L’assurance vie : une poudrière financière en voie d’explosion ?
Un tiers du patrimoine financier des ménages est aujourd’hui investi en assurance vie. A l’origine utilisée pour assurer la vie de l’équipage des navires, à l’époque des grandes conquêtes, l’assurance vie s’est banalisée au point d’être souscrite en-dehors de tout risque, comme un simple placement financier. Depuis l’instauration, par une loi du 1er mars 1951, des premiers avantages fiscaux pour les détenteurs d’assurance vie, ses aménagements successifs en ont fait le placement préféré des Français, qui en ignorent souvent le mécanisme.
L’encours des contrats d’assurance vie s’élève à 1 154 milliards d’euros. 60% de cet encours est logé, à priori, sur des supports en euros qui assure sécurité et croissance régulière du capital investi. 40% de l’encours est quant à lui très exposé aux aléas des marchés financiers, soit environ 400 milliards d’euros.
Au cours de l’année2008, les marchés boursiers ont chuté de -50%, soit une perte de 200 milliards pour l’assurance vie ! En janvier 2009, les souscripteurs d’assurance vie recevront l’état de leurs investissements. Il est très probable qu’ils seront désagréablement surpris par la perte en capital (qu’ils croyaient « assuré ») et clôtureront précipitamment leur contrat afin de limiter les pertes.
Les banques n’ont pas les liquidités nécessaires pour répondre à un retrait massif des capitaux investis … je vous laisse imaginer la suite.
Un tiers du patrimoine financier des ménages est aujourd’hui investi en assurance vie. A l’origine utilisée pour assurer la vie de l’équipage des navires, à l’époque des grandes conquêtes, l’assurance vie s’est banalisée au point d’être souscrite en-dehors de tout risque, comme un simple placement financier. Depuis l’instauration, par une loi du 1er mars 1951, des premiers avantages fiscaux pour les détenteurs d’assurance vie, ses aménagements successifs en ont fait le placement préféré des Français, qui en ignorent souvent le mécanisme.
L’encours des contrats d’assurance vie s’élève à 1 154 milliards d’euros. 60% de cet encours est logé, à priori, sur des supports en euros qui assure sécurité et croissance régulière du capital investi. 40% de l’encours est quant à lui très exposé aux aléas des marchés financiers, soit environ 400 milliards d’euros.
Au cours de l’année2008, les marchés boursiers ont chuté de -50%, soit une perte de 200 milliards pour l’assurance vie ! En janvier 2009, les souscripteurs d’assurance vie recevront l’état de leurs investissements. Il est très probable qu’ils seront désagréablement surpris par la perte en capital (qu’ils croyaient « assuré ») et clôtureront précipitamment leur contrat afin de limiter les pertes.
Les banques n’ont pas les liquidités nécessaires pour répondre à un retrait massif des capitaux investis … je vous laisse imaginer la suite.
Christophe Pateloux
Trader
Dynamic Speculation
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