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    Bonjour,

    A voir absolument pour mieux comprendre les enjeux majeurs qui nous font face et l'extrème urgence de la situation:
    Conférence de Jean-Marc Jancovici - Energie...

    Autres liens utiles:
    Site de Jean-Marc Jancovici
    Oleocene | Site dédié à la fi...
    Cours des MINES ParisTech - Energie et changement ...
    Global Public Media | Public Service Broadcasting ...
    ASPO International | The Association for the Study...

  • #2
    Un peu de recule! Celà fait 100 ans que l'on nous annonce: "20 ou 50 ans de pétrole devant nous". L'ère du pétrole s'achèvera avant l'épuisement des réserves. L'âge de pierre ne s'est pas terminé parce qu'il n'y avait plus de pierre.

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    • #3


      Le pic a probablement déjà eu lieu en 2005 en onshore après c'est de l'éthanol ... qui permet de combler les manques . On roulera un peu plus à l'électricité , l'éthanol (bettrave etc... canne à sucre ...maïs) , au gaz donc gpl, au charbon liquide , encore à l'essence malgré tout, à l'huile de friture , à une pétrole à base d'algues , de noix de coco .
      les véhicules seront en matériaux composites (ultra légers type nano carbone le poids étant l'ennemi principal de la conso , on downisizinguera de 1 litre de cylindrée on tirera 130 ch ...) .Il y aura certainement des changements à l'horizon 5 ans .

      Commentaire


      • #4
        Ignorer les faits où croire que la technologie va nous sauver comme par miracle, c'est se voiler la face, se rassurer. Il n'y a eu aucun réel changement alors même que cette échéance inéluctable est déjà connue depuis des décénies.

        Le bio-éthanol, le bio-diesel ou la bio-masse ne changeront rien à la chose. On a besoin des terres arables pour se nourrir, sinon on crève de faim! Rouler à l'électricité? Mais la très grande majorité de l'électricité est produite à partir de sources d'énergie non-renouvelables! On se mord la queue. Idem pour les voiture à hydrogène ou autre high-tech. L'hydrogène est simplement produit à partir d'autres sources d'énergie. On se mord encore la queue.

        Et puis toutes ces autres sources d'énergies ne sont capables de remplacer qu'une minuscule fraction de l'énorme quantité d'énergie que nous consommons. Sans oublier toute la pétrochimie: plastiques, engrais, pesticides...

        "L'âge de pierre ne s'est pas terminé parce qu'il n'y avait plus de pierre". En effet, mais l'âge de l'énergie bon marché touche à sa fin. Toutes les avancées depuis la révolution industrielle n'ont été possibles que grâce à l'énergie bon marché. Et quand je dis bon marché, je devrais dire gratuite. La période de l'énergie gratuite ne sera après toute qu'une très brève période à l'échelle de l'humanité. Qu'est ce que c'est 250-300 ans? Une paille.

        Les économistes ne tiennent aucun compte de la réalité, des dures lois de la physique et de la nature. Sans énergie plus rien ne tourne. Fini, Tilt, Time over! Le Dr Bartlett a déclaré que “La plus grande lacune de la race humaine est notre incapacité à comprendre la fonction exponentielle.” Et il a absolument raison. Voir: http://economicedge.blogspot.com/2008/12/spend-som...

        Alors que fait-on? Toujours rien? Dans on aura la choix entre: famine, pandémie, guerre... Et ce n'est pas pour les générations futures, c'est pour les générations actuelles. D'où l'urgence.

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        • #5
          tout à fait d'accord avec almaz.

          le pic pétrolier est loin d'être atteint.
          arctique:sans doute l'équivalent de 30pour cent du moyen orient.
          antarctique peut être autant.
          usa vont se remettre à exploiter leurs zones côtières .
          récentes découvertes permettant soit de forer au large à plus de moins 4000m ou encore de transformer en gaz des reliquats gigantesques de forages pétroliers apparemment èpuisés.etc etc....

          comme toujours malthus pointe le bout de son nez, ce qu'il a fait sur ce marché en annonçant sa fin depuis des décennies.....
          notre globe étant une quantité finie ce pic arrivera évidemment un jour mais pas tout de suite.et d'ici là le génie humain aura comme souvent invalidé la théorie purement statique des cassandre.

          Commentaire


          • #6
            Je comprends les angoisses de fujisan face à une possible pénurie énergétique.
            Cependant, je ne partage pas totalement son analyse sur l'impuissance de la technologie à trouver des solutions. En effet, l'Homme a jusqu'ici toujours fait preuve d'ingéniosité pour assurer sa survie.
            Un exemple de solution technologique possible et non citée?
            La fusion nucléaire!
            Nous connaissons tous la production d'énergie à partir de la fission nucléaire,c'est à dire la cassure de gros atomes d'uranium. A l'inverse, la fusion nucléaire "colle" deux isotopes de l'hydrogène(deutérium + tritium)qui se recombinent en hélium (le gaz qui gonfle les ballons des enfants)tout en libérant une énergie plus grande encore.
            Bien sûr, les obstacles à surmonter sont encore nombreux mais si cela marche, comme on l'espère dans les prochaines décennies, alors l'humanité disposera d'une source d'énergie (calorique puis transformée en électrique) quasi inépuisable et d'une puissance jusqu'ici jamais connue (comparable à celle d'un soleil).

            Tout cela pour dire que la technologie n'a probablement pas épuisé toutes ses ressources et que l'avenir énergétique de l'humanité se joue peut-être en Provence, à Cadarache, où le premier réacteur ITER à fusion nucléaire est en cours de construction.

            Commentaire


            • #7
              Citation de : ALMAZ (au 15-03-2009 13:34:50)

              Un peu de recul! Celà fait 100 ans que l'on nous annonce: "20 ou 50 ans de pétrole devant nous". L'ère du pétrole s'achèvera avant l'épuisement des réserves.
              L'âge de pierre ne s'est pas terminé parce qu'il n'y avait plus de pierre.


              J'ai souligné en gras cette excellente remarque.
              En effet, le mode de production actuel est fondé sur les énergies fossiles en voie de pénurie
              (pas disparition, mais pénurie car plus chères que d'autres en voie de développement).
              Nous sommes à la veille d'une révolution énergétique qui aura un impact majeur sur les sociétés développées
              suivies par les autres.
              Ce ne sont pas toutes les énergies alternatives (utiles et nécessaires sans doute) qui vont opérer ce changement, mais la compétition pour l'indépendance énergétique.
              Ceux qui auront la maîtrise d'une source d'énergie plus compétitive que le roi pétrole et les autres princes fossiles, seront les nouvelles sociétés dominantes.
              La fusion nucléaire à l'échelle industrielle est certainement une des perspectives énergétiques, mais on oublie que nous habitons sur la chaudière qui est alimentée par la seule gravité, quiconque a déjà trempé son doigt dans un lac de lave comprend la portée d'une exploitation plus moderne de la géothermie qui est universellement distribuée.

              Commentaire


              • #8
                Citation de : ALMAZ (au 15-03-2009 13:34:50)

                Un peu de recule! Celà fait 100 ans que l'on nous annonce: "20 ou 50 ans de pétrole devant nous". L'ère du pétrole s'achèvera avant l'épuisement des réserves. L'âge de pierre ne s'est pas terminé parce qu'il n'y avait plus de pierre.



                Bien vu !
                il reviendra moins coûteux de trouver de l energie ailleurs que de continuer à sortir du pétrole.
                J ai lu qlq part qu en dessous de 75 dollars le baril ils ne gagnent pas grand chose, (euhhh lol)
                dans certain pays producteurs les industries petrolieres fermeront, il reviendra trop cher de faire un forage.
                il y aura toujours du pétrole et ne rstera que les grosses productions et les grosses industries.

                Commentaire


                • #9
                  Citation de : ALMAZ (au 15-03-2009 13:34:50)

                  "L'âge de pierre ne s'est pas terminé parce qu'il n'y avait plus de pierre"



                  Commentaire


                  • #10
                    @sophocle
                    "le pic pétrolier est loin d'être atteint."
                    La production mondiale a déjà plafonné depuis 2005, malgré les nouvelles mise en exploitation et avancées techniques.
                    L'observation des faits réels indique qu'il y a environ 40 ans entre le pic de découverte de nouveaux gisements et le pic de production. Ce qui est valable au niveau d'un pays, l'est tout autant au niveau mondial.
                    Comment croire qu'on va découvrir de nouveaux gisements en suffisance alors que les recherches n'en découvrent que de petits, plus profonds et/ou peu rentables? Et ce n'est pas faute de les rechercher!
                    Les prévisions des pays producteurs ont été toujours trop optimistes. Année après année, ils ont systématiquement ramené plus proche dans le temps leurs prévisions de pic de production.

                    "arctique:sans doute l'équivalent de 30pour cent du moyen orient."
                    "antarctique peut être autant."
                    On veut des faits, pas des suppositions. Aucune découverte de gisements ne soutient de telles allégations, pas à de tels niveaux.

                    "usa vont se remettre à exploiter leurs zones côtières"
                    Faux. Les USA ont déjà atteind leur pic de production en 1970! Depuis leur production n'a fait que décliner, malgré les nouvelles mises en exploitation et avancées techniques.

                    "récentes découvertes permettant soit de forer au large à plus de moins 4000m ou encore de transformer en gaz des reliquats gigantesques de forages pétroliers apparemment èpuisés.etc etc...."
                    Les avancées technologiques ne permettent que de prolonger quelque peu, extraire un peu plus de pétrole.
                    Mais cela a un coût énergétique (et financier). On ne peut ignorer le EROEI. Si on a moins d'énergie extraite que d'énergie consommée, ce n'est pas rentable.
                    Pas ex. on a toujours du charbon sous nos pieds, mais on l'exploite pas parce ce n'est pas rentable énergétiquement parlant. Ce n'est pas rentable de creuser des galleries de mine à des centaines de mètres pour exploiter de petites veines. Il faut aussi tenir compte de la qualité énergétique: l'anthratite est plus énergétique que la houille (et bcp plus que le lignite ou la tourbe).
                    C'est la même chose pour le pétrole. On ne trouve que de plus petits gisements plus profonds, qui coutent plus en énergie (et en prix). Ou alors des gisements de basse qualité comme les sables bitumeux de l'Alberta qui ont un rendement très faible (sans oublier le désastre naturel).

                    Et pendant ce temps la consommation mondiale est en croissance exponentielle (sauf maintenant vu la récession).
                    Il y a eu des avancées technologiques permettant d'améliorer le rendement à la consommation. Mais depuis 1970 on a gagné que 30% en rendement. Même si le rendement s'améliore à ce rythme, c'est trop faible pour compenser l'augmentation exponentielle de la demamnde.

                    Le véritable enjeu est de changer notre comportement, notre modèle économique occidental de surexploitation exponentielle qui n'est pas tenable: produire/consommer toujours plus, plus vite, plus loin...
                    Les Chinois, Indiens... suivent le même modèle. Comment les en blâmer alors que nous sommes incapables d'en changer.
                    Ne serait-il pas enfin temps de changer, tant que nous en avons le temps et surtout l'énergie?
                    Jancovici parle "d'esclaves énergétiques", ne serait-il pas temps d'en réduire le nombre à notre service?
                    Par ex: combien d'esclaves énergétiques sont nécessaires pour notre idéal individualiste/égoïste genre pavillon de banlieue avec jardinet et navette vers grande ville? Ou pour consommer des fraises, haricots... produits à l'autre bout de la planète?

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                    • #11
                      Citation de : sophocle (au 15-03-2009 15:43:20)

                      tout à fait d'accord avec almaz.

                      le pic pétrolier est loin d'être atteint.
                      arctique:sans doute l'équivalent de 30pour cent du moyen orient.
                      antarctique peut être autant.
                      usa vont se remettre à exploiter leurs zones côtières .
                      récentes découvertes permettant soit de forer au large à plus de moins 4000m ou encore de transformer en gaz des reliquats gigantesques de forages pétroliers apparemment èpuisés.etc etc....

                      comme toujours malthus pointe le bout de son nez, ce qu'il a fait sur ce marché en annonçant sa fin depuis des décennies.....
                      notre globe étant une quantité finie ce pic arrivera évidemment un jour mais pas tout de suite.et d'ici là le génie humain aura comme souvent invalidé la théorie purement statique des cassandre.



                      Vous êtes peut-être plus compétants que Shell ?

                      The energy challenge

                      The world will need vast amounts of extra energy in the coming decades to reduce poverty. Countries’ supplies will have to be kept safe from disruption. And this energy will need to be produced in environmentally and socially responsible ways, including dealing with greenhouse gas emissions (GHG) emissions. This is the energy challenge. Meeting it is fast becoming one of the defining tests facing society – and our industry – this century.

                      Three hard truths make this challenge tougher:

                      1. Demand for energy is growing rapidly as several large countries enter the most energy-intensive phase of economic development.

                      2. Supplies of easily accessible oil and natural gas will probably no longer keep up with demand after 2015. To close the gap, the world will have no choice but to use energy more efficiently and increase its use of other sources of energy. This means more renewables like solar, wind and biofuels, more nuclear energy, more coal, and more oil and natural gas from difficult-to-reach locations or unconventional sources like oil sands.

                      3. And that as a result, CO2 emissions from energy, responsible for more than half of man-made GHG emissions, are set to rise, even as concerns about climate change grow.

                      Two future energy scenarios

                      So, how will the world respond to the challenge? Shell’s energy scenarios describe two routes the energy system could take between now and 2050.

                      The Scramble scenario is a world of intense competition between individual countries, which rush to secure more energy for themselves. Political responses to the twin crises of the energy squeeze and climate change are often knee-jerk and severe, leading to price spikes, periods of economic slowdown and increasing turbulence.

                      Our Blueprints scenario is disorderly at first, as local initiatives result in a patchwork of different policies and approaches to deal with the challenges of economic development, energy security and climate change. These efforts become harmonised relatively quickly, as individual initiatives succeed and others adopt them more widely. A global policy framework – and with it a global cost of emitting CO2 – emerges that spurs innovation, increases energy efficiency, limits the impact of rising energy demand and global warming, and helps maintain steady economic growth.

                      In both scenarios, energy use grows rapidly, though quicker in Scramble. No single energy source or technology can both meet demand and reduce CO2 emissions. Instead more of everything is needed. Fossil fuels continue to provide more than half our global energy, though a far smaller share than the more than 80% of total energy supply that they represent today.
                      ...

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                      • #12
                        cher fujisan.

                        le ton "tendu" de vos répliques me donne à penser que mon intervention initiale a porté atteinte à une croyance qui vous est chère et que nombre de journalistes colportent.

                        ce que pense shell, dont je crois me souvenir qu'elle a publié des chiffres de réserve inexacts ,me laisse de marbre.

                        le passé récent a montré l'inanité de bien des prévisions.

                        documentez vous et vous verrez, par exemple,contrairement à ce que vous dîtes, que les usa devraient prochainement reprendre l'exploitation de leurs zones côtières.

                        idem pour l'arctique,ne raisonnez pas avec des éléménts techniques dépassés.

                        voici soixante ans que l'on annonce la fin imminente du pétrole pour des raisons analogues.rien ne prouve que les
                        "madame irma"actuelles soient meilleures que celles du passé.

                        je ne vous ferai plus de peine à l'avenir .

                        amicalement

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                        • #13
                          Je me renseigne...

                          Même chose dans le rapport World Energy Outlook 2008 de l'AIE

                          Le système énergétique mondial se trouve à la croisée des chemins. A l’heure actuelle, de toute évidence, les tendances de l’offre et de la consommation d’énergie ne sont guère viables pour l’environnement, l’économie ou le social. Un changement d’orientation est toutefois possible, et il s’impose ; il est encore temps d’emprunter une nouvelle trajectoire. Nous pouvons affirmer sans exagérer que la prospérité future de l’humanité dépend de l’efficacité avec laquelle nous nous attaquerons aux deux défis énergétiques essentiels auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés : assurer des approvisionnements énergétiques fiables à des prix raisonnables, et accomplir une transformation rapide du système d’approvisionnement afin qu’il devienne sobre en carbone, efficient et respectueux de l’environnement. C’est bel et bien d’une révolution énergétique dont nous avons besoin. World Energy Outlook 2008 (WEO 2008) met en évidence comment une action résolue des pouvoirs publics pourrait permettre de mener à bien cette révolution et quel en serait le coût. Il décrit également quelles seraient les conséquences d’un échec.

                          Le pétrole est la source d’énergie vitale de notre planète, et le restera pendant de nombreuses années encore, même en tablant sur les hypothèses les plus optimistes, eu égard au rythme de développement et de déploiement des technologies alternatives. Néanmoins, les incertitudes sur les sources qui fourniront le pétrole nécessaire pour répondre à la demande croissante, ainsi que sur le coût de production de ce pétrole et sur son prix à la consommation, sont très élevées et n’ont peut-être jamais été ressenties aussi fortement. L’envolée des prix de ces dernières années, qui a culminé au pic observé en 2008, couplée à leur très forte volatilité, a mis en évidence combien ils sont sensibles aux déséquilibres des marchés à court terme. En outre, ils ont permis au public de prendre conscience du caractère fini des ressources en pétrole (et en gaz naturel). En fait, dans l’immédiat, le risque n’est pas tant de manquer de ressources dans le monde que de ne pas investir là où il est nécessaire. L’investissement amont augmente rapidement en termes nominaux, mais sa progression tient pour une bonne part à l’envolée des coûts et à la nécessité de faire face à l’accélération des taux de déclin - en particulier dans les régions hors OPEP où les coûts de production sont plus élevés. De nos jours, les capitaux vont en majeure partie à l’exploration et au développement de réserves les plus coûteuses à exploiter, notamment parce que les compagnies pétrolières internationales n’ont un accès que très limité aux ressources les moins onéreuses. Il sera essentiel d’accroître la production dans les pays où les coûts sont les plus faibles pour pouvoir répondre aux besoins mondiaux à un coût raisonnable, en dépit de l’épuisement des ressources dans la plupart des régions du monde et de l’accélération généralisée des taux de déclin.
                          ...


                          Je me répète...

                          Le véritable enjeu est de changer notre comportement, notre modèle économique occidental de surexploitation exponentielle qui n'est pas tenable: produire/consommer toujours plus, plus vite, plus loin...

                          Le Dr Albert Bartlett a déclaré que “La plus grande lacune de la race humaine est notre incapacité à comprendre la fonction exponentielle.” Et il a absolument raison. Voir: http://jcbonsai.free.fr/cc/CH4.html

                          Commentaire


                          • #14
                            juste pour ajouter un élement....

                            les réserves russes sont classées "secret d état"
                            comme en Arabie...
                            et l Irak recele des quantités inouies de pétrole......d où le mouvement US là bas....

                            donc prudence sur le peak oil.....si vous n avez pas les réponses aux réserves russes et autres ..)

                            Commentaire


                            • #15
                              Citation de : fujisan (au 15-03-2009 15:27:33)

                              Ignorer les faits où croire que la technologie va nous sauver comme par miracle, c'est se voiler la face, se rassurer. Il n'y a eu aucun réel changement alors même que cette échéance inéluctable est déjà connue depuis des décénies.

                              Le bio-éthanol, le bio-diesel ou la bio-masse ne changeront rien à la chose. On a besoin des terres arables pour se nourrir, sinon on crève de faim! Rouler à l'électricité? Mais la très grande majorité de l'électricité est produite à partir de sources d'énergie non-renouvelables! On se mord la queue. Idem pour les voiture à hydrogène ou autre high-tech. L'hydrogène est simplement produit à partir d'autres sources d'énergie. On se mord encore la queue.

                              Et puis toutes ces autres sources d'énergies ne sont capables de remplacer qu'une minuscule fraction de l'énorme quantité d'énergie que nous consommons. Sans oublier toute la pétrochimie: plastiques, engrais, pesticides...

                              "L'âge de pierre ne s'est pas terminé parce qu'il n'y avait plus de pierre". En effet, mais l'âge de l'énergie bon marché touche à sa fin. Toutes les avancées depuis la révolution industrielle n'ont été possibles que grâce à l'énergie bon marché. Et quand je dis bon marché, je devrais dire gratuite. La période de l'énergie gratuite ne sera après toute qu'une très brève période à l'échelle de l'humanité. Qu'est ce que c'est 250-300 ans? Une paille.

                              Les économistes ne tiennent aucun compte de la réalité, des dures lois de la physique et de la nature. Sans énergie plus rien ne tourne. Fini, Tilt, Time over! Le Dr Bartlett a déclaré que “La plus grande lacune de la race humaine est notre incapacité à comprendre la fonction exponentielle.” Et il a absolument raison. Voir: http://economicedge.blogspot.com/2008/12/spend-som...

                              Alors que fait-on? Toujours rien? Dans on aura la choix entre: famine, pandémie, guerre... Et ce n'est pas pour les générations futures, c'est pour les générations actuelles. D'où l'urgence.





                              je suis désolé d'être d'accord avec toi. Effectivement, l'age de l'energie bon marché est sur le point de disparaitre. Toutefois, je ne pense pas qu'il faille mettre de coté la technologie. La fusion serait une tres belle parade à la crise energétique que nous allons connaitre. Je parle bien de fusion et non de fission nucléaire.

                              Là encore, onn va générer des dechets mais c'est un autre pb. Pour ceux qui veulent gagner de l'€ facilement, un investisemenent dans le petrole et ses dérivés ne coutent pas cher

                              Encore 30usd à prendre sous 6-8mois et 40-60usd à prendre sous 2 ans max.

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