J'ai retrouvé un passage interessant de Martin Pring décrivant le cycle économique... Le voici en raccourci...
"Nous pouvons voir que le marché obigataire est le premier marché à lancer sa phase haussière. C'est ce qui arrive habituellement après que le taux de croissance de l'économie a fortement baissé par rapport à son taux de croissance maximal. En règle générale, plus la contraction de l'économie est prononcée et plus le potentiel d'une hausse des obligations sera fort( une chute des taux d'intéret).
A contrario, plus la période d'expansion est forte, moins le relachement économique et financier est marqué, et plus le potentiel d'une baisse des marchés obligataires est fort( et une hausse des taux d'interet).
C'est à la suite des plus bas d'un marché baissier sur les cours des obligations que l'activité économique commence à se contracter plus fortement. A ce stade, les opérateurs qui se trouvent sur les marchés boursiers peuvent " regarder au-delà" des creux, en termes d'évolution des profits des entreprises qui chutent alors lourdement à cause de la récession qui prend racine, et commence à accumuler les actions. En règle générale, plus les marchés obligataires font leurs bas tôt par rapport aux marchés boursiers, et plus le marché boursier aura un fort potentiel de rebond. Il en est ainsi car un tel décalage laisse prévoir une récéssion particulièrement faible face à laquelle les économies d'exploitation que chercheront à générer les entreprises permettrons d'abaisser fortement les niveaux d'activité à partir desquels elles réaliseront des bénéfices.
Ensuite, lorsque la reprise s'enracinera, les gains d'activité apparaitront directement sous forme de profits.
Une fois que la reprise s'est bien installée, les capacités de production tournent au maximum, et les entreprises productrices de biens de base retrouvent une certaine flexibilité à augmenter les prix, tandis que les prix des matières premières font leur bas.
Parfois après un boom des matières premières anormalement fort, les prix des matières premières industrielles atteignent leur plus bas en plein coeur de la récession, provoqués par de sévères liquidations forcées de la part de spéculateurs. Pourtant, ce plus bas est souvent retesté est un rallye durable n'apparaît qu'une fois que la reprise s'est installée pendant quelques mois. Alors les trois marchés financiers seront simultanéemnt haussiers.
Progressivement, le ralentissement économique et financier qui est apparu suite à la récession disparaît en partie, ce qui contribue à peser sur le coût de l'argent, autrement dit cela exerce une pression haussière sur les taux.Etant donné que des taux à la hausse signifient la baisse des marchés obligataires, le marché obligataire marque alors un sommet et entame sa phase baissière. Dès lors qu'un éxcédent de capacité existe encore dans l'outil de production et du volant d'emploi, une augmentation de l'activité économique ne peut résulter que d'une amélioration de la productivité dans un bon climat d'affaires. Le marché haussier intègra alors la tendance bien orientée sur les résultats des entreprises et reste dès lors sur une tendance haussière jusqu'à ce que les investisseurs aient le sentiment que l'économie est en surchauffe et que les espoirs de voir les résultats des entreprises s'améliorer s'évanouissent. En ce point, ils ont moins de raison de détenir des actions, et les marchés boursiers entrent à leur tour dans leur phases baissière.
Plus tard, la hausse des taux d'intéret fait sentir ses effets sur l'économie et les cours des matières premières commencent à chuter?
C'est à ce moment là que les trois marchés financiers commencent à tomber. Ils continuent à le faire jusqu'à ce que les marchés de la dette marquent leur creux. Cette phase finale, qui se dévéloppe à peu près au m^me moment que le début de la récession est en générale associée à une chute libre des cours sur l'un au moins des trois marchés. Si une panique s'installe, c'est alors que se présente l'une des meilleurs opprtunités d'achat qui puisse éxister."
Voilà, si vous avez compris ou nous en sommes aujourd'hui, vous comprendrez l'avenir du cac...
"Nous pouvons voir que le marché obigataire est le premier marché à lancer sa phase haussière. C'est ce qui arrive habituellement après que le taux de croissance de l'économie a fortement baissé par rapport à son taux de croissance maximal. En règle générale, plus la contraction de l'économie est prononcée et plus le potentiel d'une hausse des obligations sera fort( une chute des taux d'intéret).
A contrario, plus la période d'expansion est forte, moins le relachement économique et financier est marqué, et plus le potentiel d'une baisse des marchés obligataires est fort( et une hausse des taux d'interet).
C'est à la suite des plus bas d'un marché baissier sur les cours des obligations que l'activité économique commence à se contracter plus fortement. A ce stade, les opérateurs qui se trouvent sur les marchés boursiers peuvent " regarder au-delà" des creux, en termes d'évolution des profits des entreprises qui chutent alors lourdement à cause de la récession qui prend racine, et commence à accumuler les actions. En règle générale, plus les marchés obligataires font leurs bas tôt par rapport aux marchés boursiers, et plus le marché boursier aura un fort potentiel de rebond. Il en est ainsi car un tel décalage laisse prévoir une récéssion particulièrement faible face à laquelle les économies d'exploitation que chercheront à générer les entreprises permettrons d'abaisser fortement les niveaux d'activité à partir desquels elles réaliseront des bénéfices.
Ensuite, lorsque la reprise s'enracinera, les gains d'activité apparaitront directement sous forme de profits.
Une fois que la reprise s'est bien installée, les capacités de production tournent au maximum, et les entreprises productrices de biens de base retrouvent une certaine flexibilité à augmenter les prix, tandis que les prix des matières premières font leur bas.
Parfois après un boom des matières premières anormalement fort, les prix des matières premières industrielles atteignent leur plus bas en plein coeur de la récession, provoqués par de sévères liquidations forcées de la part de spéculateurs. Pourtant, ce plus bas est souvent retesté est un rallye durable n'apparaît qu'une fois que la reprise s'est installée pendant quelques mois. Alors les trois marchés financiers seront simultanéemnt haussiers.
Progressivement, le ralentissement économique et financier qui est apparu suite à la récession disparaît en partie, ce qui contribue à peser sur le coût de l'argent, autrement dit cela exerce une pression haussière sur les taux.Etant donné que des taux à la hausse signifient la baisse des marchés obligataires, le marché obligataire marque alors un sommet et entame sa phase baissière. Dès lors qu'un éxcédent de capacité existe encore dans l'outil de production et du volant d'emploi, une augmentation de l'activité économique ne peut résulter que d'une amélioration de la productivité dans un bon climat d'affaires. Le marché haussier intègra alors la tendance bien orientée sur les résultats des entreprises et reste dès lors sur une tendance haussière jusqu'à ce que les investisseurs aient le sentiment que l'économie est en surchauffe et que les espoirs de voir les résultats des entreprises s'améliorer s'évanouissent. En ce point, ils ont moins de raison de détenir des actions, et les marchés boursiers entrent à leur tour dans leur phases baissière.
Plus tard, la hausse des taux d'intéret fait sentir ses effets sur l'économie et les cours des matières premières commencent à chuter?
C'est à ce moment là que les trois marchés financiers commencent à tomber. Ils continuent à le faire jusqu'à ce que les marchés de la dette marquent leur creux. Cette phase finale, qui se dévéloppe à peu près au m^me moment que le début de la récession est en générale associée à une chute libre des cours sur l'un au moins des trois marchés. Si une panique s'installe, c'est alors que se présente l'une des meilleurs opprtunités d'achat qui puisse éxister."
Voilà, si vous avez compris ou nous en sommes aujourd'hui, vous comprendrez l'avenir du cac...
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