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[ mathsilver ] : actualités du système bancaire
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  • #16
    L'UE défend la solidité des banques après les propos de Lagarde

    29.08.2011 L'Union européenne a défendu lundi la solidité des banques européennes après les propos de la patronne du FMI Christine Lagarde qui a préconisé leur "recapitalisation urgente", afin de restaurer la confiance des marchés et ainsi faciliter l'accès aux liquidités.


    "Les banques européennes sont bien mieux capitalisées qu'il y a un an", a affirmé lundi le commissaire aux Affaires économiques Olli Rehn, renvoyant aux résultats des tests de résistance du secteur bancaire européen publiés cet été.

    La directrice générale du FMI a estimé "urgent" vendredi de recapitaliser les banques européennes pour qu'elles soient "suffisamment solides pour faire face aux risques que représentent les dettes publiques et la faiblesse de la croissance".

    "C?est essentiel pour mettre fin à la contagion", a-t-elle ajouté, considérant que "la solution la plus efficiente serait une recapitalisation substantielle obligatoire" avec des fonds privés, et des fonds publics "si nécessaire".

    La Fédération bancaire européenne (FBE) a indiqué que des réformes "déjà en cours abordent le problème", évoquant l'entrée en vigueur à partir de 2013 des règles dites de "Bâle III" dans les pays du G20.

    Selon cette réglementation, les banques devront disposer de fonds propres "durs" représentant 7% du montant des prêts qu'elles accordent à leurs clients, contre 2% actuellement.

    Plusieurs grandes banques françaises ne cachaient pas leur étonnement après les propos de Mme Lagarde, qui n'a pas fait de différenciation entre établissements européens.

    "Les banques françaises sont parmi les plus solides en Europe", relevait-on sous couvert d'anonymat chez l'une d'entre elles, faisant référence au satisfecit des tests de résistance.

    La Fédération bancaire française (FBF) n'a pas souhaité commenter, renvoyant à une déclaration du 19 août dans laquelle elle soulignait que les niveaux de fonds propres des banques françaises étaient "bien supérieurs aux exigences réglementaires".

    Le directeur général de Crédit Agricole SA Jean-Paul Chifflet avait écarté dès jeudi toute nécessité d'augmentation de capital. Il a également rassuré en matière de liquidités: son plan annuel est "bouclé à peu près à hauteur de 90%", avec des réserves disponibles de plus de 120 milliards.

    Pour Pierre Flabbée, analyste chez Kepler CM, "il semble que l'idée de Christine Lagarde soit que pour rétablir le fonctionnement normal du marché interbancaire et l'accès des banques à la liquidité, la recapitalisation est une étape nécessaire".

    "Ramener du capital serait donc le recours pour restaurer la confiance des marchés", a-t-il relevé, estimant que les banques visées et les montants nécessaires "mériteraient d'être clarifiés" par Mme Lagarde.

    Un second analyste a regretté, sous couvert d'anonymat, le "mauvais" calendrier et l'absence de précisions de Christine Lagarde alors que le secteur se remet lentement des fausses rumeurs qui l'ont récemment fait plonger.

    D'autant qu'il "n'y a pas de problème de liquidités dans la zone euro, et s'il y en avait un, la BCE est prête à intervenir", a-t-il relevé.

    Plusieurs établissements ont par ailleurs remarqué qu'ils renforçaient déjà leurs fonds propres dans la perspective de l'entrée en vigueur de "Bâle III".

    Chez BNP Paribas, par exemple, ils sont passés de 29 milliards d'euros à fin 2008, à 57,4 milliards au 30 juin 2011.

    "Je ne crois pas que le risque soit spécifiquement sur les banques européennes", a estimé Jean Peyrelevade, président de Banca Leonardo France et ex-patron du Crédit Lyonnais, sur BFM Business.

    Tant que le problème de surendettement des Etats "n'est pas réglé, il y a un doute sur la solidité de la zone euro proprement dite et donc des banques de la zone euro".

    © AFP

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    • #17
      flashback 16 juin 2011


      http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE...

      Lagarde se dit confiante dans la solidité des banques françaises

      PARIS (Reuters) - Christine Lagarde s'est déclarée jeudi confiante dans la capacité de résistance du système bancaire français au lendemain du placement sous surveillance des notes de trois banques françaises par Moody's.
      "Je suis confiante dans la solidité du système bancaire français", a déclaré la ministre française de l'Economie lors d'une conférence à Paris.

      L'exposition des banques françaises à la Grèce inquiète depuis plusieurs mois les marchés financiers. L'agence Moody's a placé mercredi BNP Paribas, Crédit agricole et Société générale sous surveillance avec implication négative.

      A la Bourse de Paris, Société générale recule de 3,56% à 37,39, BNP de -2,28% (50,13 euros). La banque franco-belge Dexia chute de près de 8%.

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      • #18
        flashback stress tests UE

        http://www.eba.europa.eu/EU-wide-stress-testing/20...

        http://stress-test.eba.europa.eu/pdf/2011+EU-wide+...

        http://stress-test.eba.europa.eu/pdf/EBA_ST_2011_S...

        http://stress-test.eba.europa.eu/pdf/Presentation+...




        http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/07/15/...

        Les tests de résistance des banques, mode d'emploi


        Vendredi 15 juillet en fin de journée, après la fermeture des marchés financiers, l'Autorité bancaire européenne (EBA) publiera les résultats des tests de résistance auxquels les banques européennes ont été soumises ces derniers mois. Une publication très attendue, à l'issue d'une semaine de surchauffe sur les marchés financiers. Les craintes d'un défaut de la Grèce sur le remboursement de sa dette se sont ajoutées à de nouvelles dégradations des notes de l'Irlande et de la Grèce et aux inquiétudes sur la solidité de l'Espagne et de l'Italie. La capacité des banques européennes à traverser des situations économiques de crise sera donc analysée à la loupe.

        •En quoi consistent les stress-tests ?
        Il s'agit de tests de résistance à des scénarios de stress économique. Ces examens mettent à l'épreuve une banque, en la confrontant à un scénario économique extrême bien que réaliste (des critères de croissance, taux de chômage, inflation, consommation, etc. sont ainsi cumulés), afin d'évaluer si l'établissement a des réserves en capital suffisantes pour absorber le choc. Les stress-tests sont aussi appliqués dans d'autres secteurs (assurances et énergie notamment) et sont fréquemment réalisés par des établissements en interne – les résultats sont alors rarement rendus publics.

        En 2010, l'Union européenne avait décidé de tester 91 établissements bancaires européens et, principale innovation, de publier les résultats. L'objectif de cette opération de transparence était de rétablir la confiance dans le système bancaire, encore convalescent après la crise financière de 2008-2009. Sept établissements (cinq espagnol, un allemand et un grec) avaient échoué aux tests.




        Le secteur bancaire irlandais est disproportionné par rapport à l'économie réelle et insuffisamment régulé. AP/Peter Morrison

        Mais l'opération avait été fortement critiquée : les tests étaient jugés trop laxistes (lire un entretien à ce sujet avec un économiste de l'OCDE) et n'avaient pas permis de déceler la fragilité des banques irlandaises, l'Anglo-Irish Bank et l'Allied Irish Bank, qui allaient s'effondrer quelques mois plus tard, soufflées par l'explosion d'une bulle immobilière. Ces tests n'avaient pas eu de conséquences politiques, tandis qu'aux Etats-Unis, des tests similaires avaient conduit en 2009 à la recapitalisation des établissements les plus fragiles. "Au lieu de renforcer leurs banques, les Etats ont préféré continuer à vivre sur la fiction d'un système bancaire suffisamment capitalisé pour affronter d'autres chocs, déplore l'économiste Nicolas Véron, du centre de recherche Bruegel. La crise irlandaise a montré que ce n'était pas le cas." L'opération avait donc été considérée unanimement comme un échec.

        •Pourquoi réaliser une deuxième vague de stress-tests ?
        L'objectif est de répondre aux critiques adressées après la première série de tests. Cette fois, l'Autorité européenne bancaire l'assure, les critères de tests ont été révisés avec plus de sévérité. Il en va de la crédibilité de l'Union européenne, qui doit prouver aux marchés financiers le sérieux de ses scénarios de chocs économiques et de dépréciations sur les dettes souveraines de ses Etats membres.

        L'UE s'attache par ailleurs depuis plusieurs jours à souligner que les banques qui échoueront aux tests bénéficieront d'une aide. Mardi, les ministres des finances européens ont indiqué dans un texte commun que "des mesures appropriées seraient prises pour remédier à la situation". Ces mesures incluront une participation du secteur bancaire lui-même mais aussi "un soutien des gouvernements" européens "en cas de besoin" et dans le respect des règles de concurrence en Europe, pour ne pas avantager certains établissement en difficulté.

        Des économistes estiment enfin que des tests réguliers de la résistance des banques, en dépit de leurs défauts, ne peuvent qu'améliorer l'information sur la santé bancaire. Pour Olivier Pastré, professeur d'économie à l'université Paris-VIII, "plus il y aura de stress-tests, et plus ils seront transparents, plus l'Europe sera en situation de gérer d'éventuelles crises. Les cas irlandais et grec ont montré le caractère explosif du défaut d'information."

        •Concrètement, comment les banques sont-elles évaluées ?
        Comme l'an passé, 91 établissements bancaires européens, représentant plus de 65 % des actifs bancaires de l'UE, sont passés au crible. Le pays le plus représenté sur la liste est de loin l'Espagne, avec 24 établissements bancaires, devant l'Allemagne (13). Quatre banques françaises sont retenues : BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole et BPCE (Banque populaire Caisse d'épargne).

        Pour réussir l'examen, les banques doivent prouver qu'elles disposent d'au moins 5 % de fonds propres "durs" (le "core tier one", soit le noyau le plus solide des capitaux propres) pour affronter une récession économique de deux ans. Le scénario de crise – fictif – retenu est celui d'un PIB en recul de 0,4 % en 2011 dans l'UE et d'une croissance nulle en 2012.

        Si l'EBA n'a pas retenu dans ses critères l'hypothèse d'un défaut de paiement de la Grèce (dont le risque n'est désormais plus écarté par les dirigeants européens), elle a demandé à chaque établissement testé d'indiquer son exposition au risque dit "souverain" (le risque naissant de la faillite d'un Etat, ou de la restructuration de sa dette). Chaque banque devra détailler les montants de dette publique de pays en difficulté qu'elle a accumulés dans ses portefeuilles. Libre à chacune ensuite de décider de rendre publiques ou non ces informations. A l'exception de quelques banques allemandes, la plupart se sont déjà exécutées. Ces renseignements doivent permettre aux investisseurs de se faire eux-mêmes une idée du risque souverain pesant sur les bilans des banques européennes.

        •Quels sont les établissements en difficulté ?



        Le secteur bancaire espagnol a besoin de 15 milliards d'euros pour s'assainir, a annoncé jeudi 10 mars 2011 la Banque d'Espagne.REUTERS/ANDREA COMAS

        Des analystes et banquiers cités par le Financial Times estiment qu'une douzaine d'établissements pourraient rater les tests, principalement en Espagne, Allemagne et Grèce. L'agence de notation Moody's a indiqué de son côté que 26 banques testées présentaient un "risque" de ne pas réussir l'examen ou de se retrouver en position tangente. Selon des sources citées par El Pais, mercredi 13 juillet, trois banques espagnoles échoueraient aux tests.

        Les banques françaises ne suscitent pas d'inquiétudes particulières mais les analystes étudieront avec attention l'état de leur exposition aux différentes dettes souveraines de la zone euro. Elles sont en effet, avec les banques allemandes, celles qui sont le plus exposées à la Grèce et à l'Italie avec respectivement 15 et 393 milliards de dollars d'engagements, d'après les données de la Banque des règlements internationaux.

        Comme lors des précédentes séries de tests, les Européens ont également commencé à communiquer en ordre dispersé sur les bons résultats de leurs banques nationales. Il y a une semaine, le futur président de la BCE et actuel président de la Banque d'Italie, Mario Draghi, a défendu la bonne santé du secteur bancaire italien qui, a-t-il dit, passera les tests avec une marge significative. François Baroin, le ministre de l'économie français, a fait de même mercredi : les résultats révèleront que le système bancaire français est parmi les "plus solides au monde", a-t-il déclaré devant l'Assemblée nationale. Plusieurs sources allemandes ont par ailleurs souligné qu'aucune banque germanique ne devrait échouer aux tests même si plusieurs d'entre elles franchiront la barre des 5 % de justesse.

        •Que se passera-t-il pour les banques ayant échoué aux tests ?
        Les pays de l'UE devraient annoncer dans la foulée de la publication des résultats qu'ils soutiendront les banques ayant échoué à ces tests dans le cas où elles ne pourraient pas lever des capitaux. Mais où les Etats trouveront-ils les fonds pour recapitaliser leurs banques ? La question n'est pas réglée.

        Au-delà des banques qui auront échoué, les investisseurs surveilleront de près les établissements qui passeront les tests de justesse. Ces établissements seront placés sur une liste de surveillance particulière dans le cas où leur situation continuerait à se détériorer et elles auront jusqu'à fin 2012 pour relever la barre. "Ces banques-là vont recevoir une sorte de 'carton jaune' de la part du régulateur, soulignait à l'agence Reuters un analyste bancaire basé à Londres. Elles seront à un moment ou à un autre obligées de lever du capital."

        •Permettront-ils restaurer la confiance ?
        Alors que la perspective d'un second plan d'aide à la Grèce s'enlise, les analystes doutent de la capacité des tests de résistance à restaurer à eux seuls la confiance sur l'état de santé des banques européennes. "Je ne suis pas sûr que cela va modifier profondément l'état d'esprit des investisseurs et des marchés", relève Pascal Decque, analyste financier chez CA Cheuvreux. "Pourquoi faire un stress-test abstrait alors qu'il y en a un vivant qui se passe actuellement sous nos yeux ?", ironise un autre analyste financier basé à Londres. Une chose est sûre : le marché ne manquera pas d'infliger aux banques des tests plus exigeants que ceux qu'elles viennent de passer.

        Mathilde Gérard (avec Reuters)









        http://finance.blog.lemonde.fr/2011/07/16/953/

        16 juillet 2011 Les stress tests des banques européennes constituent un faux.

        "On croit rêver.

        Ainsi, il ne manque que 2,5 milliards d’euros répartis entre neuf banques européennes pour leur permettre de faire face à une situation économique plus grave. Bref, pas de quoi fouetter un chat. Ce sont des montants de pacotilles.

        Ainsi, seulement quelques « petites » banques grecques (2), espagnoles (5), autrichienne (1) et allemande (1) ont des manques de fonds propres et les autres se portent bien alors qu’aujourd'hui plusieurs d’entre elles ne sont plus capables d’emprunter sur les marchés des capitaux à des taux concurrentiels. Les banques portugaises qui viennent de perdre trois niveaux de notation vont très bien, merci. Il en va de même des banques irlandaises.

        Ainsi, l’Europe a autorisé la Hessische Landesbank à ne pas faire connaître ses chiffres –qui ne peuvent être que très mauvais- parce que le Land de Hesse n’aime pas de se voir déculotter en public pour mauvaise gestion ou pire. Helaba est la seule banque allemande dans le lot des banques en déficit de fonds propres.

        Et on espère sincèrement que nous allons gober cela ? L’Europe vient de franchir un pas dangereux pour sa crédibilité : si au cours des premiers stress tests il y a deux ans elle avait refusé de voir la situation en face, l’Autorité Bancaire Européenne annonçait des tests plus sévères. Aujourd’hui, alors que la situation est infiniment plus grave elle a accepté de camoufler une situation infiniment dangereuse pour une partie de son système bancaire.

        Les chiffres ? Il ne s'agit évidemment pas de 2,5 milliards d’euros : l’encours de la dette sur les trois pays les plus menacés –Portugal, Grèce et Irlande- représentent environ 100 milliards d’euro pour les seules banques européennes, et au moins le même montant pour la Banque Centrale Européenne. L’amortissement à la valeur réelle de ces encours représenterait une charge de 50 à 70 milliards d’euros qu’on se refuse même à tester. Le lobby bancaire est passé par là.

        Ce faisant, l’Europe vient de franchir un pas décisif dans la crise. Pour tenter désespérément de camoufler le coût de son indécision, elle vient de commettre un faux : les stress tests ne tiennent même pas compte des pertes de valeur actuelles, moins encore, d’une détérioration probable de la situation.

        Alors que l’Italie et l’Espagne entrent dans une phase critique qui pourrait en entraîner d’autres, on ne tient même pas compte des 300 milliards d’euros détenus par les banques européennes sur ces deux pays.

        Pour camoufler leur incompétence et leur manque de courage, les instances européennes viennent de commettre un faux. Si l’une des banques qui se porte bien venait à faire faillite, l’Europe risque d’être poursuivie pour faux en écritures.

        C’est une génération entière de complicités de dirigeants européens qui vient de passer au mensonge pour tenter désespérément de camoufler les conséquences catastrophiques de leur inaction. Les agences de notation en perdent la raison, mais la culpabilité se situe à la Commission Européenne et auprès des Chefs d’Etat, de gouvernement et des Gouverneurs de Banques Centrales de l’Eurozone.

        Les pays qui ont récemment rejoint l’Union sont, à juste titre, outrés de voir que ceux qui leur ont fait la vie dure pour les accepter en leur sein se sont comportés comme des gestionnaires irresponsables. La même critique dépasse largement les frontières de l’Europe où se situent des créanciers importants.

        Les commentaires ne se sont pas fait attendre : ce résultat, selon le Financial Times, jette un doute sur une « exercice qui n’est pas assez dur pour restaurer la confiance des investisseurs dans le système financier de l’Eurozone ». Et de conclure que « l’Union Européenne a failli à ses propres tests ».


        Il aurait mieux valu ne rien faire que de se livrer à des stress tests qui jettent encore plus le discrédit sur les dirigeants européens. Ce faisant ils jouent avec le feu alors que la contagion a commencé à montrer le bout de l’oreille. Les investisseurs ne s’y sont pas trompés. Les actions des banques européennes sont en baisse et lundi matin, réveillés de cet exercice de malhonnêteté caractérisée, ils devraient massivement vendre des titres souverains et des actions et obligations de banques européennes.

        L’ ABE ne se rend même pas compte du ridicule de son affirmation qui justifie ces tests non-stressés comme un « moyen de pression sur vingt banques à effectuer des augmentations de fonds propres ». Cette affirmation accuse l’ABE de prolonger le déni des tests d’il y a deux ans. Pas de référence à l’impact global de la crise de l’Eurozone. Nous savons pourtant que le « rééchelonnement » de la dette grecque a elle seule imposera des charges aux banques européennes. Cette quasi-certitude ne fait même pas partie des scenarios inclus dans les tests.

        Nous sommes passés du déni au mensonge."

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        • #19
          Parisot critique le rôle joué par les Américains dans la crise de la dette

          (AFP) – Il y a 1 jour
          PARIS — La présidente du Medef Laurence Parisot dénonce le rôle joué par les Américains dans le déclenchement de la crise de la dette en Europe, estimant qu'elle avait été "orchestrée" par ces derniers pour détourner l'attention des marchés de leur propre problème d'endettement.

          "La situation s'est tendue quand la Chine a commencé à faire la leçon aux États-Unis sur leur dette. Les Américains ont sans doute voulu alors repasser le mistigri à l'Europe", a résumé la responsable du principal syndicat patronal français, dans un entretien mis en ligne dimanche par Le Figaro.

          "On a assisté à une sorte de guerre psychologique et à une tentative de déstabilisation de la zone euro", a analysé Mme Parisot, en parlant d'une "orchestration" outre-Atlantique des rumeurs sur les difficultés européennes.

          "Voyez les rumeurs sur les banques françaises, qui se sont diffusées immédiatement alors qu'elles étaient absolument infondées", a-t-elle relevé, en allusion notamment aux difficultés de la Société générale.

          "Nos banques sont parmi les plus solides au monde. Des unes de médias américains annonçaient pourtant la mort de telle ou telle et même la fin de la zone euro.
          Nous sommes passés d'attaques sur l'Espagne à des attaques sur l'Italie, puis sur la France, jusqu'à des rumeurs de dégradation de l'Allemagne la semaine dernière!" s'est-elle étonnée.

          "Quand des publications américaines très lues par les investisseurs et les analystes financiers titrent sur de fausses annonces dramatiques, des questions se posent", a fait valoir la responsable patronale




          non non c'est pas la chronique Agora, c'est bien la patronne du MEDEF en personne qui le dit.

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          • #20
            http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis...

            By Ambrose Evans-Pritchard
            8:07PM BST 28 Aug 2011


            German Chancellor Angela Merkel no longer has enough coalition votes in the Bundestag to secure backing for Europe's revamped rescue machinery, threatening a consitutional crisis in Germany and a fresh eruption of the euro debt saga.

            Mrs Merkel has cancelled a high-profile trip to Russia on September 7, the crucial day when the package goes to the Bundestag and the country's constitutional court rules on the legality of the EU's bail-out machinery.

            If the court rules that the €440bn rescue fund (EFSF) breaches Treaty law or undermines German fiscal sovereignty, it risks setting off an instant brushfire across monetary union.

            The seething discontent in Germany over Europe's debt crisis has spread to all the key institutions of the state. "Hysteria is sweeping Germany " said Klaus Regling, the EFSF's director.

            German media reported that the latest tally of votes in the Bundestag shows that 23 members from Mrs Merkel's own coalition plan to vote against the package, including twelve of the 44 members of Bavaria's Social Christians (CSU). This may force the Chancellor to rely on opposition votes, risking a government collapse.

            Christian Wulff, Germany's president, stunned the country last week by accusing the European Central Bank of going "far beyond its mandate" with mass purchases of Spanish and Italian debt, and warning that the Europe's headlong rush towards fiscal union stikes at the "very core" of democracy. "Decisions have to be made in parliament in a liberal democracy. That is where legitimacy lies," he said.

            A day earlier the Bundesbank had fired its own volley, condemning the ECB's bond purchases and warning the EU is drifting towards debt union without "democratic legitimacy" or treaty backing.

            Joahannes Singhammer, leader of the CSU's Bundestag group, accused the ECB of acting "dangerously" by jumping the gun before parliaments had voted. The ECB is implicitly acting on behalf of the rescue fund until it is ratified.

            A CSU document to be released on Monday flatly rebuts the latest accord between Chancellor Merkel and French president Nicholas Sarkozy, saying plans for an "economic government for eurozone states" are unacceptable. It demands treaty changes to let EMU states go bankrupt, and to eject them from the euro altogether for serial abuses.

            "An unlimited transfer union and pooling of debts for any length of time would imply a shared financial government and decisively change the character of a European confederation of states," said the draft, obtained by Der Spiegel.

            Mrs Merkel faces mutiny even within her own Christian Democrat (CDU) family. Wolfgang Bossbach, the spokesman for internal affairs, said he would oppose the package. "I can't vote against my own conviction," he said.

            The Bundestag is expected to decide late next month on the package, which empowers the EFSF to buy bonds pre-emptively and recapitalize banks. While the bill is likely to pass, the furious debate leaves no doubt that Germany will resist moves to boost the EFSF's firepower yet further. Most City banks say the fund needs €2 trillion to stop the crisis engulfing Spain and Italy.

            Mrs Merkel's aides say she is facing "war on every front". The next month will decide her future, Germany's destiny, and the fate of monetary union.




            http://www.express.be/business/fr/economy/angela-m...

            'Angela Merkel n'est plus soutenue par sa propre coalition, l'hystérie gagne l'Allemagne'
            La Chancelière allemande, Angela Merkel, ne dispose plus d’assez de soutiens au sein de sa coalition pour permettre le vote du nouveau plan de sauvetage européen. Le risque d’une crise constitutionnelle se fait jour en Allemagne, et avec lui, une menace de taille pour l’Europe.

            Le mécontentement gronde en Allemagne à propos de la crise de la dette de l’Europe alors que le Bundestag doit examiner si le Fond Européen de Stabilité Monétaire (FESM) respecte la souveraineté fiscale de l’Allemagne. « L’Allemagne est en proie à l’hystérie », affirme Klaus Regling, le Directeur du FESM. Les media ont rapporté que lors du dernier vote au Bundestag, 23 membres de la coalition de la Chancelière, dont 12 des 44 membres du CSU bavarois, ont voté contre le plan de sauvetage. Merkel est désormais obligée de compter sur les votes positifs de l’opposition, et son gouvernement est plus fragile que jamais.

            Christian Wulff, le Président allemand, a stupéfait le pays la semaine dernière en accusant la Banque Centrale Européenne d’ « aller bien au delà de son mandat » avec des achats massifs d’obligations espagnoles et italiennes, et mettant en garde contre les mesures en faveur de l’union fiscale, qui sont autant de menaces pour le cœur de la démocratie allemande.

            Un document du CSU publié par Der Spiegel rejette le dernier accord conclu entre la Chancelière et le Président français Nicolas Sarkozy, affirmant que les projets pour « un gouvernement économique des pays de la zone euro » sont inacceptables. Il exige des changements dans le traité pour autoriser la défaillance des pays de l’union monétaire, et leur éviction lorsque des abus sérieux ont été constatés. « La réunion et la mutualisation illimitée des dettes quelque soit leur durée impliqueraient le partage de la gouvernance financière et changerait définitivement le caractère de la confédération des Etats européens », peut-on y lire.

            Commentaire


            • #21
              ft

              IASB criticises Greek debt writedowns
              By Adam Jones in London and Jennifer Thompson in Paris

              Some European financial institutions should have taken bigger losses on their Greek government bond holdings in recent results announcements, according to the body that sets their accounting rules.

              In a private letter sent to the European Securities and Markets Authority, the European Union’s market regulator, the International Accounting Standards Board criticised the inconsistent way in which banks and insurers have been writing down the value of their Greek sovereign debt. “This is a matter of great concern to us,” Hans Hoogervorst, IASB chairman, said in the letter, which was seen by the Financial Times.

              Merger to kickstart Greek bank consolidation
              People familiar with the IASB’s letter said the intervention was unprecedented and reflected its belief that some European companies had not been making enough provisions for Greek sovereign debt losses.

              Financial institutions have slashed billions of euros from the value of their Greek government bond holdings following the country’s second bail-out. The extent to which Greek sovereign debt losses were acknowledged has varied, with some banks and insurers writing down their holdings by a half and others by only a fifth.

              The letter did not single out particular countries or banks. But according to one person familiar with the correspondence, it reflected concern at the approach taken by BNP Paribas and CNP Assurances.

              The French bank and insurer both announced 21 per cent writedowns, as envisaged by last month’s Greek bail-out. They argued there were no reliable market prices to guide a “fair value” for Greek government debt because of their illiquidity and instead used a “mark to model” valuation. Banks and insurers that used market prices suffered a bigger hit. Royal Bank of Scotland wiped £733m from the value of a £1.45bn Greek government bond portfolio – a 51 per cent cut.

              Mr Hoogervorst challenged the justification for a “mark to model” approach and also the valuations these produced. “Although the level of trading activity in Greek government bonds has decreased, transactions are still taking place,” he said. “It is hard to imagine that there are buyers willing to buy those bonds at the prices indicated ... it is therefore difficult to justify that those models would meet the objective of a fair-value measurement.”

              The IASB and ESMA declined to comment, as did BNP Paribas and CNP Assurances.

              Separately, EU officials insisted on Monday that bank capitalisation levels were adequate. “EU banks are significantly better capitalised now than they were one year ago,” said Olli Rehn, the European Commission’s economic chief.



              http://uk.reuters.com/article/2011/08/29/uk-iasb-b...

              Some European financial institutions should have taken bigger losses on their Greek government bond holdings in recent results announcements, the International Accounting Standards Board (IASB) said in a letter to the EU market regulator, according to a report in the Financial Times.

              The IASB, the rules-setter that is aiming to become the global benchmark for financial reporting, criticised the inconsistency in the way banks and insurers wrote down the value of their Greek sovereign debt, the newspaper said.

              The private letter, addressed to the European Securities and Markets Authority, did not single out particular countries or banks, it said.

              European banks taking a 3 billion euro (2.5 billion pound) hit on their Greek bond holdings earlier this month employed markedly different approaches to valuing the debt.

              The writedowns disclosed by the banks in their results varied from 21 to 50 percent, showing a wide range of views on what they expect to get back from their holdings of Greek debt.

              The European Commission said on Monday that there was no need to recapitalise the banks over and above what had been agreed after a recent annual stress test.

              (Reporting by Rosalba O'Brien; Editing by Tim Dobbyn)

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              • #22
                Dette grecque : BNP Paribas et CNP ont insuffisamment provisionné (presse)


                Des banques et assureurs européens, en particulier BNP Paribas et CNP Assurances, ont sous-estimé la décote nécessaire dans leurs comptes sur la dette grecque, affirme mardi le Financial Times, en se référant à une lettre du régulateur des pratiques comptables IASB.

                Certains établissements n'ont pas fait assez de provisions pour compenser les pertes de valeur de leurs obligations grecques, et "cela nous inquiète beaucoup", estime le président de l'IASB Hans Hoogervorst, dans une lettre à l'Autorité européenne des marchés financiers, citée par le quotidien.

                Le courrier ne cite pas nommément les deux groupes français, mais le journal affirme qu'ils n'ont provisionné leur dette grecque qu'à hauteur de 21% de sa valeur nominale, alors que la décote exigée par le marché est bien supérieure.

                Interrogée, BNP Paribas a rappelé qu'elle avait "provisionné son exposition à la Grèce en plein accord avec ses auditeurs et les autorités compétentes, conformément au plan arrêté par l'Union le 21 juillet" pour aider la Grèce, selon une porte-parole.

                La banque française avait indiqué le 2 août avoir provisionné 534 millions d'euros pour compenser les pertes de valeur de ses obligations grecques.

                L'Union européenne a défendu lundi la solidité des banques européennes après les propos de la directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, qui a préconisé ce week-end leur "recapitalisation urgente" afin de restaurer la confiance des marchés et ainsi faciliter l'accès aux liquidités.

                "Un certain nombre" de banques européennes "doivent être recapitalisées" mais "pas les plus importantes", a de son côté estimé le président de l'Autorité française des marchés financiers (AMF) Jean-Pierre Jouyet.

                Des tests de résistance menés par l'Autorité bancaire européenne (EBA) ont mis en avant l'insuffisance de fonds propres de huit établissements bancaires européens sur les 90 qui les ont passés. Si les analystes et investisseurs s'accordent à reconnaître que l'exercice a été conduit plus sévèrement qu'en 2010, nombre d'entre eux jugent que le scénario retenu était encore trop optimiste.

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                • #23
                  http://www.bloomberg.com/news/2011-08-29/finland-c...


                  Bailout Fatigue Fuels Finland Collateral Demand



                  Finland’s demand for collateral on new Greek loans leaves European Union leaders putting the rescue plan at risk by appeasing the AAA-rated nation, or helping bring an even more anti-bailout government to power by defying the Finns.

                  Prime Minister Jyrki Katainen “can’t back down on the collateral demand as his government would likely collapse,” said Timo Tyrvaeinen, Chief Economist at Aktia Oyj in Helsinki. “That could mean new elections quite soon” and risk the euro- skeptic Finns party, which has rejected all bailouts, coming to power.

                  Luxembourg Prime Minister Jean-Claude Juncker, who also chairs the euro-area finance meetings, said yesterday he was “confident” an agreement could be reached by mid-September, while criticizing the call for collateral. “I don’t like this mechanism and I don’t like the bilateral arrangements,” he told the European Parliament’s economic committee in Brussels, referring to Finland’s agreement with Greece for protection.

                  The collateral flap reflects the bailout fatigue that is spreading particularly in the more fiscally prudent countries of northern Europe, fueling support for political parties opposed to aid to the region’s more profligate members. National politics is increasingly at odds with efforts to forge European unity, complicating a comprehensive response to the debt crisis that now threatens Spain, Italy and France.

                  July Summit
                  EU leaders initially agreed toKatainen’s demands for protection at the July 21 summit that hashed out the 159 billion-euro ($231 billion) rescue for Greece. Then details of the collateral deal Finland negotiated with Greece emerged this month, triggering a backlash and demands for similar treatment from nations including Austria and the Netherlands, threatening to delay or scupper the Greek plan.

                  Far from resolving the debt crisis, contagion continued after the summit and the European Central Bank began buying Spanish and Italian bonds to help bring down yields that reached euro-era records. Divisions over collateral contributed to a further slump in Greek bonds with the yield on the country’s two-year notes topping 45 percent yesterday.

                  “What’s at stake is ultimately, if you were to put this to the extreme, the entire second rescue package for Greece by the euro area,” Frank Engels, co-head of European economy at Barclays Capital in Frankfurt, said by phone on Aug. 26.

                  German Backlash
                  Chancellor Angela Merkel also faces a growing storm in her coalition over the bailouts of Greece, Portugal and Ireland. Her Free Democratic Party coalition partner has threatened to oppose the start of a permanent EU bailout mechanism set to take effect in 2013.

                  Anti-bailout forces were already on the ascendency in Finland prior to the new Greek deal. It took Katainen two months and he needed backing of six parties to build a ruling coalition after winning elections in April that saw a surge in support for the Finns party. Finance Minister Jutta Urpilainen, who heads the Social Democrats, campaigned on the collateral issues as she tried to beat back the challenge from the Finns, who emerged as the third-biggest party in the vote.

                  It would be “totally irresponsible” of the Finnish government “to throw in the towel” and back down on its demands, Urpilainen said on Aug. 25. Her Social Democratic party is the second-biggest in the coalition.

                  Finland responded to the criticism from its EU partners, by offering to broaden a collateral deal to include other nations who might want similar protection.

                  ‘Excessive Collateralization’
                  Extending the deal could “blow-up” the rescue plan, Austria’s Finance Minister Maria Fekter said on Aug. 18. European Commission spokesman Amadeu Altafaj said on Aug. 19 that the EU must avoid “excessive collateralization” in the Greek bailout.

                  Greek Finance Minister Evangelos Venizelos on Aug. 21 called on European Union officials to quickly resolve the issue of additional countries following Finland in calling for collateral to participate in a new Greek aid package.

                  Greece received a three-year, 110 billion-euro rescue in 2010 from the European Union and International Monetary Fund that anticipated the country returning to financial markets next year. With its 10-year bond yielding about 18 percent, financing in the markets proved unrealistic and the EU was forced to draw up a second rescue package to fully fund Greece for three years.

                  “It’s getting very tight in terms of the time lines” for approving the economic measures to stabilize the region, Engels said. “By end September we could be very close to agreement on all this and then move forward, if there is a willingness to agree on this, that is a big ‘if’ I think.”

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                  • #24
                    http://blog.turgot.org/index.php?post/Gave-banques


                    Institut Turgot
                    e
                    Banques : pourquoi Lagarde ne comprend rien à l'économie

                    Par Charles Gave le lundi 29 août 2011, 19:01



                    Comme les nouvelles réglementations sur les banques (Bâle III) Madame Lagarde considère qu’il faut renforcer la solidité financière des banques européennes, et qu'elles vont donc devoir procéder à des augmentations de capital massives pour éviter une répétition de la crise de 2008.

                    Ces tentatives de "renforcer" les banques en les forçant à effectuer des augmentations de capital m’amènent à formuler deux remarques :

                    · La première est qu’il n’est pas du tout prouvé que les banques aient été responsables ou uniquement à l’origine de cette crise, les Etats ayant une énorme part de responsabilité dans ce désastre (Voir mon livre "Libéral mais non coupable", chez Francois Bourin éditeur).

                    · La deuxième est que Madame Lagarde et les autorités de Bâle ne comprennent pas grand-chose à la façon dont fonctionne un système bancaire, ce qui est plus qu'un peu …inquiétant. C’est ce point que je veux développer aujourd’hui. Je vais le faire de manière un peu caricaturale, mais je pense que ce que je vais dire est juste, quoique volontairement schématique.

                    Le métier d’une banque est de prêter l’argent que ses déposants lui ont confié, mais aussi de l’argent qu’elle a elle-même emprunté à l’extérieur (à une autre banque par exemple). Ces dépôts et ces emprunts constituent son passif. A l’actif, elle aura les prêts qui ont été consentis, mais comme tous les prêts ne sont pas remboursés, certains emprunteurs faisant faillite, il faut que la banque ait un capital suffisant pour absorber ces pertes sans que les déposants aient à en souffrir. Bien sur, il faut que les taux d’intérêts soient suffisamment élevés pour que la banque couvre ses frais de financement + une prime qui couvre les risques de faillites « normales». Au cas ou nous entrerions dans une période anormale (récessions, dépressions), il faut en plus que la dite banque ait un CAPITAL suffisant pour absorber ces pertes anormales

                    Imaginons que les autorités de contrôle, pour couvrir ce dernier risque, décident que les banques soient dans l’obligation de conserver à tout moment un capital égal à 10 % des prêts consentis. Cela veut dire que cette banque peut « porter » 900 euros de prêts et avoir une taille de bilan de 1000 euros (900 de prêts+100 de capital). Comme de nos jours la plus grosse partie de la masse monétaire (M2 par exemple) a comme contrepartie des prêts bancaires, on peut avancer sans craindre de se tromper beaucoup qu’il existe une relation forcement assez stable entre la masse monétaire dans un pays et le capital du système bancaire. Si le capital des banques est équivalent à 1000 euros, on voit bien que la masse monétaire doit être à peu prés de 10000 euros…

                    Imaginons encore que les génies qui nous gouvernent décident que les banques doivent avoir soudain un capital égal non plus à 10 % de leurs prêts, mais à 20 %. Les banques qui pouvaient porter une masse monétaire de 10000 euros, avec le capital dont elles disposent ne peuvent plus porter une masse monétaire « que « de 5000 euros. Elles ont donc le choix soit de faire une augmentation de capital de 1000 euros, pour pouvoir porter leurs prêts existants, soit de réduire leurs prêts de moitié (diviser leur bilan par deux).

                    Dans le premiers cas, on peut légitimement se demander qui va souscrire à une augmentation de capital dans un secteur dont la rentabilité va s’effondrer (fonds propres deux fois plus importants, même taille de volume de prêts= une rentabilité qui s’effondre) et dans le deuxième, comme l’a très bien montré Milton Friedman, une effondrement de la masse monétaire entraine TOUJOURS un effondrement de l’activité économique au travers d’une "déflation par la dette".

                    Il est donc tout à fait évident que l’effondrement des bourses a comme « cause première » ces nouvelles règles établies à Bâle par des comptables qui ne comprennent rien à l’économie, et qui cherchent à établir des règles pour que le risque bancaire disparaisse à tout jamais, ce qui est proprement idiot puisqu'un monde sans risque est un monde en dépression.

                    Le plus foudroyant est que les hommes politiques ne cessent de réclamer aux banques qu’elles accordent PLUS de prêts alors qu’à l’évidence les mesures qu’ils prennent, ou font prendre, vont arriver exactement au résultat inverse…

                    Ce qu’il faut faire, c’est casser les grandes banques en une multitude de petites pour que des risques soient pris à nouveau et que la concurrence règne dans le monde bancaire comme partout ailleurs; interdire aux banques d’acheter des obligations d’Etat avec leurs dépôts, pour que l’Etat emprunte à un coùt normal et cesse d’être subventionné de façon éhontée; et, bien sùr, BAISSER les ratios entre capital et prêts pour que les banques puissent financer à nouveau le secteur privé.

                    La probabilité que cela se passe ainsi est, à mon avis, exactement égale à zéro , mais je peux toujours rêver…

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                    • #25


                      MARKET COMMENTARY - 16:18

                      "Market talk of large trading loss at Danske Bank - unconfirmed"

                      'Market talk’ – Signifies information that has not been formally tested through traditional journalistic channels and therefore is to be treated as unsubstantiated. Any interpretation of the talk is taken at the readers own risk and is a representation of the rumours within the market place and never generated by ourselves.

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                      • #26
                        http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRWEA240...

                        Noyer (BCE) répète que les banques françaises sont solides
                        mardi 30 août 2011 19h27


                        - Les banques françaises sont solides et ont les moyens de supporter le coût de la crise grecque, a déclaré mardi Christian Noyer, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE).
                        Il a ajouté ne pas comprendre les récentes déclarations de Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), appelant les banques européennes à augmenter leur capital.

                        "Les banques françaises sont solides, elles sont bien capitalisées, elles ont une gestion de leurs risques qui est très stricte", a dit Christian Noyer, également gouverneur de la Banque de France, sur BFM TV, assurant qu'il n'y avait "aucune inquiétude à avoir".

                        A propos des critiques formulées par l'Institut international des normes comptables (IASB) sur les méthodes utilisées par certaines banques pour valoriser les titres de dette publique grecque (voir [ID:nLDE77T059]), Christian Noyer a émis le souhait d'une harmonisation des règles de décote à l'échelon européen.


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                        • #27
                          Lehman Brothers : le plan de sortie de faillite approuvé par un juge

                          afp

                          Un juge américain a approuvé mardi le plan de de sortie de faillite proposé fin juin par les administrateurs de l'ancienne banque d'affaires Lehman Brothers, marquant ainsi une nouvelle étape dans le règlement du plus gros dossier de faillite jamais déposé aux Etats-Unis.

                          Le plan doit encore être approuvé par les créanciers qui ont jusqu'au 4 novembre pour se prononcer. Une audience le confirmant est prévue le 6 décembre.

                          L'enjeu est le partage de 65 milliards de dollars d'actifs récupérés par la structure de liquidation, entre des créanciers qui revendiquent un total de 325 milliards de dollars. Ils devraient donc recevoir en moyenne environ 20% des dettes qu'ils détiennent.

                          Lorsqu'ils avaient annoncé ce plan, les administrateurs s'étaient prévalu du soutien de créanciers réclamant plus de 100 milliards de dollars.

                          "Le plan amendé est basé sur des négociations intenses, des analyses et des apports de nombreuses parties", avait alors estimé Bryan Marsal, le directeur de l'établissement gérant la faillite de Lehman.

                          "Cela fournit un accord global avec les créanciers et permet d'éviter des poursuites en justice coûteuses, incertaines et lentes qui ne manqueraient pas d'arriver en l'absence d'une solution de compromis", avait-il ajouté.

                          Lehman Brothers a fait faillite le 15 septembre 2008, accélérant la crise financière qui a mis en danger l'ensemble du système financier mondial.


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                          • #28
                            Grèce : 1 md de pertes pour la 1ère banque


                            La première banque grecque Banque Nationale de Grèce (BNG) a annoncé mardi une perte nette de 1,31 milliard d'euros pour le premier semestre 2011, due à une énorme provision destinée à couvrir la perte attendue lors de l'opération d'échange des obligations de dette grecque.

                            La Banque a inscrit une provision de 1,645 milliard d'euros pour couvrir les pertes qu'elle s'apprête à subir sur les obligations souveraines grecques qu'elle détient, dans le cadre de l'opération internationale de sauvetage du pays et de la zone euro, décidée lors du sommet de Bruxelles du 21 juillet. Sans cette provision, la banque enregistrait un bénéfice net de 29 millions d'euros au 1er semestre.

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                            • #29
                              L'assurance vie est-elle encore le placement préféré des Français ?

                              http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... cais-.html


                              Pour le septième mois consécutif, la collecte d'assurance vie recule. A fin juillet, les versements reculent de 12%. Mais la collecte nette (versements moins sorties) chute de 46% par rapport à la même période en 2010.

                              La profession assiste impuissante à un septième mois consécutif de baisse de la collecte d'assurance vie. A fin juillet, les versements sur les contrats ont baissé de 12%, selon les chiffres de l'Association française de l'assurance. Et la collecte nette (versements totaux retranchés des sorties) baisse de 46% par rapport à juillet 2010, pour s'établir à 21 milliards d'euros.


                              Des livrets bancaires plus attractifs

                              A l'origine de cette baisse, une concurrence accrue avec les produits d'épargne bancaire. Les banques ne cachent pas leur volonté de drainer davantage de dépôts, en particulier pour coller aux nouvelles exigences de liquidités de Bâle III. De plus, le taux des livrets d'épargne réglementés a augmenté le 1er août à 2,25%, réduisant l'écart avec celui de l'assurance vie, dont le rendement moyen au titre de l'année 2010 s'élevait à 3,40%.

                              Une fiscalité mouvante
                              La fiscalité mouvante de l'assurance vie n'est pas non plus étrangère à ce repli. La semaine dernière encore, François Fillon annonçait une hausse des prélèvements sociaux sur l'épargne de 12,3% à 13,5%.
                              S'ajoute à cela la baisse du pouvoir d'achat, qui incite les Français à ponctionner leurs contrats pour satisfaire leurs besoins de consommation courante ou pour compléter leur retraite. Les rachats partiels ou totaux ont représenté 59,6 milliards d'euros et sont en hausse de 18% par rapport à juillet 2010.

                              Les contrats en euros coûtent plus chers aux assureurs
                              Avec Solvabilité 2, les contrats en euros coûtent aussi de plus en plus cher en fonds propres aux assureurs, pour des bénéfices qui s'amenuisent. Résigné, Henri de Castries, PDG d'Axa, annonçait d'ailleurs lors de la présentation des résultats semestriels : « nous allons être plus sélectifs sur les fonds en euros, qui ne dégagent pas de marges suffisantes ». Gageons que les taux de rendement sur les fonds en euros devraient donc continuer à baisser en fin d'année...

                              Le spectre de la décollecte se profile

                              Le spectre de la décollecte (ou collecte nette négative) plane. Les versements pourraient ne plus suffire à compenser les sorties, notamment en fin d'année, période qui cumule les soldes, les achats de Noël et le paiement des impôts. L'assurance vie avait subi ce phénomène en octobre et en décembre 2008, au lendemain de la chute de Lehman Brothers. A l'époque, la profession invoquait des raisons pour le moins familières, à savoir la fébrilité des épargnants en pleine crise financière et la concurrence des produits d'épargne liquide...







                              Assurance-vie : la collecte en baisse pour le huitième mois d'affilée
                              http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 212111.php

                              La collecte a reculé de 16 % en juillet, selon les derniers chiffres, publiés par l'Association française de l'assurance.


                              Les temps sont décidément bien difficiles pour l'assurance-vie. En juillet, la collecte a reculé pour le huitième mois consécutif (-16 %), d'après les chiffres publiés ce mardi après-midi par l'Association française de l'assurance (AFA). Sur les sept premiers mois de l'année, la baisse des cotisations collectées a atteint 12 %, à 80,6 milliards d'euros.

                              A l'inverse, les prestations versées (rachats totaux ou retraits partiels) ont encore augmenté le mois dernier pour s'élever à 59,6 milliards d'euros à fin juillet, soit une hausse de 18 % sur un an. Un double mouvement qui entraîne une chute de 46 % de la collecte nette (c'est-à-dire la différence entre les sommes collectées et les prestations versées) sur les sept premiers mois de l'année, à 21 milliards d'euros.

                              Dans ce tableau d'ensemble très morose, l'AFA ne manque pas de souligner que la collecte nette a cependant progressé tous les mois depuis début avril. Fin juillet, les encours de l'assurance-vie affichaient eux un niveau record, à 1.379 milliards d'euros.

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                              • #30
                                Grèce: la Banque du Pirée dans le rouge pour cause de décote sur la dette

                                Athènes (awp/afp) - Le groupe Banque du Pirée, quatrième établissement bancaire grec, a annoncé mardi une perte nette de 820 millions d'euros au premier semestre 2011, du fait de provisions destinées à couvrir les pertes lors de l'opération d'échange des obligations d'Etat grecques.

                                Sans ces provisions, de 1 milliard, le groupe aurait réalisé un profit net de 372 millions d'euros, en hausse de 19% sur un an.

                                Le groupe précise dans un communiqué qu'après l'échange prévu dans les prochaines semaines des obligations grecques, celles qu'il détiendra atteindront une valeur de quelque 62 millions d'euros.

                                Suivant la tendance générale à la baisse provoquée par l'austérité et la récession subies par le pays, les dépôts ont par ailleurs fondu de 11% sur un an, à 26,357 milliards et les prêts se sont tassés de 5%, à 36,654 milliards.

                                Au 30 juin, les actifs de la banque s'élevaient à 57,069 millions, en progression de 1% sur un an.

                                Cité par le communiqué, le directeur général du groupe, Stavros Lekkakos, s'est félicité d'une "progression de la profitabilité du groupe, en dépit de conditions adverses", et du "maintien à un niveau satisfaisant des ratios de capitalisation".

                                Pour maintenir sa solvabilité, le groupe a aussi annoncé son intention de vendre sa filiale en Egypte, rappelle le communiqué. La Banque du Pirée contrôle un réseau de 866 succursales dans l'Europe du sud-est et l'est de la Méditerranée, employant plus de 13'000 personnes.

                                Les trois premières banques grecques, la Banque Nationale de Grèce (BNG), Eurobank et Alpha Bank ont également annoncé depuis lundi être tombées dans le rouge au premier semestre du fait de leur exposition à la dette grecque et de l'inscription dans les comptes d'énormes provisions pour couvrir la dépréciation des titres, qui doivent être échangés sur une base volontaire.

                                Les banques et assurances privées détentrices de titres émis par l'Etat grec surendetté et déficitaire ont collectivement accepté de perdre 21% sur leur mise lors du sommet du 21 juillet, dans le cadre d'un plan de sauvetage financier du pays mis sur pied par la zone euro.

                                ds


                                (AWP / 31.08.2011 09h22)

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