que le secteur financier représente 8 % du PIB en 2006, probablement au moins 2 points, soit 33%, au-dessus de la taille qu'il devrait avoir pour exercer sa tâche normale de financement de l'économie[15].

        La crise bancaire qui s'approfondit depuis l'été 2007 et qui a conduit à partir de la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008 à la quasi faillite d'un grand nombre d'établissements, dont beaucoup ont dû être nationalisées en tout ou en partie, notamment en Grande-Bretagne, a provoqué une grande accélération de la contestation des banques et de leurs pratiques qui débouchera sans doute sur des réformes importantes et en tout cas sur la fin de la dérégulation mise en place à partir des années 1980. Les banques ont bénéficié de plans de relance garantissant une part majeure des prêts accordés aux PME, à travers des organismes tels qu'Oséo en France et la mise en place d'un médiateur du crédit.


        Controverses diverses

        * Le documentaire d'Actual Prod intitulé banques: votre argent les intéresse et diffusé en 2006 dans l'émission «Lundi investigation», montre les pratiques les plus controversées des banques. Il a reçu un accueil plutôt favorable des critiques[16]. Laffont a publié peu après un livre du même nom[17].
        * Rising Bank est une banque fictive belge illustrant la transparence bancaire[18].
        * Finansol est une association de professionnel labellisant les produits bancaires.

        Les banques dans certains pays

        Les banques aux États-Unis

        Fin 2007, on compte 7 282 banques commerciales, 1 251 caisses d'épargne et 8 101 coopératives de crédit [19].

        Les banques en France

        En France, en 2001, il existait 1 068 établissements de crédit[20]. La moitié des établissements de crédit sont des banques[21]. Ils représentent :

        * 25,7 milliards d'euros de bénéfices nets en 2005[22] ;
        * des dépenses informatiques équivalentes en volume au reste de l’industrie française[réf. souhaitée] ;
        * 2,5 % de la population active (420 000 postes directs et 200 000 indirects), soit le 3e employeur privé en France [22];
        * premier embaucheur de France avec 20 000 nouveaux contrats signés chaque année[réf. souhaitée].

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        • #5
          dernier élément d'introduction avant de relayer les news

          le risque systémique

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Risque_syst%C3%A9mique

          Le risque systémique, ou la crise systémique sont des expressions utilisées en finance où le terme systémique exprime un changement d'échelle, une prise en considération globale du mécanisme et de ses causes, et qui inclut donc l'environnement dans lequel il s'inscrit.

          Le risque systémique est la probabilité d'occurrence d'un dysfonctionnement paralysant l'ensemble du système financier dans une vaste zone ou dans le monde entier, par le biais des engagements croisés, première étape avant des faillites en chaîne. Cela conduirait à un effondrement du système financier mondial. Il s’oppose au risque non-systémique, qui décrit les risques apparaissant lorsque l'économie mondiale doit faire face à un événement extérieur majeur (tel qu'une guerre).


          Secteur bancaire

          Les banques détiennent suffisamment de capital pour absorber le risque de crédit, le risque de marché et les risques opérationnels. Suite au développement récent des marchés de produits dérivés, on observe que les banques ont plus souvent tendance à vendre leurs risques de crédit. C'est ce que l'on appelle la titrisation.

          Risque difficilement assurable

          Dans le domaine assurantiel, il est difficile d'obtenir une protection financière contre le risque systémique, tout simplement parce qu'il est difficile de trouver une contre-partie désireuse d'accepter ce risque. Ainsi, les assureurs refusent de délivrer des assurances protégeant les individus et les habitations contre le risque d'une guerre nucléaire, parce que si une telle situation devait arriver, l'assureur ne pourrait faire face financièrement.

          L'autre difficulté à laquelle les assureurs doivent faire face est celle de l'évaluation du risque, beaucoup plus difficile que dans le cas du risque systématique. Il est très difficile de se procurer des données sur le risque systémique. Si une banque se déclare en faillite et vend tous ses actifs, la chute du prix des actifs peut introduire des problèmes de liquidité chez les autres banques, conduisant à un mouvement de panique général.

          Pas de diversification possible

          Ce risque peut être atténué de quatre manières principales en l'évitant, en le réduisant, en le retenant ou en le transférant.

          Le risque systémique est un risque qui ne peut être réduit en le diversifiant. C'est pour cela qu'il est parfois appelé risque non diversifiable. Les acteurs des marchés financiers (tels que les hedge funds, ou fonds spéculatifs) peuvent eux-mêmes être à la source d'une augmentation du risque systémique, et transférer ce risque vers eux peut, paradoxalement, augmenter le risque systémique.

          L'une des principales raisons de la régulation des marchés financiers est justement de réduire le risque systémique. Seules les banques centrales, dans leur rôle de prêteur de dernier ressort, sont à même d'y remédier quand il se matérialise.

          Crises ayant comporté un risque systémique important

          Article détaillé : Crises monétaires et financières.

          Depuis 1973, les crises ayant comporté un risque important pour la pérennité du système financier ont été nombreuses.

          La crise pétrolière de 1973 qui a entraîné une forte inflation, laquelle s'est répercutée sur l'ensemble de l'économie. En 1974, a lieu la faillite de la banque Herstatt.

          La crise pétrolière de 1979 provoque un nouveau renchérissement des prix du pétrole.

          En 1982, la crise de la dette bancaire des PVD secoue le système bancaire international.

          En 1987, le krach du marché des taux d'intérêt est suivi de celui des actions.

          La crise économique mexicaine de 1994 fait suite a des années de gabegie de la manne pétrolière dans ce pays.

          Autre pays pétrolier, la Russie connaît la crise financière russe de 1998. La fuite vers la qualité qui a suivi provoque la quasi-faillite du hedge fund Long Term Capital Management.

          En 2001, les attentats du 11 septembre 2001, en partie parce qu'ils ont lieu au cœur du système financier américain, envoie des secousses de par le monde.

          En 2008, la crise des subprimes qui a trouvé son origine aux États-Unis, s'est traduite par une défiance sur les marchés, et plus pratiquement, une crise de liquidité.

          En 2010, la crise de la dette publique grecque secoue l'ensemble de la zone euro.

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          • #6
            nous aurons l'occasion de revenir sur l'entrée (oui le sauvetage) de Warren BUFFET dans Bank of America, la plus grande banque américaine, et celle qui agite les marchés depuis quelques temps.
            toujours est il que BAC se sépare de ses parts dans une banque chinoise par renforcer ses fonds propres.

            Bank of America vend pour 8,3 mrd USD de parts de China Construction Bank

            New York (awp/afp) - Bank of America a annoncé lundi la vente d'environ la moitié de sa participation dans China Construction Bank (CCB), pour un total de 8,3 milliards de dollars, une somme qu'elle emploiera en grande partie pour renforcer son capital.

            La banque conservera 5% du capital de l'établissement chinois après cette transaction, qui doit se finaliser d'ici fin septembre, précise un communiqué de Bank of America.

            La vente porte sur 13,1 millions d'actions ordinaires de la CCB à un groupe d'investisseurs. Elle est soumise à l'approbation des autorités et apportera à la banque une plus-value après impôts d'environ 3,3 milliards de dollars.

            "Notre partenariat avec China Construction Bank a été mutuellement bénéfique", a commenté le PDG de Bank of America, Brian Moynihan, cité dans le communiqué.

            Les deux établissements "discutent d'une possible extension" de leur "accord d'assistance stratégique", indique le document qui ne fournit pas plus de précisions sur la nature de ces éléments.

            La transaction aide la banque à atteindre le niveau de capital imposé par les futures règles dites de "Bâle III" au secteur bancaire. Cette réglementation prévoit des restrictions sur le capital "pour toute possession de plus de 10% dans une institution financière", note la banque.

            Brian Moynihan avait déclaré à plusieurs reprises ces dernières semaines que Bank of America n'avait pas besoin de lever du capital pour atteindre les exigences de "Bâle III".

            L'établissement, qui a annoncé la suppression de 3500 postes ce trimestre le 19 août, a toutefois récemment procédé à plusieurs opérations d'envergure.

            Il a indiqué mi-août qu'il cédait ses activités de cartes de crédit au Canada et en Espagne et qu'il prévoyait de le faire en Irlande, et au Royaume-Uni.

            Le milliardaire américain Warren Buffett a annoncé jeudi qu'il allait investir cinq milliards de dollars dans la banque.

            Avant de rebondir à partir du milieu de la semaine dernière, l'action du groupe avait perdu jusqu'à plus de la moitié de sa valeur par rapport au début de l'année. Les investisseurs s'inquiétaient de voir la banque devoir procéder à une augmentation de capital massive faute de pouvoir sortir du capital de la CCB.

            La banque peine à se remettre de la crise financière de 2008. Plombée par les poursuites liées aux prêts hypothécaires à risque, elle a publié une perte nette de 9,13 milliards de dollars pour le deuxième trimestre de l'année.

            Le titre prenait 5,35% à 8,18 dollars lundi à la Bourse de New York vers 15H00 GMT/17h00 HEC.

            rp


            (AWP / 29.08.2011 17h08)



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            • #7




              Grèce: Alpha et Eurobank dans le rouge après la décote sur la dette


              ATHENES - Les deuxième et troisième banques grecques, Eurobank et Alpha, en voie de fusion, ont annoncé lundi être passés dans le rouge au 1er semestre 2011, du fait de provisions destinées à couvrir la décote qu'elles subiront lors de l'échange des obligations de la dette grecque.

              Les deux banques deviennent ainsi les premiers créanciers grecs a faire part officiellement de leur participation à cette opération, décidée lors du sommet européen extraordinaire du 21 juillet dans le cadre du sauvetage de la Grèce et la zone euro.

              Elles ont auparavant annoncé leur fusion, pour donner naissance, avec le soutien du fonds Qatari Paramount, à la première banque du pays.

              Alpha Bank a annoncé une perte nette de 524,8 millions d'euros au 1er semestre 2011, plombée par les provisions en vue de l'échange de la dette grecque, avec une décote estimée à environ 21%.

              En excluant ces provisions, le bénéfice net d'Alpha Bank au premier semestre aurait été de 14 millions d'euros, en chute de 63,6% sur un an, a précisé le groupe dans un communiqué.

              Alpha Bank, en tant qu'acteur important de l'économie grecque, figure parmi les banques soutenant volontairement l'échange d'obligations, a souligné son président, Iannis Costopoulos, cité par le communiqué.

              Eurobank a elle annoncé une perte nette de 588 millions d'euros pour la même période, estimant à quelque 16,7% la décote qu'elle subira lors de l'échange des obligations de la dette grecque.

              En excluant ces provisions, le bénéfice net d'Eurobank au premier semestre aurait été de 76 millions d'euros, en hausse de 52,6% sur un an, a précisé le groupe dans un communiqué. A l'issue de cette opération, l'exposition d'Eurobank aux titres souverains grecs sera d'environ 2 milliards d'euros.

              Le plan de sauvetage européen de l'économie grecque qui prévoit cet échange de dette est la seule voie de sortie de crise pour la Grèce. Dans ce contexte, la participation des banques grecques est nécessaire, a pour sa part relevé le directeur général d'Eurobank, Nicholas Nanopoulos.

              L'échange des titres, censé être parachevé vers le 20 octobre, selon le gouvernement grec, est prévu par le nouveau plan de soutien de près de 160 milliards d'euros, décidé par les dirigeants de la zone euro le 21 juillet.

              Cette contribution doit atteindre 54 milliards d'euros sur trois ans, et 135 milliards d'euros sur dix ans, avec des pertes jusqu'à 21% pour les créanciers privés. L'objectif est d'alléger la dette souveraine qui dépasse les 350 milliards d'euros, et doit atteindre fin 2011 au moins 155,5% du PIB.


              (©AFP / 29 août 2011 17h37)

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              • #8
                Zone euro: Trichet appelle à la zone euro à tenir parole pour résoudre la crise

                Bruxelles (awp/afp) - Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a appelé lundi les gouvernements de la zone euro à tenir leurs promesses pour résoudre la crise de la dette, dans un contexte qui reste marqué par des incertitudes "particulièrement élevées".

                "L'application totale et dans les temps des décisions prises à l'issue du sommet du 21 juillet est essentielle", a affirmé M. Trichet lors d'une audition au Parlement européen à Bruxelles, alors que des garanties exigées par la Finlande notamment pour aider la Grèce font craindre que les tractations durent plus longtemps que prévu.

                Le cas de la Grèce mis à part, "la détermination des autres gouvernements de la zone euro à honorer pleinement leur signature souveraine (tout faire pour être à la hauteur de leur notation pour l'émission de dette publique, NDLR) est un élément clé pour revenir à des finances saines et pour contribuer à des conditions de marchés stables", a-t-il ajouté.

                M. Trichet a toutefois reconnu que les perspectives économiques sont sombres pour la zone euro, avec une croissance qui devrait se poursuivre de manière "modeste", dans un contexte d'incertitudes "particulièrement élevées".

                "Nous continuons à estimer que la zone euro va croître à un rythme modeste. L'incertitude reste particulièrement élevée" en raison de la situation budgétaire globale fragile de nombreux pays, a-t-il précisé.

                Il s'attend toutefois à une inflation qui devrait rester au-dessus de 2% dans les prochains mois, soit au-dessus du seuil qui inquiète la BCE, soucieuse de contenir la hausse des prix.

                La BCE est en train d'évaluer "les risques" que cette situation représente pour la hausse des prix à moyen terme, alors que les marchés ne tablent plus désormais sur un nouveau relèvement des taux par la BCE en 2011.

                rp


                (AWP / 29.08.2011 16h19)

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                • #9
                  Zone euro: la BCE a racheté 6,6 mrd EUR d'obligations publiques sur une semaine

                  Francfort (awp/afp) - La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi avoir racheté pour 6,651 milliards d'euros d'obligations publiques de la zone euro sur une semaine, un montant en recul par rapport aux deux semaines précédentes.

                  Lundi dernier, la BCE avait en effet indiqué avoir racheté pour 14,29 milliards d'euros la semaine précédente. La semaine d'avant, où elle avait réenclenché ce programme mis en sommeil pendant près de cinq mois, l'institution monétaire de Francfort (ouest) avait acquis sur le marché secondaire pour 22 milliards d'euros de titres.

                  Au total, la BCE détient pour 115,5 milliards d'obligations publiques, certaines (1,327 milliard d'euros) étant arrivées à maturité.

                  rp


                  (AWP / 29.08.2011 16h46)

                  Commentaire


                  • #10
                    un peu plus tôt dans la journée


                    Romandie News

                    Eurobank et Alpha, 2e et 3e banques grecques, vont fusionner

                    Athènes (awp/afp) - Eurobank et Alpha, respectivement deuxième et troisième banques du pays, ont annoncé lundi leur fusion, qui doit leur accorder le premier rang dans le pays, et renforcer l'ensemble du secteur bancaire grec, grâce à la participation du fonds qatari Paramount. "Les conseils d'administration de la banque Alpha et d'Eurobank ont annoncé qu'ils étaient parvenus à un accord pour rapprocher par fusion" les deux entités, ont indiqué les deux banques dans un communiqué commun.

                    Les groupes précisent que les actionnaires d'Eurobank recevront cinq nouvelles actions Alpha pour sept titres Eurobank, donnant ainsi 57,5% du capital de la nouvelle entité aux actionnaires actuels d'Alpha et 42,5% aux actionnaires d'Eurobank.

                    Le montant exact de la participation du fonds qatari n'a pas été dévoilé. Néanmoins le communiqué le qualifie d'un des trois "actionnaires principaux" de la nouvelle entité, aux côtés des familles Costopoulos (Alpha) et Latsis (Eurobank).

                    Ces trois parties vont participer à un "projet d'augmentation de capital à hauteur d'environ 3,9 milliards d'euros" précise le communiqué.

                    La fusion doit être terminée "d'ici la fin de l'année" ajoute le texte.

                    Le conseil d'administration de la nouvelle entité devrait être présidé par Yannis Costopoulos (Alpha).

                    Dès la confirmation de l'accord, le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, a salué une "évolution positive qui atteste du dynamisme et des perspectives du système bancaire grec".

                    "Il est également important que le Qatar participe et investisse en Grèce, envoyant à l'étranger un message de confiance" dans l'économie, a ajouté le ministre, cité dans un communiqué. Il a réaffirmé la confiance du gouvernement dans le système bancaire grec "qui est totalement sûr".

                    jq


                    (AWP / 29.08.2011 13h43)


                    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/08/29/crise...

                    CRISE – Lagarde met les pieds dans le plat


                    Christine Lagarde, la toute nouvelle présidente du FMI, a détonné lors du très officiel symposium des banquiers centraux, organisé chaque été à Jackson Hole, petite ville perdue dans le Wyoming. Au milieu des principaux responsables monétaires de la planète, elle n'a pas hésité à mettre les pieds dans le plat.

                    "Les développements de cet été ont montré que nous sommes dans une nouvelle phase dangereuse. Les enjeux sont clairs : nous risquons de voir la fragile reprise dérailler. Nous devons donc agir maintenant." Avec ce discours "franc", selon le Wall Street Journal, Christine Lagarde a enfin mis sur la table le sujet qui concernait le plus les banquiers centraux, estime le Financial Times.

                    D'autant plus que la directrice du FMI n'a pas hésité à aborder un sujet tabou : l'éventuelle recapitalisation des banques privées européennes, fragilisées par leurs emprunts aux Etats en difficulté. Si cette recapitalisation n'avait pas lieu, "nous pourrions voir la crise s'étendre à des pays centraux, ou même assister à une crise de liquidités". Des mots d'une force inhabituelle dans le cénacle des banquiers centraux, habitués aux circonlocutions oratoires.

                    "Le discours de Lagarde suscite la zizanie au symposium de la Fed", titre d'ailleurs le FT. "Ce que Mme Lagarde dit publiquement, beaucoup de banquiers centraux l'évoquent en privé", affirme toutefois le WSJ. Mais lundi, la réaction ne s'est pas fait attendre. Le Financial Times relaie les critiques, anonymes, de plusieurs banquiers centraux européens. "Plusieurs officiels, inquiets que les déclarations de Lagarde puissent effrayer les investisseurs, disent qu'ils prévoient de la pousser à clarifier sa position", écrit le quotidien économique. "L'idée que nous pourrions avoir un problème de liquidités en Europe" est "totalement fausse", a même déclaré Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne.

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                    • #11
                      les mises en garde de jpchevallier sur les banques françaises, la BCE et la FED.

                      (peu importe votre avis sur le sujet, je posterai aussi les avis "tout va bien" dans la file)



                      http://chevallier.biz/2011/08/banques-de-la-zone-e...

                      http://www.jpchevallier.com/article-big-bang-des-b...

                      http://www.jpchevallier.com/article-bce-rien-ne-va...


                      http://chevallier.biz/2011/08/credit-agricole-sa-2...

                      http://chevallier.biz/2011/08/societe-generale-lev...

                      http://chevallier.biz/2011/08/bnp-paribas-leveraged-27/

                      http://chevallier.biz/2011/08/bpce-2%c2%b0-trimest...

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                      • #12
                        AFP

                        Etats-Unis : le FMI aurait fortement révisé ses prévisions de croissance

                        Le Fonds Monétaire International (FMI) a fortement revu en baisse ses prévisions de croissance pour les Etats-Unis et abaissé ses prévisions de croissance mondiale, affirme lundi l'agence Ansa, en citant une version préliminaire des nouvelles prévisions du Fonds.

                        Selon l'agence italienne, le FMI ne table plus que sur une croissance de 1,6% cette année aux Etats-Unis, contre une précédente prévision de 2,5% publiée en juin, et de 2% l'année prochaine contre 2,7%.

                        La croissance américaine, qui a été de 3% en 2010, a fortement ralenti depuis le début de l'année. Le PIB de la première économie mondiale n'a progressé que de 0,4% en rythme annualisé au premier trimestre et de 1,0% au deuxième, selon les chiffres du gouvernement.

                        Selon des extraits du document cités par l'Ansa, le Fonds souligne que la "première priorité" pour les Etats-Unis est "de lancer rapidement un plan de réduction du déficit à moyen terme" et pointe les risques d'une "impasse politique" sur ce sujet.

                        Le FMI, qui doit publier ses nouvelles prévisions économiques le 20 septembre, a par ailleurs révisé légèrement en baisse sa prévision de croissance mondiale à 4,2% cette année et 4,3% l'année prochaine contre de précédentes prévisions de 4,3% et 4,5%, toujours selon Ansa.

                        L'institution souligne que l'activité économique "s'est affaiblie" en particulier dans les pays développés, les pays émergents ayant résisté. L'économie "est devenue plus déséquilibrée" et les "risques à la baisse ont augmenté", selon le FMI.

                        La prévision de croissance de la zone euro a été de son côté révisée en baisse à 1,9% en 2011 et 1,4% en 2012 par le Fonds qui tablait en juin sur 2% et 1,7%.

                        Mettant en garde contre les risques de la crise de la dette, le FMI appelle la Banque Centrale Européenne (BCE) à continuer à intervenir "avec force" sur le marché obligataire afin de "contrer l'excès de volatilité".

                        Dans le détail en Europe, le FMI a révisé en baisse sa prévision de croissance pour la France à 1,8% en 2011 et 1,6% en 2012 contre 2,1% et 1,9% et à 0,8% en 2011 et 0,7% en 2012 pour l'Italie contre 1% et 1,3%.

                        La prévision de croissance en Allemagne a été maintenue inchangée pour 2011 à 3,2% mais a été en revanche abaissée à 1,6% contre 2% pour 2012.

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                        • #13
                          http://tickerforum.org/akcs-www?post=135432


                          un lien super pratique à mettre en favori, tous les taux, de tous les pays, les CDS, les euro bond 10years yield SPREAD VS. GERMAN BUND, les indices de volatilité , les muni bonds, ...

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                          • #14
                            UE: des banques doivent être recapitalisées, pas les plus grandes -Jouyet 29/08/2011 20:26



                            PARIS (AFP) -- "Un certain nombre" de banques européennes "doivent être recapitalisées" mais "pas les plus importantes", a affirmé lundi le président de l'Autorité française des marchés financiers (AMF).
                            "On sait qu'il y a un certain nombre de banques européennes qui doivent être recapitalisées, ce n'est pas les plus importantes", a déclaré Jean-Pierre Jouyet à la chaîne d'information LCI, trois jours après des déclarations de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, disant que les banques européennes devaient se recapitaliser.
                            "Objectivement, les Européens n'ont pas attendu le Fonds monétaire international pour savoir qu'il y avait pour certaines banques européennes des problèmes de recapitalisation, puisque cela a été l'objet des stress tests réalisés en juillet, puisque cela a été l'objet des discussions qui ont eu lieu le 21 juillet entre les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro", a précisé M. Jouyet.
                            La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a estimé "urgent" vendredi de recapitaliser les banques européennes pour qu'elles soient "suffisamment solides pour faire face aux risques que représentent les dettes publiques et la faiblesse de la croissance".


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                            • #15
                              http://blog.crottaz-finance.ch/?p=7965

                              "Les banques ne se prêtent plus entre elles (ça recommence…)
                              Plusieurs signes militent en faveur de cette affirmation.

                              Tout d’abord les interventions de politiques (Oui vous savez ceux qui disent que tout va bien, que la croissance est de retour, qu’il y a de l’inflation (où ? stagflation éventuellement je veux bien) et qui augmentent les taxes, impôts et baissent les salaires pour créer la relance (cf Grèce avec hausse TVA et baisse des salaires))

                              Madame Lagarde: »il est urgent de recapitaliser les banques. Elles doivent être suffisamment solides pour faire face aux risques que représentent les dettes publiques et la faiblesse de la croissance. » (FMI 27 août 2011) : http://www.imf.org/external/french/np/speeches/201...

                              Petit cours sur le fonctionnement de la Grèce: http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/201...

                              Revenons à nos moutons:

                              Les CDS des banques se tendent (un remake de 2008 ?)

                              (voir sur son blog les différents graphes)
                              CDS BANQUES AMERICAINES depuis le début de l’année et sur 5 ans

                              CDS BANQUES FRANCAISES

                              CDS BANQUES ALLEMANDES

                              CDS BANQUES ESPAGNOLES

                              CDS BANQUES ITALIENNES

                              CDS BANQUES SUISSES

                              D’après Monsieur Chevallier, les banques européennes ont grandement besoin de dollar US et il semble qu’une banque allemande avait quelques soucis comptables: http://www.jpchevallier.com/article-bce-rien-ne-va... et le mécanisme: http://www.jpchevallier.com/article-bce-rien-ne-va...

                              En ce qui me concerne, je n’ai pas peur d’une banque en particulier (sinon on va me dire que je fais du favoritisme), mais plutôt du risque systémqiue ou global, appelé du doux terme d’effet domino !
                              La citation de de matin: Chassez le naturel, il revient au galop."



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