Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Ads
Réduire
US news
Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #31
    l'effet richesse sings the blues:


    http://www.usatoday.com/money/economy/housing/2006...

    Commentaire


    • #32
      A propos du Dollar:


      http://www.spiegel.de/international/0,1518,440054,...

      Commentaire


      • #33
        Re bonsoir Garlud,

        Interressant!
        Serait-ce le deuxième effet kiss cool de ce scénario ?

        http://www.pro-at.com/forums/view-post.php?REPLY_I...

        Commentaire


        • #34
          Vue d'Iran:


          Laridjani : La radication du dossier serait surtout contraire au intérêts de l’Occident



          Source : mehrnews.com



          Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Ali Laridjani qui est également le négociateur en chef dans le dossier nucléaire iranien, a accordé récemment un entretien exclusif à l’agence de presse iranienne MEHR. Dans cet entretien, le négociateur en chef iranien a décrit les détails des quatre tours de ses négociations avec le haut représentant de l’Union européenne pour la politique extérieure et la sécurité, Javier Solana. Ali Laridjani a déclaré que si le groupe 5+1 cherchait vraiment à aboutir à une entente avec la République islamique d’Iran, les négociations effectuées entre lui et Javier Solana pourraient servir de base solide à une telle entente. Pour Ali Laridjani, si l’Europe se laissait influencer comme d’habitude par les Etats-Unis, le résultat en serait la radicalisation de la situation actuelle, chose qui serait selon lui, plutôt contraire aux intérêts de l’Occident qu’aux intérêts nationaux de la République islamique d’Iran. Dans cette interview, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale a mis en garde contre toute politique d’intimidation et de menace à l’encontre de l’Iran dans son dossier nucléaire. Il a insisté sur le fait que la politique de la carotte et du bâton ne serait pas une politique constructive, d’autant plus que la ratification de toute résolution anti-iranienne par le Conseil de sécurité des Nations Unies rendrait encore plus difficile la possibilité d’une entente réciproque. Le fait que l’Occident se montre désireux d’une coopération à long terme avec la République islamique d’Iran nécessite en fait une prise de position plus souple de la part des pays membres du groupe 5+1. Dans ce cadre, Ali Laridjani insiste sur le fait que la tenue des négociations sous les pressions des Etats-Unis ne serait pas apte à assurer la souplesse dont les deux parties auraient besoin. Voici le texte intégral de l’entretien du négociateur en chef iranien accordé à l’agence de presse MEHR.

          ***

          MEHR – M. Laridjani, vous avez participé à plusieurs tours de négociations avec le haut représentant de l’Union européenne pour la politique extérieure et la sécurité, Javier Solana. Que s’est-il passé au cours de ces négociations ?



          Ali Laridjani – Nous avons participé à quatre tours de pourparlers, avec M. Solana. Nous nous sommes donc discutés de 18 à 20 heures. Dans ces pourparlers, nous avons essayé de nous concentrer essentiellement sur les bases d’un accord à long terme. Nous sommes arrivés à de bonnes conclusions dans de divers domaines.



          MEHR – Pourriez-vous nous expliquer le contenu de ces accords et des sujets de discussion en général ?



          Ali Laridjani – Il s’agissait surtout de deux questions importantes autour du dossier nucléaire de la République islamique d’Iran. En effet, ce sont deux questions qui sont devenues des obsessions permanentes pour les deux parties. En premier lieu, il s’agit des soupçons exprimés part la partie iranienne en ce qui concerne le comportement de l’Occident vis-à-vis du programme nucléaire civile iranien. En effet, on à l’impression à Téhéran que l’Occident cherche d’une manière ou d’une autre priver les Iraniens d’avoir accès à la technologie nucléaire civile et au cycle du combustible atomique. En effet, pendant ces deux dernières années, les prises de positions et les pressions des Européens pendant les négociations avec l’Iran ont renforcé ces méfiances auprès des responsables iraniens. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, chaque fois que la partie occidentale parle de la « suspension », cela suscite la sensibilité extrême des autorités iraniennes. En second lieu, les pays occidentaux insistent toujours sur le fait qu’ils veulent s’assurer qu’il n’y a aucune dérive vers le nucléaire militaire, dans les activités pacifique de la République islamique d’Iran. Naturellement, tout au long de nos pourparlers avec M. Solana, nous nous sommes penchés essentiellement sur ces deux questions importantes. Nous avons réussi pourtant à trouver une base logique et équitable pour résoudre ces deux problèmes. Par ailleurs, Téhéran a bien prouvé pendant ces pourparlers qu’il est tout à fait sérieux et qu’il souhaite vraiment mettre fin aux différends. Pourtant, j’estime que nous aurions pu espérer des résultats plus positifs et plus clairs.



          MEHR – Etes-vous arrivé avec les Européens à un résultat tangible, en ce qui concerne la proposition de Téhéran de créer un consortium international avec la participation de la France ?



          Ali Laridjani – Je ne sais pas pourquoi les médias ont parlé d’une participation française à un tel consortium. En effet, nous n’avions pas du tout insisté sur la participation de la France, mais nous avions tout simplement proposé l’idée de la création d’un tel consortium international pour regagner la confiance de la communauté internationale. Nous n’avions pas du tout parlé, à ce stade-là de la composition des pays qui pourraient participer à ce consortium.



          MEHR – Cependant beaucoup pensent en Iran que les vraies intentions de l’Occident sont très différentes des privilèges et des propositions incitatives qu’ils avancent pendant les négociations. Qu’en pensez-vous ?



          Ali Laridjani – Si cette hypothèse était vraie, il faudrait vraiment s’inquiéter des vraies intentions des Occidentaux. Mais nous avons senti autre chose pendant nos pourparlers avec M. Solana. Car nous nous sommes penchés de part et d’autre justement sur ces intentions profondes. Nous avons exprimé, quant à nous, très clairement nos inquiétudes concernant la volonté de certaines puissances à vouloir priver les Iraniens de la technologie nucléaire civile et du cycle du combustible atomique. Nous nous attendions donc à que la partie européenne donne des réponses explicites et transparentes à nos inquiétudes. Nous avons réussi à obtenir certaines réponses convaincantes, et si vraiment le groupe du 5+1 souhaitait un accord global avec l’Iran, je crois que M. Solana et moi, nous avons préparé solidement le terrain à la conclusion des accords plus larges.



          MEHR – A l’issue de chaque tour des négociations, vous et M. Solana, vous avez annoncé de part et d’autre que vous étiez contente de l’avancée des discussions. Mais ces derniers jours, nous avons constaté un revirement dans les déclarations des responsables européens. Comment réagissez-vous à ce revirement ?



          Ali Laridjani – Vous avez raison. Mais cette prise de position serait peut-être une tactique pour exercer certaines pressions sur la partie iranienne pour obtenir plus de concessions, par le biais d’une guerre psychologique. En tout état de cause, lors des quatre tours de pourparlers avec M. Solana, nous avons réussi à établir une base solide pour la reprise officielle des négociations nucléaires. Mais le revirement européen de ces derniers jours est sans doute le résultat des pressions de Washington, pressions qui étaient en quelque sorte attendues et prévisibles. Nous en avons vu beaucoup pendant ces 27 dernières années. Nous sommes presque sûrs que les Américains ne veulent pas que nos négociations avec les Européens aboutissent à un accord et à un consensus général. Pour mieux comprendre cette attitude des Etats-Unis, il faudrait peut-être examiner de plus près la situation de l’Irak et surtout l’arrogance qui alimente la politique extérieure de la Maison Blanche.

          MEHR – Vous avez fait allusion aux tergiversations américaines. Mais Javier Solana a adopté une position assez particulière : d’un côté il se félicite des acquis de ses pourparlers avec vous, mais de l’autre, il se déclare déçu. Qu’en pensez-vous ?



          Ali Laridjani – Javier Solana est un diplomate chevronné. Il a fait tous ses efforts, et je tiens à dire, pour ma part, que Solana et moi nous sommes arrivés à certains accords très importants pour que l’Iran et le groupe 5+1 puissent établir leurs négociations sur une base de jeu gagnant-gagnant. Mais pour pouvoir profiter de ces acquis, il faut que les deux parties fassent preuve d’une ferme volonté. Si la partie européenne se laisse conduire par les Etats-Unis, le résultat serait de radicaliser la situation actuelle. Cela ne serait certainement pas la fin du monde, mais porterait atteinte a&u niveau et à l’efficacité de nos coopérations. D’ailleurs, je crois que la radicalisation de la situation actuelle serait plutôt contraire aux intérêts de l’Occident.



          MEHR – Certains diplomates parlent de la décision du groupe 5+1 à recourir de nouveau au Conseil de sécurité de s Nations Unies et de demander au Conseil de sécurité de ratifier une nouvelle résolution contre l’Iran. Qu’en pensez-vous ?



          Ali Laridjani – Je l’ai dit toujours et je le répète : les résolutions du Conseil de sécurité, les sanctions et les pressions illégitimes et illégales ne pourront jamais amener l’Iran à revenir sur ses positions de principe dans son dossier nucléaire. Par contre, l’Iran a annoncé explicitement qu’en cas de sanctions onusiennes, Téhéran y réagirait fermement. A mon avis, il faut essayer de résoudre les différends par le biais du dialogue et de l’entente, et il faut se préparer à des négociations longues et minutieuses. On aura tort si l’on croit que la politique de la carotte et du bâton pourrait s’appliquer à la République islamique d’Iran. Mais une chose est certaine : si le Conseil de sécurité ratifiait une nouvelle résolution contre le programme nucléaire civil de la République islamique d’Iran, nous ne serions plus au même stade actuelle des négociations.


          -Ne croyez-vous pas que la crise nord-coréenne ait eu impact sur le dossier iranien et atomisé l’ambiance ?



          Ali Larijani- Un certain nombre de pays occidentaux ont usé et abusé de cette affaire pour atomiser l’ambiance et entraver le processus du dialogue. Or, il est vrai que tous les politologues et les milieux politiques savent mieux que quiconque que l’Iran n’est pas la Corée du nord, qu’il y a un grand écart entre la donne dans le paysage iranien et l’affaire nord-coréenne. L’Iran est toujours membre du TNP, les inspections de l’Agence des installations nucléaires iraniennes se poursuivent toujours. D’autant plus que nous avons, officiellement et cela à maintes et maintes reprises, annoncé au monde entier que nous ne cherchons non seulement pas la bombe nucléaire mais aussi nous sommes prêts à parvenir, dans le cadre du TNP, à des accords réciproques, sur des mécanismes censés assurer que le programme nucléaire iranien à vocation civile ne basculerait pas vers des objectifs militaires. Nous ne cessons pas dire notre opposition à la production et à la prolifération des armes de destruction massive. Nous avons senti in situ et in visu, durant la guerre de Saddam contre le peuple iranien, les retombées néfastes des armes prohibées, quoique ces mêmes puissances qui se disent les avocates du TNP, aient fourni des ADM à Saddam ! Quoiqu’il en soit les ADM, atomique, chimiques ou biologiques n’ont aucune place dans la doctrine de sécurité nationale iranienne. Ceci étant, les Etats-Unis et Israël cherchent à pêcher en trouble après la démarche nord-coréenne. En faisant une parallèle factice et irréaliste, pour ne pas dire surréaliste, entre l’Iran et la Corée du Nord, ils cherchent à envenimer le climat au Conseil de sécurité des Nations unies. Or, ils font fausse route. En pleine offensive israélienne contre le Liban, alors que tous les yeux étaient rivés vers ce pays, Kissinger a profité de l’occasion, suggérant une théorie assez particulière, pour faire passer au Conseil de sécurité une résolution anti-iranienne. Mais quel en fut le résultat. Le Hezbollah est sorti victorieux de cette guerre asymétrique et comme le reconnaissent eux-mêmes, Ehud Olmert n’est qu’un cadavre politique ; en outre la résolution anti-iranienne est lettre morte. Si les dirigeants américains s’imaginent qu’une résolution anti-iranienne adoptée dans ces conditions psychologiques serait dans leur intérêt et de celui du courant néo-conservateur, au moment des élections mid-term, ils se leurrent ; car les hommes politiques iraniens sont, quoique des personnes de bonne intention, loin de simplisme ; ils sont conscients des conditions et très sensibles envers l’animosité et ses diverses nuances.

          -Plus d’aucuns vous demandent pourquoi négocier avec ces extrémistes qui réfutent les droits de l’Iran et pourquoi vous ne vous retirez pas du TNP, qui n’est qu’un instrument entre les mains de l’autre partie et qui ne fait qu’abstraction au lieu de réhabiliter les droits.

          Ali Larijani- Il est vrai que des éléments de l’autre partie n’ont qu’une conception instrumentaliste des instances internationales notamment de l’AIEA et du TNP, d’où les coups durs qu’ont assené les protagonistes des néo-conservateurs américains aux instances internationales et cela à telle enseigne qu’ils ont mis en cause leur légitimité en tant qu’institution de référence. Et c’est précisément pour cette même raison qu’il incombe aux autres pays de respecter ces instances. Le TNP est en soi un très bon traité international et il doit être respecté. Bien sûr, l’Iran ne resterait pas les bras croisés si l’autre partie cherche un bras de fer au Conseil de sécurité et répète un comportement aventurier, ce qui est perçu par l’Iran comme une menace pour sa sécurité et cela aura des conséquences pour l’Iran dans son attitude avec l’AIEA. Vous avez constaté que le Parlement avait préparé une proposition de loi, adoptée par la commission de la sécurité nationale, pour que les inspections de l’Agence soient suspendues en cas d’action aventureuse de l’autre partie. Il va de soi que le Majlis islamique préservent les intérêts nationaux iraniens. Nous ne souhaitons nullement une telle attitude mais la réaction qui entraînera aussi des impacts régionaux, relève de l’aventurisme américain. La voie juste pour nous est l’engagement de tout un chacun au TNP afin que la supervision de l’Agence s’accomplisse en toute sérénité. Nous sommes un pays responsable au sein de l’ordre international, mais nous barrons la route à tout abus.

          -Vous avez évoqué à maintes reprises l’aventurisme américain, ce qui est vrai, mais ils parlent autrement. Tout récemment, le sous-secrétaire d’Etat américain Nicolas Burns a déclaré quoiqu’il soit chargé au Département d’Etat, depuis longtemps des affaires liées à l’Iran, il n’a encore rencontré aucune autorité iranienne.

          Ali Larijani- De tels propos témoignent de l’attitude à deux vitesses des Américains. Dans le verbe, ils parlent de manière à suggérer une conduite rationnelle à l’opinion publique tandis que, dans l’acte, ils agissent avec hostilité. Ils ne cessent de brandir la menace de résolution, de sanctions. Ils allouent un budget pour le renversement du gouvernement iranien. Dans leur ensemble, de telles attitudes contradictoires ne comportent la moindre trace de raison et de logique. De telles attitudes sont à l’origine, dans la région, de la réticence des hommes d’Etat des gouvernements inféodés à Washington, qui se moquent de lui derrière son dos. Et à l’échelle des nations, il faut parler de la répugnance envers le maximalisme américain. Pour ma part, j’ai la conviction que le courant néo-conservateur aux Etats-Unis croit à une sorte de libéralisme fasciste. Il propage en apparence le libéralisme mais il vise dans le pratique à un gouvernement fasciste unique. Le projet du Grand Moyen-Orient est imbu de la propagation de la démocratie ; or, lorsqu’ils ont constaté que le moindre espace démocratique est à leur détriment, ils ont changé de registre et ont mis sur la table, le projet du nouveau Moyen-Orient, un projet anti-démocratique par nature. Une telle conduite de la part des néo-conservateurs est aux antipodes des intérêts de la nation américaine. Personne n’est hostile à la nation américaine, on réfute le fascisme américaine.


          Q-Vous repprochez aux Américains leur approche nucléaire bivalente et belliciste. Comment expliquez vous leur présence au sein du group 5+1 et leur prétentions à vouloir coopérer avec l’Iran ?



          R- C’est une question importante. Il est vrai qu’aucune coopération de longue durée ne peut survivre au langage de menace, aux tentatives de renversement qui caractérisent la politique américaine à notre égard. Tout le paradoxe est là. Quelques fois, les Américains mettent cette attitude sur le compte de leur habilité de joueur politique ; ils parlent de ce qu’ils appellent la politique de la carrotte et du bâton. Mais je leur dis que l'heure n'est plus aux jeux.



          En Irak, au Liban et en Afghanistan, votre bastonnade a montré ses limites et ses multiples failles. Votre Ambassadeur en Irak ne cesse de nous appeler au dialogue, alors pourquoi autant d’obstination à nous vendre votre coopération ? l’Iran est un pays puissant et fiable et capable de mobiliser toutes ses forces pour ramener la paix et la sécurité dans la région sans compter le fait que ses liens avec ses voisins ont depuis toujours été emprunts de respect.



          Q- D’aucuns croient que l’entrée en scène du Conseil de sécurité contredit le Droit international et discrédite l’AIEA ...



          R-Je partage entièrement cet avis. Selon les termes du Charte de l’Agence, le Conseil de sécurité ne peut intervenir que lorsqu’il y a une dérive. Or dans notre cas, l’AIEA n’a jamais constacté la moindre anomalie. Au contraire son directeur n’a cessé de confirmer le caractère légal de nos activités. Dans son dernier rapport, il est même allé jusqu’à rejeter les fausses allégations du Congrès américain en affirmant que le nucléaire iranien ne présentait aucune menace pour la paix et la sécurité internationale. A cette aune, que le Conseil de sécurité s'en mêle, n’est qu’un acte purement politique. Le terme "Suspension " n’a d’ailleurs jamais existé dans la littérature de l’AIEA. Celle-ci n’a que le droit d’exiger des "supervisions".



          L’un des diplomates occidentaux me disait : "c’est vrai que l’enrichissement est votre droit mais nous avons peur que votre démarche fait de l’émule et qu’elle serve d’exemple à l’Arabie saoudite, à l’Egypte..." ; je lui ai répondu : "l’enrichissement est loin d’être un délit qui soit défendable aux autres pays de la région. Tous les états ont le droit de maitriser la technologie fissile dans le cadre du TNP ; Etes-vous le Seigneur de la région ou le Gardien du TNP ?



          Q-On prétend souvent que l’Iran n’a pas fait preuve de flexibilité dans les pourparlers et qu’il est le seul responsable de l’échec des négociations...



          R- Ces prétentions sont loin d’être vraies. C’est pour arriver à une entente qu’on engage le dialogue et il va de soi que la flexibilité des parties est plus que nécessaires . Justement, je crois que mes discussions avec M. Solana se sont déroulées dans un esprit d’ouverture suivant les impératifs de la logique et de l’équité.



          Une discussion calibrée au millimètre près n’est plus un dilaogue mais un " gros mensonge", "un espèce de maximalisme déguisé". A nos yeux, compromettre ce climat positif d’échange de vue présente une menace à notre sécurité qui ne peut rester sans réponse. Notre réponse aura sans doute des répercussions sur notre coopération avec l’Agence.



          La flexibilité est recommandée là où il n’y aurait ni de chantage ni de pression. Si l’ordre international, ainis que certains le prétendent, est injuste au point d’autoriser le chantage, il doit l’autoriser à tout le monde. Cette vision des choses hypothèque d’emblée toutes chances de succès d’une solution négociée. Nous ne désirions pas nous engager sur cette voie qui, nous le savons, ne mènera à rien à moins que nos interlocuteurs nous y forcent.



          Q- quels sont les obstacles qui empêchent l’avancée des négociations



          R-pour notre part la bonne volonté est là. En dépit de tous les promesses non tenues, nous avons apporté une réponse détaillée à l’offre européenne. Notre réponse est beaucoup plus claire, généreuse et sérieuse que ne l'est le paquet de propositions dont les Occidentaux vantent sans cesse les vertus. Tant que le dialogue aura la côte, nos propositions se tiendront. Dès l’annonce de notre réponse, nous nous sommes dits prêts à reprendre le dialogue. Les pourparlers qui ont commencé avec M Solana, pourront se poursuivre.



          Q- Mais les Européens insistent sur la suspension de l’enrichissement et demande à discuter avec l’Iran de ce point et l’accuse d’avoir refusé de transiger là-dessus…



          R- Ce sujet a été longuement discuté au cours de nos pourparlers avec Solana. Mais pourquoi la suspension ? et d’ailleurs suspendre quoi ? Le fait de suspendre ce qui entraine des dérives est acceptable mais suspendre ce qui, de leur aveu même, ne pose aucun danger, est absurde. Nos interlocuteurs reconaissent eux même que leur demande n’a d’autre motivation que celle qui leur permet de "sauver la face".



          Mais j’ai du mal à saisir le lien qu’il existe entre la suspension de l’enrichissement et l’image, le prestige de nos interlocueturs. Ce genre de discours est plutôt fantaisiste qu’autre chose. Si le camp d’en face cherche à jouer gros là dessus, ces prétextes ne l’amèneront à rien. S’il veut restreindre l’Iran, alors pourquoi parler de coopération de longue date avec nous. Considérez les Iraniens pour ce qu’ils sont, à savoir des gens capables autant que vous de faire marcher leur matière grise !



          Q- Les Occidentaux ne cessent de répéter qu’ils sont prêts à marchander le retour du dossier iranien à l’AIEA avec le renoncement par l'Iran à l’enrichissement de l’uranium. Ils évoquent même cette possibilité en terme d’une équation…





          Q- Absolument pas, ce n’est pas d’une équation qu’il s’agit mais d’une contre- équation. Ils auraient pu très bien dire qu’ils renonceraient à déférer les Iraniens devant le Conseil de sécurité à condition que ces derniers abandonnent leur droit à respirer ! Le fait d’évoquer le mot suspension de part et d’autre, on ne peut faire une équation. La démarche du Conseil de sécurité contre nous a été illégale et partial dès le début. Elle a contredit l’esprit du dialogue.



          Si le Conseil croit s’être engagé sur une juste voie, qu’il avance ! Ce genre de politique ne fait qu’aggraver la crise à l’échelle de toute la région. Il faut donc cesser la surenchère ou tout autre démonstartion de force et tenter de résoudre la question calmement et autour d’une table. L’Iran ne demande que cela. Maintenant, la question qui se pose est de savoir quelles seront les bases de ce dialogue.



          L’objet de ces pourparlers ne peut qu’être décidé par les deux parties de façon conjointe. Elles devront se résigner à discuter de ce qui est constructif et de ce qui ne l’est pas comme ces résolutions que le Conseil de sécurité se paie le luxe d’émettre de temps à autre. Je le confirme ici même que mes pourparlers avec Solana ont donné des résultats constructifs qui pourront servir de base à la poursuite du dialogue.



          Il s'agit d'une voie logique sur quoi nous sommes tous censés avancer avec pour notre unique perspective un règlement à l'amiable qui sache à la fois dissiper les inquiétudes de nos interlocuteurs et garantir nos droit à la maîtrise du nucléaire civil. Maintenant, si les autres aiment bloquer l'option négociée, ce sont eux qui devront en assumer les conséquences.




          2006, Radio francophone iranienne

          Commentaire


          • #35

            Thousands of U.S. weapons in Iraq missing


            WASHINGTON (AP) — Thousands of weapons the United States has provided Iraqi security forces cannot be accounted for and spare parts and repair manuals are unavailable for many others, a new report to Congress says.

            ON DEADLINE: Read the report, guess where the weapons went

            The report, prepared at the request of the chairman of the Senate Armed Services Committee, Sen. John Warner, R-Va., also found that major challenges remain that put at risk the Defense Department's goal of strengthening Iraqi security forces by transferring all logistics operations to the defense ministry by the end of 2007.

            A spokesman for Warner said the senator read the report over the weekend in preparation for a meeting Tuesday with Stuart W. Bowen Jr., the Special Inspector General for Iraq Reconstruction.

            Warner, who requested the report in May, "believes it is essential that Congress and the American people continue to be kept informed by the inspector general on the equipping and logistical capabilities of the Iraqi army and security forces, since these represent an important component of overall readiness," said Warner spokesman John Ullyot.

            The inspector general's office released its report Sunday in a series of three audits finding that:

            •Nearly one of every 25 weapons the military bought for Iraqi security forces is missing. Many others cannot be repaired because parts or technical manuals are lacking.

            •"Significant challenges remain that put at risk" the U.S. military's goal of strengthening Iraqi security forces by transferring all logistics operations to the defense ministry by the end of 2007.

            •"The unstable security environment in Iraq touches every aspect" of the Provincial Reconstruction Team program, in which U.S. government experts help Iraqis develop regional governmental institutions.

            The Pentagon cannot account for 14,030 weapons — almost 4% of the semiautomatic pistols, assault rifles, machine guns, rocket-propelled grenade launchers and other weapons it began supplying to Iraq since the end of 2003.

            The missing weapons will not be tracked easily: The Defense Department registered the serial numbers of only about 10,000 of the 370,251 weapons it provided — less than 3%.

            Commentaire


            • #36
              A propos des élections US du 07 novembre prochain, les électeurs US ont
              peur des "remaguouilles" de W(...les fameuses machine électroniques qui
              votent à la place des électeurs... entr'autres) et les appels à filmer
              le jour du vote se multiplient sur le net us:

              http://www.youtube.com/watch?v=DaEECHjWptU&eurl=









              Commentaire


              • #37
                Un article du Washington post qui en dit long sur la confiance (trust)
                accordée à W et son gouvernement.

                The Decline Of Trust

                By Sebastian Mallaby
                Monday, October 30, 2006; Page A17

                In 1995 Francis Fukuyama came out with a book called "Trust," in which he argued that a society's capacity for cooperation underpins its prosperity. The same year, Robert Putnam's famous article, "Bowling Alone," lamented that the United States was depleting its stock of precious social capital. The question of trust -- in government and also in communities -- preoccupied politicians too. "It Takes a Village," Hillary Rodham Clinton urged in the title of her 1996 book, which became a best seller.

                You don't hear much about trust these days. Instead, we want accountability.

                The Decline of Trust
                » Sebastian Mallaby Our diminished capacity to trust is yet another victim of corporate malfeasance and the Iraq war.














                You see this most viciously in politics. In the mid-term campaigns, nobody has time for trust. The name of the game is to hold opponents accountable by attacking their records -- for failings real or imagined. If the Democrats capture one or both chambers, it will be largely because they promise to hold the president accountable.

                This reflects a shift somewhere around 2003 or 2004. In the 1990s, after academics and pundits began talking about trust, the nation did actually become more trusting. The share of Americans saying they trust government "most of the time" or "just about always" rose from 21 percent in 1994 to 56 percent in 2002. Equally, elections became less abrasively focused on accountability. In 2000, according to John Geer of Vanderbilt University, a relatively low 40 percent of the messages in presidential TV spots were negative, down from 47 percent four years earlier.

                But some time after the Iraq invasion, these trends reversed. In 2004 the share of Americans saying they trusted government fell to 47 percent, and this month a CBS News-New York Times poll put it at a rock-bottom 28 percent. Meanwhile Geer's measures show that in the 2004 election negative messages jumped to 50 percent of the total, and he guesses that this year's congressional races are the most negative in history.

                There's been a similar change in corporate America. In the late 1990s, the new thing for corporate managers was to trust ordinary employees. Company hierarchies were flattened so that people in the middle could demonstrate initiative rather than suffocating under bureaucratic controls. In 1999, the Harvard Business Review reported that 30,000 articles on trusting and empowering middle managers had appeared in the business press over the previous four years.

                That paradigm ended in 2002 with Enron, WorldCom and dozens of lesser corporate scandals. Suddenly nobody wanted to trust managers; they wanted to audit them. Instead of the era of management empowerment, we entered the era of mandatory online ethics training. Meanwhile private-equity firms are raising record sums to take over companies on the premise that incumbent managers need to be kicked rather than trusted.

                What to make of this shift? Holding people accountable is a good thing:

                This season's negative campaigning

                can be seen (admittedly, with many despicable exceptions) as a healthy reaction to poor congressional performance. Equally, the 2002 scandals justified the Sarbanes-Oxley reforms of corporate governance. There are reasons we hold teachers accountable for failing

                schools and put travelers through metal detectors.

                But trust, when not abused, is nonetheless an asset. Accountants, lawyers and online training sessions impose costs on businesses; it would be cheaper to trust people if that were possible. Likewise, as Marc Hetherington of Vanderbilt University has demonstrated, government is constrained if nobody trusts it. The Great Society programs were possible because Americans trusted government in the 1960s; the creation of the Medicare prescription drug program arguably reflected the peaking of trust in government in 2003. But Bill Clinton's health care reform was thwarted in the low-trust early 1990s, and nobody now trusts government to modernize entitlements. Meanwhile President Bush had enormous foreign policy momentum in 2002-03 because Americans trusted him. Thanks to the Iraq mess, Americans are now focused on holding Bush accountable, and his options are limited.

                There are powerful reasons trust tends to decline and accountability advances. Mobile societies tend to have weak bonds; the Internet makes it easier to hold people accountable and encourages acerbic negativity. And the absence of trust can feed on itself. Leaders function under stifling oversight; this causes them to perform sluggishly, so trust continues to stagnate. But occasionally there is a chance to escape this trap: A shock causes trust to rise, leaders have a chance to lead and there's an opportunity to boost trust still further.

                We've recently had a double opportunity. The boom of the 1990s boosted trust in business; the 2001 terrorist attacks boosted trust in government. But CEOs and politicians abused these gifts with scandals and incompetence. Such is the cost of corporate malfeasance and the Iraq war: Precious social capital is destroyed by leaders' avarice and hubris.
                mallabys@washpost.com

                Commentaire


                • #38
                  Vue d'Iran:

                  La guerre en Irak et la corruption ont affaibli les Républicains

                  Mehrnews

                  « Les Républicains ont perdu leur base chez les Américains pour de nombreuses questions telles que la guerre en Irak et la corruption. », d’après un expert américain. Les Etats-Unis seront témoins, le 7 novembre, prochain, des élections du mi-mandat. Nombreuses sont les estimations faites sur la situation du parti au pouvoir américain. D’aucuns estiment que les Républicains, vu leurs problèmes, qui sévissent depuis 8 années, notamment ceux qu’ils ont connus, lors du deuxième mandat présidentiel de G.W. Bush, ont moins de chance, cette année, pour s’octroyer la majorité au Congrès notamment à la Chambre des représentants. Et entre temps, les Démocrates bien qu’ils ne soient pas très sûrs de leur victoire, les derniers sondages font, cependant, état de l’éventualité de leur succès au mi-mandat. Pourtant, il semble que les défis américains, et cette fois-ci, concernant la politique extérieure américaine, constitue une des questions importantes qui joueront un rôle essentiel dans ce round électoral. Sur ce sujet, le Département international de l’Agence Mehr (Mehrnews) a eu un entretien avec Jeff Blankfort, expert des questions moyen-orientales.

                  Jeff Blankfort estime que diverses raisons se trouvent à l’origine de l’avance des Démocrates sur les Républicains dont la première est la chute de la cote de popularité des Républicains à cause de l’intervention américaine en Irak. D’après Jeff Blankfort « Le Président Bush s’acharne à rester en Irak, ce qu’il considère comme son stratégie pour parvenir à la victoire. Mais ses propos ne plaisent pas aux citoyens américains qui sont témoins, chaque jour davantage, de la mort de leurs enfants. »

                  « Le bilan des morts et des blessés américains ne cesse de s’alourdir tandis que l’Irak se précipite dans le gouffre abbyssal d’une guerre civile. » a-t-il remarqué. Cet expert des questions moyen-orientales a, ensuite, évoqué les récents problèmes qui ont émergé entre les Républicains notamment le scandale sexuel de Mark Foley, accusé d’avoir envoyé des courriels et des messages instantanés explicites aux pages de la Chambre des représentants. Il a dit : « Les récents rapports sur les scandales qui ont éclaboussé les congressistes républicains, ont affaibli leur base et leur cote de popularité parmi les chrétiens. »




                  2006, Radio francophone iranienne

                  Commentaire


                  • #39
                    A la veille des midterm elections, W aux abois dévoile la vraie raison de l'invasion Irakienne- le pétrole- et affirme qu'il a enfin une stratégie pour
                    l'Irak...... quatre ans après, ça fait quand même pas sérieux:




                    Le président George W. Bush a assuré ce mardi que les Américains resteraient en Irak aussi longtemps que nécessaire, décrivant les conséquences désastreuses d'un retrait prématuré le jour pourtant où Washington signifiait à Bagdad que le temps pressait.

                    M. Bush a brandi lors d'une réunion électorale à Sarasota (Floride, sud-est) la vision d'un Proche-Orient dans lequel "l'extrémisme prévaudrait, dans lequel des pays amis comme Israël seraient encerclés par des forces extraordinairement hostiles, dans lequel l'Iran aurait l'arme nucléaire, dans lequel les gouvernements seraient sous le contrôle d'extrémistes qui auraient coupé les approvisionnements de l'Occident en pétrole"."C'est le scénario qui se réalisera si nous nous retirons avant d'avoir atteint notre objectif", a-t-il dit. Dans la ville où il avait été informé des attentats du 11 Septembre il y a cinq ans pendant une visite d'école, M. Bush a aussi évoqué le danger que les terroristes ne disposent en Irak d'un abri sûr.

                    Dans 20 ans, les gens demanderaient: "Comment se fait-il qu'ils n'aient pas perçu la menace (...) Je perçois cette menace. C'est pourquoi j'ai une stratégie pour la victoire en Irak", a-t-il dit lors de cette réunion de soutien à Vern Buchanan, candidat républicain à la Chambre des représentants.

                    M. Bush a reconnu que le combat était "dur" en Irak. Mais "nous nous battrons en Irak et nous gagnerons en Irak", a-t-il assuré face à l'opposition à la guerre et face au risque qu'elle fait courir à des candidats comme M. Buchanan, dans un district qui paraissait pourtant acquis aux républicains. (belga)







                    Commentaire


                    • #40
                      Midterm elections: un parfum de referendum sur l'Irak pour W...



                      Iraq war is top issue for voters
                      Midterm ballot seen as a referendum on exiting or fighting on

                      Adam Nagourney and Megan Thee / The New York Times
                      Published: November 1, 2006
                      WASHINGTON: Amid growing despair about the war in Iraq, Americans by overwhelming numbers say that Democrats will reduce or end U.S. military involvement there if they win control of Congress, and that Republicans will maintain or increase troop levels to win the war, according to the final New York Times/CBS News poll before the midterm election.

                      A majority said they saw the war as the most important issue in deciding their vote.
                      The poll found that just 29 percent of Americans approve of the way President George W. Bush is managing the war in Iraq, matching the low mark of his presidency. Nearly 70 percent said that Bush had no plan to end the war. An overwhelming 80 percent said they believed that as he seeks to rally public support for the conflict, Bush has changed his language but not his policy.

                      The survey underlined deep restiveness about the war and the extent to which it has framed the elections. It comes as Democratic challengers across the country are running advertisements attacking Bush's handling of the war and even as some Republican incumbents - fearful of being swept from office - have become publicly critical of it.

                      The poll portrayed the election as verging on a nationwide referendum on Bush and Iraq. Majorities of Republicans and Democrats said they wanted change in U.S. policy on Iraq. Only 1 in 5 respondents believed the United States was winning the war, the lowest this year.

                      The survey was conducted in the final days of one of the bloodiest months yet in Iraq, amid new fears of chaos there, and as administration relations with the Baghdad government have grown more contentious. Prime Minister Nuri Kamal al-Maliki appears increasingly intent on asserting his independence and exerting a veto right over coalition operations. His government has said that it supports the renewal of the UN mandate for international troops in Iraq when it expires Dec. 31, but also wants to take greater responsibility over security; the pending expiration may give Maliki greater leverage in the wrangling with his U.S. ally.

                      Looking ahead, the Americans polled said they also think that were Democrats to control Congress it would mean a rise in the minimum wage, expanded health care and also higher tax rates.

                      In a close election that could revolve on voter turnout, the poll found mixed signals: While Republicans were more likely to say they were planning to vote, Democrats said they were far more enthusiastic about the election.

                      Among those considered most likely to vote, 34 percent of respondents said they planned to support Republicans on Tuesday, to 52 percent for Democrats. But that sort of question is not necessarily a reliable predictor of the outcome of individual races; a nationwide poll is a better measure of party strength.

                      The survey came amid an extraordinarily contentious and negative campaign - capped by a flap over Iraq that embroiled Bush, Senator John Kerry of Massachusetts, Senator John McCain of Arizona and several veterans and conservative groups.

                      Kerry, a Democrat, had told a student group in California on Tuesday that if they worked and studied hard, "You can do well." Then he added, "If you don't, you get stuck in Iraq."

                      McCain, a Republican, immediately demanded that Kerry, a fellow navy veteran, apologize for the implied insult to the intelligence of the troops. Bush joined in a vigorous denunciation of the comment later in the day.

                      Kerry's subsequent insistence that he had "botched" delivery of a joke - he had meant to say "you get US stuck in Iraq; just ask President Bush," targeting both the war and Bush's less-than-stellar academic career - failed to quell angry reaction.

                      "What he said was insulting to the troops,'" the White House press secretary, Tony Snow, said Wednesday on CBS-TV. Later, Snow evaded reporters' questions about whether he believed Kerry's assertion that he had misspoken. "Just say you're sorry," Snow said. "It's not hard!"

                      Some Democrats, distressed by the detour from a campaign in which Iraq has mostly boosted their cause, demanded that Kerry apologize. His staff said Wednesday that he had canceled a few campaign stops on behalf of Democratic candidates to avoid being a "distraction."

                      "Of course, I'm sorry about a botched joke," Kerry said Wednesday on MSNBC. "You cannot get into the military today if you do badly in school." But he accused Bush of twisting his words.

                      Commentaire


                      • #41
                        Oui mais au vietnam, on bombardait, c'était bien plus secure.

                        Une alternative s'offre enfin à une occupation peu porteuse de:
                        """ d'extrémistes qui auraient coupé les approvisionnements de l'Occident en pétrole"."C'est le scénario qui se réalisera si nous nous retirons avant d'avoir atteint notre objectif", a-t-il dit.""" (voir au dessus)

                        Je me réjouis que le président s'occupe à ma place de l'Occident et de mon désir de pétrole. Il est vrai que les extrémistes sont une menace pour mon pétrole, il a bien fait de nous l'expliquer, mais je regrette qu'il ait tant attendu, car je n'aurais rien dit, puisque c'est la vraie vérité, ce coup-ci. (j'aime la franchise, quand elle est sincère)

                        Les démocrates sont des gens directs et c'est la raison qui me pousse à penser qu'ils seront assurément plus efficaces, maintenant, pour aider à recentrer le débat qui nous préoccupe tous, en Occident.

                        Ca fait beaucoup trop de sous dépensés alors qu'il suffirait de conserver quelques aéroports et porte-navions dans le coin pour bombarder copieusement les rebelles sans risquer la vie de vaillants combattants. (il n'est pas exclu de finir d'y raser, le désert est vaste, après tout)

                        On leur a donné la démocratie et tout ce qu'ils savent en faire, c'est de la gaspiller.

                        Avant, on les a bombardé douze ans sans que ça se sache, nous, l'Occident, mais si ce n'était pas plus efficace, au moins ça revenait moins cher.

                        Il faudra un jour que les européens donnent des sous, quand on les défend. (je dis ça pour les marchés, parce que tout a un coût, forcément)

                        Il serait de bon ton que les démocrates se réveillent et comprennent l'utilité d'un bon bombard'ment. On reconstruira plus tard, il n'y a pas le feu à l'Occident, tant pis pour Alliburton, il n'y a pas que lui dans la vie, après tout.

                        Les sites de production?
                        Je sais, c'est un problème pour les démocrates irakiens, bien sûr, c'est pourquoi il nous faut, nous, républikins qui avons plus de swuite dans les idées que les démocrites, réfléchir à la question qui se pose à l'Occcident.

                        Nous devons pouvoir garantir aux démocrates irakiens la sécurité de nos installations, afin qu'ils puissent se sentir occidentaux le plus vite possible.

                        Dans cet objectif, il nous faut partir mais il est impératif que nous restions, car le boulot n'est pas terminé, c'est une simple question de haute tacticologie.


                        ___________________________________________...




                        Il est à craindre, vu du reste de l'Occident, sans compter l'Irak, que les démocrates soient aussi embourbés que leurs vis-à-vis du miroir uessique, face à ces questions de haute prégnance.

                        De là à penser qu'il n'y a pas plus d'issue à ce piège que durant les quatre années passées pour les marchés, ceux qui souffrent le plus de ces dilemnes, il n'y a même pas un clignement d'ongle de gros orteil.

                        Je remercie les marchés de leur attention, bonswouar.

                        Commentaire


                        • #42
                          Le projet politique PNAC de W et ses copains ne semble
                          plus faire recette:
                          PNAC- Project for the New American Century.


                          Fondé au printemps 1997, le PNAC se définit comme une organisation militante non commerciale dont l'objectif est la promotion d'un American Global Leadership (Domination mondiale américaine). Le PNAC se place ainsi comme groupe de réflexion et d'influence, œuvrant à trouver et engager des moyens de prolonger au XXIe siècle siècle la domination mondiale des États-Unis acquis depuis la Seconde Guerre mondiale, que ce soit dans les domaines politique, économique, culturel ou militaire. Son siège social de Washington DC se trouve d'ailleurs dans le même immeuble qu'une autre organisation défendant les intérêts des États-Unis, l'American Enterprise Institute.


                          Membres
                          Parmi ces membres, se trouvent de nombreux politiciens néo-conservateurs, certains occupant de hautes fonctions au sein de l'administration et de l'actuel gouvernement américain : William Kristol (président du PNAC), Donald Rumsfeld (secrétaire à la Défense), Paul Wolfowitz (président de la Banque Mondiale), Jeb Bush (frère de George W. Bush et gouverneur de Floride), Richard Perle, Richard Armitage, Dick Cheney (vice-président des États-Unis), Lewis Libby, William J. Bennett, Zalmay Khalilzad (ambassadeur des États-Unis en Irak), et Ellen Bork (femme du juge Robert Bork).


                          Idéologie Le PNAC fait partie d'un projet plus large, appelé New Citizenship Project (Projet pour une nouvelle citoyenneté), une organisation financée par la Bradley Foundation [1]. Ses opinions sont les suivantes :

                          La domination du monde par les États-Unis profite à la fois aux États-Unis et au reste du monde.
                          Cette domination nécessite l'usage de la force militaire, d'un jeu d'influence diplomatique et d'un engagement à des principes moraux.
                          Il incombe aux dirigeants des États-Unis, au niveau de la légitimité et de la responsabilité, de gérer cette domination mondiale.
                          Le gouvernement des États-Unis doit user de sa supériorité afin d'obtenir une autorité absolue par tout moyen nécessaire.
                          Abandon des négociations sur la limitation des armements stratégiques.
                          Utilisation de la force militaire en cas d'échec de la diplomatie, à l'encontre de n'importe quel pays qui gênerait les intérêts et/ou objectifs des États-Unis.
                          Installation de bases militaires américaines sur l'ensemble du globe pour créer un Global Constabulary (police mondiale), imposant la volonté des États-Unis. Modernisation des équipements militaires et augmentation du budget de l'armée des États-Unis à hauteur de 3,8% de son PIB.
                          Développement du National Missile Defense (programme de bouclier anti-missile) et poursuite de la stratégie de militarisation de l'espace.
                          Controverse
                          Le rapport Rebuilding America's Defenses (Reconstruire les défenses de l'Amérique) [2], rédigé par les membres du PNAC en 2000, est un document de 90 pages qui porte sur la stratégie militaire des États-Unis. Ce texte présente une vaste analyse de la situation, ainsi qu'un ensemble de propositions. Du fait de son importance, tant par sa taille que par son influence, ce rapport équivaut pratiquement à un programme politique.

                          « This is the new Mein Kampf. Only Hitler did not have nuclear weapons. It's the scariest document I've ever read in my life. » (Ceci est le nouveau Mein Kampf. La seule différence est que Hitler n'avait pas d'armes nucléaires. C'est le document le plus effrayant que j'ai jamais lu dans ma vie.) Docteur Helen Caldicott, 2000.

                          Cette comparaison sera souvent utilisée par les détracteurs du PNAC, notamment des organisations non gouvernementales pacifistes, des partis politiques, et d'autres associations citoyennes. Selon eux, les deux textes présentent de grandes similitudes, telles que ses objectifs (la domination du monde par un seul pays), ses rédacteurs (un mouvement politique radical accédant au pouvoir) ainsi que ses conséquences (ignorées et/ou sous-évaluées bien que le groupe au pouvoir envisage une dictature militaire mondiale). La différence, que souligne le docteur Helen Caldicott, est que Adolf Hitler ne disposait pas d'armes de destruction massive telles que des missiles intercontinentaux à têtes nucléaires, ce qui signifie que le PNAC est - potentiellement - beaucoup plus dangereux.

                          Selon les partisans des théories du complot, les attentats du 11 septembre 2001 auraient pu être organisés par le gouvernement américain lui-même afin de pouvoir justifier ses opérations militaires depuis 2001 et faire voter des lois liberticides au nom de la lutte anti-terroriste. Ces théories s'appuient sur des précédents historiques tels que l'opération Northwoods [4] ou l'incendie du Reichstag de 1933, de faux attentats terroristes permettant aux gouvernements des mesures extrêmes sous prétexte d'urgence et usant de la méthode de l'angoisse [5]. Le PNAC proposait dans son rapport l'invasion de l'Irak, à condition qu'un « nouveau Pearl Harbor » le légitime.



                          Scandals Alone Could Cost Republicans Their House MajorityBy Jonathan Weisman and Jeffrey H. Birnbaum
                          Washington Post Staff Writers
                          Thursday, November 2, 2006; Page A01


                          http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/artic...


                          Commentaire


                          • #43
                            Vue d'Iran ( avec en toile de fonds les élections US et les grandes manoeuvres navales iraniennes et us dans le golfe persique... provocs et bavures
                            pas inenvisageables...):





                            Service extérieur
                            Anglais
                            Allemand
                            Italien
                            Russe
                            Espagnol
                            Bosniaque
                            Albanais

                            Météo

                            22°

                            15°
                            22° 9°
                            27° 15°
                            26° 12°
                            18° 8°
                            29° 22°

                            Sites touristiques



                            Dans notre bulletin d'actualité, préférez-vous:
                            Actualités iraniennes
                            Actualités du Moyen-Orient
                            Actualités de l''Afrique
                            Autres
                            Voir les Résultats




                            Jeudi, 2. Novembre 2006

                            Les autorités américaines accusent l'Iran d'immixtion dans les affaires libanaises

                            "Washington dispose d'indices, sur les projets irano-syriens visant à renverser le gouvernement démocratique libanais." C'est ce qu'a prétendu le Porte-parole de la Maison Blanche, Tony Snow. Ceci étant, il s'abstient d'étayer ses allégations de quelconques documents ou preuves. D'autres responsables américains ont avancé, la semaine dernière, de telles allégations. Un tel processus démontre que les Etats-Unis s'efforcent de renforcer leur présence, dans la région, et que c'est pour cette raison qu'ils profèrent des accusations de ce genre contre l'Iran et la Syrie.

                            Les experts politiques croient que la simultanéité de ces déclarations avec la visite du Directeur du renseignement national, John Negroponte, en Palestine occupée, révèle la fomentation d'un complot s'axant sur le Liban. Compte tenu de la recrudescence des violences, en Irak, et des voix qui se sont élevées, en Amérique, pour protester contre le dysfonctionnement de l'administration Bush, en Irak, les décideurs actuels de la Maison Blanche semblent vouloir se lancer dans un nouvel aventurisme, afin de réduire, dans une certaine mesure, les pressions exercées, dans de telles circonstances, sur les Républicains. Et ce, d'autant plus que le clan Bush s'inquiète, vivement, des résultats des élections de mi-mandat. En effet, la plupart des analystes n'excluent pas l'échec des Républicains aux élections du 7 novembre.

                            Le Liban s'est, pour l'heure, transformé en foyer de l'aventurisme américain, au Moyen-Orient, et le revers, essuyé, par Israël, dans son agression contre ce pays, a bouleversé les équations politiques et les calculs militaires des Etats-Unis, au Moyen-Orient. Il n'est, donc, pas exclu que l'Amérique s'attèle à attiser la crise politique, au Liban, et à affaiblir le gouvernement libanais. Dans leur analyse, sur la situation régionale et libanaise, les responsables américains ont parlé d'une nouvelle crise. De telles prévisions qu'ont, également, répétées des autorités, telles que l'Ambassadeur américain, en Irak, Zalmay Khalilzad, préludent, en général, à la survenance d'une série d'actes terroristes et d'une crise, dans la région.

                            Le scénario américain, en Irak, est de nouveau répété, au Liban, d'autant plus que les soutiens de Washington à Tel-Aviv, dans la guerre libanaise, ainsi que son opposition à toute cessation d'hostilité, dans le pays du Cèdre, démontrent que les va-t-en-guerre américains tentent de profiter de la situation chaotique du Liban, pour détourner l'attention de l'opinion publique de la crise irakienne, en la focalisant sur le Liban.














                            Commentaire


                            • #44
                              Traduction graphique de l'attentisme des marchés, l'indice
                              §indu:§gold qui pullback sur sa ligne de cou weekly....

                              Commentaire


                              • #45
                                http://www.rfi.fr/actufr/afp/001/une/061103123613....

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X