NOUVEAU MESSAGE N° 2
Bonjour,
merci à tous de vos participations
trop nombreuses pour qe je réponde à chacun
Je reviendrai toutefois sur un ou deux messages dans un prochain post.
Ce matin, je vous propose de prendre de l’altitude pour une leçon d’économie = direction la montagne.
Il s’agit d’un petit compte qui circule sur internet et que j’ai légèrement adapté.
La leçon d'économie
Ça se passe dans deux village de montagne voisins qui vivent du tourisme, sauf qu'à cause de la crise il n'y a plus de touristes.
· Dans le 1er village (Sensé-sur Ethique), par solidarité, tout le monde fait crédit
à tout le monde pour permettre à chacun de survivre.
Plusieurs mois passent, misérables. Arrive enfin un touriste qui prend une chambre.
Il la paie avec un billet de 100€.
Le touriste n'est pas plutôt monté à sa chambre que l'hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il doit justement cent euros. Le boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui l'approvisionne en viande.
Le paysan, à son tour, se dépêche d'aller payer sa dette à la pute à laquelle il doit quelques passes.
La pute boucle la boucle en se rendant à l'hôtel pour rembourser l'hôtelier qu'elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l'heure.
Comme elle dépose le billet de 100€ sur le comptoir, le touriste, qui venait dire à l'hôtelier qu'il n'aimait pas sa chambre et n'en voulait plus, ramasse son billet et se rend dans le village voisin.
Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne à Sensé-sur Ethique n'a de dettes.
· Dans le 2nd village (Benêt-les oies), qui dispose d’une agence bancaire, la solidarité ne joue pas.
Alors chacun va souscrire un petit emprunt à la banque pour traverser cette passe difficile.
Arrive le touriste qui prend une chambre et la paie avec un billet de 100€.
L’hôtelier, soulagé, se précipite chez son banquier pour rembourser son prêt.
Le banquier pianote sur sa petite calculatrice et l’informe qu’il doit régler 115€, correspondant au remboursement du nominal auquel s’ajoute le paiement des intérêts et les pénalités de remboursement anticipé.
Un peu désamparé, l’hôtelier retourne chez lui et casse la tirelire de ses enfants. Il parvient ainsi à se dégager de son crédit.
Lorsque le touriste quitte Benêt-les oies, le boucher, le paysan et la pute ont toujours un crédit à rembourser et les enfants de l’hôteliers n’ont plus de tirelire.
Le banskter lui, décide de s'octroyer une semaine de vacances à la mer.
Ouvrons les yeux : on vous dit qu’il n’y a pas de meilleur système envisageable que celui que vous soutenez en votant pour les oligarchies en place.
Vous avalez cette propagande de banksters ?
Vous estimez pouvoir vous en sortir moins mal que les autres, parce que vous êtes plus futés ?
Et si au lieu d’avoir « moins mal que » à Benêt-les oies, vous pouviez obtenir « encore mieux que » à Sensé-sur Ethique...vous ne pensez pas que tout le monde serait gagnant, vous le premier...et vos enfants ?
Chaque élection est une occasion de marquer son ras-le-bol et d'ouvrir le débat.
Ne donnez plus une voix à ceux qui roulent pour le système = ils ont les mêmes faiblesses humaines que vous = montrez-les du doigt et contribuez à ce qu'il ne soient pas élus.
Restons groupés et ne lâchons rien sur nos prérogatives démocratiques = c'est le monde de demain qui se joue aujourd'hui.
Labourse.
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