Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Ads
Réduire
Les terres rares
Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le gouvernement chinois a annoncé mercredi augmenter légèrement ses quotas d'exportation de terres rares, alors qu'il est critiqué par ses partenaires commerciaux pour ses restrictions au commerce de ces minéraux indispensables dans les hautes technologies.

    Les entreprises chinoises productrices pourront exporter 9.770 tonnes supplémentaires de terres rares cette année, soit un total de 30.996 tonnes en 2012, a indiqué dans un communiqué le ministère du Commerce.

    http://www.boursorama.com/actualites/la-chine-augm...

    Commentaire


    • @ Objection

      Salut , je viens d elire sur le figaro

      La Chine lance la première Bourse dédiée aux terres rares

      http://bourse.lefigaro.fr/devises-matieres-premier...


      je cherchais cette après midi les différentes bourses sur les futures en chine , pour trouver des infos sur le wheat et le corn ...

      Commentaire


      • http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/24/t...

        Exploitation d'une mine de terres rares en Chine, le 5 septembre 2010

        L'empire du Milieu est-il sur le point de relâcher la pression sur le marché stratégique des terres rares ? C'est ce que pourrait laisser penser l'annonce du gouvernement chinois, mercredi 22 août, d'augmenter ses quotas d'exportation de ces dix-sept métaux indispensables aux hautes technologies.

        C'est la première fois que Pékin consent à faire un tel geste depuis 2005 – date à laquelle taxes et quotas à l'export ont été établis –, la mesure d'ouverture restant néanmoins très limitée : concrètement, les entreprises chinoises productrices pourront exporter 812 tonnes supplémentaires de terres rares cette année, soit une hausse de 2,7 % pour un total de 30 996 tonnes.

        TENSIONS À L'OMC

        "Cette annonce ne va presque rien changer aux tensions sur le marché, relativise Christian Hocquard, du Bureau de recherche géologique et minière. Pékin essaye seulement d'apaiser les tensions alors qu'il fait l'objet d'une plainte devant l'Organisation mondiale du commerce."

        La Chine, qui possède 23 % des réserves mondiales de terres rares mais assure à elle seule plus de 95 % de leur extraction sur la planète, est critiquée par ses partenaires commerciaux pour les restrictions qu'elle impose aux exportations de ces minerais servant à fabriquer entre autres ordinateurs, écrans, téléphones portables, ampoules, moteurs ou éoliennes.

        En mars, les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon avaient ainsi porté plainte devant l'OMC, arguant que l'industrie chinoise, profitant de sa position de quasi-monopole, réduisait l'offre à l'export pour faire grimper les prix et privilégier la consommation locale.

        ÉPUISEMENT DES RESSOURCES

        C'est aussi au regard de ce différend devant le gendarme du commerce que doit être analysée la seconde annonce de plusieurs hauts responsables chinois du secteur, mercredi, dans les colonnes du quotidien national China Daily : Pékin pourrait faire appel à des importations sur certaines terres rares, officiellement en raison de la hausse de sa demande intérieure et de sa volonté de préserver ses ressources propres.

        La demande intérieure augmente bel et bien à un rythme soutenu : l'an dernier, la Chine a consommé 83 000 tonnes de terres rares, pour une demande mondiale de 110 000 tonnes, contre seulement 19 000 tonnes en 2000. Cette demande est estimée à entre 100 000 et 120 000 tonnes en 2016. Alors que la pression étrangère se maintient sur ces ressources âprement convoitées, Pékin craint un épuisement rapide de ses terres rares lourdes, telles que le dysprosium ou le terbium, les plus recherchées car les moins répandues – elles proviennent exclusivement de mines du sud-est du pays, au contraire des éléments plus légers, comme le lanthane, le cérium ou le néodyme, qui eux sont plus abondants.

        "Mais en réalité, cette crainte est avancée par la Chine depuis plusieurs années. Si elle communique aujourd'hui de nouveau à ce sujet, c'est pour renforcer encore son argumentaire à l'OMC : les quotas sont nécessaires pour protéger des ressources épuisables", analyse John Seaman, spécialiste de la Chine et des terres rares à l'Institut français des relations internationales.

        SIGNAL POSITIF AUX ENTREPRISES

        Au-delà de l'OMC, ces deux annonces sur les terres rares ont pour objectif de rassurer des clients échaudés par les pratiques commerciales de la Chine et les convaincre de continuer à consommer les minerais chinois. "Les quotas chinois affectent essentiellement les entreprises étrangères : elles payent des prix 50 à 500 % supérieurs, selon les minerais, à ceux pratiqués aux entreprises chinoises", détaille John Seaman. Au 20 août, selon les chiffres du groupe australien Lynas, le kilo de terbium était ainsi vendu 2 000 dollars aux entreprises étrangères contre 865 pour leurs concurrentes chinoises.

        "La conséquence, c'est que les quotas ont tué le marché. Depuis l'an dernier, nombre de pays ont limité l'usage de terres rares ou développé des substituts", poursuit le chercheur. Preuve en est, sur le quota d'exportation fixé l'an dernier à 30 184 tonnes par le ministère du commerce, seules 18 600 tonnes ont été réellement exportées.

        "Nous ne connaissons toutefois pas la quantité de terres rares exportées sur le marché noir, qui intervient à tous les stades, de l'extraction dans les mines à la séparation des éléments et au raffinage, et qui augmente avec les prix, prévient John Seaman. Mais reste que la demande étrangère en minerais chinois reflue."

        ALTERNATIVES EN COURS

        Face au quasi-monopole chinois, les ouvertures de nouveaux sites de production se multiplient en effet dans d'autres pays. Aux Etats-Unis, après dix années de fermeture, la mine de Mountain Pass (Californie), possédée par Molycorp, devrait bientôt extraire des terres rares et produire des aimants. En Malaisie, à Kuantan, des terres rares sont importées d'Australie par l'entreprise Lynas pour être séparées et purifiées dans une usine de traitement. D'autres projets voient le jour au Kirghizistan, en Afrique du Sud, au Canada ou au Groenland.

        Pour réduire leur dépendance à ces coûteuses importations, d'autres se penchent sur le recyclage. Le groupe français Rhodia commence ainsi à récupérer, sur son site de La Rochelle, les terres rares contenues dans les aimants, les ampoules basse consommation et les batteries. Enfin, des entreprises cherchent des alternatives. Ainsi, pour ses voitures hybrides, Toyota étudie un moteur à induction sans aimant. Dans l'énergie, General Electrics a annoncé l'an dernier la création d'une turbine pour éolienne moins gourmande en terres rares. Mais ces produits sont encore loin de voir le jour et la maîtrise de ces matières premières cruciales reste plus que jamais un atout stratégique entre les mains de la Chine.

        Audrey Garric
        Je ne raisonne pas le marché ; c'est la marché qui déraisonne

        Commentaire


        • Merci @MS pour le lien .

          La crise aidant, on en aurait presque oublié que la Chine produit encore 95% des terres rares dans le monde. Souvenez-vous, les terres rares sont cet ensemble de 17 métaux qui sont la clé d’un grand nombre de technologies comme les voitures électriques et les turbines d’éoliennes. Les terres rares ont quitté le champ médiatique tout simplement parce que les prix ont plongé depuis le printemps 2011

          Alors que les experts revenaient régulièrement sur le danger d’une pénurie pour nos industries, cette chute brutale a fait s’évaporer tous les craintes et les fantasmes que cette pénurie avait créés. La cause de cette baisse, ce sont les efforts des minières hors Chine pour relancer l’exploitation. Etats-Unis, Australie, Madagascar, Malaisie… de nombreux projets ont été lancés. Ils annoncent la fin de la domination chinoise. Et effectivement, la part de la production hors de Chine devrait croître dans les années à venir.



          Malgré les efforts, la part de la chine dans la production de terres rares restera considérable ....



          Source : Dudley Kingsnorth/Industrial minerals Co of Australia

          Pourtant, on se rend compte que la part de la Chine dans la production de terres rares va rester considérable dans les années à venir. Il n’est pas sur que les tentatives de diversifications des importations de ses clients suffisent à réduire le poids de la Chine sur le marché…surtout que Pékin a démontré récemment qu’il n’avait pas l’intention de perdre cette emprise.

          S’il est un pays qui a réellement souffert de la mainmise de la Chine sur les terres rares, c’est le Japon. Temple de la technologie, son accès aux terres rares est vital pour son économie. 90% de ses approvisionnements venaient jusqu’à récemment de Chine. En 2010, à la suite d’une crise diplomatique entre Tokyo et Pékin sur la souveraineté des iles Senkaku, l’économie japonaise avait vu ses importations de terres rares en provenance de Chine se réduire. Depuis, le pays a véritablement parcouru le monde pour diversifier ses importations et réduire sa dépendance vis-à-vis de la Chine. Plusieurs pays sont désormais des partenaires des groupes nippons :

          Le Kazakhstan : L’entreprise japonaise Sumitomo a signé un accord avec le géant kazakh de l’uranium Kazatomprom pour former une joint-venture, Summit Atom Rare Earth Company (SARECO), qui mettra en production un gisement de terres rares à Stepnogorsk. Il produira notamment du dysprosium et du néodyme, éléments essentiels pour la fabrication des aimants permanents.
          L’Inde : La branche trading de Toyota, Toyota Tsusho, a conclu il y a quelques jours un accord avec une compagnie indienne pour acheter 4 100 tonnes de terres rares par an. C’est à peu près 10% de la consommation de terres rares chinoises.
          Le Canada : Toyotsu Rare Earth Canada, une filiale de Toyota Tsusho, a signé un accord avec la minière canadienne Matamec Exploration pour posséder une part dans le gisement de terres rares de Kipawa. Ce gisement présente l’avantage de posséder des terres rares « lourdes », c’est-à-dire les terres rares les plus rares.

          Résultat, Yukio Edano, le ministre de l’Economie, du commerce et de l’industrie, a annoncé lundi 12 novembre que le Japon ne comptera plus qu’à hauteur de 50% sur la Chine pour ses importations d’ici mi-2013. Mais cette diversification n’empêchera pas la Chine de peser sur les prix des terres rares. Le pays n’a d’ailleurs pas hésité récemment à prendre des mesures destinées à freiner la baisse des prix.

          .... Et elle entend bien rester la vigie du marché

          Les groupes chinois de terres rares ont été frappés durement par la baisse de la demande, du fait de la diversification japonaise et d’une demande globale en berne. Le leader du secteur Baotou Steel Rare-Earth a affiché au troisième trimestre 2012 une chute de 90% de ses résultats comparés au troisième trimestre 2011 !
          http://www.atlantico.fr/decryptage/chine-t-elle-to...

          Commentaire


          • MCP 7.85 +0.62 (8.58%)
            Je ne raisonne pas le marché ; c'est la marché qui déraisonne

            Commentaire


            • Avalon aussi a le feu au ...

              Commentaire


              • no comment





                Commentaire


                • Longtemps ignorées ou considérées sans valeur, les terres rares, des métaux ayant des propriétés similaires, constituent aujourd'hui une matière première plus précieuse que le pétrole. De nombreuses technologies et la plupart des énergies renouvelables en ont besoin, mais les processus permettant de les exploiter demeurent énergivores et très polluants. De la Chine à la Saxe, en passant par la mine de Mountain Pass en Californie, retour sur les enjeux environnementaux, économiques et technologiques de cette industrie en plein essor.
                  Ce soir sur Arte
                  Jeudi 16 à 22:20

                  Commentaire


                  • Avalon s'allie à Solvay
                    L'usine de séparation et de raffinage des terres rares de Solvay située à La Rochelle (Charente-Maritime) fait de l'œil à Avalon Rare Metals, qui détient plusieurs gisements de terres rares au Canada.

                    Ce dernier a récemment conclu un accord d'une durée de dix ans avec le chimiste belge pour transformer des concentrés de terres rares en oxydes de terres rares purs. Dans ce cadre, Avalon enverra à La Rochelle des concentrés contenant 98,5 % d'oxydes de terres rares. Solvay les séparera ensuite en oxydes de praséodyme, de néodyme, d'europium, de gadolinium, terbium, dysprosium, lutécium et yttrium d'une pureté comprise entre 99,5 % et 99,99 %. En outre, cet accord offre la possibilité au groupe belge de mettre la main sur des oxydes de terres rares d'Avalon. Ceux qui ne seront pas achetés par Solvay seront commercialisés par Avalon et distribués directement depuis le site de La Rochelle.

                    Enfin, le partenariat entre les deux groupes prévoit également la fourniture par Solvay d'un support technique pour le design, l'ingénierie et la mise en place de la future usine de traitement hydrométallurgique d'Avalon localisée à Thor Lake (Canada), où la société canadienne détient le gisement de Nechalacho. Elle possède d'autres gisements dans le pays mais celui de Nechalacho représente son projet phare. Avalon a finalisé l'étude de faisabilité relative à ce projet d'extraction de terres rares, et obtenu l'approbation du gouvernement concernant l'évaluation environnementale. Avalon estime le gisement de Nechalacho représente « la plus grande nouvelle source potentielle de terres rares lourdes dans le monde, en dehors de la Chine ». L'Empire du Milieu monopolise actuellement ce marché en détenant plus de 90 % de la production mondiale de terres rares.
                    Avalon s'allie à Solvay - Info Chimie

                    Commentaire


                    • L’organisation mondiale du commerce (OMC) a à nouveau donné tort à la Chine dans le dossier des quotas chinois sur l'exportation des terres rares, un ensemble de métaux essentiels pour les produits de haute technologie, selon une décision d'appel publiée jeudi soir à Genève.

                      La Chine avait déjà été condamnée en première instance sur ce dossier le 26 mars dernier à l'OMC, et la décision rendue jeudi fait suite à l'appel interjeté par Pékin.

                      Dans ses conclusions publiées jeudi, l'organe d'appel de l'OMC indique qu'il "confirme" la décision prise en première instance par le panel (groupe spécial d'experts) chargé de trancher ce conflit commercial qui oppose les États-Unis, l'UE et le Japon à la Chine.

                      L'organe d'appel demande aussi à la Chine de prendre toutes les mesures pour se mettre en conformité avec les règles du commerce international.

                      La décision de première instance indiquait que la Chine "n'a pas démontré que les contingents d'exportation qu'elle appliquait à diverses formes de terres rares, de tungstène et de molybdène étaient justifiées" en vertu des règles du commerce international.

                      La décision d'appel n'est plus susceptible de recours et en principe les États-membres de l'OMC concernés sont obligés de l'appliquer.

                      Dans une réaction publiée après l'annonce de la décision d'appel, Pékin a indiqué qu'il allait mettre en œuvre les conclusions de la décision.

                      OMC/Terres rares: l'OMC donne à nouveau tort à Pékin en appel

                      Commentaire


                      • La Chine s’est imposée comme un acteur majeur de ce secteur, alors que les Etats-Unis détiennent les plus grandes réserves. Selon les données relayées par Cyclope 2014, elle monopolise aujourd’hui plus de 90 % de la production de terres rares, soit 100.000 tonnes en 2013, loin devant les Etats-Unis (4.000 tonnes), l’Inde (2.900 tonnes) et la Russie (2.400 tonnes). La Chine a mis en œuvre des quotas et des droits à l’exportation, provoquant, de ce fait, une envolée des prix de ces matières premières à partir de 2010. En 2012, l’Union européenne, les Etats-Unis et le Japon ont porté plainte auprès de l’OMC pour contester les quotas imposés par la Chine sur les exportations des terres rares, arguant d’une violation des règles régissant le commerce international. Ils ont obtenu gain de cause le 26 mars 2014. La Chine envisagerait désormais d’appliquer des taxes sur la production.

                        Commentaire

                        Chargement...
                        X