La Bourse de New York a fini en ordre dispersé mercredi, partagée entre les déclarations jugées rassurantes de la Réserve fédérale et la chute d'Apple en réaction à la baisse de ses résultats.
Washington - La banque centrale américaine (Fed) a prolongé sa pause sur les taux d'intérêt mercredi notant que la croissance a ralenti aux Etats-Unis mais elle est apparue moins soucieuse des risques économiques internationaux, selon le communiqué du Comité monétaire mercredi.
Les membres du Comité assurent en tout cas qu'à l'avenir "l'activité économique va croître à un rythme modéré" et que "les indicateurs du marché du travail vont continuer à se renforcer". Le taux de chômage est à 5%.
Ils estiment que l'inflation va encore demeurer basse à court terme mais apparaissent confiants dans le fait qu'elle remonte autour de la cible de 2% "à moyen terme après que les effets provisoires des déclins des prix de l'énergie et des produits importés se sont dissipés".
"Le comité continue de surveiller étroitement les indicateurs d'inflation et l'évolution de la situation économique et financière mondiale", dit le texte.
Les membres du Comité assurent en tout cas qu'à l'avenir "l'activité économique va croître à un rythme modéré" et que "les indicateurs du marché du travail vont continuer à se renforcer". Le taux de chômage est à 5%.
Ils estiment que l'inflation va encore demeurer basse à court terme mais apparaissent confiants dans le fait qu'elle remonte autour de la cible de 2% "à moyen terme après que les effets provisoires des déclins des prix de l'énergie et des produits importés se sont dissipés".
"Le comité continue de surveiller étroitement les indicateurs d'inflation et l'évolution de la situation économique et financière mondiale", dit le texte.
Sur le front intérieur, la Fed dresse un tableau relativement équilibré de l'activité, notant points faibles et points forts. Si les dépenses des ménages se sont affaiblies, la banque centrale note que leur revenu réel a augmenté à un rythme "solide" et que la confiance des consommateurs reste forte. Le marché immobilier s'est encore amélioré, dit l'institution monétaire, tandis que les exportations ont été faibles.
"Je pense qu'ils sont en mode attentiste. Relever les taux en juin pourrait être trop rapide, à moins que l'on observe une remontée de l'inflation. Pour moi, cela semble très improbable", a commenté Brian Jacobsen, responsable de la stratégie d'investissement de Wells Fargo Asset Management.
Une récente enquête de Reuters auprès de plus de 80 économistes a montré que ceux-ci tablent sur deux relèvements de taux d'ici la fin de l'année, le premier d'entre eux étant susceptible d'intervenir en juin.
Les marchés à terme, eux, suggèrent que l'hypothèse d'une hausse en septembre est plus probable et que la probabilité d'une deuxième hausse d'ici la fin de l'année est inférieure à 50%.
Une récente enquête de Reuters auprès de plus de 80 économistes a montré que ceux-ci tablent sur deux relèvements de taux d'ici la fin de l'année, le premier d'entre eux étant susceptible d'intervenir en juin.
Les marchés à terme, eux, suggèrent que l'hypothèse d'une hausse en septembre est plus probable et que la probabilité d'une deuxième hausse d'ici la fin de l'année est inférieure à 50%.
Le gouvernement publie jeudi sa première estimation de la croissance du Produit intérieur brut qui, comme le constate la Fed en parlant de ralentissement, devrait nettement marquer le pas.
Les économistes s'attendent à ce que l'expansion de la première économie mondiale n'affiche que 0,9% de janvier à mars en rythme annualisé, selon leur prévision médiane, après 1,4% au dernier trimestre 2015.
La banque centrale sera aussi attentive vendredi à la publication de l'indice du coût de l'emploi pour le premier trimestre alors qu'une hausse plus vive des salaires signifierait une accélération de l'inflation.
L'indice d'inflation PCE, baromètre favori de la banque centrale, sera également annoncé vendredi. Sur un an il n'était qu'à 1% en février mais déjà à 1,7% sans les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie. La Fed a un objectif de 2% d'inflation qu'elle estime sain pour l'économie.
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