Mon cousin, aussi trader a ses heures viens de me lancer sur le problème de l'or. Pour lui répondre j'ai du faire des recherches sur internet et je vous les livre.
La tentation de l'or
Rien ne l'arrête. Le métal jaune poursuit son ascension vers des sommets toujours plus brillants. En 2006, l'once d'or s'est appréciée de 22 % (au 20 décembre). Une hausse exceptionnelle, caractérisée par une forte volatilité, inhabituelle pour le métal précieux. « On a retrouvé les niveaux de volatilité atteints dans les années 1980, lorsque l'or était au plus haut », remarque Katharine Pulvermacher, directrice de la recherche au World Gold Council. Signe prémonitoire ou coïncidence ? La raison pousse, paradoxalement, à choisir la première option.
En effet, le décalage entre l'offre et la demande reste important. Si, selon l'institut canadien Metals Economics Group, la production d'or peut encore progresser de 3 % par an jusqu'en 2010, elle ne peut toutefois, à terme, que décliner. Les plus beaux gisements, vivement exploités dans les années 1990, ont de moins en moins à offrir. A la recherche de nouvelles pépites, les sociétés minières investissent beaucoup dans des programmes d'exploration - plus de 7 milliards de dollars en 2006, contre moins de 2 milliards en 2002 - , mais les résultats ne sont guère convaincants. Autres fournisseurs historiques de lingots, les banques centrales rechignent à respecter les quotas de vente d'or (500 tonnes par an) qu'elles ont fixés ensemble. En toute logique, car la hausse des prix n'incite pas à vendre.
A l'inverse, la demande reste soutenue. Parmi les quatre plus gros consommateurs d'or, trois pays émergents : Inde, Chine, Turquie. La croissance des revenus de leurs habitants laisse imaginer une demande (joaillerie surtout) toujours croissante. La banque centrale de Chine, dont les réserves de devises en or sont dérisoires (1 %, contre 95 % en dollars), devrait en outre passer bientôt à l'achat sur le métal précieux. Elle pourrait commencer dès 2007. Les investisseurs, attirés par la diversité des produits offerts pour miser sur l'or et par une diversification plus efficace de leur portefeuille, n'hésitent pas à mettre la main à la poche.
Autre soutien, la faiblesse du dollar, qui devrait encore se confirmer l'an prochain. Enfin, le contexte géopolitique tendu accentue le statut de valeur refuge du métal précieux. Investir dans l'or devrait donc continuer de payer en 2007. Reste à savoir comment, car les véhicules d'investissement sont de plus en plus nombreux : actions de sociétés minières cotées, fonds purs et diversifiés, trackers et certificats indexés sur le prix de l'or, pièces et lingots... Laissez-vous tenter !
http://www.laviefinanciere.com/default.asp?page=Af...
La tentation de l'or
Rien ne l'arrête. Le métal jaune poursuit son ascension vers des sommets toujours plus brillants. En 2006, l'once d'or s'est appréciée de 22 % (au 20 décembre). Une hausse exceptionnelle, caractérisée par une forte volatilité, inhabituelle pour le métal précieux. « On a retrouvé les niveaux de volatilité atteints dans les années 1980, lorsque l'or était au plus haut », remarque Katharine Pulvermacher, directrice de la recherche au World Gold Council. Signe prémonitoire ou coïncidence ? La raison pousse, paradoxalement, à choisir la première option.
En effet, le décalage entre l'offre et la demande reste important. Si, selon l'institut canadien Metals Economics Group, la production d'or peut encore progresser de 3 % par an jusqu'en 2010, elle ne peut toutefois, à terme, que décliner. Les plus beaux gisements, vivement exploités dans les années 1990, ont de moins en moins à offrir. A la recherche de nouvelles pépites, les sociétés minières investissent beaucoup dans des programmes d'exploration - plus de 7 milliards de dollars en 2006, contre moins de 2 milliards en 2002 - , mais les résultats ne sont guère convaincants. Autres fournisseurs historiques de lingots, les banques centrales rechignent à respecter les quotas de vente d'or (500 tonnes par an) qu'elles ont fixés ensemble. En toute logique, car la hausse des prix n'incite pas à vendre.
A l'inverse, la demande reste soutenue. Parmi les quatre plus gros consommateurs d'or, trois pays émergents : Inde, Chine, Turquie. La croissance des revenus de leurs habitants laisse imaginer une demande (joaillerie surtout) toujours croissante. La banque centrale de Chine, dont les réserves de devises en or sont dérisoires (1 %, contre 95 % en dollars), devrait en outre passer bientôt à l'achat sur le métal précieux. Elle pourrait commencer dès 2007. Les investisseurs, attirés par la diversité des produits offerts pour miser sur l'or et par une diversification plus efficace de leur portefeuille, n'hésitent pas à mettre la main à la poche.
Autre soutien, la faiblesse du dollar, qui devrait encore se confirmer l'an prochain. Enfin, le contexte géopolitique tendu accentue le statut de valeur refuge du métal précieux. Investir dans l'or devrait donc continuer de payer en 2007. Reste à savoir comment, car les véhicules d'investissement sont de plus en plus nombreux : actions de sociétés minières cotées, fonds purs et diversifiés, trackers et certificats indexés sur le prix de l'or, pièces et lingots... Laissez-vous tenter !
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