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[Labourse] : LE SILENCE DES LOUPS (Décryptage d’un monde interdit aux moins de 16 dents)
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  • Manipulation du marché de l'or

    Un des modus operandi du cartel est de faire baisser le prix. Cependant, ce n'est qu'une de leurs techniques. Une
    autre tactique consiste à ce que le prix n'augmente jamais plus de 2 % quel que soit le jour. Si des achat massifs envoient le gold plus haut, des ventes massives se produisent immédiatement. Le lendemain, la hausse est limitée à 1%. Après cela, le cours reste stable, de facon à décourager les investisseurs qui ont pris des positions longues. A ce moment là le cartel cherche une opportunité
    pour les nettoyer. Je réalise que tout ceci semble plutot
    machiavélique, mais je ne peux que renvoyer aux charts pour confirmation." John Embry of Sprott Asset Management


    http://www.zerohedge.com/article/sprotts-john-embr...

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    • Bildeberg 2009 en Grece,Bildeberg 2010 en Espagne....

      mardi 20 avril 2010 (11h31)

      Trilaterale et Bildeberg :

      Prochaine réunion du groupe Bildeberg, du 3 au 6 juin 2010 (en Espagne)

      18 avril 2010

      http://www.jp-petit.org/nouv_f/bildeberg.htm

      En Mai 2009 : Un journaliste Anglais :”Il faut à tout prix stopper le groupe Bilderberg “ Charlie Skelton, journaliste pour le journal britannique The Guardian, et qui a commencé la couverture de l’évènement de la réunion des Bilderbergs dans une atmosphère détendue, est désormais averti du traitement épouvantable que la police et les agents secrets lui ont fait subir...

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article101280

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      • je reviens à nouveau sur le thème des comportements mafieux au plus haut niveau de l'Etat.

        il existe un certains nombres d'ouvrages sur le sujet
        mais les "forces occultes" qui manoeuvrent dans les cercles du pouvoir ne sont pas véritablement inquiétés par la Justice.



        L’histoire de la Vème République est jonchée de cadavres, parfois bien gênants. Ministres « suicidés » (Boulin, De Broglie…), juges éliminés (du juge Renaud de Lyon dans les années 1970 au juge Borrel à Djibouti), règlements de comptes sanglants entre la pègre et certains milieux d’affaires. Mises bout à bout, ces affaires constituent une histoire souterraine mais édifiante et dissimulent souvent des pratiques inavouables. Dans ce volume, Monsieur X revient sur quelques-unes des dossiers les plus mystérieux de la V° République : assassinats de ministres, magouilles immobilières, malversations du SAC, etc. avec de nouveaux éclairages et son habituelle liberté de ton.

        ISBN-10 2847362924
        ISBN-13 978-2-84736-292-3
        Année de publication janvier 2008
        __________________________________



        Draguignan, 1984: le socialiste Édouard Soldani, président du conseil général du Var, est victime d'un mystérieux attentat. La Seyne-sur-Mer, 1986: Daniel Perrin, le deuxième adjoint, est assassiné devant son domicile. Il était trésorier du Parti républicain. Toulon, 1995: le sulfureux Jean-Claude Poulet-Dachary, éminence grise du maire Front national Jean-Marie Le Chevallier, fait une chute mortelle dans une cage d'escalier... En écho à l'assassinat de la députée Yann Piat, entre continuités et ruptures, cette chronique au fil du temps explique la disparition de la droite dans les urnes en 1995 puis son retour en 2001. Projetant une lumière crue sur un passé qui bégaie, elle montre aussi comment dans l'actualité azuréenne la grande et la petite histoire se rejoignent au carrefour de la politique et du grand banditisme.

        ISBN : 2-84100-318-3
        Parution : 2004
        Paris : Bartillat, 2004 (27-Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. Firmin-Didot).
        __________________________________



        Les présidents de la Ve République passent, les grandes affaires et les cadavres gardent leurs mystères. Christophe Deloire rouvre les dossiers, il raconte par le menu les enquêtes souvent trafiquées, orientées ou parfois bâclées. Sous de Gaulle : la mort de Ben Barka n'a pas encore livré tous ses secrets et les circonstances de la disparition de Stefan Markovic restent obscures... Sous Giscard : le prince de Broglie, Henri Curiel, Joseph Fontanet, Robert Boulin... Assassinats, vrais ou faux suicides ? Autant d'instructions truffées d'interrogations... Sous Mitterrand : René Lucet se donne la mort de deux balles dans la tête , l'espion Bernard Nut réussit un suicide impossible, le pasteur Joseph Doucé disparaît alors qu'il est surveillé par les RG... Le livre apporte aussi des éclaircissements sur la mort de François de Grossouvre et des révélations sur celle de Pierre Bérégovoy. Christophe Deloire a fouillé dans les procédures, rencontré des témoins. En trouvant des éléments inédits - certains sont rassemblés dans les annexes -, il montre que, par raison d'Etat, les influences politiques et policières s'affrontent sur le dos des morts et que les vérités dévoilées sont rarement des vérités vraies.

        ISBN : 2-7096-2302-1
        Editeur : Jc Lattès
        Date de parution : 21-01-2003
        _____________________________


        nous devons garder la capacité de nous révolter contre cette flagrante anomalie, qui est d'ailleurs révélatrice de l'existence d'un monde parallèle dans nos démocraties.


        j'ai ajouté 2 noms dans la liste de morts "suspectes" : Roger-Patrice Pelat et le préfet Claude Erignac.

        Stevan Markovic : garde du corps d'Alain Delon, retrouvé mort dans une décharge publique en 1968.

        François Renaud : magistrat traitant l'affaire du gang des Lyonnais, assassinat devant son immeuble en 1975.

        Jean de Broglie : député, conseiller général de l'Eure et maire de Broglie (et plusieurs fois secrétaire d'Etat), assassinat au sortir du domicile de son conseiller fiscal en 1976.

        François Duprat : membre du bureau national du FN, tué par un attentat à la voiture piégée en 1978.

        Robert Boulin : ministre du Travail, "suicide" en 1979.

        Joseph Fontanet : homme politique de centre-droit (plusieurs fois ministre), meurt des suites d'une fusillade devant son immeuble en 1980.

        Pierre Michel : juge d'instruction enquêtant sur la "French Connection", assassinat en 1981.

        René Lucet : directeur de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) des Bouches-du-Rhône, découvre deux réseaux de financement impliquant plusieurs mairies, "suicide" avec deux balles en 1982.

        Bernard Nut : officier responsable de la DGSE pour la Côte d'Azur et le Moyen-Orient, assassinat en 1983.

        Jean-Pierre Stirbois : secrétaire général du FN et député européen, meurt d'un "accident de voiture" après une réunion publique en 1988.

        Roger-Patrice Pelat : richissime homme d'affaires, ami intime du président Mitterand, aurait consenti un prêt d’un million de francs, sans intérêt, à Pierre Bérégovoy.
        Inculpé le 16 février 1989 de recel de délit d'initié, son corps est retrouvé sans vie chez lui le 7 mars 1989 et il est déclaré mort "d'une crise cardiaque" sans qu'aucun médecin n'ait pu approcher du corps avant une crémation expéditive.

        Joseph Doucé : pasteur et militant homosexuel, surveillé par les RG, enlévement suivi d'assassinat en 1990.

        Pierre Bérégovoy : ancien Premier ministre, "suicide" en 1993 avec deux balles de l'arme de son garde du corps.

        Philippe Habert : directeur des études politiques du Figaro, consultant à Tf1, gendre de Jacques Chirac, "suicide" en 1993.

        Jean-Claude Gos : militant néo-nazi du PNFE, lié à la profanation du cimetière de Carpentras, meurt d'un "accident de moto" en collision avec une voiture conduite par Rachid Belkir en 1993, lui-même retrouvé mort noyé dans le Rhône avec deux pierres attachées aux pieds et deux balles dans le thorax en 1995.

        Yann Piat : députée FN, puis UDF du Var dénonçant les liens entre classe politique et mafia, assassinat en 1994.

        François de Grossouvre : conseiller de François Mitterrand, "suicide" en 1994 dans son bureau à l'Elysée.

        Fernand et Christian Saincené : Fernand, collaborateur de Jean-Claude Gaudin (président UDF du conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur), mêlé à une affaire de racket fiscal, "suicide" des deux frères par asphyxie dans le garage d'une villa en 1994.

        Pierre-Yves Guézou : capitaine et ancien membre de la cellule antiterroriste de l'Elysée, lié à l'affaire des écoutes de l'Elysée, "suicide" en 1994.

        Bernard Borrel : magistrat en mission de coopération à Djibouti, assassinat (d'abord considéré comme un "suicide") dans ce pays en 1995.

        Jean-Edern Hallier : écrivain et polémiste, meurt d'un "accident" sur son vélo en 1997, sans témoin de la scène.

        Christian Jambert : gendarme enquêtant sur les "disparues de l'Yonne", "suicide" avec deux balles de sa carabine tirées sous des angles différents en 1997.

        Jean-Pascal Couraud : journaliste enquêtant sur des transferts de fonds suspects impliquant Jacques Chirac, disparition à Tahiti en 1997.

        Claude Érignac : haut-fonctionnaire, assassiné le 6 février 1998 alors qu'il était Préfet de la Corse-du-Sud. Les auteurs de l'assassinat ont été condamnés à la réclusion criminelle a perpétuité, l'un d'eux, Yvan Colonna, jugé postérieurement au reste du groupe, a été condamné en appel à la même peine le 27 mars 2009 mais nie sa participation à l'attentat.

        Jean-Claude Méry : dirigeant du RPR mêlé à l'affaire des marchés truqués de la mairie de Paris, meurt d'un "cancer fulgurant" en 1999, laisse une confession appelée la "cassette Méry".

        Jean-Claude Albessard : ancien officier de Marine et ancien responsable de Thompson pour l'Asie, mêlé à l'affaire des frégates de Taïwan, meurt d'un "cancer fulgurant" au Japon en 2000.

        Thierry Imbot : ancien agent de la DGSE mêlé à l'affaire des frégates de Taïwan, meurt en chutant "accidentellement" de sa fenêtre en 2000.

        Jacques Morisson : ancien ingénieur de Thompson mêlé à l'affaire des frégates de Taïwan, "suicide" par défenestration en 2001.

        Richard Durn : auteur de la tuerie du conseil municipal de Nanterre en 2002, "suicide" en sautant par le vasistas du commissariat où on l'interrogeait.

        Pierre Roche : magistrat proche de Dominique Baudis et lié à l'affaire Alègre (selon ses enfants), mort non-élucidée en 2003, son corps est immédiatement incinéré.

        Pierre-Olivier Puis, dit "Djamel" : travesti témoignant dans l'affaire Alègre, meurt d'"étouffement durant son sommeil" sur son lit d'hopital en 2003.

        Alfred Sirven : homme d'affaires, mêlé à l'affaire Elf et à l'affaire des frégates de Taïwan, meurt d'une "crise cardiaque" en 2005.

        Thierry Jean-Pierre* : juge d'instruction enquêtant sur l'affaire des frégates de Taïwan, meurt d'un "cancer" en 2005.

        Emilie Espès : survivante d'une agression de Patrice Alègre, meurt des suites d'une "tentative de suicide" en 2006.

        * dans son livre Taiwan Connection, le juge Thierry Jean-Pierre lui-même évoque brièvement une technique d'assassinat, consistant à provoquer intentionnellement un cancer par la mise en contact avec de la matière radioactive.

        //...

        ________________________

        Peut-on appeler Démocratie un régime dans lequel les journalistes et la justice regardent ailleurs

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        • France
          Corruption: la France n'améliore pas sa position


          mardi 03 novembre 2009 | Publié 07:10 | Actualisé 09:58

          rapport mondial sur la corruption de Transparency International établit la France à la 23e place du classement. Le lobbying et le trafic d'influence ont fait place aux valises et aux caisses noires.

          "Le score affiché par la France dans l'Indice de perception de la corruption 2008 de Transparency International (6,9/10) reste médiocre par rapport aux autres pays d'Europe occidentale", pointe le rapport mondial 2009 sur la corruption qui compile chaque année 13 sondages et enquêtes différentes impliquant des experts non-résidents, des hommes d'affaires locaux et des analystes nationaux.

          Nos voisins disposent de bien meilleures notes: 9,3 pour la Suède, 9 pour la Suisse, 7,9 pour l'Allemagne et 7,7 pour le Royaume-Uni. La France se positionne à la 23e place du classement aux côtés du Chili et de l'Uruguay...

          http://www.e24.fr/economie/france/article149904.ec...

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          • Extrait
            RAPPORT MONDIAL SUR LA CORRUPTION 2009
            La corruption et le secteur privé
            France


            Indice de perception de la corruption 2008 : 6,9 (23e sur 180 pays)

            Conventions
            Convention civile du Conseil de l’Europe sur la corruption (signée en nov. 1999, ratifiée en avr. 2008)
            Convention pénale du Conseil de l’Europe sur la corruption (signée en sept. 1999, ratifiée en avr. 2008)
            Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers (signée en juill. 2000, ratifiée en sept. 2000)
            Convention des Nations Unies contre la corruption (signée en déc. 2003, ratifiée en juill. 2005)
            Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (signée en déc. 2000, ratifiée en oct. 2002)

            Changements juridiques et institutionnels
            ●● Le 13 novembre 2007, une nouvelle loi a été adoptée en vue de transposer, dans la législation française, les dispositions pénales des conventions civile et pénale du Conseil de l’Europe, ainsi que la convention des Nations Unies contre la corruption (Loi n° 2007-1598 du 13 nov. 2007 relative à la lutte contre la corruption ; Journal Officiel, 14 nov. 2007). Cette nouvelle loi est un pas dans la bonne direction dans la mesure où elle renforce la réglementation anticorruption. Elle devrait faciliter le travail des magistrats financiers en définissant de nouveaux délits, en élargissant la portée des délits existants et en renforçant les moyens de détection et d’investigation. Parmi les autres domaines d’amélioration, on relève : l’extension du délit de corruption d’agents publics étrangers au-delà du simple commerce international ; l’introduction de l’infraction de corruption passive par des agents publics et des représentants élus d’autres pays, ainsi que des agents d’organisations internationales ; la création du délit de trafic d’influence impliquant des agents d’organisations internationales ; l’exclusion des entreprises reconnues coupables de corruption des partenariats public-privé ; et la mise en place d’une protection juridique pour les déclencheurs d’alerte dans le secteur privé. En dépit de ces faits nouveaux, d’autres garanties doivent être fournies pour une mise en œuvre efficace du système.
            ●● Le renforcement des ressources des juridictions financières a fait l’objet, le 10 octobre 2008, d’un débat parlementaire relatif à la loi du 13 novembre 2007. Bien que le nombre actuel de magistrats spécialisés semble suffisant, il est essentiel de renforcer leur formation et leurs ressources matérielles, ainsi que le nombre de greffiers et d’experts financiers mis à leur disposition. Les suites données à la déclaration de la ministre de la Justice au Parlement concernant l’augmentation du nombre de « magistrats expérimentés » et « d’assistants spécialisés » au sein de la division financière du parquet de Paris devront être surveillées, sans pour autant négliger les juridictions régionales spécialisées.
            ●● Le débat parlementaire du 10 octobre a également porté sur la possibilité, pour les organisations de la société civile, d’engager à l’avenir des poursuites contre les auteurs de corruption. À l’heure actuelle, certaines associations sont autorisées à engager des poursuites en qualité de plaignants afin de défendre des intérêts collectifs spécifiques dignes d’être juridiquement protégés (lutte contre le racisme, protection des mineurs, etc.). Afin de renforcer la reconnaissance et la protection des victimes de corruption, la lutte contre la corruption doit aussi faire partie intégrante des intérêts pour lesquels les associations spécialisées peuvent intenter une action en justice. Un amendement, soumis par le rapporteur à l’Assemblée Nationale et proposant de permettre aux associations de lutte contre la corruption d’ester en justice en se constituant partie civile, a été rejeté par les députés (Consulter www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2007-2008/20080007.asp.). Le fait qu’il ait fait l’objet d’un débat indique néanmoins que les opinions évoluent dans ce domaine.

            Lutte contre la corruption dans le secteur privé : les pratiques en France à l’heure actuelle
            Dans le cadre d’une vaste partie de poker engagée par les nations exportatrices signataires de la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption, un certain nombre d’incertitudes existent quant à l’identification des pratiques réellement mises en œuvre par les autorités et les entreprises françaises et de celles qui ne sont que bluff. Malgré le consensus international sur la nécessité de lutter contre la corruption, des pays comme la France, qui ont commencé à respecter leurs engagements internationaux, continuent d’observer très attentivement le comportement de leurs principaux concurrents. Les pouvoirs publics sont soucieux de ne pas aller trop loin en imposant des sanctions pour corruption internationale afin d’éviter que leurs entreprises nationales soient frappées de « dumping éthique » (divers députés ont employé cette expression lors du débat du 13 nov. 2007 concernant la loi sur la lutte contre la corruption. Consulter www.assemblee-nationale.fr/13/cra/2007-2008/007-2.asp.).
            Une telle situation survient lorsque les systèmes et politiques de lutte contre la corruption varient entre les différents pays, les pouvoirs publics étant contraints d’arbitrer entre leur volonté de lutter contre la corruption et la nécessité de préserver leurs intérêts économiques. Les autorités sont également soucieuses d’éviter, par exemple, les critiques qu’a subies le Royaume-Uni lorsqu’il a décidé de mettre fin à une enquête portant sur le rôle de sa principale entreprise d’armement dans une affaire de corruption impliquant l’Arabie Saoudite (Radio France Internationale, 16 janv. 2007).

            En France, les risques ont évolué
            Le score affiché par la France dans l’Indice de perceptions de la corruption 2008 de TI (6,9) reste médiocre par rapport à la plupart des autres pays d’Europe occidentale (parmi les autres scores, on relève notamment : 9 pour la Suisse, 7,9 pour l’Allemagne et 7,7 pour le Royaume-Uni).
            Ce score, qui n’a pas évolué de façon significative au cours des années, indique que la France doit encore réaliser de gros progrès en matière d’intégrité dans les relations entre les fonctionnaires de l’État, les politiciens et les hommes d’affaires. Par exemple, au tout début de son mandat, le Président Nicolas Sarkozy a accepté une invitation à passer des vacances sur un yacht appartenant à un industriel milliardaire français, Vincent Bolloré, qui possède également un certain nombre de groupes de presse [Washington Post (US), 10 mai 2007]. Cette affaire a provoqué un tollé en France ainsi qu’à l’étranger.
            De nombreux observateurs s’accordent à dire que la corruption dans la passation des marchés publics a diminué en France, suite aux scandales politico-financiers des années 90 et à l’adoption d’une série de lois visant à prévenir la corruption dans la passation des marchés publics et à réglementer plus efficacement le financement des partis politiques (Consulter www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000186650&dateTexte=.)(C. Lepage, La Lettre de Transparence, n° 36, mars 2008).
            Corinne Lepage, juriste, ancienne ministre de l’Environnement et membre du conseil d’administration de TI France, partage cette opinion en ce qui concerne le secteur à risques de la gestion des eaux usées et des déchets (C. Lepage, La Lettre de Transparence, n° 36, mars 2008). Elle souligne cependant le fait que la nature des risques a évolué. Il n’est plus nécessairement question de corruption sous la forme traditionnelle de versement de pots-de-vin, telle que la loi française la définit, mais plutôt de trafic d’influence et de lobbying, des activités qui ne sont pas toujours réglementées de façon adéquate en France. Le parrainage de symposiums, le financement de voyages d’étude et le recrutement de parents de décideurs politiques publics sont des pratiques courantes qui, sans être des actes de corruption au regard de la loi, s’apparentent néanmoins au trafic d’influence et entraînent des décisions qui ne sont pas justifiées en termes d’intérêt public.

            Sur le plan international, les entreprises françaises qualifient leur situation de difficile
            Dans leurs déclarations publiques, les organisations d’entreprises françaises ne cachent pas les difficultés qu’elles rencontrent à l’étranger, dans les pays à faible gouvernance. D’après Jean Monville, président de l’entreprise de construction SPIE et du comité « Internationalisation de l’entreprise » du Medef [Le Medef (Mouvement des Entreprises de France) est la principale organisation patronale en France], les entreprises subissent fréquemment des pressions, tant avant que pendant le processus de passation de marché (TI France Symposium 2007, « Quels droits pour les victimes de corruption ? », TI France/Sécure Finance/Graffic, 2008).
            Le Conseil Français des Investisseurs en Afrique (CIAN) [Le CIAN est une association regroupant une centaine d’entreprises françaises qui investissent et sont présentes sur le continent africain] a indiqué que la corruption avait progressé à l’échelle mondiale entre 1997 et 2007, et que les montants en jeu étaient plus élevés qu’autrefois (CIAN, « Réponses au document de consultation concernant l’examen des instruments de lutte contre la corruption de l’OCDE »). Le CIAN, qui a noté qu’un certain nombre d’entreprises de la zone OCDE se désengageaient des pays à faible gouvernance, a également constaté une augmentation des sollicitations indues à l’occasion de contrôles fiscaux, de procédures douanières ou d’autres opérations réglementaires. Elle observe de surcroît que ses membres qui cherchent à résister font, dans certains pays, l’objet de lourdes représailles : saisie de comptes bancaires, pose de scellés sur les locaux de l’entreprise, confiscation de passeports, refus de renouveler les titres de séjour, voire menaces physiques sur les personnes.
            Les 19 enquêtes menées en France concernant des entreprises françaises accusées de corruption d’agents publics étrangers confirment ce tableau inquiétant (voir les pages suivantes). Il convient de noter que la plupart de ces poursuites judiciaires concernent de grands groupes, généralement considérés comme étant davantage en mesure de résister aux sollicitations indues et aux tentatives de corruption que les petites et moyennes entreprises.
            Une enquête menée en mai 2008 par Ernst & Young [Ernst & Young, Corruption or Compliance - Weighing the Costs : 10th Global Fraud Survey (Ernst & Young, Londres, 2008) éclaire cette question d’une lumière légèrement différente. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les dirigeants des entreprises françaises ayant participé à cette enquête ont estimé que leurs entreprises étaient moins exposées aux pratiques frauduleuses que d’autres entreprises à travers le monde (L’enquête portait sur 33 pays d’Amérique du Nord, d’Amérique latine, du Moyen-Orient, d’Europe, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie). Un nombre inférieur de dirigeants avait été impliqué dans un acte de corruption, avait été sollicité en vue de payer une commission non officielle ou avait perdu un contrat face à un concurrent ayant eu recours à un acte de corruption. Plus que leurs homologues dans d’autres pays, les dirigeants français avaient tendance à penser que la législation était plus strictement appliquée que cinq ans auparavant.

            Sanctions en cas de corruption
            La législation française dispose à l’heure actuelle d’un vaste arsenal de dispositions permettant de lutter contre la corruption dans le secteur privé. Les diverses formes de corruption (active et passive, publique et privée, intérieure et étrangère) constituent toutes des délits spécifiques que la loi n° 2007-1598 du 13 novembre 2007 a harmonisés. Par conséquent, la question est de déterminer dans quelle mesure les tribunaux français appliquent réellement ces dispositions.
            Une fois encore, il est important de faire la distinction entre les actes commis en France et ceux qui sont commis à l’étranger.
            En ce qui concerne le fait de sanctionner les actes de corruption commis en France, la politique des gouvernements récents a suscité un certain nombre de doutes. Cela étant, il est difficile d’évaluer l’évolution des sanctions dans la mesure où aucune statistique n’est recueillie.
            Les seules statistiques disponibles sont globales et concernent les « délits économiques et financiers », dont la corruption n’est qu’un des éléments. On peut simplement noter que le nombre d’affaires portées devant les tribunaux concernant un délit économique et financier a progressé entre 2004 et 2006 (8 172 en 2004, 9 391 en 2005 et 10 040 en 2006 ; Ministère de l’Intérieur, Institut National des Hautes Études de Sécurité).
            Une observation s’impose. Pour la plupart, les affaires de corruption les plus importantes ayant récemment défrayé la chronique en France concernent des activités datant des années 90, comme l’affaire des emplois fictifs à la Mairie de Paris [Le Monde (France), 20 février 2007] et les contrats de marchés publics concernant la construction d’établissements scolaires en Île-de-France [Le Monde (France), 23 avril 2005]. Il est cependant peu probable que cela traduise un recul de la corruption, cette idée ne correspondant pas à l’image qu’ont les dirigeants d’entreprises internationales et les citoyens français lorsqu’ils sont interrogés (consulter l’Indice de perception de la corruption et le Baromètre mondial de la corruption de TI). Ce constat pourrait s’expliquer par les faiblesses, délibérées ou non, du système de détection, qui ne permettrait plus aux affaires de corruption de parvenir jusqu’aux tribunaux. On pourrait également ajouter l’insuffisance des ressources mises à la disposition des enquêteurs et des magistrats pour lutter contre la délinquance en col blanc.
            La magistrate Isabelle Prévost-Desprez, vice-présidente de la 15e chambre (délits économiques et financiers) de Nanterre, attribue cette situation à la réaction des élites après la vague de condamnations prononcées dans les années 90 (« Les moyens de la justice française face à la corruption », conférence organisée par TI France, 12 juin 2007). Selon elle, les pressions politiques sur les magistrats se sont accrues, notamment depuis 2002. En outre, la plupart des réformes de procédure pénale ont été dictées par la volonté des élites de se protéger des juges. Lorsqu’on les examine de plus près, on s’aperçoit que les récentes modifications de procédure ne ciblent en fait que les cas de délinquance en col blanc. Par exemple, l’obligation faite au juge d’instruction, depuis le 1er juillet 2007, de rédiger un énoncé de mission avant de commettre un expert financier (l’énoncé et l’expert devant être approuvés par diverses parties prenantes dans l’affaire) est une nouvelle source de ralentissements potentiels de la procédure.
            Il convient néanmoins de noter qu’en 2007 a eu lieu la première inculpation officielle pour « corruption d’agent privé ». Ce délit existe depuis 2005, date à laquelle la France a intégré la décision-cadre du Conseil de l’Union européenne concernant cette question au sein de la législation nationale (Loi n° 2005-750 « du 4 juillet 2005 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de la justice » ; www.legifrance.gouv.fr.). Cette inculpation concerne un journaliste soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin d’un homme d’affaires étranger en échange d’un portrait complaisant dans un hebdomadaire à grand tirage (« Libération du journaliste Marc Francelet », Nouvelobs.com, 13 juin 2008).
            D’après le rapport d’étape 2008 de TI concernant la mise en œuvre de la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers, la France était l’un des États signataires les plus consciencieux dans l’application de cette convention [Heimann et G. Dell, Rapport d’étape 2008 : Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption (Berlin : TI,
            2008)]. Depuis juillet 2000, date à laquelle la convention a été incorporée au sein de la législation française, 19 enquêtes ont été engagées à l’encontre de sociétés françaises soupçonnées d’avoir versé des pots-de-vin à des agents publics étrangers. D’après les articles parus dans la presse, certaines enquêtes portent sur de grandes entreprises comme Total [Le Figaro (France), 15 oct. 2007], Thalès [Le Monde (France), 9 déc. 2005] et Alstom [Le Figaro (France), 16 mai 2008].
            En revanche, les sanctions pour actes de corruption à l’étranger ne sont pas aussi clairement définies. Les autorités françaises semblent déterminées à garder le contrôle des procédures judiciaires dans ce domaine. Le procureur de la République, qui reçoit ses instructions du ministère de la Justice, détient le monopole concernant l’engagement de poursuites judiciaires pour tout délit commis en dehors de l’Union européenne.
            Le gouvernement justifie cela (outre le procureur de la République, en général toute victime est autorisée à intenter une action en justice en portant plainte officiellement et en demandant à comparaître en tant que plaignant) par sa volonté de prévenir toute tentative de manipulation du système judiciaire français. Par exemple, on peut imaginer une situation dans laquelle une soi-disant victime soit manipulée par une entreprise étrangère ou par un État étranger dans le seul but d’obtenir l’inculpation d’une entreprise française et de ternir ainsi sa réputation.
            Ce monopole du procureur suscite néanmoins un risque d’interférence dans les affaires de corruption internationale. Ce risque a été souligné par l’OCDE [OCDE, Rapports par pays sur la mise en œuvre de la convention de lutte contre la corruption de l’OCDE et de la recommandation révisée de 1997 [Rapport phase 1, 2000 ; Rapport phase 2, 2004 ; Rapport de suivi phase 2, 2006] (Paris : OCDE)] et par le GRECO (Groupe d’États contre la Corruption, Rapport d’évaluation septembre 2001, rapport de conformité octobre 2003 et avenant au rapport de conformité juin 2006).
            D’autres obstacles viennent entraver la mise en œuvre de la convention de l’OCDE en France.
            Le plus récent rapport d’évaluation de l’OCDE (OCDE, 2004 ; 2006) mentionne le délai de prescription de 3 ans pour les affaires de corruption qui, selon lui, est beaucoup trop court. Comme nous l’avons précédemment indiqué, il est également essentiel de renforcer la formation des enquêteurs et des magistrats spécialisés, et d’accroître les ressources ainsi que le nombre de greffiers et d’experts financiers mis à leur disposition. Certains magistrats de la division financière du parquet de Paris estiment également ne pas être traités équitablement par leur hiérarchie, par rapport à d’autres collègues issus d’autres juridictions, en termes de promotion et de soutien dans leurs enquêtes (Témoignage anecdotique, recueilli par l’auteur).
            Enfin, il est important de noter qu’en dépit des 19 enquêtes ouvertes depuis 2000 sur la base de la convention de l’OCDE, aucune condamnation n’a encore été prononcée.

            La prévention de la corruption dans les entreprises
            Depuis 2003, date à laquelle le 10e principe du Pacte Mondial des Nations Unies concernant la lutte contre la corruption et l’extorsion a été adopté, les entreprises françaises ont attaché une importance croissante à ces questions. Le nombre de forums spécialisés, d’études, de conférences et de séminaires destinés au secteur privé n’a cessé de s’accroître ces dernières années [par exemple le Symposium anticorruption intitulé « Entre la volonté de réglementer et la réalité sur le terrain : les actes d’une entreprise responsable dans la mondialisation éthique », Medef, 7 décembre 2006. Parmi les participants se trouvaient le président de la Banque mondiale, le secrétaire général de l’OCDE, le directeur de la trésorerie et la présidente de TI]. Par exemple, Jean Monville estime que « le fait de ne pas s’impliquer dans la lutte contre la corruption peut exposer [les entreprises] à des risques majeurs » (TI France/Sécure Finance/Graffic, 2008).
            Ainsi, un nombre croissant de grandes entreprises déclarent leur intention d’instaurer des politiques et des programmes de prévention, comme des codes de conduite, des responsables de la conformité et des programmes de formation. Ce mouvement est encouragé par la loi américaine Sarbanes-Oxley de 2002 qui contraint les entreprises cotées en bourse de mettre en œuvre des procédures de conformité (par ex. en matière de déclenchement d’alerte). En 2006, TI France a rédigé un rapport sur les politiques et les systèmes de lutte contre la corruption des grandes entreprises françaises [TI France, Prévention de la corruption : quelle est la situation parmi les grandes entreprises françaises ? Évaluation 2005/2006 (Paris : TI France, 2006)]. Sur les 24 sociétés qui ont répondu, 22 ont déclaré avoir défini une politique officielle de lutte contre la corruption, et 17 ont déclaré avoir mis en place des procédures de prévention.
            L’étude menée par Ernst & Young démontre le caractère relativement unique de la situation française (Ernst & Young, 2008). Les entreprises françaises ont tendance à considérer les audits internes axés sur la conformité et l’augmentation des contrôles concernant les échanges financiers à haut risque comme les procédures les plus efficaces pour minimiser l’exposition aux risques de corruption, alors que les entreprises des autres pays considèrent la formation du personnel comme le moyen de dissuasion le plus efficace. Par contraste, très peu de dirigeants français interrogés croient en l’efficacité de systèmes comme le déclenchement d’alerte, alors que cette procédure est fréquemment plébiscitée par les entreprises d’autres pays.
            Ce phénomène peut s’expliquer par une spécificité culturelle, le principe de dénonciation étant culturellement mal accepté en France.
            La marge de progression potentielle est encore plus grande en ce qui concerne la sensibilisation des dirigeants, dans la mesure où la réglementation anti-corruption et, a fortiori, les systèmes de prévention restent encore méconnus d’un grand nombre d’entre eux. Parmi les 512 entreprises françaises qui ont adhéré au Pacte Mondial des Nations Unies, seules 40 ont déclaré en 2008 avoir mis en œuvre les pratiques d’excellence concrétisant leur engagement à lutter contre la corruption (consulter www.institut-entreprise.fr/index.php?id=649). Par ailleurs, lorsque ces déclarations sont examinées en détail, on retrouve très peu d’informations concernant les pratiques d’excellence censées avoir été mises en œuvre.
            TI France aide les entreprises françaises à mettre en place ou à améliorer leurs dispositifs de lutte contre la corruption. Par exemple, entre avril 2004 et décembre 2005, TI France a travaillé avec le groupe de construction Lafarge dans le cadre d’une collaboration axée sur l’analyse de l’exposition du groupe aux risques de corruption et d’extorsion. Sur la base de ce diagnostic, Lafarge a élaboré des supports spécifiques visant à sensibiliser les responsables à l’échelle locale et à leur permettre de gérer les questions de déontologie.

            Perspectives et conclusion
            Bien que la corruption dans la passation de marchés publics semble avoir reculé à l’échelon national, la France doit encore améliorer l’intégrité des relations entre les entreprises et la classe politique. Les activités de lobbying, en particulier, doivent être réglementées rapidement.
            Les pouvoirs publics doivent également offrir davantage de garanties quant à leur volonté de sanctionner la « délinquance en col blanc » en donnant au système judiciaire l’indépendance ainsi que les moyens procéduraux et matériels nécessaires. En ce qui concerne la corruption internationale, la France semble osciller entre, d’une part, sa volonté apparente de faire progresser la lutte contre la corruption à travers le monde, en adoptant par exemple une politique volontariste visant à garantir l’application de la Convention des Nations unies contre la corruption par l’ensemble des pays signataires, et, d’autre part, la défense des entreprises françaises.
            Quant aux entreprises, s’il reste encore beaucoup à faire, des progrès ont été accomplis ces dernières années en termes de sensibilisation et de prévention. Ces progrès pourraient cependant être compromis par la concurrence déloyale dont les entreprises françaises se plaignent régulièrement.
            Les entreprises observent avec attention l’évolution de l’affaire Al Yamamah au Royaume-Uni. Si l’entreprise BAE Systems n’est pas contrainte de rendre des comptes face aux soupçons de corruption d’agents publics étrangers qui pèsent contre elle, cela risque d’entraîner une détérioration générale des pratiques au sein des entreprises des principaux pays exportateurs, y compris en France.
            Le milieu des affaires français a fait un certain nombre de propositions visant à réduire les déséquilibres concurrentiels. Le Medef suggère, par exemple, que l’Europe introduise une clause anti-corruption et anti-blanchiment d’argent dans tous les accords commerciaux afin de faire pression sur des pays comme la Chine, la Russie et la Corée du Sud (TI France/Secure Finance/Graffic, 2008). Aux côtés du CIAN, le Medef propose également d’étendre à tous les délits de corruption la possibilité de plaider coupable avant le procès. Outre l’accélération des procédures judiciaires, un tel système présenterait beaucoup d’autres avantages pour les entreprises françaises. Elles se trouveraient ainsi sur un pied d’égalité avec les entreprises américaines, dans la mesure où les conséquences négatives d’une telle procédure sur la réputation sont moindres que celles d’une inculpation, telle qu’elle est actuellement appliquée en France.
            Les entreprises françaises affirment également qu’un plaidoyer de culpabilité avant procès, accompagné de l’engagement de l’entreprise à prendre les mesures correctives qui s’imposent, encouragerait le développement des systèmes de prévention.
            Daniel Lebègue et Julien Coll (TI France)

            Bibliographie
            A. Dulin, « Biens mal acquis … profitent trop souvent : la fortune des dictateurs et les complaisances », document de travail (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement, Paris, mars 2007).
            P. Montigny, « L’entreprise face à la corruption internationale », communiqué de presse (www. ethic-intelligence.com, 23 oct. 2006).
            P. Montigny et al., La corruption, un risque actuel pour les entreprises (Sécure Finance, Paris, 2006).
            OCDE, Rapport de suivi sur la mise en œuvre des recommandations au titre de la Phase 2 sur l’application de la Convention de l’OCDE et de la Recommandation de 1997 sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales (OCDE, Paris, 2006).
            TI France : www.transparence-france.org

            http://www.transparence-france.org/e_upload/pdf/fr...

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            • La délocalisation, nouvel « or des fous », par Paul Craig Roberts

              20 avril 2010

              La délocalisation est le nouvel « or des fous » qui ne voient que le court terme, tonne Paul Craig Roberts, ancien sous secrétaire au Trésor du gouvernement Reagan. Comment croire que la destruction d’emplois de plus en plus qualifiés et le transfert à l’étranger des technologies de pointe, qui réduit la substance des entreprises à des bureaux d’étude et des forces de vente tout en les privant de consommateurs, pourraient apporter la prospérité ? Note de lecture sur « Outsourcing America », ouvrage publié par l’American Management Association, qui réfute les idées reçues en la matière.

              Les délocalisations sont-elles bénéfiques ou bien néfastes pour l’Amérique ? Pour convaincre les américains des bénéfices des délocalisations, des entreprises spécialisées dans ce domaine sponsorisent des « études » trompeuses et partiales...

              http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3039

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              • D’un nuage l’autre, d’Eyjafjöll à Tchernobyl...

                Sarkozy retient toujours en otage une ligne compromettante de sa biographie officielle

                Au coeur de la désinformation d’Etat

                dimanche 18 avril 2010, par Olivier Bonnet

                Alors que le nuage de cendres créé par l’éruption du volcan Eyjafjöll retient toujours scandaleusement en otage des milliers de passagers aériens dans toute l’Europe - avec des revendications peu claires -, d’un nuage à l’autre nous prend l’envie de vous parler de celui de Tchernobyl. Et d’un certain... Nicolas Sarkozy. Le rapport ? Une ligne de la biographie du président qui a mystérieusement disparu de la version officielle. Lorsque le réacteur de la centrale de Tchernobyl explose, le 26 avril 1986, le futur président est alors simplement "Vice-Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, chargé de l’enseignement de la culture (1986-1988)", indique-t-elle. Fonction suivante : "Député des Hauts-de-Seine (6e circonscription) de 1988 à 2002". C’est là que se niche le trou, pour autant qu’un trou puisse se nicher. En avril 2007, le réseau Sortir du nucléaire publie un explosif communiqué de presse, sous le titre de Nuage de Tchernobyl : Nicolas Sarkozy doit s’expliquer : "A deux jours de la date anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl (26 avril 1986), le Réseau Sortir du nucléaire demande à Nicolas Sarkozy de s’expliquer sur son (in)action à propos des conséquences du passage du nuage de Tchernobyl sur la France et sur sa part de responsabilité dans le mensonge d’Etat qui a été mis en œuvre à cette occasion et par la suite. En effet, en 1987, quelques mois à peine après la catastrophe de Tchernobyl et la contamination de la France par le nuage radioactif, M. Sarkozy était Chargé de mission pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au ministère de l’Intérieur". La source livrée est une biographie réalisée par L’Express, qui n’est plus en ligne aujourd’hui...

                http://www.plumedepresse.net/spip.php?article1397

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                • Au coeur de l'Etat: Charles le Corse

                  ""Je suis innocent et on me traîne dans la boue depuis dix ans", a répété Charles Pasqua, Charles le Corse, devant la Cour de justice de la République qui a inauguré ses audiences par une des affaires reprochées à l’ancien ministre de l’intérieur : celle du casino d’Annemasse dont il a autorisé l’ouverture en mai 1994, contre l’avis de ses propres services. la direction des courses et des jeux avaient en effet émis de sérieux doutes sur l’honorabilité des investisseurs bénéficiaires de sa décision, notamment du plus important d’entre eux, Robert Feliciaggi, un Corse aventureux qui avait fait toute sa fortune au Congo et qui a longtemps été un personnage-clé de la Françafrique, ou plutôt de la Corsafrique. Charles Pasqua et Robert Feliciaggi était très proches. Et alors, dit Charles Pasqua : "L’amitié n’a rien à voir avec l’argent. Depuis que j’ai rejoint, à l’âge de 16 ans et demi, le général de Gaulle à Londres, je n’ai jamais considéré que l’intérêt général, et pas autre chose...."


                  http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique...

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                  • Zone orientale de l’OTAN : fermeture du ciel aux avions civils durant les exercices militaires

                    Suite à l’éruption du volcan Eyjafjöll, la fermeture de l’espace aérien dans la zone orientale de l’OTAN a été décidée sur la base de recommandations infondées de l’organisme britannique de surveillance. Celles-ci ont été immédiatement rejetées par la Russie, mais appliquées par les États de l’OTAN à leur seule aviation civile, tandis que l’Alliance faisait voler ses chasseurs bombardiers, pourtant théoriquement plus vulnérables. Les vérifications ont été retardées par les autorités, malgré l’impatience des compagnies aériennes. En définitive, la gestion de cette catastrophe naturelle a été délibérément catastrophiste...

                    http://www.voltairenet.org/article165055.html

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                    • vidéo

                      L’Europe du Capital – Jean Gabin

                      http://www.nouvelordremondial.cc/2010/04/22/leurop...

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                      • Le blog de Pierre 23-25 avril 2010

                        http://www.jovanovic.com/blog.htm

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                        • Carla Bruni-Sarkozy lance sa fondation aux Etats-Unis

                          30/03/2010

                          Carla Bruni-Sarkozy a profité de son voyage à New York pour lancer la première action de sa fondation aux Etats-Unis. Objectif: amener les arts et la culture aux plus défavorisés, des deux côtés de l'Atlantique.

                          C’est la présidente de la fondation qui était invitée ce lundi matin au FIAF (French Institute Alliance Française), mais c’est son mari qui a pris la parole, pour expliquer que la fondation de son épouse allait « développer un programme ambitieux de scolarisation dans les milieux défavorisés, marié à un projet culturel d’envergure » raconte un des invités triés sur le volet -la liste avait été strictement limitée à 20 personnes par l’Elysée. Le président français a également remercié les membres du conseil d’administration du FIAF pour le soutien à l’action de son épouse.

                          Carla Bruni-Sarkozy est ensuite allée, seule cette fois, visiter deux écoles d’art new-yorkaises, la prestigieuse école de musique Juilliard et la Steinhardt School, de la New York University deux des établissements participant au programme de la fondation. Chaque année, 25 élèves américains et français, de milieux défavorisés, recevront des bourses pour leur permettre de se rendre de l’autre côté de l’Atlantique afin de passer un an dans une école d’art.

                          Le programme sera financé par un don d’1,5 milliard de dollars fait à la fondation Carla Bruni Sarkozy par John Paulson, patron d’un des plus gros hedge funds new-yorkais, qui s’est fait connaître pour avoir empoché 4 milliards de dollars à la faveur de l’explosion de la bulle des subprimes. Philanthropes particulièrement actifs à New York, où ils distribuent chaque année des dizaines de millions de dollars, John Paulson et son épouse Jenny n’étaient jusqu’à présent pas connu dans le milieu des charities franco-américaines.

                          Le FIAF a été choisi par la fondation de Carla Bruni Sarkozy pour être le point d’accueil des jeunes Français envoyés à New York, ainsi que pour préparer les jeunes Américains à leur voyage en France, avec cours de français et week-end « d’immersion culturelle ». Pour Marie-Monique Steckel, président du FIAF, c’est l’occasion « d’un premier pas concret vers quelque chose que nous voulons faire depuis longtemps: promouvoir la culture française dans les quartier défavorisés ».

                          En France, les établissements d’accueil sont : le Conservatoire de Danse et de Musique de Paris, l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, l’Ecole Nationale Supérieure de Création et Design Industriel, l’Ecole Nationale Supérieure de Photographie à Arles et l’Université de Paris I-La Sorbonne.
                          A New York, outre la Julliard School et la Steinhardt School, il s’agit de Fashion Institute of Technology (FIT), la School of Visual Arts, et l’International Center for Photography.

                          [Traduction]
                          Emmanuel SAINT-MARTIN

                          1 commentaire
                          YvesNY dit :
                          avril 16, 2010 à 2:49
                          John Paulson, patron d’un des plus gros hedge funds new-yorkais, qui s’est fait connaître pour avoir empoché 4 milliards de dollars à la faveur de l’explosion de la bulle des subprimes
                          Dirty money!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

                          http://frenchmorning.com/ny/2010/03/30/carla-bruni...

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                          • USA: lancement d'un vaisseau spatial militaire top-secret

                            WASHINGTON - Un nouveau vaisseau spatial de l'Armée de l'Air américaine sans occupant, ressemblant à une petite navette et dont la mission est couverte par le sceau du secret, a été lancé jeudi soir de Floride, selon une vidéo rendue publique par les militaires.

                            L'avion spatial robotisé appelé X-37B a été lancé à 19H52 (23H52 GMT) de la base aérienne de Cap Canaveral (Floride, sud-est) avec une fusée Atlas V et le vol paraît s'être déroulé comme prévu sans problème majeur, selon les commentaires de l'US Air Force.

                            "Nous avons le feu vert pour le lancement", avait dit à l'AFP, peu avant le tir, le major Angie Blair, une porte parole de l'U.S Air Force.

                            Ressemblant à une navette spatiale en miniature, le petit avion orbital mesure 8,9 mètres de longueur pour une envergure d'aile de 4,5 mètre.

                            En développement depuis plusieurs années, les militaires n'ont fourni que de vagues explications quant au rôle du X-37B dans l'arsenal américain.

                            Ce véhicule est conçu pour "être un laboratoire orbital pour tester de nouvelles technologies et des composants avant qu'ils ne soient utilisés dans des programmes de satellites opérationnels", indique l'US Air Force dans un communiqué.

                            Les militaires ont également dit que le X-37B reviendrait se poser sur la piste de la base aérienne de Vandenberg en Californie sans préciser la date.

                            "Honnêtement nous ne savons pas quand (le X-37B) reviendra sur terre", avait indiqué Gary Payton, sous-secrétaire adjoint de la Défense chargé des programmes spatiaux lors d'un conférence de presse plus tôt cette semaine.

                            Il a précisé que l'avion spatial avait la capacité de rester en orbite pendant neuf mois au plus.

                            Les contrôleurs du vol vont surveiller les systèmes de guidage, de navigation et de contrôle, a dit l'US Air Force tout en refusant d'élaborer sur les équipements embarqués dans le X-37B ou les expériences programmées en micro-gravité.

                            Le Pentagone a aussi refusé de répondre à des questions portant sur de possibles missions militaires pour cet avion orbital ou sur le budget alloué pour son développement estimé par des experts à plusieurs centaines de millions de dollars.

                            Les résultats de ce vol d'essai du X-37B vont fournir des informations sur "le développement de programmes destinés à nos avions chasseur dans l'avenir", avait dit Gary Payton.

                            Les experts estiment que le Pentagone doit avoir un projet de capacité militaire pour cet avion spatial robotisé sinon le gouvernement n'y aurait pas consacré autant d'argent et de temps.

                            Le X-37B est construit par Boeing qui a commencé à y travailler dans le cadre d'un projet de la Nasa en 1999 qui fût ensuite repris par l'US Air Force.

                            Une fois sur orbite, cet avion spatial fonctionne avec de l'électricité provenant de cellules solaires et de batteries au lithium-ion.

                            L'US Air Force prévoit la construction d'une second X-37B dont le lancement est prévu en 2011.

                            (©AFP / 23 avril 2010 16h05)

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                            • S'il y a des fuites ... tous aux abris

                              santé

                              A Lyon on essaie de croiser les virus H1N1 et H5N1de la grippe

                              publié le 18.03.2010 04h00

                              Au sein du P4, un laboratoire de sécurité maximale, une expérience en cours s'efforce de déterminer les conditions d'hybridation des deux virus. Le premier se propage vite mais tue peu, le second est peu contagieux mais souvent mortel.

                              Depuis trois semaines, le P4 de Lyon a interrompu toutes ses autres manipulations. Ce laboratoire de sécurité maximale - il n'en existe qu'un en France et une vingtaine dans le monde - se concentre actuellement sur une expérience à haut risque : des tentatives de croisement entre le nouveau virus H1N1 et celui de la grippe aviaire, le H5N1. Le premier se propage beaucoup et tue peu, le second se propage peu et tue beaucoup. Une hybridation des deux serait calamiteuse...

                              http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/28598...

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                              • Les dons de John Paulson à Carla Bruni pourrait embarrasser Nicolas Sarkozy

                                By Henry Samuel , in Paris
                                Published: 10:26PM BST 23 Apr 2010

                                John Paulson's donations to Carla Bruni could embarrass Nicolas Sarkozy

                                French president Nicolas Sarkozy faced potential embarrassment on Friday after it emerged that the most generous donor to his wife's charitable foundation was John Paulson – the man whose hedge fund is at the heart of the US government's case against Goldman Sachs...

                                http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/ba...

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