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Peak-Oil - Inexorable hausse du prix du pétrole
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  • #16
    Le Peak Oil a été atteint... et ça commence à se savoir
    par Nos Rédacteurs Agora
    Vendredi 15 Février 2008

    ** "Selon moi, il y a de plus en plus de chances que le pic de production pétrolière mondiale ait été atteint en mai 2005 avec 74 252 000 barils par jour", affirme Matt Simmons, fondateur et président de la plus grande banque d'affaires dédiée aux produits pétroliers, Simmons & Co International.

    - "Pour le premier trimestre 2007", continue Simmons, "nous étions à presque un million de barils par jour en moins, et nous chutons vite. Si ce rythme continue pendant encore un an, je parie à dix contre un que nous pourrons fixer la date du Peak Oil à mai 2005 -- date qui fait aujourd'hui partie du passé".

    - Toujours prêts à parier, Bud Conrad, économiste en chef chez Casey Energy Speculators, et son ami passionné par le Peak Oil, ont préparé un graphique montrant où nous en sommes aujourd'hui.

    - Ce graphique montre que la production mondiale est en plateau depuis ces dernières années. Une partie de cette stagnation est une conséquence directe de "points d'étranglements", lorsque la production toussote et crachote, et dont nous entendons régulièrement parler dans les journaux.

    - Le week-end dernier, par exemple, nous avons vu le brut monter en flèche de quatre dollars suite aux menaces lancées par le boss du Venezuela, Hugo Chavez, qui affirme vouloir mettre un terme aux exports vers les Etats-Unis. Puis il y a eu la chute de la production au Nigeria... les problèmes en Mer du Nord... les problèmes qui continuent en Iran... le "problème avec Poutine"... et la liste est encore longue.

    ** Bref, l'étau se resserre pour les importateurs de pétrole. Le conducteur de 4x4 américain a la démarche triste. Une fois encore, on a vidé son portefeuille. La longue route qu'il doit parcourir entre sa maison de banlieue et son travail, le chauffage de sa maison de campagne dans le Connecticut... tout ça lui coûte de plus en plus cher.

    - Mais les problèmes qu'affrontent en ce moment les nations importatrices de pétrole du monde entier devraient bientôt toucher les nations exportatrices. Le pétrole, en tant que matière limitée, va un jour disparaître. Le besoin de se diversifier, pour les nations en grande partie dépendantes du pétrole, devient vraiment très sérieux.

    - Réfléchissez sur le fait qu'Abu Dhabi, capitale des Emirats Arabes Unis, et l'un des plus grands exportateurs de brut du Moyen-Orient, vient tout juste d'injecter 15 milliards de dollars dans son projet Masdar Ville Verte, et vous commencerez à comprendre à quel point les nations riches en brut prennent le problème d'épuisement au sérieux.

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    • #17
      Est ce de la spéculation ?

      Le prix d'une ressource peut être artificiellement augmenté par un (ou des) fournisseur(s).

      Mais pas durablement. Pas s'il y a suffisamment de fournisseurs.

      Comme le montrent la théorie (le dilemme du prisonnier ou la tragédie de communs) et la pratique, inévitablement, un jour, et plutôt tôt que tard, quelqu'un craquera et vendra 1% moins cher pour récupérer 10% de plus du marché. Et les autres seront obligés de suivre, de plus en plus vite, pour ne pas perdre d'argent.

      Il se trouve que cette fois-ci, la hausse du prix du baril a tendance à durer et à s'accélerer.

      Le prix est incitatif à produire plus, afin de gagner des parts de marché, mais l'offre de pétrole ne s'accroit pas... Pourquoi ?

      Tous les gouvernement occidentaux, via les médias, incitent fortement la population à penser économie d'énergie, pour limiter le réchauffement climatique, qui est aussi une manière plus subtile d'éviter de parler de rareté du pétrole, et éviter une panique.

      Et ce n'est pas qu'un problème de prix mais surtout une question de disponibilité.


      ....

      Reuters le 05/03/2008 17h07
      L'Opep convient de ne pas modifier sa production de pétrole
      ...
      Le président américain George W. Bush avait jugé quant à lui mardi que l'Opep commettrait une "erreur" en ignorant l'impact du niveau record des prix pétroliers sur l'économie américaine.
      ...

      > Peut-etre que l'OPEP n'arrive plus à réguler le prix, car ils sont proche de leur maximum de capacités de production.

      Commentaire


      • #18
        Les besoins augmentent plus vite que la capacité de production...


        Pétrole cher: le sous-investissement dans la production, raison profonde de la hausse
        AFP - 04/03/2008 - AFP


        La flambée des prix du pétrole traduit une inquiétude de fond : vu les investissements engagés, le marché redoute que la capacité de production mondiale ne puisse répondre dans les prochaines années à l'essor de la demande.
        "Le problème de fond est très simple : les besoins augmentent plus vite que la capacité de production", affirme François Lescaroux, de l'Institut français du pétrole.
        "Ce que traduisent les prix c'est l'insuffisance de la production à répondre aux besoins, qui ont explosé dans les pays émergents, en Asie et au Moyen-Orient notamment", a-t-il ajouté.
        Le manque d'investissements "n'est pas l'unique facteur mais c'en est un essentiel", renchérit Mike Wittner, analyste de la Société Générale.
        Alors que le prix du brut a frôlé 104 dollars le baril lundi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne semble pas partie pour augmenter son offre lors de sa réunion à Vienne mercredi.
        Si les pays consommateurs, menés par l'Agence internationale de l'Energie accusent l'Opep de générer une escalade des prix en refusant de pomper plus, le cartel juge, lui, le marché bien approvisionné, faisant porter la responsabilité des prix élevés aux spéculateurs et aux tensions géopolitiques.

        Le commissaire européen à l'Energie Andris Piebalgs estime qu'apporter "500.000 barils de plus" au marché ne suffirait pas à calmer les cours de l'or noir.
        "J'attends que l'Opep démontre qu'il reste du pétrole et que, à moyen et long terme, elle puisse augmenter sa production", a-il affirmé, dans le journal espagnol El Economista, faute de quoi il n'est pas impossible que le baril s'envole jusqu'à 200 dollars.
        L'Opep doit donc "développer une politique transparente et prévisible d'investissement et d'offre", a-t-il insisté.
        Pour répondre à une explosion de la demande et compenser le déclin de nombreux gisements, l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) estime qu'il faut fournir 37,2 millions de barils par jour (mbj) de plus d'ici 2015.
        Or, selon l'AIE, les 230 projets identifiés en cours ne pourront fournir que 25 mbj.
        Les raisons de ce déficit d'investissement sont multiples : les compagnies internationales ont difficilement accès aux grands gisements, situés pour la plupart au Moyen-Orient.
        "En dehors de l'Arabie Saoudite, le potentiel d'accroissement de la capacité de production dans un avenir proche est très limité et (...) l'accès aux zones les plus prometteuses est restreint", remarquait récemment Jean-Louis Schilansky, secrétaire général de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).
        Les compagnies doivent se tourner vers des pétroles non-conventionnels techniquement difficiles et économiquement très coûteux à exploiter, tels que les sables bitumineux de l'Alberta ou les pétroles extra-lourds du Venezuela.
        Pour Fatih Birol, directeur des études de l'AIE, les compagnies nationales ne veulent pas, elles, "voir les prix du pétrole baisser" en développant les capacités de production, et veulent aussi "conserver du pétrole dans le sous-sol pour les générations futures".
        Les producteurs, eux, mettent en avant une demande trop incertaine pour investir plus, accusant notamment les énergies alternatives de concurrencer le brut et de menacer la sécurité de la demande.
        L'Arabie saoudite, premier producteur mondial, prévoit ainsi de porter d'ici fin 2009 sa production à 12,5 mbj contre un peu moins de 11 mbj actuellement.
        "Nous pensons que 12,5 mbj sont amplement suffisants à l'heure actuelle" car si l'on regarde les prévisions de demande de long terme à horizon 2030, "ces chiffres ne cessent de chuter", a affirmé le ministre saoudien Ali al-Nouaïmi.
        © 2008 AFP
        http://www.lexpansion.com/Services/imprimer.asp?id...


        J'ai de gros doute sur la capacité de l'arabie saoudite à augmenter fortement sa production...

        Augmenter ses reserves en papier dollar qui se dévalue sans cesse ne présente aucun intérêt ni pour l'arabie ni les autres pays du golfe.

        Il pourrait servir à financer le déficit américain qui ne sera sans doute jamais remboursé ou faire des montagnes de billets...

        Au final, c'est comme s'ils donnaient leur pétrole contre du papier.

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        • #19
          La réduction du prix du barril n'est plus fonction des capacités de production et de raffinage, puisque les producteurs et chargés de production "sous-traitants" savent que cela ne vaut plus le coup d'essayer d'accélérer, du fait que l'on ne le peut plus sur le long terme.

          Or les installations ne se financent pas "au zapping" des sautes de la demande, elles reviennent bien trop cher pour qu'on puisse s'y engager sans contrepartie GARANTIE.

          Au royaume de la Spéculation, la GARANTIE est trop faible, bien trop grand manque de visibilité!

          Cependant, les besoins sont constants, assurés.

          Il y a au moins une variable d'ajustement, le niveau de la consommation des pauvres non industrialisés.

          Quand ils seront tous morts, ils consommeront beaucoup moins, donc on pourra moins compter dessus.

          Le demande étant forte, les incertitudes étant majeures et durables à cause de l'anarchie ou déficit de régulation de l'Economie mondialisée, de ses méthodes financières industrielles ou de consommation, entre autres, sans causer du non encadrement global de la ressource énergétique comme de sa mise à disposition partagée selon tous les ayant-droit, mon dispositif de compensation utopique mais difficilement contournable si on ne veut pas se faire peur, la seule chose qui devrait maintenant provoquer une baisse importante du barril serait que l'Economie crashe VIOLEMMENT.

          A mon avis, ce n'est pas quand tout s'est effondré que les gens, les différentes parties en présence sont le mieux à même de s'entendre, ça se haït trop!

          Ceux qui refuseront de laisser investir ou emprunter, (cher), pour des énergies devenues plus intéressantes que les hydrocarbures, ceux qui n'en auront pas le début du premier sou, pas de chance!

          C'est pourquoi qu'avant de causer de la Dette de nos enfants, il va falloir prendre les décisions qui s'imposent pour qu'ils aient au moins une chance de survivre et de rembourser, peut-être un jour.

          Mais personne ne les oblige à naître non plus, après tout!

          Sauf que s'ils ne naissent pas, ça sera très très très dur, encore plus!

          Parce que les réflexions "en deux secondes", ce n'est pas ça qui va bien résoudre les problèmes de l'Humanité, qui n'est pas encore une télécommande "changement rapide de programme si je veux, en bougeant simplement le bout de mon doigt encore un peu collant de chocolat".

          Ce qui arrive aujourd'hui, dans trois, six, neuf mois, deux ans, ça peut se prévoir, à condition de ne pas refuser de regarder, sous prétexte que l'on a mieux à faire, plus pressé!

          Ce qui se passera dans dix ans, c'est tout de suite qu'il faut essayer de le cerner, car comme aujourd'hui, dans dix ans il ne sera plus temps de l'empêcher.

          Ik faut réussir à comprendre, intégrer la simultanéité des horloges, qui pour certaines fonctionnent à l'échelle de la microseconde, pour d'autres à celle de la décade, par exemple!

          La microseconde n'est pas plus urgente que la graduation des décennies, il faut s'occuper de tout en même temps, à l'échelle simultanément individuelle comme celle de la gent humaine, TOUT ENSEMBLE, le plus INTELLIGEMMENT qu'il nous en soit possible!

          Ca passe très vite, dix ans, surtout quand les temps sont boostés à la dope à la kong!









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          • #20
            Dan le tableau ci-dessous on voit que les deux principaux exportateurs de pétrole sont de très loin la russie et l'arabie. Toute baisse de production dans ces deux zones ont des conséquences importantes sur le prix du baril.



            vous remarquerez en bas du tableau
            deux producteurs qui ont leur importance : l'algérie, et la lybie.

            Vous vous souvenez sans doute des courbettes qu'a faite recemment le president sarkozy aupres des deux interessés...
            Ce n'est pas pour rien : PETROLE et GAZ
            et l'Union pour la Méditerranée a pour but de consolider ce rapprochement.

            Les principaux pays occidentaux prennent en ce moment des mesures stratégiques pour "assurer leur approvisionnement" en pétrole.

            Le risque de pénurie de pétrole commence à être pris au sérieux à haut niveau, et le prix reflète cet état de tension.

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            • #21
              Champ de pétrole géant



              Selon l'IEA, le pétrole du Moyen-Orient représentera 43% en 2030 (contre 25% aujourd'hui). Sept gisements géants assurent à eux seuls 90% de la production saoudienne.
              Celui de Ghawar est le plus important champ de pétrole au monde. S'étendant sur 250 km de long, il a été découvert en 1948 et produit 4,5 millions de barils par jour. Il aurait officiellement épuisé 48% de ses réserves, mais décline au rythme de 8% par an. Pour maintenir sa pression, on injecte désormais la quantité impressionnante de 7 millions de barils d'eau de mer par jour. L'eau représente ainsi une part croissante du pétrole extrait : les estimations du "coupage" vont de 36,5 à 55%.
              Source : Jean-Luc Wingert

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              • #22
                Ghawar s’assèche, la production saoudienne décline
                10 octobre 2007

                L’Arabie Saoudite est le fournisseur clé du marché pétrolier mondial. Toutes les projections tablent sur une augmentation de ses exportations dans les prochaines années pour faire face à une demande accrue.

                Mais il y a un problème : la production saoudienne baisse.

                Ghawar, le plus grand champ pétrolier au monde est en train de s’assécher, et les saoudiens peinent à compenser son déclin.






                http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1327

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                • #23

                  Cliquez pour agrandir

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                  • #24
                    En 5 ans,l OPEP a augmenté sa production de 25 à 32 M de barils...sans le moindre heurt...une qualité un peu moindre voilà tout
                    Des réserves phénoménales existent au bord de la mer noire,l Irak,le Brésil...il y aurait 3 trillions de barils en Irak,assez facilement exploitable....
                    il reste aussi d autres zones en Afrique....
                    Donc le peak loil,c est probablement une invention du marché pour soutenir les cours....
                    Ayons une récession...
                    en 2015,l ethanol doit représenter 15 de la consommation d essence aux US...sans compter les nouvelles énergies.....et les progres techniques...
                    difficile d y voir clair.....il y a 1 an,le pétrole était à 50 dollars....meditions ca
                    cela dit,si BEN baisse les taux encore et toujours,ca pourrait monter encore plus haut...

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                    • #25
                      Bonjour à tous,

                      Ah géologue... mon premier métier !

                      Juste un pour vous signaler un long article de la revue La Recherche de février 2007 écrit par Olivier Appert sur justement cette notion de "déclin du pétrole"

                      « Produire du pétrole lourd ou à tr&eg... »
                      (article payant j'ai la version papier)

                      Ses points de vue sont très proches ce ceux abordés par Chris "le bear" et loin de l'urgence que l'on nous vend...

                      1- Les gisements de pétrole léger sont loin d'être tous découverts et surtout ils sont RE-découverts... La prospection par sismique réfraction est grosse consommatrice de puissance de calcul, donc sa précision s'améliore avec la puissance des calculateurs. Cela permet la détection de zones de captures auparavant invisibles.

                      2- Les injections de vapeur d'eau deviennent rentables (mais très polluantes... ) si le baril est élevé, le % de pétrole extrait peut donc être augmenté considérablement.

                      3- Un baril cher permet d'envisager l'exploitation de pétroles lourds (non transportables -> devant être raffinés sur place) ou chimiquement moins bons (soufrés...). Les volumes de sables ou schistes bitumineux sont gigantesques...

                      4- Les méthodes de forage ont considérablement progressé. Alliées à une sismique plus précise, les nappes profondes deviennent des cibles potentielles jusqu'alors inédites.

                      5- Les autres formes d'énergies sont elles aussi à considérer. L'ère du "tout pétrole" est révolue et elle le sera de plus en plus. C'est probablement LE message à retenir... Juste l'exemple du rendement des centrales thermiques au charbon passé de 12% à près de 50% aujourd'hui. Toutes les précédentes remarques sur les progrès dans l'exploitation du pétrole sont bien sûr valables pour le gaz naturel...

                      Enfin, cet auteur souligne les grandes divergences de points de vue des experts concernant le "peak oil"... Bien plus disparates que ce que l'on médiatise... Il table sur 2020... au minimum... Le maintient de la production de pétrole passe de toutes façons par une reprise vigoureuses des investissements en prospections et en méthodes d'extractions...

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                      • #26
                        Bonjour Chris et Grit,

                        L’Irak dispose des quatrièmes réserves conventionnelles de pétrole du monde avec 112 milliards de barils, on est loin des 3 trillions (3000 Milliards de barils), je crois que vous vous perdez dans les chiffres.

                        J'aimerais bien vous croire que le peak oil serait une invention pour soutenir les cours, mais le pétrole est une matière fossile non renouvelable.
                        C'est comme une nappe phréatique qui se vide sans se régénérer. Chaque puit de pétrole atteint son pic puis s'épuise.

                        Je sais qu'il y a l'éthanol, les huiles végétales et autres : j'ai fait un topic sur les alternatives au pétrole ici

                        - La production agricole est fortement consommatrice de pétrole (engrais, engins, transformation)
                        La surface agricole disponible est largement insuffisante pour satisfaire le besoin supplémentaire en énergie pour la prochaine décennie.

                        ***

                        > Il y a bien sur de nouvelles découvertes, mais elles sont largement insuffisantes pour compenser la consommation.

                        > On fait déjà des injections d'eau, et de gaz pour extraire le maximum de pétrole : c'est déja le cas sur le plus grand gisement du monde Le Ghawar : on injecte 7 millions de barils d'eau de mer pour en extraire 4.5 millions de barils de pétrole.

                        > L'extraction du pétrole lourd devient rentable quand le prix du baril est assez cher, mais il nécessite une quantité d'énergie énorme pour son exploitation.

                        > Je suis convaincu que les méthodes de forage vont encore s'améliorer, je voudrais juste vous rappeler qu'on épuise les réserves disponibles très rapidement (conso > découvertes) et on fore deja en très grande profondeur (10 km)
                        La limite n'est pas que le prix, mais la consommation d'énergie nécessaire pour l'extraire : s'il faut 1 Baril de pétrole pour en extraire 1 Baril, l'extraction n'a plus de sens.

                        > Les USA ont atteint leur Pic en 1970, Mi-point de l'épuisement du pétrole en 2003. Leur production a baissé malgré une technologie d'extraction de pointe.

                        Il vaut mieux par mesure de prudence anticiper un possible épuisement du pétrole, afin de mieux gérer les ressources, de diversifier les sources d'énergie. Il faut au moins 20 ans d'adaptation.

                        Le risque d'un excès d'optimisme, est de se retrouver avec une chute brutale de la production, ce qui aurait pour conséquence un choc pétrolier permanent avec les conséquences économiques / sociale catastrophiques.

                        Le cours du pétrole monte surtout à cause de la faiblesse du dollar. Il faudrait retraiter du cours l'impact du dollar et de l'inflation.

                        En réalité le cours du pétrole n'intègre pas encore cette notion de peak-oil car son prix exprimé en GOR “Gold Oil Ratio” est en dessous de sa moyenne historique.

                        Logiquement dès que la demande réelle dépasse la production disponible (ce qui n'est pas le cas aujourd'hui), le prix du baril en conrevaleur OR devrait fortement monter.

                        Commentaire


                        • #27
                          Parier sur de nouveaux gisements, c'est très bien, mais ils ont un léger problème : ils seront très difficiles à exploiter avec un volume d'extraction beaucoup plus faibles que les puits actuels.

                          Alors même s'ils contiennent des volumes énormes, la quantité de pétrole qui sera extraite sera insuffisante et la production ne pourra que décliner.

                          Commentaire


                          • #28
                            Cette info mérite d'être souligné : L'Opep ne peut pas augmenter sa production, elle est au max de ses capacités...

                            Reuters le 08/04/2008 22h16
                            Total s'attend à voir le prix du baril monter encore

                            PARIS (Reuters) - Les cours du brut vont probablement continuer de monter en raison des tensions existantes sur l'offre, a prévenu Christophe de Margerie, directeur général de Total.

                            "Aujourd'hui, l'Opep ne peut pas augmenter la production. Tout est produit. Il n'y a personne qui garde du pétrole de côté", a-t-il déclaré à Reuters en marge d'une présentation à Paris.

                            Prié de dire si à ses yeux les cours du brut allaient encore monter, le patron de la quatrième compagnie pétrolière occidentale a répondu: "Je pense que oui, même si je ne le souhaite pas car il n'est pas bon d'avoir des prix du pétrole élevés".

                            Marie Maitre, version française Gilles Guillaume

                            Commentaire


                            • #29
                              Bonjour

                              L'erreur souvent faite est d'assimiler le peak oil à la disparition du pétrole. Cette notion n'est pas liée à un problème de réserve mais à la difficulté d'extraire le pétrole suffisamment vite en regard de la consommation. C'est à dire qu'avec la maturité des gisements la pression naturelle qui faisait que le pétrole jaillissait sans intervention humaine disparait malgré tous les efforts pour maintenir le réservoir en pression (injection eau et gaz) et qu'en outre le gisement produit une huile contenant un pourcentage de plus en plus élevé d'eau et de gaz.
                              Mes commentaires passés sur le sujet sont toujours d'actualité. (exemple : très cher pétrole).

                              La conférence du 4 avril organisée à Paris avec IG-markets portait précisemment sur ce sujet aux conséquences considérables pour notre avenir CT.

                              Un dernier commentaire sur une notion étrangement populaire, le ratio Or/pétrole (ou GOR).

                              Ce ratio relève de la légende comme je le démontre dans mon livre (p 93 à 95). Pour qu'un ratio puisse être exploitable il faut qu'il existe une "loi" connue sur le numérateur ou le dénominateur (exemple le PER et la "loi" sur l'évolution des bénéfices). Hormis une évidente corrélation dans les moments de crises géopolitiques il n'y a pas de corrélation entre ces deux matières. Il suffit pour s'en convaincre de regarder attentivement l'historique du GOR depuis 1949 pour voir que ce ratio n'est d'aucune utilité pour assurer une quelconque "prédiction" sur les prix de l'or ou du WTI.

                              Bonne journée

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                              • #30
                                Bonjour

                                L'erreur souvent faite est d'assimiler le peak oil à la disparition du pétrole. Cette notion n'est pas liée à un problème de réserve mais à la difficulté d'extraire le pétrole suffisamment vite en regard de la consommation. C'est à dire qu'avec la maturité des gisements la pression naturelle qui faisait que le pétrole jaillissait sans intervention humaine disparait malgré tous les efforts pour maintenir le réservoir en pression (injection eau et gaz) et qu'en outre le gisement produit une huile contenant un pourcentage de plus en plus élevé d'eau et de gaz.
                                Mes commentaires passés sur le sujet sont toujours d'actualité. (exemple : très cher pétrole).

                                Désolé Roque mais je crois bien que dans la notion du "Peak oil" il n'est nullement question de prendre en compte la consommation ou la demande mais simplement tracer une courbe de production....
                                Il s'agit donc uniquement d'une analyse géologique
                                cf : http://209.85.129.104/search?q=cache:zQSF8GQ7qqoJ:fr.wikipedia.org/wiki/Pic_p%C3%A9trolier+peak+oil&hl=fr&ct=clnk&cd=2&gl=fr&client=firefox-a

                                Un « pic de production » désigne le sommet de la courbe qui caractérise la production pétrolière d'un puits ou d'un champ pétrolier ; par extension le pic pétrolier désigne celle d'un pays voire de l'ensemble de la planète. Appelé Peak Oil en anglais, il constitue l'extrapolation des travaux du géophysicien Marion King Hubbert. La courbe de la production passe par un maximum puis décroît.

                                Le « pic pétrolier mondial » désigne le moment où la moitié des réserves pétrolières de la planète ont été épuisées. Il aurait été atteint en 2006. L'extraction pétrolière déclinerait maintenant de 3 % par an[1].

                                Ensuite on peut effectivement ajouter n'importe quels commentaires sur ses conséquences : l'offre devient inférieur à la demande, ça va être la cata, c'est mieux pour la planète, etc.........

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