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Pic pétrolier
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  • #31
    Je n'ai pas dit que c'était impossible, mais j'ai cité d'autres usages où ce serait difficile de se passer de pétrole. Tant mieux si des technologies plus efficaces voient le jour. Mais toute transformation de forme d'énergie a des pertes. Pour être plus complet, il faudrait faire le bilan énergétique, comme pour les bio-carburants.

    Notre dépendance au pétrole : Que se passerait-il si du jour au lendemain le p&e... (vulgarisation TV publique belge. Chiffres pas fiable à 100%)

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    • #32


      La thématique du pic pétrolier n'est pas pressante car on a encore de la marge .

      D'une part la hausse de 2008 était due à la spéculation essentiellement , on sait que les Anglo-saxons passent par l'ice et manipulent les cours à leur guise .En témoigne la courbe , on passe de 150 à 35 $ en quelques mois c'est du pur spéculatif , nous n'étions pas limite en capacité de production .En effet j'étais partisan du pic oil en lisant à droite à gauche et raisonnant rigoureusement , mais on s'aperçoit que les hypothèses de départ ne sont que du vent et fausses .Les médias relaient et colportent des onfos véhiculées par les spéculateurs d'où la hausse sur 150 .
      On avait plus une bulle d'effet d'annonce .D'autre part bcp de couvertures contre le dollar , le pétrole vaudra tjs quelquechose en pleine thématique du pic oil (et comme tout spéculateur avec des évidence grosses comme le nez au milieu de la figure ça se termine en couilles méga crack pour eux) .Bref bcp de pipeau dans cette hausse .On sait qu'en 2008 le marché était suralimenté en pétrole que les stocks étaient abondants au second trimestre 2008 (pléthoriques même) .Depuis fin 2007 la consommation de pétrole a chuté de 2 millions de barils par jour.On dispose de surcapacité d'ici 2 à 3 ans en éthanol de 1 million de baril jour .Et déjà à l'époque on avait malgré tout une marge de 1 million (Arabes etc ...) .L'Arabie Saoudite dit qu'elle pourrait extraire 12 MB/j en 2012 (soit 2 MB/J de plus qu'à l'époque du pic ) .Quant au reste on est sur un plateau pour quelques années .On aurait une marge de 5 millions de barils/j à MT .

      Nous sommes en plein contre choc pétrolier , et rappelons nous que nous avons rattrapé la production de 1979 qu'en 1989 et vraiment dépassée en 1995 soit 15 ans après .Le contre choc pétrolier c'est le cauchemar des producteurs .
      La Chine on s'en fout un peu car 3.5 MB/J d'importation
      comparé aux 12 MB/j des States où les les économies sont substancielles (programme Bush de réduire de 75 % la dépendance au pétrole d'ici 2020 , la volonté politique est là c'est l'essentiel bien qu'utopique de par son ampleur) .

      L'Europe , l'Amérique ,le Japon vont réduire leur conso de pétrole dans les années qui viennent contre choc pétrolier oblige .

      Seulement un tiers des plateaux continentaux ont été explorés , il y a encore de la marge en offshore bien que cela coûte plus cher ( 80-90 $ le baril) .Un pétrole à 150 $ ne m'a pas empêché de rouler voire de moins rouler ... on reverra pas ce niveau avant 5 ans à mon avis .

      Mais tout n'est pas rose car sous investissement dans l'industrie du pétrole qu'il faudra payer à terme .
      Part des majors de plus en plus réduite alors que les sociétés nationales sont mauvaises (moindre maîtrise et efficacité de la chaîne de production exploration ).

      Le pétrole est tjs là mais il coûte de plus en plus cher à extraire (le pic oil n'est pas la fin du pétrole mais du pétrole bon marché et là en effet on y rentre ) .Ceci étant à 100 $ le baril (ce qui n'est pas excessif on peut prospecter un peu partout sur notre planète avec une rentabilité de 10 %) .

      J'ai cessé de m'alarmer sur le pétrole , je pense que la décennie 2010-20 on sera relativement tranquille pas tellement plus de 150 $ le baril car on est en plein contre choc pétrolier 2010-20 sera l'ère du vert , de l'éco-économie avec tout ce que cela comporte .

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      • #33
        Citation de : lector (au 13-04-2009 18:03:21)

        Citation de : fujisan (au 15-03-2009 15:27:33)
        Alors que fait-on? Toujours rien? Dans on aura la choix entre: famine, pandémie, guerre... Et ce n'est pas pour les générations futures, c'est pour les générations actuelles. D'où l'urgence.



        le sujet est intéressant, mais à chaque fois qu'il est évoqué, c'est en faisant l'étalage de catastrophes prochaines, allant comme tu le cites de famines en pandémies, guerres etc.

        les lecteurs seraient aussi intéressés de savoir ce qu'entrevoient comme solutions les adeptes du peak-oil, en résumant ces solutions en quelques points?

        ça éviterait de se limiter à des déclarations fin-du-mondistes, qui décrédibilisent le discour (d'ailleurs ça me fait penser, c'est quoi la relation entre le peak-oil et les pandémies?)




        Mea-culpa, en effet pas de lien entre pandémie et peak-oil

        Parler des "adeptes du peak-oil" laisse penser que c'est une théorie, qu'il faut y croire (ou pas). Mais la simple observation des faits suffit à le prouver. Et le simple bon sens aussi. Même un enfant comprend qu'une croissance exponentielle n'est pas tenable dans un monde fini, aux ressources limitées.

        Il n'y a pas une solution, car il y a différents problèmes à différents niveaux : ressources, techniques, finances, politique, société j'ajouterais même éducatif et culturel). Pour différentes échelles : individu, famille, quartier, région, pays... planète.

        Avant tout je pense qu'il faudra une prise de conscience, un profond changement de mentalité et de mode de vie, arrêter de penser que la croissance économique amène prospérité, bien-être... Ce n'est qu'une illusion. On peut vivre mieux en consommant moins, pivilégier l'être et non l'avoir.

        Cette prise de conscience passe par diverses étapes, comme identifié par Kübler-Ross : Déni - Colère - Marchandage - Dépression - Acceptation. Auquel Chris Martenson ajoute la Peur.

        On parle de "développement durable", mais ici encore, ce n'est qu'un déguisement de la croissance. Voir aussi: Décroire pour décroître ? par Marie-Dominique Perrot et une nouvelle approche de la richesse, pour un d&ea... par Patrick Viveret et À quoi sert la croissance, si elle ne rend ... Par Richard Tomkins...

        Arrêtons la spirale folle du surendettement, surconsommation, surexploitation, survitesse, surspécialisation... Surtout arrêtons le sur-tout!

        Question énergie, dans nos pays dits "développés", il faudrait réduire fortement notre consommation énergétique. Par ex.
        Relocaliser : produire et consommer localement. Par ex produire des ordinateurs, GSM, consoles... dont les divers éléments font plusieurs fois le tour de la planète est un gaspillage d'énergie.
        Eviter les déplacements inutiles.
        Améliorer les rendements.
        ...

        La technologie peut nous aider. Mais l'histoire montre que toute avancée technologie augmente la consommation d'énergie au lieu de la réduire. Voir ici :

        Technology may yield efficiencies, but every technical efficiency in history has resulted in more consumption of energy and resources, not less. When 19th century British industrialists discovered their factories could supply customers with only two days of production per week, they didn't go fishing or spend more time with their children; they devised marketing to convince people they needed more products. Modern automakers invented "planned obsolescence" in the 1950s to insure that those products would become obsolete, so factories could produce and sell even more.

        People once believed that computers were going to save paper. That never happened. Paper consumption grew from about 50 million tonnes (metric tons) per year in 1950, to over 250 million tonnes today. During that period, computers increased paper use, and paper consumption per person doubled. Meanwhile, 12 million hectares of forest disappear every year.

        The Internet is not a heavenly realm where ideas are exchanged for "free." Computers require copper, silicon, industrial chemicals, oil, and massive energy supplies to run server networks. As users upgrade, their "old" technology accumulates in toxic garbage heaps.

        Human science knows of no technology that allows us to grow populations and economies without using more material and energy. Technology does not create resources or energy; it uses them. In every industrialised nation in the world, individual consumption of energy and materials is increasing, not decreasing.


        Tout cela ne fera une fois de plus que reporter l'échéance si nous ne changeons pas nos comportements, notre mode de vie basé sur la consommation effrenée de tout qui implique une consommation effrenée d'énergie. Nous vivons bien au delà de nos moyens énergétiques, en resources naturelles (et financiers). Revenons les pieds sur terre.

        Les énergies non-renouvelables ne sont qu'un aspect. Il faut aussi revenir à un équilibre des autres ressources limitées. Et de la population. Mais aussi réformer la création monétaire qui impose la croissance.

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        • #34
          Citation de : riz (au 15-04-2009 09:42:03)
          La thématique du pic pétrolier n'est pas pressante car on a encore de la marge .



          "La plus grande lacune de la race humaine est notre incapacité à comprendre la fonction exponentielle" ~ Dr Albert Bartlett

          http://jcbonsai.free.fr/cc/CH4.html

          "Voilà bien une illustration d’une des principales caractéristiques de la croissance exponentielle… la seule leçon que désire que vous reteniez de tout ceci. Avec les fonctions exponentielles, l’action ne paraît urgente que dans les tous derniers instants."

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          • #35
            Humanity’s Choice: A Series of Exits—Not a Fork in...
            Humanity’s Choice: A Series of Exits—Not a Fork in the Road

            Conventional Wisdom: A Fork in the Road


            The ecological and economic prognosticators who warn of a potentially unpleasant future for the human enterprise typically portray humanity as being at a fork in the road on our evolutionary journey. They contend that we are at a pivotal decision point at which we must make an “either/or” choice between a positive future outcome and a negative future outcome.

            Unfortunately, “doomer” prognosticators have been making such claims since before the time of Malthus. Yet despite the fact that humanity has always taken what doomers consider to be the negative fork, Homo sapiens are more numerous than ever, and enjoying, on average, better material living standards than ever. As a result of repeatedly sounding “false alarms”, doomers have lost all credibility, and have been essentially eliminated from “rational” discussions regarding the future of humankind.

            Unfortunately for humanity, the doomer perspective is correct; it is the fork in the road metaphor that is flawed.

            Reality: A Series of Exits


            It would be more accurate to portray humanity’s recent evolution as a journey on a highway that offers ever-increasing wellbeing along the way—as our population and material living standards diverge increasingly from sustainable levels—and that culminates in societal collapse at the end—when Nature can no longer support the ever-increasing natural resource and natural habitat overexploitation that enable our ever-increasing wellbeing.

            Along the highway are a series of exits—say 100 exits for the sake of argument—any of which will return us to a sustainable existence, but each of which involves increasingly severe lifestyle disruptions—population level and material living standard reductions—as we proceed on our evolutionary journey.

            Humanity’s Evolutionary Journey

            Homo sapiens entered the highway approximately 10,000 years ago, when our ancestors began to abandon their essentially sustainable hunter-gatherer lifestyle paradigm in favor of an “improved” but unsustainable agrarian lifestyle paradigm. During the 10,000 years of our increasingly agrarian existence, as our population level increased and our average material living standards improved, we passed approximately the first ten exits.

            Had we chosen to exit the highway during our agrarian epoch, we would have experienced relatively minor population level and living standard reductions as we transitioned back to a sustainable hunter-gatherer existence. We chose instead to remain on the highway and to continuously increase our population level and improve our material living standards.

            During the 18th century AD, the first of today’s “developed” societies embarked upon its industrial revolution—from that point forward both our population level and our average material living standards exploded at historically unprecedented rates to historically unprecedented levels, as we blew past exits at an ever increasing rate!

            Humanity’s Unenviable Choice


            Today we find ourselves passing exits numbered in the 90s, as we rapidly approach the end of the highway. The historically abundant and cheap natural resources that have enabled our industrialized way of life are becoming increasingly scarce and expensive—a trend that will continue going forward until available resource supplies become insufficient to support our hopelessly overextended population level and living standards.

            We can still choose to exit the highway, thereby partially mitigating the apocalyptic lifestyle disruptions that await us if we choose instead to experience societal collapse at the end of the road. But we can no longer exit at Exit 10, or Exit 50, or even Exit 90—we passed those exits in our unceasing quest to improve the material living standards associated with our ever-increasing population.

            The choice facing humanity today: do we get off at Exit 95, or Exit 96, or Exit 97 and mitigate to some extent the lifestyle disruptions that lie ahead if we remain on the highway until the end; or do we simply drive on for possibly another 5, 15, or 25 years until we reach the end of the road, and let Nature take its course?

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