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  • #76
    Mon cher Scrut,

    La vision que j'ai de la science n'est pas celle de la connaissance,mais celle de l'expérimentation,donc plutot du doute, de la remise en cause .De ce fait la connaissance ne vient pas s'imposer par force, et elle se partage,il n'y a pas de dictature.

    La science ne viendra pas à bout de tout,elle n'a pas sa place dans certains domaines,l'homme conservera un coin plus ou moins grand d'irrationnel.Cet irrationnel je le préfére dans l'art que dans Dieu mais je n'embète pas (sauf envahissement) les croyants.
    S'agissant de l'astrologie il est assez facile de voir la foutaise,tant théorique qu'expérimentale.En 2005 l'astrologie est à classer crime contre l'humanité,l'humanité en devenir qu'elle abrutit,l'humanité passée dont elle déshonore les recherches et trouvaillles.Pas moins.

    Commentaire


    • #77
      citation :
      Citation de jmf

      Mon cher Scrut,

      La vision que j'ai de la science n'est pas celle de la connaissance,mais celle de l'expérimentation,donc plutot du doute, de la remise en cause .De ce fait la connaissance ne vient pas s'imposer par force, et elle se partage,il n'y a pas de dictature.

      La science ne viendra pas à bout de tout,elle n'a pas sa place dans certains domaines,l'homme conservera un coin plus ou moins grand d'irrationnel.Cet irrationnel je le préfére dans l'art que dans Dieu mais je n'embète pas (sauf envahissement) les croyants.
      S'agissant de l'astrologie il est assez facile de voir la foutaise,tant théorique qu'expérimentale.En 2005 l'astrologie est à classer crime contre l'humanité,l'humanité en devenir qu'elle abrutit,l'humanité passée dont elle déshonore les recherches et trouvaillles.Pas moins.



      Pas tout à fait d'accord.
      Ce n'est pas parce qu'une transplantation cardiaque rate parce qu'elle a été pratiquée par un technicien de surface que la chirurgie est de la foutaise.
      Il y a l'outil et celui qui s'en sert.

      Commentaire


      • #78
        Bonjour.

        Moi je trouve que les médecins, qui sont bien obligés d'avoir des connaissances, vu la longueur de leurs études, ne sont pas tous convaincus d'en partager un minimum.

        Il y en a qui font les grus, les pontes.

        Je voulais dire que la moitié du boulot du médecin consiste à s'occuper des âmes, entourer, rassurer, éclairer.

        Dans cette partie, on est plutôt dans les sciences humaines.

        Pareil pour les enseignants, qui peuvent difficilement éluder le véhicule humain.

        J'ai beaucoup de peine à susciter l'intérêt des rares médecins que je consulte, sur mes questionnements à moi. Et pourtant, si on ne m'explique pas ce que l'on me fait, je la trouve dure à passer, la pilule.

        Si c'est une nana qui leur demande la même chose, vas-y que je m'épanche, que je décompose, etc....

        Alors après, c'est aux nanas que je dois m'adresser pour faire l'interface entre le médecin et moi, pour qu'on m'explique bien comme il faut!

        Soigner n'est pas réservé aux médecins, il y a toutes sortes de façons de soigner les gens, souvent critiquables, mais dans la mesure où l'on pallie à des manques, des besoins laissés sans réponse dans ces domaines de l'affectif, alors c'est difficile d'éviter que mille "techniques" ne viennent combler ces manques.

        On peut par ailleurs dire qu'expérimenter, c'est de l'empirisme, globalement.

        La méthode donne des résultats, sans l'ombre d'un doute, et si elle se fait à partir de théories, parfois ce sont les théories qui en découlent.

        Il y a plus d'incertitudes que de certitudes.

        Je crois que je suis particulièrement résistant à la charlatanerie, mais ça ne m'empêche pas d'être curieux, et notamment en matière de crédulité de mes contemporains.

        Bonne après midi.


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        • #79
          citation :
          Citation de scrutateur

          Bonjour.

          Moi je trouve que les médecins, qui sont bien obligés d'avoir des connaissances, vu la longueur de leurs études, ne sont pas tous convaincus d'en partager un minimum.

          Il y en a qui font les grus, les pontes.

          Je voulais dire que la moitié du boulot du médecin consiste à s'occuper des âmes, entourer, rassurer, éclairer.

          Dans cette partie, on est plutôt dans les sciences humaines.

          Pareil pour les enseignants, qui peuvent difficilement éluder le véhicule humain.

          J'ai beaucoup de peine à susciter l'intérêt des rares médecins que je consulte, sur mes questionnements à moi. Et pourtant, si on ne m'explique pas ce que l'on me fait, je la trouve dure à passer, la pilule.



          Pour avoir fait quelques années de médecine et avoir été externe à la Pitié-Salpétrière, j'ai une certaine notion des rapports médecins - malades.

          1- Lorsque tu as une salle avec 25 à 40 malades à voir tous les jours, un interne et un chef de Clinique, plus un chef de service qui vont te poser des questions sur tes malades et faire une visite quotidienne, plus tous les dossiers malades à mettre à jour avec demandes d'analyses, résultats, commentaires plus tes consultations cliniques, PLUS tes cours auxquels tu dois (en principe) assiter et apprendre pour tes Unités de Valeur, il est vrai que lorsqu'uin malade te demande ce qu'il a, tu n'as guère le temps de lui expliquer, par le menu, tous les détails de sa maladie, de son traitement et pourquoi ceci et pourquoi cela.
          La froideur du médecin par rapport au malade ne vient pas d'un manque d'humanité mais d'une surcharge quotidienne et d'une fatigue majeure.

          2- Pour le médecin de ville c'est pareil, visites à domicile, consults en cabinet, comptabilité perso à tenir à jour, vie familiale, etc, etc.

          3- Pour les patrons (chef de service, médecins spécialisés style cardiologue, etc) c'est un peu différent. Les honoraires ne sont pas les mêmes et là ils prennent davantage leur temps EN CABINET.
          A l'hopital, ils ont des vacations comprises ds leur revenu et ça leur casse déjà bien les pieds de savoir que ça rentre dans leur salaire hospitalier alors qu'en privé ça tombe du ciel.
          Donc en hosto : plutot froids.
          Dans le privé, plutôt chauds.

          4- Il faut bien comprendre aussi, que les études sont longues, spécialisées et pointues alors il y a une sorte d'habitude qui se prend quand on a affaire pendant des années à des gens qui n'y connaissent rien et qui consiste à penser "a quoi bon expliquer, il ne va rien comprendre" et qui consiste à dire "bon, faites moi faire ces examens...ok, c'est bon prenez çà et dans 1 semaine vous revenez me voir et on verra mais à mon avis vous devriez vous sentir mieux".

          Il y a, certes, une certaine frustration ressentie par le malade, mais il y a une certaine lassitude à expliquer ce qui ne se comprend pas si l'on n'y connait rien.
          Evidemment, certains médecins plus humains, prennent plus de temps et expliquent. Ils ne sont pas nombreux.

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          • #80
            Je rentre d'un court séjour hospitalier. Mon voisin de chambre, 60 ans, en paraissant 10 de moins, une épouse d'une trentaine d'années avec laquelle il a deux enfants de 1 et 4 ans, faisait sa prière plusieurs fois par jour dans le respect des rites de sa religion. Ces brefs intermèdes mis à part, ses yeux et ses oreilles était rivés à la télévision pratiquement sans interruption de 8h à 23H (et encore je devais insister pour pouvoir enfin me reposer). Ses émissions préférées : celles pour enfants de moins de 8 ans, les feuilletons sans intérêt de la 6, les téléfilms et films les plus minables ("COBRA" entre autres) et le talk show le plus débile qu'il m'ait été donné de connaître : ça s'appelle, je crois, "ça va se savoir" et c'est sur RTL 9 (apparemmment sa chaîne préférée). J'ai eu le cerveau pollué durant les deux jours et demi de ce calvaire. J'en ressors avec de tristes interrogations sur le rapport éventuel entre religion et crétinisme, et aussi sur le devenir de l'humanité en pensant à l'environnement (in)culturel d'enfants qui n'ont pas demandé d'avoir un tel dégénéré pour père et qui, malheureusement, ne s'en apercevront peut-être jamais. A combien d'exemplaires existent-ils ? J'ajoute que cet homme était évidemment de la plus haute exigence avec le personnel soignant !

            Notre société devient insensée, ça va mal finir !!!

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