les français et les hypermarchés

[kermit]

Réponse à providence :
Le gavage de "médicaments" est typiquement français car il y a une culture de la surmédicalisation, ainsi qu'une gratuité totale des pillule psychotrope, hypnotique et autres anti-dépresseur. Les pharmaciens te le diront, les drogués subventionnés par la sécurité sociale sont parfaitement connus et identifiés.
En argentine, personne ne rembourse ou ne distribue gratuitement les médicaments, qui restent d'autant plus chère que nombre d'argentins n'ont plus d'argent - du tout -. A mon avis, les argentins vont plutot se rabattre sur les solvants (alcool compris).

Je ne défend aucun secteur, mais il faut comprendre que la classification sectoriel repose sur certaine logique. Sans secteur primaire, pas de matière première (pas de bouffe entre autre) et donc pas de secteur secondaire pour transformer les matières premiéres issue du secteur primaire. Sans secteur secondaire, que ferait le secteur tertiaire ?
Une économie saine doit posséder un secteur primaire et secondaire dynamique pour qu'un secteur tertiaire puisse se développer. Sinon, on se retrouve dans le cas d'un pays qui importe tout ses biens de consommation et qui doit exporter la plus grande partie de ses services ?!
C'est ce que beaucoup de territoires isolés à population restreinte tel que les iles sont obligés de faire pour esperer avoir un niveau de vie à l'occidentale (développement du tourisme ou des activités bancaires par exemple).

Le malheur de l'économie mondiale actuelle provient justement du fait que la plupart des pays "développés" se sont créés un déséquilibre structurel sectoriel, l'essor de l'économie dépend alors de l'exportation afin de se procurer ce qui manque à leur économie. Le problème de l'énergie (et surtout le transport) intimement lié à une matière première : le pétrole, en est un absurde révélateur.
Depuis quelque annés, ceci dérive vers une compétition à l'exportation, ou l'exportation devient le saint Graal, le but ultime, la solution à tous nos problèmes ... hissé au niveau de la vérité universelle. Fourguer son bazar aux autres - voilà le but ultime de tout une nation ... pour prosperer, se développer... au détriment des autres - je pense que chez les humains, on appel cela le cannibalisme - ?!

Pour en revenir à la relation des français avec leur super/hyper, il n'y a rien de plus frustrant que de se promener au milieu des linéaires d'une grande surface et de ne pouvoir acheter quoi que ce soit - voir, juste le nécessaire -. Se retrouver ainsi dans le cas de la vache regardant passer le train de la consommation.

[providence]

Bonjour Kermit,

Le problème de l'énergie (et surtout le transport) intimement lié à une matière première : le pétrole, en est un absurde révélateur
Je ne comprend pas tout à fait.Te serait-il possible de développer ta pensée?

l'essor de l'économie dépend alors de l'exportation afin de se procurer ce qui manque à leur économie
En quoi est-ce un problème?le "commerce international" existe depuis la préhistoire.

Depuis quelque annés, ceci dérive vers une compétition à l'exportation, ou l'exportation devient le saint Graal, le but ultime, la solution à tous nos problèmes ... hissé au niveau de la vérité universelle. Fourguer son bazar aux autres - voilà le but ultime de tout une nation
C'est un progrés par rapport à l'époque ou le but de tout pays un peu puissant était de conquérir son voisin.

Pour en revenir à la relation des français avec leur super/hyper, il n'y a rien de plus frustrant que de se promener au milieu des linéaires d'une grande surface et de ne pouvoir acheter quoi que ce soit - voir, juste le nécessaire -. Se retrouver ainsi dans le cas de la vache regardant passer le train de la consommation.
En quoi est-ce fondamentalement plus frustrant que de ne pas pouvoir acheter les produits dans une ferme ou dans un petit magazin?

[scrutateur]

Oui, c'est peut-être pas faux pour beaucoup de gens, Kermit, mais même si j'en ai marre de citer mon cas à tout bout de champ, ce n'est pas mon cas.

Ce n'est même pas parceque je me suis fait une raison d'avoir à surconsommer ou pas.

Pour les jeunes, il semble que cela puisse être graven que le manque, l'envie existe, mais ça tient au fait que l'on nn nous domme que ce modèle de comparaison, de rivalité, de compétition avec les petits copains.

De quoi a besoin l'abbé Pierre, à part un micro, un bout de papier, un lit?

On prend là un exemple ultime, mais c'est sûr que pour l'ado, c'est important de n'être pas dévalorisé à l'Ecole ou ailleurs, devant ses petits copains qui sont en compétition avec lui pour tout, pour les diplomes, la drague, la frime etc...

Puisque l'on les encourage dans cette compétition un peu morbide d'élimination multicritères du "moins favorisé pas mormalisé", il est logique qu'ensuite les post-ados que vous êtes continuent dans ce système d'identité ou d'évaluation personnelle par rapport aux collègues du coin ou même du monde entier.

On pourrait presque dire que les gens sont tous malades à ce niveau là, puis q'avec le temps, une bonne part d'entre eux arrivent à corriger le syndrome d'envie dont tu causes, Kermit, en se baladant dans les lieux où les richesses emplissent les rayons, si tentantes pour ceux qui n'en ont pas encore marre de baver sur le RIEN.

Attention, je ne critique pas que l'on ait besoin d'avoir envie, et que l'on souhaite, notamment lorsque l'on a des enfants, les placer dans des conditions de survie correctes, c'est à dire propres à "baiser la gueule" à leur petits concurrents.

Comme dirait Providence, qui se tient au courant de l'actualité cinématographique, il m'a semblé, "Il ne doit en rester qu'un", référence à Mac Loud!

On est bien avancé, lorsqu'on a réussi à se payer trois télévisions par pièce d'habitation.

Il reste à équiper la cave, comme le voisin, MEEEERDE! (quelle ordure, ce mec, il a toujours un mois d'avance sur nous! )

Seule la curiosité me fait regarder ces rayons bourrés de marchandises que je méprise pour la plus grande part.

Mais moi j'ai déjà franchi quelques étapes de mâturité, même s'il me reste, heureusement, quelques envies-frustrations.

Ma conclusion, c'est qu'on est devenus tous des malades, et ça, ce n'est pas une question d'être mal médicalisés.

Observez le cantonnier qui cantonne en se buvant une goreon de rouge toutes les demi-heurs, disons il y a 60 ans. (fims de Pagnol)

De quoi il a besoin? De pas grand chose, à vrai dire, ni de plaindre sa peine, car le pic de terrassier, quand t'es pas payé, ça fait très mal à l'âme, si t'as pas la carrure mentale pour l'encaisser.

M'enfin j'ai trouvé à manger dans vos posts, mais CHOUB' n'a pas besoin d'être épaté par ce que dit Providence et qu'il a cité.

Ceci dit, ce qu'a dit Prov. est intéressant quand même, voire très intéressant, mais le truc de CHOUB' d'avant, c'est la classe!

[choubaka]

citation :

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Citation de scrutateur


Ceci dit, ce qu'a dit Prov. est intéressant quand même, voire très intéressant, mais le truc de CHOUB' d'avant, c'est la classe!

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Moi c la classe de CM2, au-delà j'ai été recalé.

[providence]

Le problème de la désindustrialisation préoccupe les politiques,tout du moins en paroles.

En réunissant, jeudi 19 février, à huis clos, une table ronde sur l'emploi industriel, Jacques Chirac a tenté de leur en fournir en affichant sa mobilisation sur le sujet.

Objectif de cette réunion : affiner les pistes possibles du "plan d'action volontaire contre la désindustrialisation" qu'il a annoncé en présentant ses vœux aux entreprises, aux syndicats et aux associations le 6 janvier et qu'il fait s'efforce de faire avancer, avec Tony Blair et Gerhard Schröder, au niveau européen. "Ma priorité pour l'industrie, c'est la défense des emplois industriels qui représentent un emploi sur six", a affirmé le président, dont les propos ont été rapportés par l'Elysée.

http://www.lemonde.fr
/web/article/0,1-0@2-3224,36-353698,0.html

[providence]

Un dossier du Figaro sur le shypermarchés.L'une de sraisons de leur désaffection relative aurait pour origine l'évolution de la société et le changement de comportement des clients. Passer trois heures le samedi dans une grande surface à remplir son chariot pour la semaine a été pendant de longues années un but de promenade pour les ménages. Cette époque est révolue et paradoxalement les 35 heures amplifient le phénomène. Les Français, qui disposent plus de temps libre, organisent leurs loisirs, partent plus. Du coup, ils font leurs achats près de leur domicile, sans avoir à prendre leur voiture.

http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/20040223.FI...