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    La dette américaine court de record en record sous Trump

    17/02/2019 | 09:24Washington (awp/afp) -

    Plus massive que l'économie des Etats-Unis elle-même, la dette nationale américaine a atteint 22.000 milliards de dollars, un record historique qui, sous Donald Trump, n'émeut plus guère les républicains.
    Somme des déficits chroniques et des intérêts de la dette, ce montant abyssal s'élevait déjà à l'arrivée de M. Trump à la Maison Blanche à 19.950 milliards de dollars, soit l'équivalent du PIB américain pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale.
    Par comparaison, la dette de la France, qui elle aussi est en passe d'égaler le montant de son PIB, s'élevait à un peu plus de 2.300 milliards d'euros fin septembre (2.600 milliards de dollars environ).
    Les allègements fiscaux du gouvernement Trump, notamment pour les entreprises, et le gonflement des dépenses, surtout dans l'armement, ont alourdi ce fardeau.
    "Je devais d'abord remettre l'armée en ordre avant de me préoccuper des 22.000 milliards de dette", a récemment lancé le président.
    Son administration continue d'assurer que ses réductions d'impôts, qui doivent creuser le déficit de 1.500 milliards de dollars sur dix ans, vont se financer d'elles-mêmes en dopant la croissance, donc les recettes.
    Personne ne bronche
    Or le déficit budgétaire a grimpé de 17% à 779 milliards de dollars l'année dernière, signant son plus mauvais solde depuis 2012. Et selon le Bureau du budget du Congrès (CBO), il devrait encore se creuser cette année, à 900 milliards de dollars.
    Après quatre ans d'excédent budgétaire sous Bill Clinton, la guerre en Irak sous George W. Bush a refait plonger les finances fédérales dans le rouge.
    Sous Barack Obama, la crise financière de 2008 a exigé un fort soutien de l'Etat. Les comptes se sont durement détériorés, provoquant la naissance du Tea Party, un courant politique qui a aidé à porter Donald Trump au pouvoir.
    Avec la reprise économique et le bras de fer au Congrès sur la réduction des dépenses publiques, les dernières années du président Obama ont vu une baisse du déficit.
    Puis quand celui-ci est reparti à la hausse avec Donald Trump, personne n'a bronché, pas même les républicains, naguère si à cheval sur l'usage des deniers publics.
    Trajectoire intenable
    Mais ce sont avant tout le vieillissement de la population et le gonflement des dépenses de santé et de retraite qui, structurellement, plongent le budget fédéral dans un déficit chronique.
    Sans vouloir s'immiscer dans la politique budgétaire, le président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, signale de temps en temps qu'il "est bien connu que le budget du gouvernement américain est sur une trajectoire intenable et qu'il faudra s'atteler à y remédier".
    Donner des leçons est délicat, quand le service de la dette lui-même a fortement gonflé à cause des hausses de taux d'intérêt de la Fed. Donald Trump n'a pas manqué de le lui faire savoir, traitant la Fed de "folle" et de "problème pour l'économie" quand elle augmentait les taux.
    A titre d'exemple, la hausse du seul service de la dette a coûté 13 milliards de dollars de plus au gouvernement américain pour le mois de décembre.
    A côté de la dette souveraine qui reste, grâce au dollar, un investissement sûr aux yeux du monde comme des ménages américains, certains pans de la dette des entreprises et des consommateurs sont davantage une source d'inquiétude.
    Les emprunts des entreprises américaines ont presque doublé en un peu plus de dix ans, nourris par la politique d'argent bon marché menée par la Fed après la crise de 2008. Leur dette atteint 9.000 milliards de dollars et constitue, selon le patron de la banque centrale lui-même, "un risque macro-économique".
    Du côté des ménages, qui sont endettés à hauteur de 13.500 milliards de dollars, dont les trois quarts avec des prêts immobiliers, ce sont des secteurs plus circonscrits mais plus fragiles qui suscitent l'inquiétude.
    Les prêts étudiants, qui pénalisent la consommation des jeunes, ont ainsi atteint un record historique à près de 1.500 milliards de dollars. Les prêts automobiles, qui approchent le même montant (1.300 milliards), commencent à connaître des taux de retards de paiements et de défaillances qui ont récemment alerté la Fed.


    afp/rp awp






  • #2
    USA-JPMorgan réduit à 1,5% la prévision de croissance du T1

    21/02/2019 | 16:39NEW YORK, 21 février (Reuters) - JPMorgan a abaissé sa prévision de croissance des Etats-Unis au premier trimestre à la suite de la publication de la statistique des commandes de biens durables.
    Ces dernières ont moins augmenté que prévu en décembre, tandis que la composante la plus suivie, celle des commandes de biens d'équipement civils hors aéronautique, a subi une contraction inattendue.
    Dans une note d'étude, l'économie Michael Feroli donne une croissance annualisée probable de 1,50% au premier trimestre, sur la base de la statistique, au lieu de 1,75% donné auparavant.
    (Richard Leong Wilfrid Exbrayat pour le service français) THOMSON REUTERS

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    • #3
      file pré-krach, je souscris !

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      • #4
        2. S&P cites flattening yield curve in raising U.S. recession risk
        Economists at ratings agency S&P Global raised the probability of a U.S. recession in 2019 to 20–25% Wednesday, in large part because of the flattening U.S. Treasury yield curve. That's higher than its previous assessment of 15–20% 3 months ago.
        • "Although economic indicators continue to point to a sustained economic expansion, heightened investor concerns over global economic developments led to market volatility and disruptions late last year, leaving a mixed picture for the second oldest expansion in U.S. history," said Beth Ann Bovino, U.S. chief economist at S&P Global.

        Between the lines: S&P Global releases a quarterly publication that examines 10 leading indicators of near-term economic growth. Two indicators turned negative this quarter for the first time since mid-2017, when the ratings agency's economics group first began to look at these metrics.
        • "Financial conditions have eased in recent weeks, stemming from a significantly more dovish communication by the Fed," Bovino said. "If the easing persists, the quantitative assessment will likely decline in the coming months."

        Don't blink: As S&P raises its U.S. recession worries, a new survey shows European money managers are growing increasingly weary of a global recession.

        Almost 30% of respondents to Bank of America Merrill Lynch's latest survey of European money managers said a worldwide economic contraction was their biggest concern, the strongest consensus for any single risk since June 2017.
        Ne travaillez Jamais, ne travailler Jamais, never work,arbeiten Sie nie

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        • #5
          Plafond de la dette: éviter le défaut de paiement à tout prix (Fed)

          27/02/2019 | 19:31Washington (awp/afp) - Le président de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell a alerté le Congrès sur la nécessité de relever le plafond de la dette pour éviter à tout prix un défaut de paiement des Etats-Unis.
          La limite d'endettement du pays, fixée périodiquement par le Congrès, avait été suspendue il y a un an jusqu'au 2 mars, mais elle entre à nouveau en vigueur ce week-end, interdisant bientôt au Trésor d'emprunter pour financer le gouvernement.
          "Nous n'avons jamais manqué de payer nos échéances. Il faut empêcher que cela se passe. Notre note de solvabilité en tant que pays est un actif si important qu'on doit tout faire pour éviter" le défaut de paiement, a plaidé M. Powell devant une commission de la Chambre des représentants.
          Le nouveau plafond de la dette qui va être réinstauré équivaut au montant actuel de cet endettement soit 21.900 milliards de dollars au 31 janvier.
          Avec les emprunts d'Etat intervenus en 2018, c'est 1.500 milliards de plus que le précédent plafond. Le gouvernement fédéral prévoit en outre d'emprunter au moins 1.000 milliards de dollars cette année.
          Avant que les Etats-Unis ne tombent en défaut de paiement, ce qui n'est jamais arrivé dans l'histoire et provoquerait une catastrophe sur les marchés financiers, le Trésor américain a la possibilité d'user de mesures extraordinaires pendant plusieurs mois pour financer l'administration.

          Interrogé au Congrès, M. Powell a indiqué qu'il y avait une "grande incertitude sur le moment où le Trésor sera à court d'argent et ne pourra pas payer les factures". "Cela pourrait être à la fin de l'été ou à l'automne", a ajouté le patron de la Fed.

          Selon une estimation publiée mardi par le Bureau du budget du Congrès (CBO), le Trésor sera à court de trésorerie "à la fin de l'année budgétaire ou au début de la prochaine", soit en septembre ou octobre, l'année fiscale américaine se terminant en septembre.

          Le Trésor lui-même n'a pas donné d'estimation sur combien de temps il pourrait opérer sans emprunter: "il est trop tôt pour fournir une projection précise sur combien de temps les mesures extraordinaires vont durer", avait indiqué le Trésor fin janvier.

          La prérogative du Congrès pour relever le plafond de la dette a régulièrement été une épée de Damoclès pour l'administration américaine ces dernières années. C'est une façon pour les élus de peser sur les dépenses du gouvernement mais elle entre en contradiction avec le fait que le budget étant approuvé séparément, il autorise déjà ces dépenses avant que le feu vert soit donné sur les emprunts pour financer ces dépenses.

          En 2011, l'impasse sur la dette avait fait trembler les marchés financiers lorsque, pour la première fois de l'histoire contemporaine, la note de solvabilité des Etats-Unis a été abaissée à AA+, au lieu du très convoité AAA, par l'agence de notation Standard and Poor's.

          A l'automne 2013, faute d'accord entre l'administration démocrate et les républicains au Congrès, les services du gouvernement avaient dû fermer lors d'un "shutdown" de deux semaines sous l'administration Obama.

          afp/rp awp

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          • #6
            05/03/2019 | 20:50











            USA : Le déficit budgétaire se creuse entre octobre et janvier


            05/03/2019 | 20:50
            WASHINGTON (Agefi-Dow Jones)--Le déficit budgétaire américain s'est fortement creusé au cours des quatre premiers mois de l'exercice fiscal 2018-2019 sous l'effet combiné d'une baisse des recettes fiscales et d'une hausse des dépenses publiques.

            Le déficit du gouvernement fédéral s'établit à 310 milliards de dollars entre octobre et janvier, contre 176 milliards de dollars au cours de la période correspondante de l'exercice fiscal précédent, soit une hausse de 77% sur un an, a annoncé mardi le département du Trésor.

            Les dépenses fédérales ont progressé de 9% sur la période, pendant que les recettes reculaient de 2%.

            La hausse du déficit s'explique en partie par un décalage dans le temps de certains paiements, a indiqué le Trésor américain. Ajusté des effets de calendrier, le déficit fédéral progresse de 40,2% sur la période.

            Au cours du seul mois de janvier, le budget fédéral affiche un excédent de 9 milliards de dollars, a également indiqué le département du Trésor.
            La dernière réforme fiscale américaine a limité les rentrées fiscales, tandis qu'un accord budgétaire sur deux ans a gonflé certaines dépenses, notamment dans le secteur de la défense. Au cours des douze derniers mois, les recettes s'inscrivent en baisse de 1,5% et les dépenses en hausse de 4,4%.

            Le déficit budgétaire atteint 913,5 milliards de dollars au cours des douze mois se terminant fin janvier, soit 4,4% du produit intérieur brut. Il s'agit du déficit sur douze mois le plus élevé depuis mai 2013.

            - Kate Davidson, Dow Jones Newswires (Version française Thomas Varela) ed : JEB

            Agefi-Dow Jones The financial newswire

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            • #7
              USA-Déficit commercial à un pic de 10 ans en 2018

              06/03/2019 | 19:45* Déficit commercial +12,5% en 2018, +18,8% en décembre
              * Exportations -1,9%, importations +2,1% en décembre (Actualisé avec précisions, contexte)
              par Lucia Mutikani
              WASHINGTON, 6 mars (Reuters) - Le déficit commercial des Etats-Unis a fortement augmenté l'an dernier pour atteindre son plus haut niveau en 10 ans, gonflé notamment par le solde négatif avec la Chine qui a atteint un record, malgré les droits de douane imposés par l'administration Trump sur une série de produits.
              Ce déficit a augmenté de 18,8% au mois de décembre et atteint 621,0 milliards de dollars (549,46 milliards d'euros) sur l'année 2018, a annoncé mercredi le département du Commerce. Ce déficit annuel est le plus élevé depuis 2008, et est en hausse de 12,5% par rapport aux 552,3 milliards de 2017.
              La balance commerciale s'est détériorée malgré la politique protectionniste de la Maison blanche que le président Donald Trump juge nécessaire pour protéger ses industriels de ce qu'il qualifie de concurrence déloyale de l'étranger.
              Les Etats-Unis ont imposé l'an dernier des droits de douane sur 250 milliards de dollars de biens importés de Chine.
              Pékin a réagi en imposant à son tour des droits de douane sur 110 milliards de dollars de produits importés des Etats-Unis.
              Donald Trump a repoussé l'application de nouveaux droits de douane sur 200 milliards de dollars de produits chinois le temps de poursuivre des négociations visant à mettre fin à une guerre commerciale qui dure depuis huit mois.
              Le déficit commercial avec la Chine a augmenté de 11,6% à un montant historique de 419,2 millions de dollars en 2018.
              Le déficit du mois de décembre a atteint 59,8 milliards, à son plus haut niveau depuis octobre 2008 et supérieur aux attentes des économistes qui tablaient sur 57,9 milliards, en raison d'une baisse des exportations américaines pour le troisième mois de suite et d'un rebond des importations.
              Les exportations de biens et services ont baissé de 1,9% en décembre à un plus bas de 10 mois de 205,1 milliards et les importations ont augmenté de 2,1% à 264,9 milliards.
              La publication de la statistique a été retardée par le "shutdown" (fermeture) partiel de l'administration américaine qui a duré cinq semaines.

              Tableau de la statistique : (Lucia Mutikani, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

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              • #8
                USA: la croissance économique va "considérablement ralentir" cette année

                06/03/2019 | 19:02Washington (awp/afp) - Le président de la Fed de New York John Williams a estimé mercredi que la croissance économique des Etats-Unis allait "considérablement ralentir" cette année, pour s'établir autour de 2%, les mesures ayant dynamisé la première puissance économique mondiale s'estompant.

                "Un certain nombre de vents favorables ont donné un surplus de dynamisme à l'économie. Une économie mondiale solide, la relance budgétaire et des conditions financières accommodantes ont toutes contribué à tirer la croissance du PIB et à l'étroitesse du marché de l'emploi", a-t-il rappelé dans une intervention devant le Club économique de New York.

                "Ces vents favorables faiblissent, et s'inversent dans certains cas, et je m'attends à ce que la croissance ralentisse considérablement comparé à celle de l'an passé, à environ 2%", a-t-il ajouté. Il a pointé du doigt trois facteurs: un ralentissement de la croissance mondiale, une plus grande incertitude géopolitique ainsi que les effets de la hausse des taux d'intérêt.

                L'an passé, les Etats-Unis ont enregistré une croissance de 2,9%.

                Et le Comité monétaire avait estimé que la croissance ralentirait à 2,3% cette année.

                M. Williams observe toutefois que "le tableau général" demeure positif avec un taux de chômage "très bas", une croissance durable ainsi qu'une inflation autour de la cible de 2% de la Fed.

                M. Williams a en outre estimé que le Comité monétaire pouvait se montrer "flexible et attendre les données économiques" avant de décider de la politique monétaire à mener.

                "Notre réponse dépendra toujours des données économiques", a-t-il insisté.

                afp/rp

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                • #9
                  La BCE devrait prendre de 1ères mesures de soutien à l'économie

                  FRANCFORT (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) va revoir en forte baisse ses prévisions de croissance et devrait donner le signal le plus fort à ce jour de son intention de prendre des mesures de soutien sous la forme de nouveaux prêts à bas taux afin d'éviter que le ralentissement en cours ne débouche sur une récession.

                  Les tensions commerciales et l'incertitude autour du Brexit ont affecté l'économie de la zone euro et détérioré le climat des affaires, au risque que la crainte de récession ne se réalise et que les difficultés de l'Allemagne et de l'Italie de s'étendent au reste du bloc.
                  Cela laisse la BCE en position de devoir relancer l'optimisme et son président Mario Draghi s'y pliera, même s'il annonce des mesures modestes dans un premier temps.
                  Une telle décision sera sûrement vue comme un revirement. La BCE vient tout juste en décembre de mettre fin à sa politique d'assouplissement quantitatif via des rachats massifs d'actifs et a annoncé une hausse de taux dans le courant de l'année.
                  Mais les banques centrales dans le monde font marche arrière, et notamment la Réserve fédérale américaine qui a annoncé qu'elle marquait une pause dans ses hausses de taux.
                  Le premier pas de la BCE devrait être d'offrir de nouvelles liquidités aux banques de la zone euro afin de soutenir la distribution de crédit aux entreprises. Puis elle annoncera officiellement un report de la hausse des taux, que les marchés n'attendent pas désormais avant le courant de l'année 2020.
                  La première mesure devrait intervenir jeudi même si peu de détails devraient être communiqués. Un changement du pilotage des anticipations de hausse des taux ne devrait pas être annoncé.
                  La décision de la BCE est attendue à 12h45 GMT jeudi et la conférence de presse de Mario Draghi débute à 13h30 GMT.
                  De nouvelles opérations de prêts à long terme destinées au système bancaire (LTRO) pourraient relancer le crédit et aider les banques à gérer leurs propres lignes de crédit.
                  La BCE va publier ses projections économiques trimestrielles jeudi. La croissance devrait être ramenée à 1,3% pour cette année, au lieu de 1,8% il y a un an, selon les prévisions des économistes interrogés par Reuters. Pour l'an prochain, ils n'attendent qu'une faible accélération. Plus inquiétant encore: l'inflation devrait rester en retrait par rapport à l'objectif de la BCE, proche mais inférieur à 2%, pour l'année à venir.

                  (Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Joanny)
                  par Balazs Koranyi et Francesco Canepa

                  THOMSON REUTERS

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                  • #10
                    Bayerische Motoren Werke : BMW prédit une nette baisse de son bénéfice annuel

                    20/03/2019 | 10:35
                    MUNICH (Reuters) - BMW prévoit une baisse de plus de 10% de son bénéfice imposable cette année et compte mettre en oeuvre un plan d'économies de 12 milliards d'euros pour compenser les effets de change et la hausse de ses investissements technologiques.

                    L'action recule de 4% à la Bourse de Francfort vers 09h05 GMT.
                    Le constructeur automobile allemand avait déjà indiqué la semaine dernière qu'il allait réduire ses coûts en prévision d'une année difficile après avoir fait état d'un repli de 7,9% de son bénéfice d'exploitation en 2018.
                    "D'ici fin 2022, le groupe espère obtenir un potentiel d'efficacité de plus de 12 milliards d'euros", déclare BMW dans un communiqué publié mercredi.

                    (Edward Taylor; Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)



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                    • #11
                      Bayer : chute sur une décision de justice défavorable

                      20/03/2019 | 10:11

                      Lanterne rouge du DAX 30, l'action Bayer chutait de plus de 11% ce matin à la Bourse de Francfort après un jugement défavorable rendu en Californie pour l'herbicide RoundUp de Monsanto, l'agrochimiste américain racheté par le groupe allemand.

                      En effet, dans l'affaire Hardeman contre Monsanto, les jurés ont décidé qu'il existait un lien de causalité significatif entre le RoundUp et le cancer du plaignant. Ils ne se sont pas encore prononcés sur la question de la responsabilité, qui fera l'objet d'une deuxième phase du procès.

                      Le chimiste de Leverkusen s'est déclaré 'déçu' de cette décision mais ajoute : 'nous continuons de croire fermement que la science confirmera que les herbicides à base de glyphosate ne provoquent pas le cancer', et que Monsanto ne devrait pas être reconnu responsable de celui de M. Hardeman. Bayer réaffirme donc sa défense 'vigoureuse' de ce type de produit.

                      'Bayer joue gros car ce procès pourrait servir de référence pour les centaines d'autres affaires similaires regroupées au tribunal fédéral de San Francisco (en plus de milliers d'autres actions judiciaires aux Etats-Unis)', souligne Aurel BGC ce matin. 'Rappelons que Bayer avait déjà été condamné l'été dernier, lors du procès perdu contre un jardinier', ajoutent les spécialistes.

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                      • #12
                        FedEx réduit encore son objectif annuel; l'action recule

                        19/03/2019 | 23:04
                        (Reuters) - FedEx a abaissé pour la deuxième fois en trois mois son objectif de bénéfice annuel, alimentant la crainte qu'il ne perde du terrain en Europe face à ses concurrents United Parcel Service et DHL, filiale de Deutsche Post.

                        En conséquence, l'action perdait 5% en après-Bourse.
                        FedEx avait déjà réduit son objectif de bénéfice annuel en décembre, en raison d'une croissance faible en Europe et du ralentissement économique de la Chine pour cause de conflit commercial avec les Etats-Unis.
                        "Le ralentissement des conditions macroéconomiques mondiales et une croissance du commerce international plus faible sont des éléments de fond qui persistent", a dit le directeur financier Alan Graf mardi.
                        Le groupe de messagerie et de logistique explique aussi ses résultats décevants par les coûts liés au lancement d'une nouvelle grille horaire chez FedEx Ground aux Etats-Unis et par la faiblesse persistante de sa filiale internationale Express, qui englobe l'ex-société néerlandaise de messagerie TNT Express. FedEx avait acheté TNT en 2016 et a depuis du mal à l'intégrer à son propre réseau.
                        De surcroît, une cyberattaque sur le réseau européen de TNT en 2017 a coûté à FedEx quelque 300 millions de dollars et des clients passés à la concurrence.

                        "C'est sans merci dans le coin", dit Cathy Morrow Roberson, fondatrice du consultant Logistics Trends & Insights. "FedEx a de sérieux problèmes".

                        DHL a dit ce mois-ci qu'il ne percevait aucun signe de ralentissement notable, ajoutant que sa large base géographique et opérationnelle lui permettrait de résister à un ralentissement de la croissance économique mondiale.

                        UPS est moins exposé que FedEx à l'international et a dit en janvier que ses résultats aux Etats-Unis avaient permis d'amortir l'impact du ralentissement mondial.

                        FedEx projette un bénéfice par action ajusté de 15,10 à 15,90 dollars sur l'exerce annuel clos le 31 mai et non plus de 15,50 à 16,60 dollars. Le consensus des analystes donne 15,97 dollars.

                        Le bénéfice net ajusté a fléchi à 797 millions de dollars, soit 3,03 dollars par action après dilution, au troisième trimestre clos le 28 février contre 1,02 milliard de dollars (3,72 dollars par action) un an auparavant.

                        Le chiffre d'affaires a diminué de près de 3% à 17 milliards de dollars.

                        Le consensus des analystes donnait un BPA de 3,11 dollars et un CA de 17,67 milliards de dollars, suivant des données IBES de Refinitiv.





                        (Wilfrid Exbrayat pour le service français)

                        par Lisa Baertlein et Ankit Ajmera

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                        • #13
                          Taux : Bunds sous -0,02%, inversion complète courbe aux USA

                          22/03/2019 | 19:14

                          Les marchés obligataires progressent spectaculairement depuis mercredi: ce fut d'abord considéré comme une bonne nouvelle (une FED très 'dovish', c'est bon pour les actions) mais peu à peu s'installe la crainte que les largesses monétaires pour les unes, le gel des taux directeurs pour les autres, signifient que l'économie ne va pas si bien que cela.

                          La détente des taux longs ce vendredi semble également avoir mis en évidence un phénomène de vases communicants entre indices boursiers et bons du Trésor, avec une vraie poussée d'aversion pour le risque, symbolisées par le 'VIX' qui fait une embardée de +25% à wall Street.
                          Les Bunds ou les OAT (ainsi que le '10 ans' néerlandais ou belges) affichent des rendements tels qu'on en a plus connu en Europe depuis novembre 2016 (juste avant l'élection de Donald Trump).

                          Autre facteur de stress, la crainte d'un 'Brexit' en mode 'no deal' s'exacerbe alors que Theresa May devra peut-être jeter l'éponge mercredi prochain si le Parlement britannique refuse le 'package' qu'elle a négocié avec l'UE.
                          La sortie en 'hard Brexit' surviendrait alors dès le 12 avril.
                          En cas de vote favorable à Theresa May, sortie de l'Europe le 22 mai.

                          Les 'Gilts' voient leur rendement chuter de 1,067 vers 1,07%, soit -20Pts en 'hebdo'.

                          La cassure des planchers annuels des rendements en Europe a coïncidé avec la publication de l'estimation flash PMI IHS Markit composite pour la zone euro: il se replie de 51,9 en février à 51,3 en mars, son troisième plus faible niveau depuis novembre 2014, traduisant un ralentissement de l'expansion du secteur privé.
                          'Le rebond observé en février, lié à l'atténuation de l'impact de certains facteurs ponctuels tels que les manifestations des gilets jaunes en France, semble déjà s'estomper', constate Chris Williamson, chief business economist à IHS Markit.

                          Cette rechute a été particulièrement sévère en Allemagne, bien plus qu'en France: le PMI manufacturier germanique chute de façon inattendue de quasiment -3Pts à 44,7, contre 47,6 points en février (au plus bas depuis août 2012) contre 48 estimé au mois de mars

                          Le PMI des services perd -0,4 (à 4,9 contre 55,3) mais ne sauve pas l'ensemble puis qu'il s'inscrit bel et bien en baisse (juste au-dessus du consensus de 54,8).

                          En France, l'indice PMI manufacturier décroche de 51,5 vers 49,8 (contre 51,4 anticipés) et l'indice PMI des services est franchement mauvais, à 48,7 points contre 50,2 en février et 50,6 anticipé.

                          Le rendement du Bund allemand vient de s'inscrire à -0,025% ce vendredi (-10Pts hebdo), nos OAT se détendent de -6Pts à 0,347%, soit environ -11Pts en hebdo.

                          Outre Atlantique, derniers chiffres du jour n'étaient pas très bons, alimentant les spéculations sur une possible récession (c'est le message que nous délivrent les marchés obligataires, avec une inversion de la courbe des taux US, du jamais vu depuis 2007).
                          Nous observons un plongeon du rendement du T-Bonds de -9Pts vers 2,445%, ce qui parachève une inversion complète de la courbe des taux US sur 1/10 ans, toutes maturités confondues (le '1 an' affichant 2,448%, et le '1 mois' 2,478%).

                          Le '5 ans' s'est brièvement inscrit sous 2,25% (à 2,234%) et le '3 ans' à 2,255% signifie clairement qu'une baisse de taux est anticipée à l'horizon 2021 .
                          Une évolution logique vu le recul de l'indice PMI composite d'IHS Markit pour les Etats-Unis qui ressort à 54,3 en estimation flash pour le mois de mars, à comparer à 55,5 au titre de février.
                          Les stocks des grossistes US ont augmenté de +1,2% en janvier aux États-Unis, selon les chiffres du Département du Commerce publiés ce vendredi en milieu d'après-midi, ils sont au plus haut depuis septembre 2012.

                          Les ventes de logements anciens aux États-Unis sont parues à 15H15 et font un bond de +11,8% en février après +3,8% en janvier (baisse des taux oblige, le '30 ans' vient de chuter vers 2.87%)... ce fut le seul éclair positif ce vendredi


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                          • #14
                            Bonsoir,
                            Ne crains tu pas, à avoir ainsi intitulé ta file, qu'elle soit vite éphémère ?
                            Car tout ne va-t-il pas bientôt aller moins bien ?

                            Bon wend

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                            • #15
                              25/03:2019

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